Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

News: Entraînements et camps

Camp d’entraînement à Tesserete avec les cadres régionaux

Rien de tel qu'une journée de voyage pour se reposer d'une coupe d'Europe : partis samedi soir de Hollande, on discute un peu dans le car et se couche vers minuit pour une courte nuit de sommeil. Réveil vers 5h en arrivant à Bâle pour prendre un train bondé et continuer notre route vers Lugano. Nils et sa copine viennent gentiment nous chercher à la gare : il faut bien deux voitures pour faire passer les bagages et vélos !
Bien crevés l'après-midi, on va à la piscine nager un petit kilomètre pour récupérer, puis voir le Tour de France devant lequel les yeux ont de la peine à tenir ouverts... Une bonne glace, un souper, on remonte nos vélos et regarde le résultat des Ironman sur le site du club et au lit tôt pour attaquer une semaine de camp d'entraînement.

Lundi matin, départ à vélo pour Tesserete où on retrouve tous les autres athlètes et les choses sérieuses débutent par une sortie à vélo bien soutenue grâce à une "Wettkampf-Simulation" qui nous fait quelques frayeurs à 57km/h dans une zone 30. Je sens encore la fatigue du week-end lorsque Valentin explose notre joli groupe dans la dernière montée (ou plutôt dernier mur devrais-je dire). 60km à passé 30km/h de moyenne pour un parcours relativement vallonné, où comment bien lancer la semaine !!
Natation le soir, plus tranquille cette fois-ci, mais ça risque de changer pour la suite.

Le programme habituel s'installe ensuite : réveil 6h15 pour aller déjeuner à 6h45 (mais ce sera plutôt réveil 6h35 et on saute dans les habits pour aller manger), 10 minutes de condition physique à 8h au bord de l'eau suivies de l'entraînement de natation avec Christophe, et ses séries qu'on commence à connaître mais que beaucoup découvraient alors... Ensuite vélo ou càp en fonction du temps. Roulé assez vite toute la semaine, avec un joli groupe composé de Daniel, Nils, Luca, Valentin, Guillaume, Arnaud, Adrien, Diego, Julian, Mike, Dani et moi.

Assez facile point de vue course tout de même, avec un seul vrai entraînement sur la piste le mardi après-midi, un footing le mercredi où on ne compte plus le nombre de blessés : dans les bois, chevilles tordues et points de suture après une chute sur les cailloux.

Le camp se termine le samedi par l'aquathlon de Capriasca dans la bonne ambiance malgré le temps maussade. 600m de natation suivis de 3,7km de course ; bien organisé mais malheureusement bien peu de monde mis à part ceux des cadres. Dans notre catégorie Daniel gagne devant moi et Dani, on était que 3 à participer.
21h30 de sport au total, pour ma part plus en forme sur la fin de semaine qu'au début ... on verra ce que ça donne dimanche prochain à Genève, en espérant qu'il y fasse meilleur que l'année passée (mais c'est pas encore gagné).

Jean-Claude

PS : 100e news sur notre site depuis son lancement en octobre 2009, merci pour votre fidélité, on espère que ça continue comme ça !!

PS 2 : Petite erreur dans le calcul, ce n'est que la 87e en fait, mais ce n'est que partie remise...

1 comment
bravo les jeunes. En plus de tous ces entrainements: belle réussite de votre 1ère année EPFL.
Bonne course dimanche à Genève, je serai sur le vélo quelque part entre les Mosses et Jaun Village.

par PA the 19-07-2011 at 12:04


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Bientôt Morat !!

Post-Zofingen

Le site était un peu en pause après Zofingen ; revenons un peu sur ce qui s’est passé depuis :

Après une première compét de la saison assez satisfaisante, on a enchaîné directement avec deux semaines d’entraînement bien fatiguantes. Typiquement 2-3 sorties à vélo dès qu’une période de temps est libre dans la semaine. Assez court (30-50km) mais intensif : fini l’allure 23-25km/h en endurance de février en Espagne, là on essaie plutôt de tirer du 30km/h de moyenne environ, parfois même un peu plus. Il faut dire que cette année j’ai d’assez bonnes sensations en vélo ; en tout cas bien mieux qu’à la même époque l’année passée.

Côté natation, toujours nos deux entraînements au Pontet par semaine, avec désormais des séries assez longues : on hésite plus à tirer des 800m. Il faut dire qu’il y a moins de monde, mais d’un autre côté on a plus de place pour nager de front ! On est sorti quelques rares fois au lac en dehors : la combi aide toujours autant mais je n’ai pas eu vraiment de peine à m’y habituer. En càp aussi, les séries sont longues et difficiles à tenir le rythme.

