Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

News: Compétitions

Double-O de Troyes

Pour ceux qui ne lisent pas le forum du Rushteam:

http://www.rushteam.ch/forum/showthread.php?tid=2742&pid=9678

Cette fois-ci je vous le conseille, y'a nos deux récits de course, des liens vers les fichiers GPS et photos (par TRIMAG et Eric Legrand), etc.



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Stettfurt

Ça commence à dater un peu, mais le 4 mai dernier j’ai participé au Thurgauer Triathlon, qui comptait comme premier triathlon de la série PRO Suisse. Le format est particulier : 200m de natation en piscine extérieure, 8km vélo en 3 boucles et 1.4km à pied en 2 boucles. Le tout à compléter 3 fois d’affilée.

Stettfurt étant un peu perdu dans la campagne thurgovienne, je prends le train jusqu’à Frauenfeld et finis à vélo pour un bon échauffement. Ma pompe de Zurich n’étant pas suffisante pour les boyaux j’en cherche une sur place mais sans gros succès (étonnant sur une zone de change/départ de tri personne n’a de pompe ?). Après une bonne heure l’organisateur arrive avec… une petite pompe à  main ! Elle était étonnamment bien faite (une Lezyne qui se visse sur les embouts) mais autant dire que j’avais plutôt 6 bars que les 11 habituels en boyaux (au final ça n’a pas vraiment dérangé).

La météo était quant à elle plus fraîche que ces derniers jours : une eau à 17°, l’air en avait 13°. De quoi inciter Sven à demander une natation d’un seul bloc, je suis content que l’arbitre ait su lui tenir tête (déjà que la série PRO est de plus en plus adaptée à des gens comme lui qui courent à l’internationale, on va pas encore changer à ses préférences le jour même, surtout que c’est pas extrême 17°). Bref moi la météo ne m’a pas gênée pendant la course, j’avais juste un peu de toux le soir avec l’effort (mais c’est vrai que je suis plus sensible aux chaleurs qu’au froid).

La course

Pour faire court, voilà mon post sur Facebook le soir de la course :

Bonnes sensations pour le triple-sprint à Stettfurt. A part un départ natation pas terrible et une première càp un peu crispé, plus ça allait mieux je me sentais (si seulement j'avais couru comme ça il y a une semaine!). Une dixième place satisfaisante pour la première course PRO de la saison.

Et en plus de détails :

Après une semaine assez difficile suivant les 20km, avec des sensations mitigées, je ne m’attendais pas à grand-chose à Stettfurt. La première natation ne passe pas très bien (j’ai l’impression souvent de mal nager en triathlon, de ne pas savoir trouver mon rythme), mais à la sortie de l’eau tout est encore relativement groupé. Je fais une bonne transition et me retrouve dans un petit groupe à l’arrière avec Val, Syl, Nikos, etc (mais je ne comprends pas vraiment en regardant les photos comment on a raté celui à Sven et les meilleurs devant). Bref vélo sans trop d’encombres et on se retrouve vite sur la première càp. Excellente transition, mais ensuite mal dans le dos, crispé, vraiment pas bien. Je laisse mon groupe partir et vais donc retourner dans l’eau seul.

Guillaume et Nikos me rattrapent en natation, mais je suis bien décidé à ne pas rouler derrière mais plutôt avec Val, Syl et Jan. Je tire donc 1km à fond les pieds dehors des chaussures et arrive à faire la jonction. On roule ensemble mais pas super organisés, et à pied je me sens mieux les écarts sont plus faibles.

Sur le troisième triathlon, natation dans les pieds de Syl avec Val dans les miens. On repart ensemble avec un petit espoir de remonter sur Max devant. Mais notre groupe roule très mal, j’essaie de mettre un peu de rythme mais Jan ne veut pas rouler et Val et Syl semble engourdis par le froid (ils freinent d’ailleurs beaucoup plus tôt à l’approche des virages).

Transition moyenne (au plus mauvais moment), mais j’arrive vite à distancer Val et Syl. Jan sera toujours une dizaine de mètres devant sans que je n’arrive à revenir. Je finis donc 10e.

Quelques photos sous http://swisstriathlon.smugmug.com/Swiss-Triathlon-Circuit-2014/Stettfurt/Pro/, et quelques news sur la suite et le TDFO suivront d'ici à ce week-end.



