Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

News: Compétitions

La course de trop

Ma dernière course de la saison avait lieu ce samedi à Morat, sur distance olympique. Etant arrivé déjà maintes fois à la « place en chocolat » (i.e. premier sans prize-money),  je me disais qu’il y avait une chance cette fois-ci si je tenais la même forme qu’à Yverdon le week-end précédent. Malheureusement ce n’a pas été le cas, et ironiquement je me retrouve 7e alors qu’il y a 6 prize-money distribués…

Au départ toutefois je suis assez confiant : mis à part ma cloque sur le pied droit, rien ne m’embête vraiment et tout devrait bien se dérouler. Je choisis de partir sur le côté droit, assez éloigné des autres mais plus court à mon avis. Au final ça ne changera rien je pense puisque je me retrouve après une centaine de mètres à côté de Valentin et Sylvain. Pas eu de coups et un poil plus court, mais pas pu prendre de bulles non plus sur le départ. Kif-kif. Ensuite je suis une partie Valentin, mais ai l’impression de devoir corriger souvent ma trajectoire, comme si je dévie toujours à droite. Pareil sur le retour. Sylvain accélère un peu, il sortira devant, avec Valentin juste derrière et moi ensuite avec Julian, Arnaud et Jacques.

Quelques problèmes à sortir les chevilles de la néoprène à la transition, et je m’élance ensuite à vélo. Je distance assez vite mes compagnons de natation et prends un rythme rapide derrière Valentin et Sylvain qui roulent bien ensemble. Jonas me dépasse à 10km comme une fusée, alors que mes cuisses me tirent déjà. Sylvain s’accroche dans la montée, Valentin perd les roues mais me distance tout de même. Je suis à la limite des crampes, et ne me sens pas vraiment très bien. J’essaie de conserver un bon rythme toutefois (même s’il me faut presque m’arrêter derrière un tracteur dans la descente).

Sur les faux-plats derrière, ça devient long, mais au guidon on tire comme on peut. Un concurrent à la roue pleine me dépasse juste avant la 2e montée, vers 25km... et puis je me rends compte rapidement que c’est un groupe de 10 personnes en drafting qui me rattrapent (dont Lars, Arnaud et David). Un gros coup au moral. Une moto est bien là au 30e km, et ça s’écarte un poil, mais la moyenne doit être de 3m plutôt que 10, et je roule 1-2km/h plus vite qu’avant avec le même effort (bien que je me sois mis en dernier avec un écart raisonnable – trop honnête peut-être). Toutefois je ne me sens pas vraiment à l’aise non plus, toujours mal aux cuisses.

Le départ à pied est très pénible pour ma cloque. Et puis une fois qu’elle est ouverte et saigne bien (vers 3km), c’est les périostes et mollets qui s’y mettent (à y repenser les périostes me tiraient déjà à l’entraînement sur piste). Impossible de prendre un rythme convenable, à la limite de marcher au ravito. Et souvent l’envie d’abandonner. Mais je finis tout de même, parce qu’abandonner à 3km il faut quand même rentrer, et ensuite on peut bien faire la 2e boucle au même petit rythme, et c’est aussi du respect pour ceux comme Lars ou Colin qui font une bonne course et finissent devant ce jour-là (moi qui me plains quand je me retrouve dernier parce que les autres derrière abandonnent plutôt que de finir à une mauvaise place – chapeau aussi à Patrick qui a fini bien derrière malgré une crevaison à vélo).

A l’analyse je dirais que c’était sûrement la course de trop. Plus de fraîcheur, des jambes déjà bien lourdes (cuisses) et à la limite de l’inflammation (périostes), la tête aussi n’a plus voulu se battre à 200% contre ceux qui me rattrapent en draftant allégrement. Maintenant je suis parti pour Zurich, les études recommencent lundi. Quelques semaines de pause feront le plus grand bien (avec un peu de natation pour se maintenir). Ensuite on avisera comment je pourrai m’entraîner, mais il y aura à coup sûr quelques changements pour la saison prochaine (ne serait-ce que forcés par mon déménagement).

1 comment
bonne installation à Zurich. Tu y trouveras certainement de quoi bien d'entrainer ! j'ai aucun doute.
Bravo pour avoir terminé, DNF is not an option !!

par PA the 17-09-2013 at 10:36


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Triathlon d'Yverdon

Retour sur un sprint pour une fois au triathlon d'Yverdon, auquel je n'avais plus participé depuis bien des années. Il est à nouveau sur le circuit en 2013, et avec du beau monde. Mais derrière un podium quasi joué d'avance (entre Sven Riederer et deux frères Salvisberg), il y a de quoi faire.

