Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

News: Compétitions

Indoor Triathlon Luxembourg

Nous avions rendez-vous ce week-end avec la sélection suisse de triathlon pour participer au triathlon en salle du Luxembourg. Départ donc vendredi matin de Bâle, après environ deux heures de train, pour Echternach. On voyage en car (avec les vélos dans la remorque) dans une bonne ambiance même si le trajet est relativement long : plus ou moins 5 heures..., de quoi discuter un bon moment   (en suisse-allemand qui plus est !!).
On se voit offrir une jaquette, un polo et un pantalon de training chacun, pour être un groupe bien assorti. Valentin et nous recevons encore un T-shirt de càp et un short pour notre qualification pour les championnats d'Europe de duathlon : il faudra trouver de la place pour tout faire passer dans le sac (mais rassurez-vous, il y en a toujours pour les cadeaux ).

Accommodation

Arrivée vers 14h30 sur place, au complexe sportif national d'Coque, centre génial pour faire du sport : 2 piscine intérieures de 50m (10 et 6 lignes), une piste d'athlétisme de 200m qui peut être levée dans les virages pour passer à vélo, les chambres (ou plutôt les suites !!) directement dans le complexe, ... . On profite donc d'aller nager environ 2'300m et de bien dormir après un bon souper...

La course

Même si il faut en relativiser l'importance, c'est bien pour ça qu'on y est allé, non ? Le triathlon se déroule en système "Cup" (séries, demi-finales, finale) sur des distances "ultra-sprint" : 200m natation, 2km vélo et 1km càp. Pour ma part la natation se passe pas trop mal : je sors 2e ex-æquo de l'eau. Il faut ensuite traverser le couloir jusque dans l'arène de vélo et course. J'essaie de passer à côté du concurrent ayant nagé comme moi pour sortir en tête de la zone de change ... mauvais choix : les dalles sont mouillées et donc glissantes. Je me retrouve les fers en l'air dans le corridor !
C'est pas si grave, je me relève et fait mon parcours vélo tout seul. Il faut pas avoir trop peur dans les virages, réputés dangereux au-dessus de 40km/h (ce qu'on a à peu près tous fait...).
Je pose mon vélo avec un tour de retard sur le premier de ma série (nb: pour ma décharge... les élites faisaient avec nous et un tour ne représente "que" 200m). Le kilomètre à pied me fait plus souffrir ; les sensations sont bonnes mais pas excellentes. Je boucle ma série en 11'48", trop lent pour passer au stade suivant et un peu déçu de n'avoir pu drafter à vélo pour une pareille stupidité.
Tant pis, ça me permettra d'encourager les autres et j'en ai fini de souffrir... enfin, c'est ce que je croyais : en se refroidissant, la hanche que j'ai tapée en tombant me fait de plus en plus mal (mais c'est passé maintenant).
Daniel se qualifie lui pour les demis en 11'25", grâce à un bon parcours càp. En demi, il est avec Ueli (Buehler) à vélo et ils font un tour de pas assez (trop dur de compter jusqu'à dix ?) : ils sont donc éliminés. De toute façon, ils n'avaient presque aucune chance d'arriver en finale : aucun junior (donc aucun suisse) n'y est parvenu.

Chez les filles, la victoire revient à la vice-championne d'Europe (May) devant la première suissesse (Jasmine Marty). Une victoire suisse quant même en jeunesse B fille pour Estelle ; Antoine finit deuxième chez les garçons.

Ensuite, le souper et le dessert sont bien mérités : on retourne se coucher après être allé boire un petit verre (un coca je vous rassure...)

Le retour

Pas si vite quand même. Dimanche, on profite des 10 lignes d'eau libres pour nager 4km. Après on range nos chambres et monte dans le car pour un long trajet de retour : le w-e est déjà fini .

Jean-Claude



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Vers une razzia orange en rouge et blanc à Nancy !

