Silversterlauf à Zurich
Partis sur une bonne lancée avec l'escalade, nous avions décidé avec Jean-Claude de poursuivre avec la Silversterlauf de Zurich ce dimanche. Arrivé chez lui samedi directement de la caserne, nous partons tout d'abord pour un petit footing dans la brume et la neige. L'après-midi je profite de son abonnement de piscine transmissible pour aller faire un plouf pendant que lui travaille un peu pour l'école — enfin, on s'entend, pour moi, un plouf c'est 3 kilomètres en glisse (quoique la glisse manquait peut-être un peu après plus de deux mois sans nager) et pour lui, l'école c'est ses cours de master (et ce même si le E dans ETH n'a plus la signiifcation correcte du E de EPFL). Une bonne platelée de pâtes et une sieste restent encore au programme de cette veille de course.
Venons-en d'ailleurs à cette course. Première fois que nous la faisons avec Jean-Claude, mais de toute façon c'est un nouveau parcours. 10km en quatre tours, majoritairement plat malgré une belle montée au milieu de chaque tour. Nous rencontrons sur place quelques copains du triathlon et l'échauffement se passe comme d'habitude. En discutant avec Jean-Claude, je mentionne le fait que je ne dois pas partir trop vite et il me dit de suivre alors la première femme au début et de la lâcher ensuite, ou au moins de penser à lui si je la revois. Malheureusement, l'euforie du départ me donne l'envie de suivre Jean-Claude et le groupe de tête. «C'est facile et je me sens bien», me dis-je sur le premier kilomètre. La suite est un recul continu dans le classement et une foule de personne qui me dépassent sans cesse. Au trois-quarts du deuxième tour, cette fameuse Rebecca me double également et malgré toute ma bonne volonté, je ne peux la suivre que jusqu'au départ du tour suivant. Le moral prend encore un coup lorsqu'une personne dans le public me reconnaît comme le Zwilling qui était devant avant. Bref, pas très content à l'arrivée.
Une seule question reste dès lors: le chronomètre est-il trompeur? A comprendre, Jean-Claude a l'air d'avoir eu les mêmes sensations (sans l'exagération du départ trop rapide) et pourtant nous sommes tous deux dans les temps du quart de marathon à Lausanne duquel j'étais ressorti plutôt satisfait. Comme quoi, se gérer en course n'est pas toujours aisé... si on doit encore me le rappeler!