Départ en natation assez bien, avant de me faire un peu coincé par Andrea parti un peu en retrait mais plus rapide que moi (je lui monte un peu sur le dos au passage pour lui faire comprendre...). Ensuite je me retrouve dans les bulles de Jacques Louw, un des deux juniors invités (avec Sylvain). Je sais pas trop où j'en suis, mais je suis les bulles du mieux que je peux. Je décroche un poil vers la deuxième bouée, mais reste proche et sors de l'eau en 8e position. Après une transition assez rapide, je pars à vélo juste derrière Valentin et Jacques, avec Sylvain quelques 50m devant.

A vélo le rythme est assez rapide, mais je me sens vraiment bien. Dans la première montée vers Cheseaux-Noréaz je dépasse les trois concurrents, à l'aise, mais remarque assez vite que je n'arriverai pas à les décrocher. Ainsi je les laisse passer, me câle sur leur rythme. Valentin roule une bonne majorité devant, Sylvain très proche de lui. Jacques se tient à 5m de Sylvain, moi je laisse un bon 10-15m pour être sûr. De toute façon il me semble moins tirer les relances, mais mieux passer les petits virages en ville et donc suivre le rythme à 15m me convient bien (mieux que d'essayer de jouer les passes-passes à 3m). Ma tactique est la bonne je crois puisque Sylvain se fait siffler deux fois et prendra un carton (mérité à mon avis). Moi je suis trop près uniquement dans la montée sur Cheseaux-Noréaz, puisqu'à chaque tour je mouline mieux que les autres (étonnamment d'habitude c'est plutôt ma difficulté, mais là la pente était juste la bonne). Comme quoi les 300km effectués en une semaine et demie à la fin de mon travail valent la peine. Je suis sûr qu'avec moins de contraintes et plus d'entraînements je tiendrais une meilleure forme tout au long de la saison !

Finalement je me décide à faire un petit effort pour passer en tête dans la zone de change, que je quitte dans les pieds de Valentin. On courra un bon kilomètre et demi ensemble, mais comme à Lausanne son rythme est trop élevé et je dois le laisser partir. Ensuite je me bats contre un point de côté pour essayer de rattraper un australien qui est juste une dizaine de secondes devant, mais on a tourné au même rythme les 5km càp. Sylvain me reprend moins de 20s, et ça me laisse un bonne marge avec sa minute de pénalité. Jacques perd beaucoup de temps à pied. Je finis donc 6e, vraiment satisfait de ma performance. Pour une fois j'avais les jambes à vélo qui me permettaient de tirer au même rythme que les autres en étant confortable, et partir à pied sur une cadence très rapide sans problèmes de transition.

J'ai juste une grosse cloque à vif sur le talon droit, je devrais pourtant savoir qu'il faut rôder des nouvelles chaussures avant une course...



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Grosse déception pour une reprise

Ça faisait longtemps que je n'avais pas donné de nouvelles depuis l'Allemagne. En effet, j'ai jusqu'à maintenant toujours utilisé les compétitions pour relater mes aventures et là, les choses se sont passées autrement que prévu... avec ma toute première aujourd'hui. Mais revenons un peu en arrière pour tout comprendre.

Fracture du radius

Ma dernière news date de mon weekend en Suisse pour le triathlon de Zug et le recrutement à Lausanne. Le samedi suivant, je participe avec le RVN Freising à la RTF Berglern. Pour les inhabitué des abbréviations allemandes, en gros un club de vélo qui se rend à une "journée lausannoise du vélo". 160km au programme, mais on va en faire 190km puisque l'on fait bien évidemment le trajet Freising-Berglern à vélo. Je suis en super forme et j'emmène assez régulièrement notre petit groupe sur ce joli parcours avec des ravitaillement organisé tous les 30-40km. Au point même de recevoir un ou deux commentaires après avoir prétendu le jeudi soir que le vélo n'était pas mon point fort en triathlon. Bref tout va bien et lorsqu'un des membres sur le retour dit de revenir le lendemain (les rdv traditionnels étant les mardis soir, jeudis soir et dimanches matin), je ne comprend pas l'humour et me rend véritablement au point de rencontre de Marzling. Aucune des petites chochottes ne sera présente (non, je rigole, ça roule plutôt bien en général avec même régulièrement des 30-32km/h de moyenne), mais nous sommes malgré tout 6 à partir pour un tour. Après quelques kilomètres, nous avons évité l'aller-retour sur Berglern et suivons le parcours de la veille... et bis repetita placent.