Avec la fin du semestre (les rendus de projet et TP qui vont avec...) et ces séries dans les trois sports, j’accumule un peu de fatigue générale et chope un gros rhume pendant quelques jours : heureusement que pendant l’Ascension on peut dormir un peu et se reposer tranquillement…

Pré-Morat

Cette semaine est la dernière avant le premier tri de la saison : comme chaque année on est (très) impatient de recommencer la saison à fond les manettes et un peu anxieux que tout ce passe comme prévu pour la première course. Pour mettre toutes les chances de notre côté : derniers entraînement durs lundi en natation et hier à pied. Après s’être bien tiré les bras et mollets, rien de tel que du rythme sur la fin de semaine, sans forcer pour garder le max d’énergie pour ce week-end.

Et comme la préparation de la saison touche à sa fin, vous avez le droit à quelques chiffres-clés (approximatifs) : depuis le 1er janvier 2011, soit en 22 semaines, on a tourné (à peine) plus de 300km en piscine, roulé 3200km (dont environ 400km avec les Easton...) et foulé 600km de bitume pour une moyenne (qui m’étonne moi-même) d’environ 13h de sport par semaine !

1 comment
Faut dire qu'en Espagne vous aviez un gros boulet à tirer ! Alors la moyenne à vélo n'était déjà pas si mauvaise ! Bonne course dimanche à Morat, je vous suivrai de loin !
par PA the 08-06-2011 at 18:37


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Camp d’entraînement en Toscane

Vous le savez peut-être déjà, nous sommes partis Vendredi Saint pour Baar afin de rejoindre les athlètes du CheckPoint Zugerland pour leur camp d’entraînement de Pâques. Les dates convenaient en effet parfaitement avec nos vacances à l’EPFL... Après quelques jeux en soirées, le réveil est matinal pour partir en minibus à 4h du matin en direction de l’Italie. Nous avions prévu les shorts/T-shirts dans le sac, mais sur le trajet on s’aperçoit que plus on va vers le sud, plus il a l’air de pleuvoir. Heureusement ça se calme en arrivant en Toscane : ceux qui étaient déjà sur place nous disent avoir eu une semaine magnifique et que le mauvais temps arrive avec nous inquiet. On a de toute façon pas le choix et tout le monde est présent pour le décrassage facultatif à vélo, soit une heure et demie à un bon rythme de 28km/h de moyenne environ, qui sera suivi d’une petite demi-heure de natation en néoprène dans la piscine (non-chauffée) du « village de vacances ». Après le souper classique italien (pizzeria & gelateria !), chacun rentre dans son bungalow avant le début officiel du camp le dimanche.

Travail foncier

Les consignes sont claires : on privilégie un entraînement de base sans être une semaine dans le rouge et on ne veut aucun accident/blessures. A 8h, footing par petits groupes. Peter (Waser) suit avec le vélo et la caméra (qu’il aura tout le temps avec...). Ça discute encore pas mal sur l’aller, le rythme augmente progressivement sur le chemin du retour (peut-être l’envie d’aller manger ?). On part ensuite pour un joli tour d’environ 80km à vélo sur des routes assez bosselées mais souvent sans voiture. Ça permet de rouler à un bon rythme toujours en colonnes de deux avec des relais assez courts. Une jolie montée très roulante de 13km nous attend sur le chemin. Daniel casse un rayon de sa roue arrière au début. Je l’attends donc et on montera la fin rien que les deux. Notre petit groupe de 8 athlètes (nous deux avec Lars, Dani, Josh, Fabian, Nina, Michèle) avec deux moniteurs (Amade et Peter) s’entend très bien en général. Chacun tire ses petits relais (certains accélèrent en passant devant jusqu’à ce que Nina dise qu’elle croyait qu’il fallait donner tout ce qu’on avait...) et c’est vraiment très agréable de rouler avec. En fin d’après-midi nous attendent encore une demi-heure de natation, une bonne heure de circuit de force sur le terrain de tennis et les premières parties de beach-volley sur la plage !

Lundi, le temps est clément le matin. On choisit de faire alors la longue étape à vélo. Départ vers le sud puis on oblique vers l’arrière-pays un peu plus tôt que prévu pour éviter la route à grand trafic. C’est un peu plus vallonné mais les 60 premiers kilomètres (jusqu’à la pause) sont assez faciles. Peu après, on fait une jolie montée de 6km environ. Je pars devant et tire assez fort au train. Les filles et Lars nous laissent partir et on arrive au village avec peu d’écarts mais déjà un peu entamés. Ce qu’on ne savait pas c’est qu’il restait encore 2km de faux-plat montant. Heureusement que personne n’attaque : ça aurait pu faire mal. A presque 600m d’altitude, il nous reste une jolie descente puis 20km de contre-la-montre sur le retour (Lars ayant décidé d’attaquer jusqu’au « Golfo », soit l’arrivée). On arrive juste avant la pluie, la fin de la journée sera plus tranquille à l’intérieur, puis sur la plage dès l’accalmie.