Nous l'avons appris cet après-midi par e-mail : la délégation suisse junior pour les Championnats d'Europe de duathlon sera composée de Valentin, Jean-Claude et moi-même. Comme quoi cela a servi de se préparer à fond et de tout faire pour être prêt pour le 3000m. Nos efforts et notre mental d'acier (pour donner le meilleur de nous-même malgré les perturbations de dernières minutes à Macolin) ont payés.
On a donc rendez-vous à Nancy pour, encore une fois, "faire exploser les chronos". Ce sera le 1er mai, jour de la fête du travail, comme pour récompenser celui que l'on a déjà accompli et pour nous rappeler qu'il en reste encore pendant les deux mois à venir avant l'échéance.

Voilà pour la bonne nouvelle de ce soir et si vous voulez en savoir plus sur cette course, je vous laisse aller voir sur http://www.duathlonnancy.fr/

Daniel



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Un test 3000m particulier(ement bon) !

Comme on vous en avait déjà parlé dans les dernières news, aujourd'hui avait lieu un test 3000m qualificatif pour les Championnats d'Europe de duathlon. On avait donc pris congé ce lundi 1er mars et enduré des séries sur piste ces deux dernières semaines.

Tout seul ?

Ce matin, Valentin m'appelle avant que je ne sois levé. Après une tentative de rappel de ma part sans succès, c'est lui qui appelle à nouveau : Lydia et Vivian sont allés hier à Macolin pour les Championnats Suisses d'athlétisme en salle et la piste de 400m est sous 30cm de neige bien tassée. On va donc certainement profiter de la piste Indoor pour faire notre test. Un dernier point d'interrogation reste à élucider : le rendez-vous est à 16h30, mais c'est le début du test ou de l'échauffement ? Un petit appel à Reinhard me permet d'être fixé sur notre sort (16h30 départ). Durant cette conversation, il me laisse entendre qu'il n'a eu que très peu d'intérêt pour ce 3000m et de continuer en disant "vous au moins vous êtes trois". Comment faut-il le comprendre ?

Arrivée à Macolin = aléas

Après un voyage en train d'une bonne heure à une heure et demi, on arrive à Macolin. On rejoint immédiatement le "Pavilllon Nordique" (une petite allusion à la neige omniprésente dans les champs alentours) en se disant que si Fabio (un entraîneur U-23 qui doit organiser notre test) n'est pas encore là on peut déjà commencer l'échauffement. Bien au contraire, beaucoup de monde nous attendait... enfin, était là à notre arrivée (plus pour les U-23 qui faisaient des tests sur tapis que pour nous).
On salue Fabio qui nous dit : "Ah ! c'est vous qui venez pour le test ?" et regardant sa montre "on avait dit quelle heure déjà ?". A la réponse de 16h30, il rétorque "et bien vous irez vous échauffer à 16h10 !". A Jean-Claude d'ajouter "Mais ça se fait bien en salle ? - Non, dehors bien sûr." On se regarde alors interloqués, mais on va se changer comme si de rien n'était. (J'ai simplifié un peu la conversation mais c'est l'impression qu'elle nous a laissée)
Dix minutes plus tard, on part en direction de la piste avec les pointes à la main (et short, T-shirt dans le sac car on pense encore courir en salle). Pas moins de 100m plus loin on croise Fabio qui revient justement de la piste en disant "vous avez pris les skis de fond ?!" : la piste est vraiment impraticable. Il s'arrange pour que l'on courre sur tapis lorsque les U-23 auront finis (donc plutôt vers 17h).