Sauf qu'après environ 60km, pour moi c'est l'accident. Au fond d'une descente, nous devons tourner à gauche sur la route prioritaire. Le première passe sans soucis mais nous dit de faire attention à une voiture venant de la droite. Petit coup d'oeil et je me dis alors qu'il y a le temps de passer. Le deuxième du groupe que je suis me donne également l'impression de s'élancer et je ne freine donc pas. Malheureusement, il a eu l'idée - très drôle à mon avis - de freiner et rester sur le côté gauche de la chaussée pour laisser passer la voiture à droite. Du temps que je remarque cela et freine comme je peux, je me fait coincer pas lui à l'intérieur et fini par tomber sur le côté droit. Heureusement je ne tombe pas très vite et suis encore sur le côté gauche de la route (et de toute façon la voiture à eu la place de s'arrêter avant le carrefour). Je me relève et dis bien évidemment que tout va bien quand on me le demande même si j'ai très visiblement l'air déboussolé. Le bras droite me fait tout de suite soucis mais je peux le bouger sans problème. Après avoir écarté le frein et le compteur avant pour laisser un peu de place a une roue clairement voilée, me voilà à nouveau en selle pour retourner sur Freising. La suite se fait malgré tout un peu en serrant les dents, le plus dur étant surtout de freiner avec un bras droit qui tire et le frein gauche complétement ouvert. Un des membres me raccompagne gentiment jusque presque chez moi, mais je suis par contre seul avec mon dilemme de savoir si c'est grave ou non. Je me douche donc pour commencer et prends ensuite la seule décision de la situation: allô maman, bobo! Et oui, je sors trouver internet et appeler la maison par Skype (car c'est aussi la période où internet ne fonctionnait pas à la maison, raison de plus, ou excuse bidon, de ne pas poster plus souvent). Bref, après quelques heures, le coude me fait de plus en plus mal et je me rends donc à l'hôpital malgré aucune trace extérieure si ce n'est un peu râpé et la moindre rouge. Le verdict est par contre assez direct après la radio. La tête du radius est fracturée et il faut immobiliser. Je me retrouve donc avec une sorte de mi-attelle mi-plâtre que l'on me changera pour un vrai plâtre après une semaine (et beaucoup de complications pour faire une radio avec une carte d'assuré suisse). Et ainsi passe juillet. Quant à août, il s'agit de reprendre les entraînements, avec pas mal de vélo (toujours avec le RVN Freising qui a un bon groupe), principalement des footings en càp et plusieurs 3km de natation (avec pendant plusieurs semaines l'impression de ne pas savoir nager à force de ne pas pouvoir tendre complétement le bras, mais les progrès vont vite); le tout aggrémenté de quelques séances de physiothérapie. Arrive septembre et le tout est oublié comme j'ai envie de le dire même si des marques restent indéniablement.

10km Volksfestlauf

Premièrement, mon coude craque plus fréquemment, mais voilà trois semaines environ que je n'ai plus du tout de mal en faisant tout et n'importe quoi comme mouvement. Plutôt positif donc. La course d'aujourd'hui, composée à la manière d'une corrida de 5 petits tours en ville avec un peu de sections pavées, m'a par contre rappelée que la vitesse me fait encore défaut. Je n'avais pas véritablement d'objectif très précis, mais comme je disais jeudi encore à un collègue de TI, "34' c'est mon record, 36-37' je devrais valoir maintenant et en-dessous de 38' j'ai toujours réussi depuis plusieurs années maintenant". Enfin, ça c'était avant, car après un premier kilomètre trop rapide pour la forme du moment (je nomme 5e du peloton en 3'20 et déjà bien largué par la tête), je perds rapidement du rythme et finis constant mais sans force, ni style, ni légerté, ni dynamisme, ni satisfaction personnelle en regardant passer les concurrents au fur et à mesure (et même 2 concurrentes) pour terminer très déçu en presque 39'. Ma foi, il ne fallait peut-être pas s'attendre à un miracle... même si je continue à penser que j'aurai pu espérer mieux.



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Déçu en bien !

Je ne m'attendais pas à grand chose pour le triathlon de Lausanne, après quelques déceptions à Genève et Nyon, ainsi que trois semaines de travail bien chargées m'ayant laissé que peu de temps pour l'entraînement (je crois tourner autour des 7-8h hebdomadaires). Durant les week-ends, une sortie à Munich avec Matthieu et Daniel et une via ferrata avec les amis du boulot à Moléson. Quasi pas touché le vélo, si ce n'est pour notre belle ballade dans les Alpes avec Gianna, Pierre-André et Grégoire (le parrain à Daniel): Nufenen, Gotthard et Furka pour un 100km avec plus de 3000m de déniv +.

Il y a deux courses PRO au circuit le même jour avec Uster, belle aberration lorsqu'il y a 8 participants à Lausanne et 3 à Uster !