Mardi, footing à peids nus dans le sable d’une demi-heure le matin enchaîné par le premier vrai entraînement de natation avec un peu plus de 4km dans la piscine de Follonica (qu’on rejoint à vélo). Notre style assez lent et très en glisse impressionne Peter qui en aimerait bien autant de ses athlètes clin d'oeil. On a une piscine extérieur de 5 lignes sur 25m rien que pour nous, la classe ! L’après-midi, après la petite siesta obligatoire, c’est entraînement de transitions. On a un petit parcours en aller-retour sur une route peu fréquentée. La première fois c’est tranquille puis une simulation de Zofingen (mais en nettement plus court) avec les changements rapides. C’est pas encore top mais il faut dire que j’avais pas d’élastiques pour le vélo et toujours les lacets normaux aux chaussures avec des petites boules pour les serrer. Le soir, rétrospective vidéo des premiers jours (presque 20 athlètes exerçant les transitions ça donne vraiment bien...) suivi du repas et de la x-ième glace (je compte plus, elles étaient tellement bonnes ... seule ma jaquette blanche n’a pas vraiment aimé !).

Retour des intensités

Le milieu de la semaine étant derrière nous, on sent que certains baissent un peu le rythme ou en gardent pour les « compéts » de la fin de semaine. Moi, au contraire, je me dis qu’il est temps de mettre un peu le turbo et ça commence dès le premier entraînement de natation où on fait (après  tant de glisse) une série de 10x100m avec des grosses pauses. J’ai toujours eu de bonnes sensations durant le camp (bon avec la néo les deux premiers jours c’est normal ; comment se sentir mal quand on nage sans forcer en 13 tours de bras par bassin ?). J’attaque donc les premiers en 1’09’’ avant de me dire qu’il sera dur de tous les tenir comme ça. Ça tourne finalement bien, avec le plus lent en 1’12’’. Bien content donc, on attaque le tour à vélo où on nous a promit deux cols assez courts mais « steig ». Daniel prend les devants sur le premier, emmenant Dani et moi dans sa roue jusqu’au sommet (mis  à part une petite attaque de Dani). On roule tous ensemble derrière jusqu’à une pause où l’on sépare deux groupes. Le premier rentre direct et je pensais être parti pour le deuxième col avec l’autre groupe. Le rythme est rapide et j’hésite un peu à tirer des gros relais en sachant qu’une montée de 20% nous attend. Je comprendrai plus tard qu’ils avaient au fait choisi de rentrer pour ne pas faire trop long : tant pis, on se consolera avec un enchaînement d’environ 6km à pied à un très bon rythme (au feeling 4min/km).

Jeudi, exercices de 4 nages le matin. Les 3x 50m dauphin tirent un peu les bras en fin de camp, mais on accomplit sans trop de peine nos 4,5km du jour. L’après-midi, on forme des teams pour le triathlon : je serai avec Lars et Carina. Mais avant on refait les 40km du premier jour à un rythme « tactique » (càd pour une fois personne ne prend de relais). Le soir on place nos affaires pour le triathlon avant d’aller se réfugier à l’hôtel pendant le déluge. Le départ est retardé d’une demi-heure. On doit chacun faire un triathlon complet d’environ 50m-2km-400m suivi de trois triathlons avec le double de distance, mais à faire en relais. L’ambiance est très sympa car il y a toujours deux athlètes qui attendent et encouragent et les pauses sont courtes grâces aux faibles distances. Des touristes s’arrêtent aussi nous observer au bord de la route et personne ne tombe lors des demi-tours assez glissants sur route mouillée. Le soir, c’est repas royal à Massa (à environ 20km) avec pour nous une salade mêlée, des lasagnes et des frites en proportions « généreuses » : on s’est régalé langue !

Vendredi, dernier jour, il reste encore 4km de natation le matin avec pour finir l’entraînement des mini-wettkämpfe sous forme de relais par 3. Et enfin dernier entraînement l’après-midi avec le même tour que dimanche passé mais un chrono en montée d’un peu plus de 3km. C’est court et très éprouvant pour le souffle. Lars remporte la victoire en rattrapant Daniel parti juste avant lui. On fera encore une autre attaque au sommet de la montée avant le classement au sommet. Sur le retour, les chevaux sont lâchés et on forme des petites échappées (notamment moi avec Marco et Daniel) avant de tous se retrouver attablés à notre fameuse Gelateria pour une dernière glace ... qui sera en fait l’avant-dernière puisqu’on y retournera après le souper !

Soirée libre, on se couchera vers 2h30 après quelques parties de cartes pour mieux se lever (ou se faire lever plutôt) à 3h40 et rentrer en Suisse avec plein de boulot qui nous attend, mais très content de cette semaine avec nos amis suisses-allemands !

PS: on a beau avoir été photographiés/filmés régulièrement, je n'ai malheureusement pas de photos à mettre sur le site, ça viendra peut-être plus tard ...