Le test en lui-même

Comme toujours, les test prennent un peu de retard lors des changements et c'est à 17h10 que Jean-Claude monte sur le tapis. Je suis en train de m'échauffer car je passe dès qu'il en a terminé et mis à part un petit saut au 2000m (où il passe en 5'53), c'est par ouï-dire que j'aurai connaissance de son résultat : 9'00 ; après un départ rapide (2'52" au premier kil !) il a assez logiquement calé sur la fin.
A mon tour maintenant. Avant de monter sur le tapis (gigantesque par ailleurs ; c'est un tapis pour le ski de fond qui fait bien 5m de long pour 3 de large) il faut se soumettre à toutes les préparations : ceinture comme pour la grimpe pour être sécurisé si l'on venait à tomber et ceinture Suunto pour un suivi en direct des puls. Un petit échauffement pour s'habituer au fonctionnement du tapis. Il tourne en 3' au kil si l'on reste au milieu et accélère lorsque l'on avance (il ralentit aussi si l'on recule mais à ça il ne faut pas y penser ) ; le chrono ainsi que la distance sont affichés sur un écran devant le tapis et des ventilateurs simulent le vent que l'on a d'habitude à 20km/h (du vrai pro quoi). Pause de 30" pour prendre le lactate et reprendre le souffle... attention, GO !
Ça part vite et pourtant je ne suis "qu'en" 39" au 200m (à la place de 36"). On accélère donc et le passage au 1000m est bon : 2'57". Durant le 2000m tout se passe bien et j'en oublie même la soif du début : 2'56". Le commencement du 3ème kilomètre est plus difficile. Il me semble caler légèrement (je pense donc être dans la même situation que Jean-Claude). Quelques coups d'œil par terre me rassurent : je vois le signe "+" à côté de moi et lorsque je ralentit je suis à côté du "N": j'ai donc couru jusque là plutôt sur l'avant du tapis et j'ai maintenant toujours une vitesse de 3' au kil (je suis au point neutre "N"). Vers 2300m, c'est le passage le plus dur. J'ai l'impression que les mètres défilent de moins en moins vite sur l'écran, mais je ne peux pas vérifier car je ne fixait pas l'écran auparavant. Les derniers hectomètres se font au mental et j'arrive même à atteindre le "++" sur le sprint final.
Lors de l'arrêt du tapis, même s'il s'est fait en douceur, Thomas Steiner doit me retenir pour m'éviter de tomber en arrière. Je m'appuie contre la barrière incrédule du temps qu'on vient de me dire : 8'46". Je l'avais vu à l'écran mais c'est maintenant que je réalise ce que ça veut dire... 8'46" ! Pendant ce temps, une gentille dame me prend le lactate (extrêmement haut) et
Iwan Schuwey fait le pignouf sur le tapis : il se met devant l'écran montrant le chrono (qui n'était plus affiché) "à la Usain Bolt". J'essaie de le rejoindre, un peu chancelant à cause de débuts de crampes aux mollets.

Un décrassage accompagné de Jean-Claude et lorsque l'on revient Valentin a déjà fait un kilomètre. A ce qu'on nous dit, il est partit très, très vite et a eu un peu de peine à trouver le rythme sur le tapis. Il est à peu de chose près dans mes temps et les tiendra jusqu'à 2km ou 2,3km. Mais là le lactate se fait sentir et il finit en 9'07" : un bon temps en soi, qui le déçoit toutefois en comparaison des nôtres.

La douche, quelques téléphones et une tranche de gâteau plus tard : l'heure de rentrer est arrivée (et méritée) !
On a tous trois impressionné Iwan Schuwey (coach national) mais maintenant il faut voir ce que dira la Commission de sélection...


Daniel



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Cross de Vidy

Aujourd'hui s'est déroulé le premier cross de l'année, comme d'habitude juste ici à Vidy. Les conditions sont plutôt bonnes : le temps est couvert mais il fait assez chaud pour porter un short. Le long est toutefois de mise en haut. La neige est par contre bien mouillée, ce qui donne quelques passages bien boueux sur le parcours.