Natation

Le lac Léman s'est un peu agité le dimanche du triathlon, et ce sera donc avec quelques vagues qu'il faudra compter pour la partie natation. Un départ un peu surprise (une sirène tout à coup sans avertissement) et c'est parti pour 1500m. Je n'aime pas vraiment ces vagues de front qui cassent le rythme en continu et perd donc un peu de terrain (j'ai l'habitude de nager en glisse avec des mouvements longs et lents). Dès le demi-tour ça va mieux avec les vagues dans le dos et je reviens sur Valentin avec qui je sors de l'eau. Transition assez bien réussie (sauf pour une cheville ne voulant pas sortir de la néoprène. J'aurais préféré nager sans d'ailleurs), et départ pour notre parcours vélo bien exigeant avec 6 boucles et une petite.

Vélo

Valentin part très fort sur la première montée d'Ouchy et je prends alors mon rythme perso: Montée d'Ouchy en danseuse au départ, moulinant ensuite le sommet, relancer un peu jusquà la place Milan et rattaquer Marc-Dufour en petite plaque, bien tirer l'avenue de Provence, pas trop de risques dans la descente de la Vallée de la Jeunesse et puis enfin retour guidon de tri vers la Place de la Navigation. Le vent souffle alors et tout seul c'est pas facile à emmener du braquet. Sur le deuxième tour les montées passent bien aussi, mais un peu de peine sur le plat de retour, je me dis que ce sera long 40km.

Et petit à petit je remonte des Age-Group qui sont partis 5min après moi. Du monde sur le parcours ça fait du bien ! Etonnament d'habitude on se plaint de la surcharge à Lausanne et là j'étais content d'avoir du monde. Et tant que l'on ne force pas la descente pas de problèmes. J'ai juste du une fois mettre la main sur la hanche d'un concurrent pour éviter qu'il ne me pousse dans les barrières. Mentalement je me dis aller rattrape celui-là en blanc devant, puis le petit groupe ici, etc. Beaucoup de monde encourage aussi le départ de la montée d'Ouchy, ça fait du bien d'arriver à ce fameux virage.

Et puis perdu dans mes dépassements de populaires, j'entends sur la 7e et dernière montée de l'avenue d'Ouchy Philip qui me lance "t'es bien, Valentin est à 25 secondes". Après coup, j'apprends qu'il m'a pris 25s sur le premier tour et plus rien ensuite. Chouette ! Je le reprends même à l'entrée de la zone de change en train de tirer une crampe à la cuisse.

Càp

Départ juste devant Valentin donc, assez fort pour essayer de la lâcher lorsqu'il ressent encore sa cuisse. Malheureusement il s'accroche fort. Une deuxième tentative après presque 2km d'accélérer un peu le rythme, un peu trop élevé pour 10km par ailleurs. Rien à faire, et il passe devant sur le 2e des 4 tours. Je m'accroche jusque vers 4km500 avant de décrocher et perdre petit à petit du terrain. Mon rythme diminue un peu, alors que lui accélère et retrouve gentiment des forces. A la fin de ma troisième boucle, Manuel Küng me prend un tour (mais j'ai l'impression qu'il me remontait que très gentiment). Et j'ai tourné les 7 premiers kilomètres environ au rythme de Nicola Spirig, avant qu'elle ne me remonte gentiment avec un joli coup d'accélérateur. J'arrive pour 50m à passer la ligne avant elle tout de même (mais elle était partie 2 minutes derrière).

Un peu mal aux articulations des genous et chevilles, c'est vraiment le moment de changer de chaussures (elles étaient déjà commandées mais pas encore arrivées).

 

Au final vu mes conditions d'entraînements récemment je pense que c'est la meilleure performance que je pouvais espérer. Une semaine de plus de travail (que je viens de finir au moment d'écrire la news), et puis le reste s'enchaînera très vite: deux semaines de vacances qui incluent un déménagement à Zurich, et le début des études de master à l'ETH tout bientôt. Reste encore au niveau sportif Yverdon le 8 et Morat le 14 septembre.

Quelques photos sont en lignes (lien de côté).



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Triathlon de Nyon

Après la forte insolation de Genève et la canicule prévue pour ce week-end, j'ai essayé de reprendre les choses en main avec 2 gourdes pleines de 750ml plutôt qu'une de 500ml, ainsi qu'une casquette pour la càp. Mais revenons au départ natation, où j'avais à coeur de remettre un peu les pendules à l'heure après Genève. Quelques entraîenements en piscine étaient sensés me redonner la glisse et a prise d'eau nécessaire pour suivre un groupe plus rapide.