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Récit du week-end avec la journée des Rushkids

Samedi

Samedi d’abord. Vers 10h nous partons à vélo avec Jean-Claude et profitons du beau temps pour enfiler les habits d’été. A peine sorti du garage, je me dis que les manchettes n’auraient pas été de trop. Sur le Tir Fédéral, nous constatons un bon vent de face, qui vient augmenter la sensation de frais. Celle-ci sera par contre de courte durée puisqu’elle est déjà oubliée à Crissier où l’on commence notre montée. Direction Cheseaux, puis Morens et Cugy. On attaque ensuite des routes rarement prises sur Villars-Tiercelin avec de belles lignes droites dans la forêt, tant d’occasion de tester le guidon de tri. Après une petite pause pipi, il est temps de redescendre sur Sugnens. Nous sommes à peu près à la moitié de notre tour, mais c’est la moitié la plus difficile puisqu’en montée avec vent de face (on est à 23km/h de moyenne, mais celle-ci sera de 29km/h à la fin alors qu’on a gardé les mêmes Watts au pifomètre). Dans le village de Sugnens, nous hésitons sur la direction puis suivons (avec raison) les indications Echallens. Ce qui nous mène à Villars-le-Terroir, puis par une petite route tout droit sur ... euh sur ... le prochain village bien sûr ! Peu après je me repère à la vue du « phare du Gros-de-Vaud » (comprenez par là le château d’eau de Goumeons-la-Ville). A Saint-Barthélémy, nous effectuons un changement de vélo pour tester la position de l’autre. Conclusion à Sullens : la selle de Jean-Claude est plus penchée en avant, ce que je trouve un peu bizarre au début mais qui se révèle être très agréable une fois au guidon de tri. On est par contre assis plus en avant sur la selle et on pourrait donc la reculer un tout petit peu. Mon guidon de tri est par contre mieux positionné que le sien (qui fait mal aux avant-bras comme on ne pose pas bien devant et derrière). Un autre détail qui frappe est que ma cocotte droite est nettement plus haute que la gauche, mais ça c’est devenu une habitude et je ne veux pas changer mes cocottes maintenant.

De retour à la maison, nous partons pour deux kilomètres de course à pied juste pour faire une petite transition. Et après le diner, nous effectuons les réglages de la position avec même le mètre pour comparer la hauteur de selle.

Dimanche

Aujourd’hui, nous avions la journée Rushkids. Au programme : vélo, puis enchaînement càp et enfin repas et jeux.

A 7h30 je suis déjà réveillé. Je profite donc du temps libre pour faire un ancien test de Science des Matériaux (eh oui, on a plusieurs tests de moitié de semestre la semaine prochaine et il faut bien trouver un peu de temps entre les entraînements pour les préparer). Je prépare ensuite mon sac avec les affaires de course ; on ne va quand même pas aller à une journée de sport en voiture ! Nous montons jusqu’à Etagnière plus ou moins comme hier. Les manchettes ne sont pas de trop cette fois-ci  et le vent n’a pas faibli depuis hier. Nous sommes au rendez-vous à 10h et attendons ... relativement longtemps puisque le départ n’est en fait qu’à 10h30.

Nous partons ensuite avec Sébastien, Antoine, Joël, Estelle, Sylvain, Valentin et Marie pour environ une heure trente de vélo. Sébastien pousse un peu le rythme au départ jusqu’à Bavois. Dans la montée en face du vallon c’est Antoine et Valentin qui tire la montée sur Arnex. La descente sur Orbe se fait un peu plus lentement mais le rythme reprend entre Orbe et Chavornay. Nous montons alors sur Penthéréaz. Jean-Claude et Antoine partent devant, Valentin les rejoint  puis je décide de faire également l’effort pour combler les 20 mètres qui nous séparent. Valentin se laisse alors rétrograder pour monter avec Sylvain et Sébastien et tandis qu’Antoine et moi-même suivons l’impulsion de Jean-Claude. Une fois au sommet, je redescends jusqu’à l’entrée du village mais ne voyons pas Marie je décide de remonter ne sachant pas si elle est véritablement venue avec nous (Joël ne l’a pas vue au début de la montée). Nous continuons donc sur Goumeons sans elle et les Fridelance nous lâchent alors pour rentrer chez eux chercher leurs affaires et poser leur vélo. Le vent de dos nous donne alors des ailes. J’attaque tout d’abord en direction d’Echallens avant de relâcher un peu le rythme pour recomposer le peloton. Après Echallens c’est Jean-Claude qui se met au guidon de tri. Cette fois-ci tout le monde suit malgré les 55km/h affichés au compteur. Je redonne un petit coup d’accélération et Sébastien passe aussi. Antoine passe devant dans la montée d’Assens et je tire la ligne droite jusqu’à Etagnière où Sébastien passe pour le sprint mais tous les autres ne sont pas en reste.

De retour au terrain de foot, nous changeons les chaussures et attendons que tout le monde soit près pour partir en footing. Joli petit tour dans la forêt en groupe et nettement plus tranquille que le vélo.