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Nos premiers 20km

Le week-end passé nous avons couru les 20km de Lausanne avec Daniel, pour notre première fois sur la distance. Partir un peu dans l'inconnu, sans trop savoir à quoi s'attendre. J'avais comme objectif de passer sous l'heure quinze, voire 1h13'20 (soit respectivement 3'45 et 3'40/km). Daniel visait lui entre 1h15 et 1h20. Une semaine plus tôt nous étions à Porrentruy, en camp d'entraînement, et tout semblait bien se dérouler (à se faire mal à vélo sur les cols et sprints de panneaux et sur des séries rallongées en natation. Course à pied un peu moins mais ça passait bien quand même). J'y étais même allé seul depuis Zurich à vélo (mon plus long parcours en solitaire - au bout d'un moment même la chanson dans la tête devient répétitive mais j'arrivais pas à la remplacer...).

Bref tout ça pour ensuite tomber (bizarrement) malade le mardi matin. Et par bizarrement je veux dire mal au ventre et diarrhée le mardi, puis ah c'est passé j'essaie d'aller courir avec Daniel le soir. Et je dois racourcir pour crampes d'estomac et Daniel encore plus pour mal au périoste (ça promettait pour samedi, incapables de courir plus de 35 minutes!). Mercredi ça allait mieux on a fait des séries en clm à Bavois, 3x10' à 40km/h de moyenne, ça fait plaisir au moral. Seulement le soir mal de tête et pas bien de nouveau, jeudi au lit avec une petite course mais sans conviction. Vendredi caché à l'intérieur sauf pour aller chercher nos dossards et sur le retour à vélo on croise Matthieu qui rentrait de Leysin. Daniel s'accroche et moi je regarde partir fatigué en me posant des questions pour la course le lendemain. A l'échauffement des points au ventre, pas la grosse forme, mais "Ca m'évitera de partir trop vite au moins" et après suivant comment ça passera. En tout cas pas question de changer d'objectif (c'est pas mon genre, j'étais pas venu pour courir 1h20).

Top départ ensuite, je suis le rythme à Daniel, Vitor, Michel, etc, bien régulier en 3'30 au premier kilomètre. Tip top, enfin sauf que j'ai déjà mal au bide. Se concentrer sur le rythme et oublier ça passe ensuite. Rythme très régule passage au 3e km en 10'30, 4e km en 4' mais il monte Denantou c'est normal. Au sommet de la peine à relancer je tourne plutôt en 3'45. Je récupère un peu dans la descente sur la Maladière et peux m'accrocher à Vitor qui me reprend jusqu'à la place Milan ensuite. Kilomètre 7, je cours déjà dans la tête c'est pas bon signe.

Les montées raides pour passer la gare puis Tivoli passent encore, au mental, mais je sens que les forces manquent. Et depuis le Flon c'est la cata. Plus d'énergie, l'envie de m'arrêter là. Je suis encore 41e, plus ou moins dans les temps escomptés, mais sais bien que ça va pas le faire. Heureusement une bonne ambiance et plein de monde au bord de la route encouragent, mais rapidement vers la cathé j'ai plus la tête non plus à me forcer (pourtant j'avais aussi une chanson en boucle cette fois-ci). 12e km en 5min (!), les concurrents défilent et malgré la descente que j'aime d'habitude si bien je n'arrive pas à me relâcher et finis dans la douleur (DNF is not an option). Daniel me dépasse devant Payot, Matteo dans le giratoire de la Maladière. Arrivée en 1h19'04, loin de l'objectif, mais vraiment au bout des forces du jour. Je me couche par terre, puis me relève, marche un bout, me recouche, remarche vers Gianna chercher un pull, puis une veste, et une deuxième, mais rien n'y fait je tremble toujours de froid. Retour sous la pluie le plus vite possible et puis une assiette de lasagnes avec un thé et au lit, la pasta party prévue ce sera sans moi.

Le parcours sur Strava montre effectivement que j'ai bien câlé même en GAP (Grade Adjusted Pace). Et les différence entre les photos du 7e et du 16e km sont nettes (avec Vitor qui lui court super régulier, et m'impressionne toujours. Pour ma part 41e temps sur les 11 premiers km, et 233e sur la descente pour une 100e place finale...). Daniel arrive 65e en 1h17'14 (50e à 11km, 96e sur la 2e moitié).