Au top départ je me lance direction la bouée et nage rapidement en me focalisant sur la trifonction à Ruedi Wild, sans lever la tête. Il me semble devoir tirer à gauche pour suivre, c'est effectivement le cas confirmera Pierre-André après coup. Mais l'important est d'être dans les bulles, le reste m'importe peu. Je lève la tête à l'approche de la bouée uniquement, et remarque que tout le groupe de tête, dans lequel je suis encore, et très serré contre la bouée. Je suis le plus large, et décide donc de couper pour ressortir à l'intérieur, et me retrouve pour la première fois sur le côté gauche de Ruedi, à l'hauteur de sa hanche... C'était sans compter sur le fait que le kayak ayant vu Manu Küng et Alexandre Dallenbach sortir large s'est avancé. Il me tape lourdement dans l'avant-bras. Le temps de levé la tête, contourner le kayak trop avancé et me replacer, j'ai 2m de retard sur les pieds de Ruedi, et malheureusement suis incapable de les combler. Il faut dire que je tournais en surrégime pour être dans les bulles. Par la suite, le même effort me fais aller beaucoup moins vite. C'est un gros coup sur le moral également. Intercalé ensuite, je me fais remonter progressivement sur le 2e groupe qui sortira de l'eau dans mes pieds. Déçu de ma position à la sortie de l'eau, mais j'ai montré que mon réel niveau est meilleur que ma perf de Genève.

Au vélo ensuite j'ai plus de peine et dois laisser partir rapidement Valentin, Philip Grosheny, Jonas et d'autres. Je peine à trouver un rythme, me force à boire et essaie de tirer tout de même jusqu'au bout. Je perdrais toutefois passablement de temps. Ma foi pas vraiment de miracle une fois de plus. En drafting à Genève ça avait passé, mais seul les kilomètres d'entraînements manquants (à peine plus de 2000km au compteur) se paient cash. Il faut dire qu'avec la circulation londonienne suivi de mon travail plein temps, les occasions sont difficiles à trouver pour rouler correctement. Bu un bon litre, versé le demi restant sur le corps pour se rafraîchir, et il fait encore chaud, mais c'est supportable.

A pied, je n'ai pas le super rythme de Spiez, mais c'est nettement mieux que Genève une fois de plus. Calé sur le 2e tour malheureusement, je remontais gentiment sur Nils. Beaucoup d'eau toujours. Le soleil tape dans les montées.

Au final je termine 21e overall, 7e en catégorie PRO, 5e U23 (Championnats Suisses obligent). J'ai mis 2h18, soit un poil plus que l'an passé (mais c'est toujours dur à comparer les conditions).



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Coupe d'Europe Genève

Après moultes tergiversations, je me retrouve inscrit pour la Coupe d’Europ de Genève mardi passé (soit à peine 5 jours avant la course !), sans vraiment le vouloir (mais bon la fédé…). Après un repérage et briefing avec Valentin le samedi soir, retour à la maison pour dormir et se préparer pour la compétition dimanche à 12h15.

Sur place, il fait chaud, très chaud pour moi qui apprécie plutôt la fraîcheur. Peu importe, je ferai de toute façon de mon mieux. Bon échauffement pour éviter un « effet Spiez » et je me retrouve au départ. Il me semble bien nager, avec une bonne allonge et toujours dans des bulles de quelqu’un ou presque. Lorsque je lève la tête pour la première bouée, il y a du monde devant mais ça ne m’inquiète pas trop. Je ne m’attendais pas à être dans le premier groupe. Ce dont je ne me rends pas compte est qu’un écart se creuse entre les pieds de celui devant moi et le groupe de devant. J’essaie d’accélérer un peu mais n’y arrive pas vraiment. Je pense avoir fait trop d’entraînement en glisse au lac avec le Rushteam, et plus assez d’intensités comme en piscine. Après une deuxième boucle de 750m, je sors de l’eau plus derrière qu’escompté, déçu de ma natation.

Transition rapide et départ à vélo sur un parcours où j’avais énormément souffert l’an passé, mais dont la reconnaissance m’avait rassuré un peu. Et effectivement je passe bien les montées, tire quelques bons relais également. On est un petit gruppetto jusqu’à 8 coureurs, avant qu’une attaque dans le 4e tour nous laisse à 4 (et malheureusement tous ceux derrière abandonneront ou seront disqualifiés car pris un tour de retard sur la tête). Les relais sont très mal organisés et on perd donc du temps sur les groupes nous précédant. Toutefois je roule tout de même en 6’ de moins que l’an passé, le groupe aidant ainsi que la forme vélo meilleure ce jour-là.

Puis sur le dernier tour et demi, je sens la chaleur monter. Plus rien à boire, pas pris de quoi me verser de l’eau non plus. Moi qui ne bois pas souvent en compét, là il me manque de l’eau. Et dès le départ à pied je le ressens. Déshydraté. Ou insolation. Peu importe, l’effet est le même. Plus aucune énergie, le vrai coup de barre. Je marcherais bien dans la montée, mais me force à courir (ça sera finit plus vite est mon ultime motivation). 41’30 pour les 10km, bien loin de mon 34’40 de Spiez. Les larmes aux yeux à l’arrivée, dépité d’une performance si médiocre. J’attendais bien mieux de ma part. Ce ne sera que partie remise je l’espère (rdv à Nyon le 4 août, avec quelques nuages si possible)!