Nous avons ensuite droit à la douche, un bon diner ainsi qu’une séquence vidéo préparée par Pierre. Nous nous recyclons alors au foot, avec certes moins de succès mais le sourire est au rendez-vous sous le soleil de l’après-midi. Et pour terminer la journée, nous nous remettons en selle vers 17h-17h30 pour les quinze kilomètres qu’il reste pour rejoindre la maison.



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2'000km...

... passés aujourd’hui au compteur. Après avoir constaté la saison passée un certain manque de puissance sur le vélo, on a décidé de reprendre les choses en main cette année. Fortement aidés par le temps exceptionnel de ce début d’année, on avait déjà repris le vélo la deuxième semaine de janvier avec deux sorties, soit 140km. La suite c’était en allant chercher le soleil, d’abord du côté du Tessin puis en Espagne pour arriver (ça doit être notre record) déjà à 1500km à la fin février !

C’est donc avec un joli fond qu’on attaque le mois de mars avec pour but de mettre progressivement du rythme dans nos entraînements. Dès le premier week-end on commence par des séries en montée à Lussery. La semaine suivante est sans vélo (à cause du camp à Desenzano), mais on se rattrape bien avec 200km sur les trois tours du week-end suivant (cf. news précédente). Ce jeudi petit tour de 30km en tournant les jambes le matin avant d’aller aux cours. Et enfin les deux tours de cette fin de semaine : hier Daniel nous trouve une jolie montée sur Froideville par Yens avant les répétitions de 5x2’ rapide entre Apples et Cossonay. On profite d’une pause pour tester un gel ... il faudra s’y habituer progressivement pour passer sur distance olympique !

Enfin, aujourd’hui nous attendait un « intervall-Zofingen » qu’on est allé faire à Lonay : un petit kilomètre à pied et environ cinq à vélo tirés à un joli rythme même si les jambes commencent à être assez fatiguées. On arrive à la maison avec 2005km au compteur (uniquement vélo de course, sans les trajets quotidiens), je ne pensais pas franchir les deux mille durant le mois de mars !



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3 jours, 3 tours, 3 styles...

Après le pic de natation du weekend dernier, nous avons décidé de baser celui-ci plutôt sur le vélo. Et cela commence vendredi déjà. A midi, il fait si beau et si chaud que Gianna a mis la table dehors sur la terrasse et nous annonce qu’elle va partir durant l’après-midi pour profiter du beau « qui ne durera pas » puisqu’ils annoncent de la pluie pour samedi. Jean-Claude a aussi envie d’y aller puisqu’il a fini sa journée (de cours). Quant à moi je suis un peu embêté car j’ai les cours qui reprennent cet après-midi. Cette semaine ils sont toutefois déplacés de 13h à 14h et j’ai donc une pause de 2h à midi. Il n’en fallait pas plus pour me décider à faire un petit tour. Après avoir mangé, m’être décidé et changé, il me reste un peu plus d’une heure. Départ donc avec Jean-Claude direction  Gollion, puis longue ligne droite jusqu’à Bussy et retour par Vufflens-le-Château. Jean-Claude pensait alors rentrer par Morges, mais regardant la montre je propose un détour par Saint-Saphorin et Echandens. Le rythme a été soutenu pendant tout le tour (32km/h de moyenne sur 36km) et la douche a dû être prise au moins à la même vitesse pour arriver à l’heure en cours (heureusement l’EPFL n’est pas loin !).

Du vélo est également au programme de samedi, suivi d’une petite transition. A voir le temps en se levant le matin, il est presque certain que le vélo sera remplacé par du spinning... mais presque seulement car nous avons encore le temps jusqu’à 14h pour nous décider. Et le temps se lève effectivement l’après-midi. Nous enfilons donc nos habits (avec bien une à deux couches de plus que le jour précédent) et partons sac au dos pour déposer nos chaussures chez Philip. Arrivés chez lui, nous retrouvons Marie et Anne... mais elles n’ont pas leur vélo ! Philip avait en effet ajouté un mot sur le forum du Rushteam  remplaçant l’enchaînement par une longue sortie càp. Tant pis, nous iront de notre côté. Pierre-André et Gianna nous disent d’aller pour nous à notre rythme. Le parcours est guidé par la vue des nuages noirs à l’horizon. C’est ainsi que nous allons un peu en zigzags jusqu’à La Sarraz, puis nous retournons sur Lussery. Nous croisons alors Pierre-André et Gianna qui sont en train de faire des montées. Nous continuons de notre côté sur Daillens. Arrivés à Bettens nous nous lançons sur une accélération individuelle jusqu’à Sullens (en partie aidé par le vent). Nous rentrons alors chez Philip et faisons une fois le parcours vélo du duathlon vert comme transition càp. Ce qui nous fait 56km de vélo et 20’ à pied avec le retour jusqu’à la maison.

