Récit du week-end avec la journée des Rushkids
Samedi
Samedi d’abord. Vers 10h nous partons à vélo avec Jean-Claude et profitons du beau temps pour enfiler les habits d’été. A peine sorti du garage, je me dis que les manchettes n’auraient pas été de trop. Sur le Tir Fédéral, nous constatons un bon vent de face, qui vient augmenter la sensation de frais. Celle-ci sera par contre de courte durée puisqu’elle est déjà oubliée à Crissier où l’on commence notre montée. Direction Cheseaux, puis Morens et Cugy. On attaque ensuite des routes rarement prises sur Villars-Tiercelin avec de belles lignes droites dans la forêt, tant d’occasion de tester le guidon de tri. Après une petite pause pipi, il est temps de redescendre sur Sugnens. Nous sommes à peu près à la moitié de notre tour, mais c’est la moitié la plus difficile puisqu’en montée avec vent de face (on est à 23km/h de moyenne, mais celle-ci sera de 29km/h à la fin alors qu’on a gardé les mêmes Watts au pifomètre). Dans le village de Sugnens, nous hésitons sur la direction puis suivons (avec raison) les indications Echallens. Ce qui nous mène à Villars-le-Terroir, puis par une petite route tout droit sur ... euh sur ... le prochain village bien sûr ! Peu après je me repère à la vue du « phare du Gros-de-Vaud » (comprenez par là le château d’eau de Goumeons-la-Ville). A Saint-Barthélémy, nous effectuons un changement de vélo pour tester la position de l’autre. Conclusion à Sullens : la selle de Jean-Claude est plus penchée en avant, ce que je trouve un peu bizarre au début mais qui se révèle être très agréable une fois au guidon de tri. On est par contre assis plus en avant sur la selle et on pourrait donc la reculer un tout petit peu. Mon guidon de tri est par contre mieux positionné que le sien (qui fait mal aux avant-bras comme on ne pose pas bien devant et derrière). Un autre détail qui frappe est que ma cocotte droite est nettement plus haute que la gauche, mais ça c’est devenu une habitude et je ne veux pas changer mes cocottes maintenant.
De retour à la maison, nous partons pour deux kilomètres de course à pied juste pour faire une petite transition. Et après le diner, nous effectuons les réglages de la position avec même le mètre pour comparer la hauteur de selle.
Dimanche
Aujourd’hui, nous avions la journée Rushkids. Au programme : vélo, puis enchaînement càp et enfin repas et jeux.
A 7h30 je suis déjà réveillé. Je profite donc du temps libre pour faire un ancien test de Science des Matériaux (eh oui, on a plusieurs tests de moitié de semestre la semaine prochaine et il faut bien trouver un peu de temps entre les entraînements pour les préparer). Je prépare ensuite mon sac avec les affaires de course ; on ne va quand même pas aller à une journée de sport en voiture ! Nous montons jusqu’à Etagnière plus ou moins comme hier. Les manchettes ne sont pas de trop cette fois-ci et le vent n’a pas faibli depuis hier. Nous sommes au rendez-vous à 10h et attendons ... relativement longtemps puisque le départ n’est en fait qu’à 10h30.
Nous partons ensuite avec Sébastien, Antoine, Joël, Estelle, Sylvain, Valentin et Marie pour environ une heure trente de vélo. Sébastien pousse un peu le rythme au départ jusqu’à Bavois. Dans la montée en face du vallon c’est Antoine et Valentin qui tire la montée sur Arnex. La descente sur Orbe se fait un peu plus lentement mais le rythme reprend entre Orbe et Chavornay. Nous montons alors sur Penthéréaz. Jean-Claude et Antoine partent devant, Valentin les rejoint puis je décide de faire également l’effort pour combler les 20 mètres qui nous séparent. Valentin se laisse alors rétrograder pour monter avec Sylvain et Sébastien et tandis qu’Antoine et moi-même suivons l’impulsion de Jean-Claude. Une fois au sommet, je redescends jusqu’à l’entrée du village mais ne voyons pas Marie je décide de remonter ne sachant pas si elle est véritablement venue avec nous (Joël ne l’a pas vue au début de la montée). Nous continuons donc sur Goumeons sans elle et les Fridelance nous lâchent alors pour rentrer chez eux chercher leurs affaires et poser leur vélo. Le vent de dos nous donne alors des ailes. J’attaque tout d’abord en direction d’Echallens avant de relâcher un peu le rythme pour recomposer le peloton. Après Echallens c’est Jean-Claude qui se met au guidon de tri. Cette fois-ci tout le monde suit malgré les 55km/h affichés au compteur. Je redonne un petit coup d’accélération et Sébastien passe aussi. Antoine passe devant dans la montée d’Assens et je tire la ligne droite jusqu’à Etagnière où Sébastien passe pour le sprint mais tous les autres ne sont pas en reste.
De retour au terrain de foot, nous changeons les chaussures et attendons que tout le monde soit près pour partir en footing. Joli petit tour dans la forêt en groupe et nettement plus tranquille que le vélo.
Nous avons ensuite droit à la douche, un bon diner ainsi qu’une séquence vidéo préparée par Pierre. Nous nous recyclons alors au foot, avec certes moins de succès mais le sourire est au rendez-vous sous le soleil de l’après-midi. Et pour terminer la journée, nous nous remettons en selle vers 17h-17h30 pour les quinze kilomètres qu’il reste pour rejoindre la maison.