Les jours suivants j'ai récupéré gentiment (mais encore fatigué jusqu'au jeudi). Ce dimanche j'ai à nouveau une course, j'espère que cette crève ne sera plus qu'un mauvais souvenir, d'autant qu'elle s'annonce relevée (première manche du Circuit PRO triathlon).

Les prochains objectifs sont de finir la préparation en beauté avec le triathlon demain et en ramenant le maillot jaune du TDFO pour la Popeye II. Et le sérieux commence ensuite avec le Double-O de Troyes et le Tri de Zug en juin.



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Glatt-Walliseller Triathlon

Premier triathlon de la saison ce dimanche à Wallisellen, une course PRO sur invitation de Sven Riederer. Elle marque pour moi la fin du premier bloc de préparation (Un deuxième commence de suite avec Porrentruy, les 20km de Lausanne, Stettfurt et le TDFO d'ici à mi-mai). Le niveau est très relevé, mais je pense être bien préparé cette saison.

Je m'échauffe avec Lars, en discutant un peu des années passées en  PRO, des concurrents et perspectives de la saison. Assez vite viendra le briefing (déplacé de place et d'horaire parce que Sven voulait s'échauffer dans l'eau apparemment... y'a des privilèges d'être local et co-organisateur !). Rien de bien important, répartition des lignes avec Manu (Küng), Jan (van Berkel), et Gianluca (Pozzatti). Ils semblent tous nager plus vite que moi, donc je partirai dans l'objectif de me mettre dans les pieds.

Départ rapide donc, j'arrive à m'accrocher dans les bulles. 100m en 1'04 environ, je tiens encore jusque vers 250m avant de lâcher progressivement. Et puis les choses se compliquent, sans la vague ça devient plus dur. Je passe encore en 4'50 au 400m, mais ai déjà bien ralenti. Rythme 1'20 la suite, pour sortir de l'eau en 18e position. Un rapide coup d'oeil confirme en effet qu'il n'y a plus que trois personnes dans l'eau derrière moi. Peu importe, transition rapide et départ à vélo juste derrière Jacques (Louw). On voit un petit groupe de trois à 100m, mais malgré ma tentative de faire le forcing au départ on n'arrive pas à remonter. On tourne donc les relais à deux, enfin je tire plus souvent devant mais ça aide quand même qu'il passe de temps en temps. Des fois je remets une couche fort pour lui montrer de pas ralentir. Il semble peiner un peu (ou aussi le frein arrière qui frotte?). Je fais la montée rapide et à la fin du deuxième tour une tension dans le sommet du mollet. Bien boire, il commence à faire bien chaud. Mouliner un peu plus. 15km passent au final assez vite.

Fredrik (Bäckström) nous remonte dans la dernière bosse, et on se redirige vers la transition. Je me mets en tête et transite largement le plus vite pour partir d'un bon train sur les 4km càp. Malheureusement faudra revoir un peu l'enthousiasme : crampes sur les sommets des mollets des deux côtés (peut-être bien parce que j'ai encore jamais entraîné de transitions cette année ?). Je garde le rythme, mais en variant foulée longue (non ça va pas), foulée courte (mieux), bien dérouler (aïe !!), plutôt poser le pied plat (ça passe comme ça au bout de 400-500m environ). Fredrik m'a repassé, Jacques reste derrière et on finira ainsi.

17e rang au final, pour un 18e temps natation et vélo et 15e temps càp. Deux choses à progresser : gagner 20s sur la natation (dur dur !) pour être avec des plus grands groupes devant et entraîner les transitions pour éviter les crampes. La suite au prochain épisode, je me réjouis de la saison qui commence !



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CS 10km Saxon

Il y a des courses comme les récents Championnats Suisse de cross où les sensations sont au final le premier objectif, dans cette période de préparation de saison, et puis il y a les courses où l'on visent un chrono, bien précis. Saxon tombait dans la deuxième catégorie, pour une raison bien simple : je sais être actuellement en bonne forme, il faut alors le montrer sur une distance officielle (peut-être bien mon seul 10km officialisé cette année qui sait ?). Objectif clair donc : 33'20, soit 3'20 au km, comme annoncé il y a trois semaines. Résultat : 33'28.