Et finalement, il y avait encore le rendez-vous habituel du dimanche matin. Pas mal de monde sur le parking au départ et pas mal de vent également. Le départ se fait assez lentement sous l’impulsion de Philip. Une fois à Monaz, Jean-Claude passe devant et je le suis. Le rythme s’accélère alors. Nous continuons ainsi jusqu’à Aubonne et faisons demi-tour un peu avant Rolle. Le vent est alors plein face et les effets s’en ressentent sur le compteur. A Préverenges, nous bifurquons à gauche pour un deuxième tour en direction de Cossonay avant de changer de but pour Mont-La-Ville avec une montée relativement rapide. Descente jusqu’à La Sarraz puis même parcours que vendredi jusqu’à Daillens. Philip nous invente ensuite une bonne série de détours par Cheseaux, Crissier et Bussigny pour rejoindre enfin la maison par la route de la Pierre après 110km environ.

Au final, belle quantité de vélo sur le weekend avec vendredi un petit tour rapide, samedi un autre un peu plus long sous la grisaille avec un mini contre-la-montre et une transition càp de 20’ et dimanche le tour le plus long au départ assez lent mais avec de belles accélérations par la suite.



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Camp à Desenzano

Je vous le disais tout à l’heure dans la news précédente : nous sommes partis la semaine passé en camp, axé essentiellement natation avec quelques sortie càp également. Mais revenons au début : après 5,5km de nage lundi soir au Pontet et une série de 5x5’ en càp mardi, on monte dans le train mercredi en début d’après-midi direction Tenero pour faire un entraînement « d’avant-goût » (5km axés glisse) avec Nils et Sven. Après une nuit passée chez eux (et d’excellentes lasagnes maison…), on rejoint les autres athlètes du Team Triathlon Capriasca pour rejoindre Desenzano (Lac de Garde) en minibus.

A peine arrivés, premier entraînement natation de 5’900m sans grandes particularités. Je fais mon possible pour tenir dans les pieds de Nils et Daniel. Le soir footing de 15km en légère progression effectués en 1h10 environ ; difficile de rester en-dessous de 150 pulse/min (c’était la consigne, pour le début en tout cas…).

Moi, Sven, Nils et Daniel après le dernier entraînement...

Vendredi, 15 minutes de condition physique puis 5km500 de natation juste avant midi. Le rythme s’accentue progressivement, avec notamment 5x100m départ chaque 1’20’’. Après un bon plat de pâtes (enfin non, plusieurs plats clin d'oeil), petit repos et on rattaque le soir avec 6x2’ de càp à travers les rues pavées de Sirmione enchaînées directement par 5km de natation. Toujours aussi dur de replonger après la course, mais on se motive facilement en pensant au dessert qui nous attend !

La journée de samedi ressemble étrangement à celle du vendredi. Christophe Pellandini (l’entraîneur) nous annonce officiellement qu’on fera l’équivalent de la traversée du Tessin en sommant natation et càp durant la semaine ! 6km de natation le matin dans le même style que la veille à 10h30. Puis ce sera 7.5km de footing dans l’après-midi, en rythme tranquille (il faut croire que la fatigue s’installe gentiment) suivi d’une série bien difficile de 1’200m avec des pauses variées. Les bras deviennent bien lourds mais le plus dur a été gardé pour la fin : lors du dernier entraînement le dimanche nous attendent 18x100m répartis en 3 blocs. Quelle tête on a dû faire en apprenant la série !

Arrivée juste à temps à la gare de Lugano pour prendre le train qui nous ramène à la maison. En résumé, ça nous donne (du lundi au dimanche) pile poil 20 heures d’entraînement avec presque équitablement 45km de natation et de course à pied  ... de quoi retrouver la forme !

Des photos sont disponibles en ligne sur https://picasaweb.google.com/teamnuototesserete/CampoDiAllenamentoDesenzano.



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Où comment survivre avec une gourde...

Vous vous êtes peut-être demandé le pourquoi du comment de cette photo présente dans notre album :

L'explication remonte à lundi déjà. Et oui, lors de la chute de Jean-Claude, je le suivais à 5 mètres environ et le voyant déraper j'ai freiné mais j'ai également chuté en essayant de l'éviter. Bien moins violemment bien entendu mais toujours est-il que le bouchon de ma gourde s'est cassé. Rien de bien grave pour ce tour mais il fallait trouver une solution pour la fin de la semaine (car les fontaines sont bien moins nombreuses ici qu'en Suisse). Et la solution, vous l'avez sous les yeux : un petit film plastique (type film alimentaire) coincé sous le bouchon (qui, bien que fissuré, tient encore). Il suffit alors de faire un échange de bouchon à la moitié du tour environ pour avoir ainsi le droit à une deuxième gourde comme les autres !

Vous voyez même un changement dans deux photos au bord de la plage si vous cherchez bien dans l'album. Comme quoi les pauses photo peuvent aussi avoir une autre utilité !



