Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

Jours 7 et 8

Daniel n’ayant pas eu le temps d’écrire la news sur hier, c’est moi qui prend donc le relai aujourd’hui... Mais commençons d’abord par les 130km de vendredi. Tour similaire à celui de samedi passé au programme, mais on le tourne cette fois-ci en sens inverse pour changer un peu. Départ donc jusqu’à La Bisbal par le col « habituel » de La Ganga et le faux plat où les relais sont toujours aussi rapides (mais n’a pas su déterminer si c’est à cause du vent de dos ou que ça descend plus que ça en donne l’impression !?). Plutôt que d’enchaîner direct avec le Santa Pellaia, on préfère rajouter une petite boucle d’environ 30km dans la plaine derrière, car les routes sont plus jolies (et avec moins de trafic) que du côté de Girone. On monte ensuite le col à une bonne allure ; c’est assez roulant donc ça permet de bien tirer. Pause banane au sommet avant de traverser la plaine « en triangle » (par Caldès avant de revenir sur Llagostera).

Là il faut choisir par quel côté on rentre et P-A trouve l’argument choc pour forcer la décision : rendez-vous sur une terrasse à Tossa pour manger une glace au soleil ! Le col de Terra Negra se fait donc bien vite, malgré les jambes qui commencent à devenir un peu dures. (Je vous vois déjà sortir la carte pour trouver où est ce col nouveau de Terra Negra ; ce n’est rien d’autre que le nom officiel du Tossa Pass si bien connu des Rushtistes...) Comme prévu donc, trois boules de glace chacun sur la terrasse face à la mer (une ça aurait été trop peu et si on en prenait deux je vois déjà Priska et Céline faire des commentaires...). Mais ensuite il faut repartir, car une bonne vingtaine de kilomètres nous séparent encore de l’hôtel à Sant Féliu ; pas toujours facile de se relancer, mais je crois ne pas trop m’avancer en disant que personne n’a regretté sa glace à Tossa ! Le soir, tout le monde est au repos, on va donc profiter des derniers rayons de soleil sur la plage, en croûtant gentiment le pain et le jambon fraîchement acheté en ville.

Samedi, c’est déjà notre dernier jour de vélo ici en Espagne. On continue les « tours à l’envers » entamés hier pour (re-)faire le Mares dels Angels aujourd’hui. Départ peinard sur Tossa par le bord de mer (P-A a beau avoir fait des progrès en montée, quand la route est un peu sinueuse comme entre Sant Féliu et Tossa il reste encore des progrès à faire...). Ensuite il faut rattraper notre retard : contrairement à hier où l’on a fait pause sur pause (deux dans les cinq premiers kils pour le compteur à P-A, une pour se déshabiller, une au sommet de chaque montée, une dans Ullastret pour faire des photos, une au magasin cycliste de Llagostera pour resserrer un rayon de la roue arrière à Daniel, celle pour la glace à Tossa et enfin une dernière pour faire des photos à l’entrée de Sant Féliu...), aujourd’hui c’est sans arrêt jusqu’au sommet du Mares dels Angels. Il faut dire que l’allure étant élevée, les kilomètres passent vite et on se retrouve en un rien de temps au pied du col (presque étonnés d’y être déjà !). C’est certainement le col qu’on a tiré le plus vite de la semaine, on a sacrément forcé le rythme avec Daniel, chacun relançant sur 1km environ. Je le trouve plus sympa à monter de ce côté-là : il est un poil moins raide (mais plus long), on peut donc mieux se tirer la bourre.

A la pause pique-nique en haut, Daniel est étonné d’être déjà à 75km (il faut dire qu’après la première heure à 21km/h au bord de mer, la moyenne est déjà remontée à passé 24km/h et continuera de croître jusqu’à 25,5km/h à la fin du tour). La descente est par contre très mauvaise : assez raide, le goudron est grossier et quelques gravillons me rendent un peu crispé (n’étant pas encore 100% confiant après mon aventure de lundi passé). On la fait donc tout tranquille ; mieux vaut ne pas se viander, on battra des records de vitesse un autre jour. Traversée ensuite sur La Bisbal et montée sur La Ganga. Le rythme baisse un peu, on ne sait plus trop qui mettre devant (c’est ça d’être que trois à prendre des relais ... au bout de 1'000km ça devient plus dur que lorsqu’on a tout un groupe comme avec Eitzinger !). Mais les cuisses seront mises à rude épreuve : juste quand on commençait à se décontracter un peu (enfin, toujours à 24km/h en léger faux plat montant), un autre cycliste nous dépasse et on fait toute la montée du col dans sa roue (Daniel se paiera même le luxe d’aller franchir le col en tête !). Après la descente, il ne reste plus que 15km et Daniel attaque grosse plaque : avec P-A on s’accroche derrière, pas question de lâcher si proche du but. 120km en arrivant à l’hôtel.

PS : Je sais pas le temps que vous avez en Suisse, mais en tout cas il fait bon de rouler ces jours-ci sous le soleil par 16-17°C – juste pas assez pour sortir les habits courts...

PS 2 : Si les news de cette semaine ne contiennent (presque) pas de photos, ce n'est pas de la flemme de notre part, mais simplement qu'elles se trouvent dans l'album (le lien est sur la droite de la news...



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