PS: Quelques photos suivront éventuellement, stay tuned...



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Destiny

Grosse semaine assez chargée en entraînements, avec notamment une belle série sur piste jeudi et un tour à vélo en direction du Molard  vendredi soir avec Matthieu. Les jambes sont donc logiquement un peu fatiguées en arrivant samedi matin à Destiny, mais c'est une course à prendre comme entraînement, donc aucun problème de ce côté-là.

À l'échauffement je me sens un peu lourd mais je me dis que ça passera dès le départ. Et au départ je prends tout de suite un rythme similaire à Spiez, je suis devant avec un coureur du Stade-Genève. Après environ 2km je commence à souffler fortement mais tiens la cadence, en pensant à la réflexion de Philip l'autre jour à l'entraînement ("toi tu souffles fort, c'est le rhume des foins ?" à laquelle je répondais "Je crois pas, je souffle rapidement fort mais en général arrive à tenir tout de même." et qui s'était confirmé à Spiez.). Tolossa nous rejoint et accélère gentiment le rythme. Je les laisse donc partir.

Mais dès le 4e km les choses deviennent plus difficiles, et les jambes viennent rappeler qu'il manque un peu de fraîcheur. Adrian et un petit groupe me dépassent, je n'arrive pas à crocher et la montée du début du deuxième tour est vraiment pénible. Sur la fin je souffre aussi de la chaleur, et finalement laisse encore Vitor passer pour finir à la 9e place générale.

Pas une excellente course en résumé, mais pas de déception (contrairement à ce que beaucoup de personnes attendaient à la fin de ma part!) parce que je n'arrivais pas avec les conditions de repos et fraîcheur nécessaires pour faire une perf. L'analyse de Vitor est bonne: je suis trop jeune pour être capable de gérer un 10km un ton en dessous de ma forme idéale, et pars donc en un rythme de 3'20/km avant de caler; une constance à 3'40 aurait été bien meilleure pour le résultat final. Mais je voulais essayer le rythme de mes triathlons, et voir comment je tenais dans un état pas idéal. Le seul bémol important pour moi est le fait que cette saison je semble souffrir de la chaleur plus facilement qu'auparavant (habitué de la météo londonienne ? ou conséquence de l'hiver prolongé jusqu'en juin ?).



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L'influence de la météo

La pluie est battante et incessante samedi à Spiez, et les températures plutôt fraîches pour l'été (environ 10°C). La natation est annoncé raccourcie à 750m, puisque le lac n'a que 13.9°. Je n'ai pas la grosse motivation de m'échauffer beaucoup par ce temps et préfère rester au chaud vers la piscine et me chauffer en néoprène dans le bassin de 50m directement. Je mets un t-shirt sous la trifonction pour me tenir au chaud. Direction la zone de départ ensuite, le lac est effectivement bien frais en rentrant, mais ensuite ça va je n'ai plus froid et me concentre sur ma course.

En natation je m'oriente mieux qu'à Préverenges mais n'ai pas l'impression de bien glisser. Je perdrai les pieds à Valentin et Rahel d'ailleurs. Vraiment le sentiment que mes efforts ne rendent pas, avec l'élan coupé par les vagues du port de Spiez (et pour moi qui nage peu en fréquence les vagues ne m'avantagent pas). Bref je sors à 50s de la tête, un peu seul (gap de 20s devant moi), et après la transition départ pour le vélo en montée directement.

J'ai Adrian Haller dans ma roue un moment, et décide de bien tirer le faux-plat descendant au départ. Passé 60km/h sous la grosse averse, au petit guidon de tri, il faudrait pas devoir freiner subitement. D'ailleurs au virage je me laisse un peu surprendre par le freinage très lent des roues carbone sous la pluie, m'enfin bon tout passe sans problèmes. Jonas me dépasse à vive allure et je prends mon rythme, avec 80-90% du temps sur les barres. Parcours que j'aime assez bien, vallonné mais toujours roulant comparé à Genève par exemple. Adrian me dépasse vers 10km peu avant d'abandonner. Lars et Frederik Bäckström me rattrapent ensuite et on finira toujours à une dizaine de mètres d'écarts. Ils me redonnent d'ailleurs le moral pour tirer le retour, lorsqu'un petit coup de mou arrivait vers 17-20km. Un populaire (ou relais?) nous remonte ensuite et le dernier bout en faux-plat montant je dois me faire un peu mal pour suivre. On rattrape alors Valentin en début d'hypothermie.