La course

Première constatation il fait froid, et j'ai embarqué dans le sac qu'un short et une liquette (pour voyager léger sur Zürich ensuite), mais je m'en fiche (et le froid me convient plutôt bien d'après l'expérience de la saison passée). Je regrette juste de n'avoir pas pris une paire de gants pour "le look à l'africaine" comme dirait Daniel. Le vent à l'échauffement semble plus gênant. Le parcours est lui facile ; 3 boucles 100% plates (allez peut-être 3x1m de déniv vers le terrain de foot), et quasi-parfaitement alignées avec la vallée du Rhône (donc avec le vent aussi !). On croise petit-à-petit des têtes familière, entre les cracks féminines (Fabienne Schlumpf, Nicola Spirig, Magali Messmer, etc), les jeunes triathlètes (Valentin et Sylvain Fridelance, Adrien Briffod, Oliver Widmer, David Bill, Colin Wyss, etc) et d'autres coureurs habituels (dont certains que je reconnaît à la foulée mais ne saurait même pas leur nom).

Échauffement bien à l'avance, petits grigris le long de la route, on se déshabille, salue tata Françoise et grand-papa venus encourager "les petits". Patiente gentiment le départ retardé de quelques minutes, et l'organisateur pas encore expérimenté qui conseille aux coureurs de s'échauffer encore un peu devant la ligne... 5min de plus pour faire reculer tout le monde ensuite (jusqu'à ce que des bons Valaisans du coin débarquent prêter main forte au pauvre speaker esseulé). Et pan départ.

Etant en 3e ligne, je peux remonter gentiment sur Nicola et Fabienne, puis ensuite me placer dans le peloton juste devant les Fridelance, qui me redépassent direct après. Je me place dans le peloton suivant, à côté de Sylvain. Une bonne allure, je souffle irrégulier il me semble et essaie donc de me calmer un peu (pas essoufflé mais presque un point qui passe avant le premier kilomètre déjà). Bref c'est encore bien dense, 1er km en 3'07, j'avais dit à Daniel que je visais 3'20 le plus régule possible, mais à force de suivre des connaissances...

Il faut rester ensuite dans le peloton, toujours porté par le vent de dos jusqu'au deuxième km facile, 6'15. Le rythme ralenti ensuite notablement sur le retour vent de face, je m'économise un peu à l'abri d'autres coureurs. 3km en 9'35, c'est rapide quand même ! Après le départ du deuxième tour les groupes s'étirent et s'amenuisent, le vent de dos nous amène toutefois sans soucis en un temps canon de 16'07 à mi-parcours, soit 33s en avance sur le planning (mais aussi avec la portion plus facile). La je dois puiser un peu dans mes réserves pour m'accrocher à deux autres coureurs et ne pas rester seul dans le vent. Ils me lâcheront tout de même et je paie un peu mes efforts sur le 7e km en 3'36. Il reste 10s de marge, ça va être limite.

Valentin en point de mire ensuite, Sylvain que je croyais avoir lâché ne doit pas être très loin puisque Vivian crie toujours au bord de la route... A 8km plus que 4s de marge, et il faut remonter dans le vent seul cette fois-ci, ce sera foutu. Mais on donne ce qu'on a quand même. Je reprends Valentin au 9e km, à 30'02, et franchis la ligne assez satisfait et bien exténué en 33'28 !

Daniel avec peu d'entraînements dû au militaire finit en 36'39 (en partant le premier km en 3'14). Il cale donc logiquement bien plus que moi, mais avec un mois d'entraînement sera de retour sous les 35' sans problèmes j'en suis sûr (les minutes puis secondes en-dessous sont plus dures par contre...).

Niveau classement ça donne 44e overall et 12e U23 pour moi, respectivement 120 et 24 Daniel.

Les points négatifs

Objectif temps raté.

Gestion de course toujours pas optimale (Kms - bon certains vent de dos, d'autre de face -  en approx. 3'07 - 3'08 - 3'20 - 3'13 - 3'19 - 3'26 - 3'36 - 3'26 - 3'27 - 3'27). Je voulais éviter à tout prix de partir sous les 3'10, ben c'est râpé.

La cheville gauche qui me tire le soir et lendemain (chaussures légères n'aidant sûrement pas non plus).

Les points positifs

Un PB (ie record personnel) battu de 10s malgré le vent.

Premier 10km sans passer au-dessus des 3'40/km (?). Donc la gestion progresse, à ce rythme j'arrive à gérer l'allure sur un 10km dans 2-3 ans ;)

Bien placé parmi les concurrents habituels.