Récit de la course

Au menu, 6km divisés en trois tours. Une ligne droite au départ, entrecoupée par un assez gros tronc d'arbre (~60cm). Ensuite trois allers-retours dans le parc du Bourget (avec un deuxième tronc d'arbre pour casser le rythme) et retour vers la zone d'arrivée.
Au départ, Val part tout de suite très fort au devant d'un peloton d'une vingtaine de juniors. Je suis à la queue du peloton un demi-tour avant de lâcher gentiment prise. J'ai un bon rythme, constant ; le parcours, pourtant casse-pattes, me paraît étonnamment plus roulant que les autres années. Le peloton s'étire gentiment. Daniel est devant moi et grappille constamment un peu de terrain.
Au milieu du deuxième tour, la première dame me double, mais son rythme est trop rapide pour la suivre. Idem pour la deuxième (toutes deux allemandes), quelques hectomètres plus tard...
Durant le dernier tour, la fatigue se fait quand même ressentir dans les relances. Deux concurrents me rattrapent, mais j'arrive à crocher cette fois-ci pour mieux les battre au sprint final !

Résultat

Je suis au final assez content de moi ; le chrono indique la 20e place en 23'39" pour 6km . Daniel finit quant à lui 18e en 23'09" et Val 11e en 22'42". Pour une "course d'entraînement" autant relevée c'est un très bon résultat !! Les mollets me font sentir, dès la ligne d'arrivée, l'intensité de l'effort effectué (et la couleur des chaussures l'état du terrain... ).

Et après ?

Désormais c'est une phase de préparation qui se profile (avec quelques camps d'entraînement). Puis, en avril, un dernier test (les 10km de Lausanne), avant de lancer la saison de triathlon... Je me réjouis déjà !!

Jean-Claude

PS: Malheureusement pas de photos pour l'instant (car l'ordi portable avec les logiciels nécessaire est en réparation), mais ça suivra bientôt je l'espère...

1 comment

L'ordi est de retour, ce qui signifie que les photos sont disponibles...

Alors, allez voir l'album !!!

A+
Daniel


par Daniel the 25-01-2010 at 22:01


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Quart de marathon


Jean-Claude peu après le départ

Après quatre semaines de pauses et deux de reprise légère, la première course arrive déjà avec le quart de marathon de Lausanne. Bien que sans être préparé spécialement pour cette course, je vise à peu près le même temps que sur les 10km d'avril passé (36'52").
Tout va bien à l'échauffement (tout comme jeudi passé lors de notre première série en cap depuis plus d'un mois), malgré une petite douleur à la cheville hier. Sans stress je me prépare et retrouve tout le monde sur la ligne de départ.

Les premiers kils se font à une allure rapide, très rapide (à 50m derrière les noirs au premier kil, je suis en 3'10 à peu près) mais je me sens extrêmement bien. Puis vient la descente, j'ai un peu de peine à me laisser aller comme il faut mais je garde un bon rythme. C'est ensuite que ça commence à être un peu plus difficile. Jean-Claude me dépasse au 3e kil à partir d'où je baisse gentiment le rythme, car les mollets et le souffle ont de la peine à suivre. Depuis là, il n'y a plus rien à faire, je n'arrive pas à reprendre la même allure qu'au départ et je vois les gens me dépasser au fur et à mesure (je ne vais plus en dépasser un seul...) ; même les encouragements des spectateurs et de Sandra lorsqu'elle me reprend dans Lutry n'arrivent pas à me "rebooster".




A l'arrivée

Je finis en 37'22", 12e de ma catégorie, ce qui est plutôt pas mal après une période de pause comme je viens de faire. Par contre, il me manque encore l'habitude de ces courses plus longues (c'est mon 2e 10km) et la gestion n'est pas encore là. En effet, même en pleine saison je ne suis pas sûr que j'aurais tenu le rythme du départ...

Au programme à partir de maintenant, une phase de préparation pour la saison prochaine avec peut-être une course avant Noël mais ce n'est même pas sûr.

Daniel



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