A la transition les muscles sont un peu contractés avec le froid, et le départ de Spiez est en bonne montée, mais pour une fois j'arrive à mettre du rythme et de la cadence dans mes foulées. Dès les premiers mètres plus roulant, je passe l'accélérateur pour poser Lars et remonter sur le relai et le populaire juste devant. Et la descente me donne des ailes, la fin est plate le long du lac (c'est beau de penser la fin alors que j'avais fait que 3km sur 10, n'est-ce pas?). Avec ce bon feeling de voler à pied, Nils en point de mire à rattraper éventuellement (ce sera finalement pas le cas mais presque) et une personne me poussant dans mes retranchements à côté de moi, je peux que faire un temps record... et effectivement l'impression se confirme, meilleur temps càp du triathlon en 34'40 pour un 10km valloné au départ, je suis hyper-fier !

7e PRO de la course (8e nat, 9e vélo, 1er càp), 8e overall, satisfait. Et finalement le temps m'a plutôt bien convenu et pas vraiment gêné pour la course (j'ai même pu sauter les ravitos à pied par cette fraîcheur). Pour la natation je soupçonne ne m'être pas assez bien échauffé avant le départ, et d'essayer de nager trop en souplesse dans les vagues ce qui n'est pas efficace (il faut que j'apprenne un peu à mettre du rythme dans les tours de bras).



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L'attaque des Fridelance

Après la déception de Zug, j'ai décidé de m'inscrire sur le triathlon de Préverenges pour une course de préparation que je peux effectuer même après une charge d'entraînement un peu plus intensive. Léger changement au programme après avoir cassé un rayon de ma roue aéro vendredi soir à vélo avec Colin. Samedi je prends le "mulet" pour faire un enchaînement avec le Rushteam. Et finalement avec la fatigue de 40h+ par semaine de travail, et du sport cumulé, une bonne sieste le samedi après-midi s'imposait (suivie de ping-pong et Jass avec Matthieu...).

Dimanche matin, au triathlon, du beau monde est présent, et la course de préparation se transformera assez vite en une course "test", où l'on peut se comparer à pas mal de monde ! 500m de natation, presque un poil court à mon avis sur le programme sachant qu'à Préverenges on peut habituellement courir sur plus de 100m. Ce n'est pas le cas cette année, et les écarts seront d'autant plus grand que quelques vagues sont présentes. Je pars assez vite pour me trouver dans les pieds de Sylvain à la première bouée. Impossible avec la buée de repérer la suivante et je suis donc les bulles en faisant confiance. Je dévie ensuite un peu après la bouée et perds un poil de temps pour sortir finalement troisième de l'eau.

Petite glissade et chute sans gravité dans la zone de change, j'enlève ma néo et pars à vélo. Légère hésitation pour enfiler mes chaussures et départ dans la montée. Bonnes jambes pour une fois, rapidement Valentin me rejoint et on a Sylvain toujours ligne de mire. La montée sur Lonay me passe bien, et sur le plat au sommet Valentin me propose de tirer des relais pour rejoindre Sylvain. Je ne les prends pas trop fort, laisser Sylvain seul à 50m ne me gêne pas plus que tant. Valentin fera un peu l'effort et j'ai l'impression que surtout Sylvain nous attendra après Bremblens pour un jeu à trois qui s'est vite résumé à deux frères en attaques et moi en contre pour rester dans les roues. Je prends plus vite le virage à droite sur Echichens et m'épargne ainsi un relance, suis dans les roues beaucoup plus aisément qu'à Zug, ce n'est que de bonne augure. Valentin part tout droit sur Denges lorsqu'un officiel s'occupe plus des voitures que de nous, mais je propose à Sylvain de l'attendre pour la jouer réglo (on a de toutes façons de la marge derrière il me semble). Dans la montée de Lonay j'ai l'impression que Sylvain et moi somment plus faciles que Valentin, qui reprendra de la vigueur sur les plats de Bremblens pour tenter x nouvelles attaques (x grand clin d'oeil). Je peine un peu sur le dernier faux-plat vers Echichens, laisse une dizaine de mètres et ferai le forcing ensuite pour rattraper dans la descente vers Denges. Retour en pistards, à l'arrêt en surveillant de tous les côtés, et finalement Valentin vient me féliciter d'avoir résisté, "c'était de bonne guerre". Effectivement bon travail d'équipe les deux !

On pose donc le vélo ensemble et cours environ 1km au coude-à-coude avant que Sylvain ne prenne la tête, devant Valentin et moi. Les écarts augmentent un peu jusque vers le 2e kilomètre, puis se stabilisent. Je regarde un peu derrière, la marge est suffisante bien que plus très grande. Sylvain remporte la course avec 14s sur Valentin, moi-même 3e encore 14s derrière.

Satisfait de ma course au final. Deux semaines après Zug, les jambes à vélo ont progressé avec les ~350km effectués entre-temps ! Il me reste pour la suite plus qu'à exercé les transitions course après des séries à vélo, à perfectionné mon orientation en natation et les relais sans drafting à vélo pour revenir au top forme (après "plus qu'à", c'est pas forcément facile). Bravo et Valentin et Sylvain, vous m'avez bien fatigué/entraîné sur le vélo !