Pas ressenti la cuisse qui me faisait mal depuis une semaine.

1 comment
Plus de points positifs que négatifs, que du bonheur donc !
Bravo et à la prochaine ! :)

par nibel64 the 24-03-2014 at 16:56


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10km Payerne

Un petit mot pour raconter vite fait mon 10km de Payerne. Je n'étais pas très décidé à le faire à la base mais sachant P-A inscrit et Jean-Claude à une autre course en même temps, je me suis laissé prendre par l'envie de faire une intensité en course à pied et voir mon niveau du moment. Avec l'armée, je ne m'attendais pas à grand-chose et après le forfait de P-A malade, c'est avec Sandrine que je pars m'échauffer. Je me sens encore assez bien, juste un reste de rhume à noter mais sinon tout va bien. Au départ, je me cache un peu au niveau du 3e rang pour éviter de partir trop vite... une chose est sûre c'est que le résultat est raté! Premier kilomètre à dépasser du monde ne voulant pas laisser partir autant d'athlètes devant. Conséquence: 3'12" au passage du panneau juste devant les deux frères Fridelance et s'en suit 9 kilomètres réguliers mais nettement plus difficiles avec des temps de 3'40 à 3'50 par kilomètre. La première dame qui me passe dès le 2e et beaucoup d'autres personne qui me rattrapent et que je regarde passer impuissant également. Seulement à partir du 6e kilomètre, j'arrive enfin à suivre quelques concurrents sur une centaine de mètres et la cinquième dame sur presque un kilomètre entier. Je reprends du rythme, enfin!, me dis-je, mais je retrouve peut-être plus ma place car il ne me semble pas que le temps au kilomètre ait progressé.

Bref, je finis en 37'38", à peine moins bien qu'espéré (car même en "n'attendant pas grand chose", on a toujours une idée qui trotte en tête). Malgré cela, je suis plutôt déçu à l'arrivée de ma gestion catastrophique; réaliste également car je savais ne pas être en forme pour un chrono mais cela confirme qu'il me reste encore beaucoup de travail pour préparer cette saison. Maintenant il ne me reste plus que 3 semaines d'armée et ensuite ce sera un course contre-la-montre de 2 mois avant Troyes. En parlant des prochaines courses, je compte faire pour l'entame de saison Saxon (CS 10km sur route), les 20km à Lausanne pour tester la distance, Troyes et Zug avec Porrentruy et le TDFO intercalés entre-deux. Espérons que cela se passera un peu mieux avec de l'entraînement... mais il n'y a pas de raison que non.



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CS Cross Zurich

Petite news pour vous dire que la semaine passée j'ai participé aux Championnats Suisse de Cross (pendant que Daniel courrait les 10km de Payerne). Un parcours assez difficile avec une belle montée casse-pattes à faire 10 fois. 

Mais comme je disais sur le forum du Rushteam...

J'ai couru avec 4 objectifs et 3 sont atteints, donc c'est pas mal !

1) Battre Nicola Spirig : elle avait que 8km et moi 10km, mais au passage de la 8e boucle mon temps est inférieur de 42s. Atteint.

2) Passer sous les 36' : les organisateurs ont beau avoir placé une montée à la Cross de Chavannes (qui 10x est bien casse-pattes), j'ai fini en 35'46. Atteint.

3) Perdre moins d'un tour sur le vainqueur : largement raté. J'étais à peine à 7km que le premier m'a passé comme une fusée avec 1km d'avance. Au total 6 personnes me prennent un tour, dont Sven Riederer après 8.6km.

4) Prendre du plaisir et confirmer ma forme du camp de Benidorm : Réussi aussi. Même si je manque un peu d'intensités à mon goût, je crois être en bonne voie pour le prochain objectif dans 3 semaines ; essayer de passer sous les 33'20 à Saxon sur 10km (Champ. Suisses), soit ce rythme de 3'20/km qui me semble si lent au début mais que je n'arrive pas à tenir tout du long...

Merci Nina et Julie pour les encouragements et la photo !

Ensuite le lendemain 4.6km de natation, enchaînés par 10x1' de montées le lundi soir. Mardi pyramide au programme 1'-2'-3'-4'-5'-4'-3'-2'-1'. De quoi avoir des jambes bien lourdes le mercredi pour une série ... battements avec palmes et une heure et demie de spinning le soir. Jeudi et vendredi plus pénards avant ce week-end assez chargé en vélo (190km). La météo de la semaine s'annonce belle, on verra les entraînements que ça nous réserve (mais en tout cas un beau lever de soleil ce matin en nageant !).