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Jours 7 et 8

Daniel n’ayant pas eu le temps d’écrire la news sur hier, c’est moi qui prend donc le relai aujourd’hui... Mais commençons d’abord par les 130km de vendredi. Tour similaire à celui de samedi passé au programme, mais on le tourne cette fois-ci en sens inverse pour changer un peu. Départ donc jusqu’à La Bisbal par le col « habituel » de La Ganga et le faux plat où les relais sont toujours aussi rapides (mais n’a pas su déterminer si c’est à cause du vent de dos ou que ça descend plus que ça en donne l’impression !?). Plutôt que d’enchaîner direct avec le Santa Pellaia, on préfère rajouter une petite boucle d’environ 30km dans la plaine derrière, car les routes sont plus jolies (et avec moins de trafic) que du côté de Girone. On monte ensuite le col à une bonne allure ; c’est assez roulant donc ça permet de bien tirer. Pause banane au sommet avant de traverser la plaine « en triangle » (par Caldès avant de revenir sur Llagostera).

Là il faut choisir par quel côté on rentre et P-A trouve l’argument choc pour forcer la décision : rendez-vous sur une terrasse à Tossa pour manger une glace au soleil ! Le col de Terra Negra se fait donc bien vite, malgré les jambes qui commencent à devenir un peu dures. (Je vous vois déjà sortir la carte pour trouver où est ce col nouveau de Terra Negra ; ce n’est rien d’autre que le nom officiel du Tossa Pass si bien connu des Rushtistes...) Comme prévu donc, trois boules de glace chacun sur la terrasse face à la mer (une ça aurait été trop peu et si on en prenait deux je vois déjà Priska et Céline faire des commentaires...). Mais ensuite il faut repartir, car une bonne vingtaine de kilomètres nous séparent encore de l’hôtel à Sant Féliu ; pas toujours facile de se relancer, mais je crois ne pas trop m’avancer en disant que personne n’a regretté sa glace à Tossa ! Le soir, tout le monde est au repos, on va donc profiter des derniers rayons de soleil sur la plage, en croûtant gentiment le pain et le jambon fraîchement acheté en ville.

Samedi, c’est déjà notre dernier jour de vélo ici en Espagne. On continue les « tours à l’envers » entamés hier pour (re-)faire le Mares dels Angels aujourd’hui. Départ peinard sur Tossa par le bord de mer (P-A a beau avoir fait des progrès en montée, quand la route est un peu sinueuse comme entre Sant Féliu et Tossa il reste encore des progrès à faire...). Ensuite il faut rattraper notre retard : contrairement à hier où l’on a fait pause sur pause (deux dans les cinq premiers kils pour le compteur à P-A, une pour se déshabiller, une au sommet de chaque montée, une dans Ullastret pour faire des photos, une au magasin cycliste de Llagostera pour resserrer un rayon de la roue arrière à Daniel, celle pour la glace à Tossa et enfin une dernière pour faire des photos à l’entrée de Sant Féliu...), aujourd’hui c’est sans arrêt jusqu’au sommet du Mares dels Angels. Il faut dire que l’allure étant élevée, les kilomètres passent vite et on se retrouve en un rien de temps au pied du col (presque étonnés d’y être déjà !). C’est certainement le col qu’on a tiré le plus vite de la semaine, on a sacrément forcé le rythme avec Daniel, chacun relançant sur 1km environ. Je le trouve plus sympa à monter de ce côté-là : il est un poil moins raide (mais plus long), on peut donc mieux se tirer la bourre.

A la pause pique-nique en haut, Daniel est étonné d’être déjà à 75km (il faut dire qu’après la première heure à 21km/h au bord de mer, la moyenne est déjà remontée à passé 24km/h et continuera de croître jusqu’à 25,5km/h à la fin du tour). La descente est par contre très mauvaise : assez raide, le goudron est grossier et quelques gravillons me rendent un peu crispé (n’étant pas encore 100% confiant après mon aventure de lundi passé). On la fait donc tout tranquille ; mieux vaut ne pas se viander, on battra des records de vitesse un autre jour. Traversée ensuite sur La Bisbal et montée sur La Ganga. Le rythme baisse un peu, on ne sait plus trop qui mettre devant (c’est ça d’être que trois à prendre des relais ... au bout de 1'000km ça devient plus dur que lorsqu’on a tout un groupe comme avec Eitzinger !). Mais les cuisses seront mises à rude épreuve : juste quand on commençait à se décontracter un peu (enfin, toujours à 24km/h en léger faux plat montant), un autre cycliste nous dépasse et on fait toute la montée du col dans sa roue (Daniel se paiera même le luxe d’aller franchir le col en tête !). Après la descente, il ne reste plus que 15km et Daniel attaque grosse plaque : avec P-A on s’accroche derrière, pas question de lâcher si proche du but. 120km en arrivant à l’hôtel.

PS : Je sais pas le temps que vous avez en Suisse, mais en tout cas il fait bon de rouler ces jours-ci sous le soleil par 16-17°C – juste pas assez pour sortir les habits courts...