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Zug, version olympique

Le triathlon de Zug est un peu particulier pour moi cette année. Premièrement, c’est la première fois que je fais une course différente que Jean-Claude en ayant choisi l’olympique du dimanche. La raison pour cela est que je n’ai pas pris de licence pro pour 2013 comme Zug risque bien également d’être mon unique triathlon en Suisse avec tous mes voyages d’un côté et de l’autre. Je suis juste rentré ce weekend pour faire le recrutement lundi et mardi à la Pontaise. Bref, me voilà donc au retrait des dossards, après un petit tour de lac avec le grand groupe du Rushteam, en tant que Suisse, habitant en Allemagne et ayant une licence américaine. Je suis presque un peu déçu que l’officiel de la fédération ne me fasse pas de grands yeux. Regarder la course de Jean-Claude fut à la fois intéressant de voir une fois de l’extérieur mais très bizarre de ne pas courir également. Suite à son résultat qu’il a déjà relaté et aux essais de son vélo le soir, la pression monte un peu de savoir comment je me compare moi aussi au niveau suisse et à toutes ces gens que je connais ici.

Le lendemain matin en se rendant sur la zone de transition, il pleut un peu puis même pas mal. Mais je suis assez serein et ça embête juste un peu en attendant le départ ou plaçant mon vélo dans la zone de change (oui, Jean-Claude quoi que tu en dises dans ma tête pour deux heures c’est mon vélo, tout comme le casque profilé que papa a voulu me prêté est devenu momentanément le mien).  Petit échauffement, trajet jusqu’au départ à pied avec maman et papa, enfilage de combi et je saute à l’eau. Surprise à ce moment-là, la température est à peine fraîche et je la trouve même excellente en nageant. Tant mieux au final.

Pour le départ je me place assez à gauche puise papa m’avait dit que le départ était serré dans cette petite zone, mais en fait beaucoup partiront de la droite également. Je pars tout devant du groupe à gauche. Par contre sur ma droite il y a un grand groupe et je ne sais pas trop où est la bouée devant avec tous les bateaux. Du coup, je vais rejoindre le groupe à droite, passer encore une série d’athlètes avant de voir que le groupe repart à gauche chercher la bouée. Une grosse banane pour moi par conséquent et peu avant la première bouée je me place troisième (loin des deux premiers déjà) et le resterai jusqu’à la sortie de l’eau avec le quatrième dans mes bulles (et une petite banane vers la gauche pour chercher la dernière bouée).

Mon changement est bien meilleur que ceux qui m’accompagnent et je sors de la zone juste derrière le deuxième. Un semblant de crampe à la jambe gauche suite à un mauvais mouvement en étant tiré à la sortie de l’eau me fait un brin peur mais passe très vite sur les pavés. S’ensuit un tour du lac assez régulier pour moi. Le principe est simple, suivre toutes les bêtes qui voudraient bien me dépasser tout en respectant les distances de drafting. J’ai donc le deuxième sur les premiers kilomètres avant qu’il ne chute d’un écart d’inattention en ligne droite, puis un petit bout tout seul avant de retrouver deux locomotives jusque dans la montée. Dans la descente je perds du terrain sur la plus grosse vitesse pourtant. Un autre athlète viendra par contre me donner le rythme pour la fin (tout comme à Tiziano, que je connais du Tri Team Capriasca avec qui nous nous étions entraînés un peu il y a deux ans). Beaucoup de poursuite donc, mais ça m’a permis de bien passé le vélo et de garder un bon rythme tout du long et comme j’ai eu une moto dans les parages environ la moitié du temps et qu’elle ne m’a rien dit, je pense avoir bien tenu mes distances.

Passage à la course maintenant. Bonne transition également me semble-t-il. Le départ ne se passe aussi pas trop mal et je prends un bon rythme. Beaucoup de ravitaillements sur ce début de parcours et je tiens ben jusqu’à 3km. Les choses plus pénibles commencent alors avec mon tempo qui peine à suivre et des athlètes qui commencent à me passer. Tiziano me revient dessus au panneau 5km et je le suis encore jusqu’au 6e. A 7km, il n'a que 5m d’avance donc ça va encore, mais les 8e et 9e sont les plus difficiles et je perds toute ma consistance, en tout cas au sentiment. L’arrivée est par conséquent la bienvenue lorsqu’elle est enfin là.

Au final, je suis 16e au scratch des temps avec comme meilleur la natation puis la course et enfin le vélo. Le temps de 1h58 est plutôt pas mal (mais la natation était certainement courte) et la course pas aussi terrible que dans mon impression (sans être superbe non plus, on s’entend). Plutôt content en général avec pour moi le vélo qui m’a vraiment plu et satisfait.



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