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Silversterlauf à Zurich

Partis sur une bonne lancée avec l'escalade, nous avions décidé avec Jean-Claude de poursuivre avec la Silversterlauf de Zurich ce dimanche. Arrivé chez lui samedi directement de la caserne, nous partons tout d'abord pour un petit footing dans la brume et la neige. L'après-midi je profite de son abonnement de piscine transmissible pour aller faire un plouf pendant que lui travaille un peu pour l'école — enfin, on s'entend, pour moi, un plouf c'est 3 kilomètres en glisse (quoique la glisse manquait peut-être un peu après plus de deux mois sans nager) et pour lui, l'école c'est ses cours de master (et ce même si le E dans ETH n'a plus la signiifcation correcte du E de EPFL). Une bonne platelée de pâtes et une sieste restent encore au programme de cette veille de course.

Venons-en d'ailleurs à cette course. Première fois que nous la faisons avec Jean-Claude, mais de toute façon c'est un nouveau parcours. 10km en quatre tours, majoritairement plat malgré une belle montée au milieu de chaque tour. Nous rencontrons sur place quelques copains du triathlon et l'échauffement se passe comme d'habitude. En discutant avec Jean-Claude, je mentionne le fait que je ne dois pas partir trop vite et il me dit de suivre alors la première femme au début et de la lâcher ensuite, ou au moins de penser à lui si je la revois. Malheureusement, l'euforie du départ me donne l'envie de suivre Jean-Claude et le groupe de tête. «C'est facile et je me sens bien», me dis-je sur le premier kilomètre. La suite est un recul continu dans le classement et une foule de personne qui me dépassent sans cesse. Au trois-quarts du deuxième tour, cette fameuse Rebecca me double également et malgré toute ma bonne volonté, je ne peux la suivre que jusqu'au départ du tour suivant. Le moral prend encore un coup lorsqu'une personne dans le public me reconnaît comme le Zwilling qui était devant avant. Bref, pas très content à l'arrivée.

Une seule question reste dès lors: le chronomètre est-il trompeur? A comprendre, Jean-Claude a l'air d'avoir eu les mêmes sensations (sans l'exagération du départ trop rapide) et pourtant nous sommes tous deux dans les temps du quart de marathon à Lausanne duquel j'étais ressorti plutôt satisfait. Comme quoi, se gérer en course n'est pas toujours aisé... si on doit encore me le rappeler! 



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Week-end de l'Escalade

L'Escalade est une course qu'on a pas courue très régulièrement avec Daniel, mais je dois dire que j'en gardait un excellent souvenir de la dernière fois en 2011. Une ambiance un peu magique juste à la tombée de la nuit, du monde autant sur le parcours qu'à nous encourager, un tracé exigeant mais rapide et jamais ennuyant, et une distance idéale pour moi (7.2km). Je me réjouissais donc d'y retourner cette année. Un peu de mal à la gorge avant, mais sinon tout est en ordre, l'objectif (ambitieux) est de passer sous les 25 minutes (limite forçant à participer en élite la fois suivante, et aussi pour battre mon temps de 25'07).

Escalade

On arrive sur place bien à l'avance et termine les préparatifs pour la Marmite qui s'enchaînera après la course. Ensuite on part tranquilement se chauffer (et se remémorer un peu le parcours), et rejoindre bien en avance la ligne de départ. On se dit moitié sourire, moitié sérieux, qu'il faudra arriver essoufflé au sommet de la première montée déjà, parce que de toute façon ça partira vite. La speakerin a dû lire dans les pensées de Daniel, toujours est-il que les consignes officielles sont de suivre Pamela devant sans dépasser les motos de police...

Je me pose en première ligne, juste derrière les Sharks, et attends patiemment les dernières 15min, prêt à démarrer en trombe. Le coup de départ arrive finalement, et naïvement j'avais oublié qu'on pouvait se faire tenir le bras en course aussi, et qu'il n'y a pas qu'en triathlon qu'il faut se débattre un peu ! Bref je me défais et dépasse quelques concurrents qui après 100m tirent déjà la langue (un pari stupide?). Première petite montée, Théo et Antoine sont pas loin devant. On arrive sur le pont et effectivement la question me passe rapidement dans l'esprit: "Comment je pourrai tenir à ce rythme ?". "Bof y'a que 7.2km et pas 10km comme d'hab, et en plus y'a toujours un type avec un pull à capuche à côté de toi, tu peux bien courir comme lui non ?".