PS 2 : Si les news de cette semaine ne contiennent (presque) pas de photos, ce n'est pas de la flemme de notre part, mais simplement qu'elles se trouvent dans l'album (le lien est sur la droite de la news...



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Jour 6

Jeudi... déjà ! Nous qui avions prévu sur notre programme plus court mercredi pour faire un break de milieu de semaine et profiter de courir un peu, nous voilà surpris par faire le plus long tour de la semaine « pour profiter du beau temps ». Il faut donc convaincre Pierre-André de faire plus court jeudi. On prévoit donc un Romanya, mais le vrai (comprenez pas celui du prologue). La montée se fait assez rapidement mais les écarts sont faibles. Descente sur Llagostera puis remontée sur le Tossa Pass. Longue ligne droite jusqu’à Tossa où Pierre-André insiste pour aller jusqu’à la plage pour « revoir sa Normandie ». Bon allez pour lui faire plaisir une ou deux photos, mais après on y va car il reste encore un pas de course et une séance piscine ce soir. Au retour Pierre-André décide de rallonger par le Sant Grau pendant que Jean-Claude et moi continuons sous la pluie qui vient de commencer depuis la sortie de Tossa. Il ne pleut pas beaucoup mais la route est bien mouillée et il y a pas mal de projections dans les descentes (ça doit encore mais être un goudron espagnol ça… pas fait pour la pluie, à croire qu’ils n’en ont jamais !). Juste de quoi nous rincer et raviver un peu l’envie à Jean-Claude de freiner dans les virages où il pourrait y avoir du gravier. Bref on arrive à Sant Feliu, on pose les vélos et on enfile les habits de course après avoir mis ceux de vélo à sécher. Il ne pleut presque plus lorsque nous partons le long de la Via Verde direction Castell d’Aro. Jean-Claude boitte toujours un peu et décide donc de faire l’impasse sur la série. C’est donc seul que je continue et attaque cette série au bout de 15 minutes. Au programme 4x3’ rapides avec 1’30 de trot entre-deux et 3x1’ ensuite avec 30’’ de pause (pour faire une cinquième fois 3’ mais donner un peu plus de rythme sur la dernière). Le chemin est en sable et en gravier mais très plat et convient parfaitement pour la course. Après un petit bout le long de la route principale vient une assez longue traversée au milieu des champs, très jolie par ailleurs. A une minute de la troisième série, j’atteins Castell d’Aro et décide de faire demi-tour pour éviter d’avoir à traverser les routes du village. Retour par la même route jusqu’à Sant Feliu. Les cuisses sont un peu dures sur le quatrième 3’, mais semble-t-il que c’est normal sur la deuxième moitié d’une semaine comme celle-là. J’essaie ensuite de forcer un peu le rythme sur les 1’ finales avant de m’accorder 2 minutes de marche pour reprendre mon souffle. Après quoi je rentre à l’hôtel en footing. 50’ au total, plutôt content de ma série en course après les 75km de vélo.

Pierre-André vient tout juste de rentrer avec bien 25km de plus que nous au compteur. J’en profite pour ressortir le vélo et donner un bon coup de patte (il faut dire qu’il le mérite !) et discuter un peu de nos tours respectifs. Il paraîtrait qu’il a été plus chanceux que nous : la pluie à cesser dès la moitié du Sant Grau alors que, selon ses dires, le nuage nous aurait suivis en longeant le bord de mer.

Une douche et un moment plus tard, nous repartons déjà sacs au dos et pain à la main. Le trajet à pied pour aller à la piscine est propice pour remplir l’estomac avec les forces nécessaire pour nager. Nous ferons malgré tout une petite pause sur les bancs à quelques 200m de la piscine car le trajet est un peu court lorsqu’il s’agit de préparer et d’engloutir un sandwich tout en marchant (et le but était d’être dehors pour faire les miettes et pas forcément de gagner du temps en allant le plus vite possible nager). Aujourd’hui, et comme les autres jours, 3km au programme. Mais, après les 100m de lundi et les 50m de mercredi, place aux distances un peu plus longues : des 500m, pas à fond et souvent des exercices sur 100m mais sans les pauses entre-deux.

Une fois l’entraînement terminé, et un petit passage aux hammam et sauna, retour en chambre voir comment Jean-Claude se porte avec ses plaies (et remarquer qu’il n’a pas fait comme les jours précédents le récit... c’est donc moi qui m’y colle, mais ça me fait un jour de retard car il me reste encore les 130km et la fameuse glace Tyrannosaure d’aujourd’hui à vous raconter).

Nous ressortons ensuite vers 20h pour avec l’intention de refaire le tour des restaurants, car la moitié sont encore fermés et sur l’autre moitié, nous avons déjà testé tout ceux qui nous semblaient bons. C’est là qu’arrive le grand coup : Pierre-André demande à notre hôtelier ce que vaut la pizzeria deux rues plus à l’est (sur laquelle nous étions hésitants) et il nous conseille une autre pizzeria tout au bout de la plage que nous n’avions pas encore repérée.



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