Alors c'est parti pour un tour très rapide. Le pont, virage à gauche sur l'allée à la forte odeur de flambeaux, le pont suivant, l'entrée dans la foule vers la cathé et puis bien failli se prendre une civière de plein fouet (je sais pas pourquoi ils essaient de traverser devant des coureurs lancés en descente à pleine allure, à l'intérieur d'un virage, m'enfin ça passera avec juste une frayeur). Petite montée et tour de la cathé, puis dans les pieds de Théo sur les petits virages et passage en haut en bas des trottoirs dans la nuit. Une petite rebosse et on redescend sur le parc des Bastions pour attaquer deux boucles supplémentaires. Les motos et le petit groupe de tête sont toujours en ligne de mire, une petite centaine de mètres.

Sur la montée pour repartir au 2e tour, je commence à souffrir, mais "on est bientôt à la moitié" (pensée positive). Et puis comme plein de monde crie, encourage, ou encore dit "il est 7e", je suis forcé de serrer les dents (au figuré) et bien respirer. Donner le rythme dans chaque petite bosse ou relance, et éviter l'effet 'longue ligne droite sans personne' type quart de marathon. Sur la fin du deuxième tour je suis à la limite d'un point, et respirer correctement devient un peu plus pénible (peut-être bien que mon petit rhume/mal de gorge de la semaine s'y mêle aussi mais je préfère ne pas y penser pendant la course). Je m'accroche un peu aux pas de Théo dans la montée, et puis ensuite le dépassement commence: arrivé sur le pont, c'est une vraie masse humaine devant nous et il faut zigzaguer pour se frayer un chemin. D'un autre côté j'en oublie presque mon point. Et arrive dans l'entrée du parc des Bastions quelques secondes derrière Théo, 6e position hommes I, 11e de la course, super satisfait (enfin sauf pour le 25min13, mais c'est pas bien grave).

Enchaînement Marmite

Pas le temps de souffler que je prends mon prix souvenir, un verre de thé, une banane et un ballon de pain, échange 2-3 mots avec Antoine et Théo (qui ira retirer mon prix), retrouve Daniel et pars me changer (parce que je commence à greloter aussi en short). La gorge est en feu, avec un effort si intense dans le froid. On retrouve Matthieu, Carine, Daniel et Aurélie pour se déguiser et rejoindre la troupe de la Marmite. Le cortège avance bien vite et nos rennes emmènent la mère Noël à pleine allure (imaginez ceci volant sur les pavés de la cité genevoise: http://www.escalade.ch/photos/2013/entrainements/53/3220.jpg). On est au fait rentré faux et avec les plus rapides déjà sur leur 2e tour. Peut importe, on retrouve la fin du peloton et parcourt nos deux boucles dans la joie et la bonne humeur (malgré quelques pertes de vis et boulons, de la buée dans les masques et des manoeuvres pas faciles entre trottoirs, voies de trames et pavés !).

Une fois la course finie douche rapide et petite sortie dans Genève. La marche vers la gare et de Renens jusqu'à la maison au milieu de la nuit servira de décrassage (oh les mollets ont bien travaillé, et ils le font remarquer désormais. Et la gorge râpe toujours.).

Ski de fond

Dimanche, après un sommeil réparateur (bien qu'un peu court), départ après dîner pour une chouette sortie à ski de fond. Marchairuz-Les Pralets et retour pour environ deux heures de glisse sous les soleil. J'adore!

De retour à la maison un peu de vin chaud, des crèpes et départ en train sur Zurich pour attaquer une nouvelles semaine. (Les cuisses font mal aussi dans les escaliers désormais, mais c'est normal.) On lit un peu et discute physique jusqu'à Yverdon. Arrivés à Auvergnier le train ralentit pour l'arrêt à Neuchâtel, Daniel vient de s'endormir, je pose ma tête sur le côté et je rouvre les yeux en gare ... de Solothurn (rapide les CFF!). Quelques siestes interposées plus tard (dont une entrecoupée par une contrôleuse, alors que j'étais réveillé lorsqu'elle était deux sièges plus loin. Pour ma défense je croyais que c'était la même qu'on avait eu avant...), on arrive à Zürich et je retourne me coucher pour une bonne nuit de sommeil (elle aussi interrompue, à 5h30, pour aller faire les 4.2km de l'entraînement natation - mais ça c'est la routine désormais). 

3 comments
Très belle course et très beau week-end effectivement. Un peu déçu de mon temps personnellement et du souffle qui a rapidement atteint ses limites. Mais bon, avec un nombre d'entraînements qui se compte sur les doigts depuis le marathon à cause de l'armée, ce n'est pas si étonnant. Il faudra juste bien reprendre sans perdre de temps en avril.
par Daniel the 09-12-2013 at 22:27
Et voici les données GPS http://www.strava.com/activities/99861118
par Jean-Claude the 12-12-2013 at 17:02
bravo à tous les deux.
Daniel, expérience faite, c'est toujours difficile sans entrainement. Même de nuit !!

par PA the 13-12-2013 at 16:28


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Quart de marathon

On se retrouve à la gare de Zurich vendredi soir avec Daniel, lui qui rentre de Munich à la fin de son stage chez TI et moi qui rentre le week-end pour faire le quart de marathon. Pas vraiment de gros objectif étant donné que c'est la reprise après une courte pause de fin de saison. J'ai dans la tête le planning suivant: finir en moins de 35'. Entre 35' et 36' je serai un peu déçu (au-dessus on en parle pas!), et content si j'arrive en moins de 34'.
Samedi on va encore faire un petit tour à vélo avec PA et Daniel, l'occasion de tester un clm, les vitesses électriques, de se faire deux-trois attaques comme de vrais gosses tout contents de se retrouver. Presque 50km au compteur, il faut pas trop forcer non plus si on veut courir convenablement le lendemain.
 

Pluie

En se levant le matin (après une bonne longue nuit de sommeil, ah ça fait du bien!), une grosse pluie annoncée jusque vers 10h30-11h (pour un départ à 10h45). Il faudra tout de même quitter la maison à vélo sous l'orage pour rejoindre Lausanne totalement détrempés. J'annonce alors à Daniel: "Il fait 5°C de plus, mais sinon conditions similaires à Spiez, c'est parfait pour un chrono...", tout en espérant fortement que la pluie cesse.
Petit échauffement sur la place Milan, où Daniel se plaint un peu du genou. Moi je me sens bien (mis à part le point de côté en faisant de la PPG). La pluie cesse à peu près, je change les chaussures et donne les habits à Nadine et PA. Même pas froid en liquette et short, c'est agréable. Sur la ligne plein de monde connu (Vitor, Antoine, Val, David, Zouhair, Colin, Matthieu, Adrien, ...), et le départ vient assez vite.
 

La course

Avec l'habitude des 10km, à force, je pars plus sagement sur 500m avant de commencer à remonter quelques personnes sur la petite montée du km 1. Passage en 3'13 environ, c'est top. S'en suit la descente de Denantou, on peut laisser aller et se caler ensuite dans les pieds de deux concurrents pour garder le rythme. Passage au 3km en 9'35, c'est rapide mais confortable toujours. Surtout ne pas baisser l'allure et on peut viser un record!
Je remonte tour à tour Colin, Théo, et quelques autres. Zouhair est en point de mire assez longtemps. Ce sont de bons signes. A partir de là je ne regarde plus ma montre, il faut simplement tenir l'allure du mieux possible et finir avec ce qu'il reste. Et tout se passe bien jusqu'au km 5, ça défile, régule.
Ensuite mon petit groupe se scinde, je dois donner l'allure moi-même sur le retour. A l'analyse des chronos je ralentis un poil, mais c'est acceptable. Sur le dernier 1km500 je redonne une accélération (mais me fais dépasser par Adrien tout de même). En vue de la ligne je suis persuadé de battre mon record, ce sera finalement plus juste que je pensais: je vois 33'49 (soit 2s de mieux que mon précédent record, ici-même deux ans plus tôt). Au final le temps correct est de 33'44, vraiment satisfait de battre mon record quant je m'y attendais le moins.
Pour une fois j'ai couru avec le gps, donc je vous invite à voir les détails et splits par km ici: http://www.strava.com/activities/91779549.
 

La suite

Les prochaines courses seront vraisemblablement l'escalade le 6 décembre et la Silvesterlauf le 15 décembre.



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