Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

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Jour 6

Jeudi... déjà ! Nous qui avions prévu sur notre programme plus court mercredi pour faire un break de milieu de semaine et profiter de courir un peu, nous voilà surpris par faire le plus long tour de la semaine « pour profiter du beau temps ». Il faut donc convaincre Pierre-André de faire plus court jeudi. On prévoit donc un Romanya, mais le vrai (comprenez pas celui du prologue). La montée se fait assez rapidement mais les écarts sont faibles. Descente sur Llagostera puis remontée sur le Tossa Pass. Longue ligne droite jusqu’à Tossa où Pierre-André insiste pour aller jusqu’à la plage pour « revoir sa Normandie ». Bon allez pour lui faire plaisir une ou deux photos, mais après on y va car il reste encore un pas de course et une séance piscine ce soir. Au retour Pierre-André décide de rallonger par le Sant Grau pendant que Jean-Claude et moi continuons sous la pluie qui vient de commencer depuis la sortie de Tossa. Il ne pleut pas beaucoup mais la route est bien mouillée et il y a pas mal de projections dans les descentes (ça doit encore mais être un goudron espagnol ça… pas fait pour la pluie, à croire qu’ils n’en ont jamais !). Juste de quoi nous rincer et raviver un peu l’envie à Jean-Claude de freiner dans les virages où il pourrait y avoir du gravier. Bref on arrive à Sant Feliu, on pose les vélos et on enfile les habits de course après avoir mis ceux de vélo à sécher. Il ne pleut presque plus lorsque nous partons le long de la Via Verde direction Castell d’Aro. Jean-Claude boitte toujours un peu et décide donc de faire l’impasse sur la série. C’est donc seul que je continue et attaque cette série au bout de 15 minutes. Au programme 4x3’ rapides avec 1’30 de trot entre-deux et 3x1’ ensuite avec 30’’ de pause (pour faire une cinquième fois 3’ mais donner un peu plus de rythme sur la dernière). Le chemin est en sable et en gravier mais très plat et convient parfaitement pour la course. Après un petit bout le long de la route principale vient une assez longue traversée au milieu des champs, très jolie par ailleurs. A une minute de la troisième série, j’atteins Castell d’Aro et décide de faire demi-tour pour éviter d’avoir à traverser les routes du village. Retour par la même route jusqu’à Sant Feliu. Les cuisses sont un peu dures sur le quatrième 3’, mais semble-t-il que c’est normal sur la deuxième moitié d’une semaine comme celle-là. J’essaie ensuite de forcer un peu le rythme sur les 1’ finales avant de m’accorder 2 minutes de marche pour reprendre mon souffle. Après quoi je rentre à l’hôtel en footing. 50’ au total, plutôt content de ma série en course après les 75km de vélo.

Pierre-André vient tout juste de rentrer avec bien 25km de plus que nous au compteur. J’en profite pour ressortir le vélo et donner un bon coup de patte (il faut dire qu’il le mérite !) et discuter un peu de nos tours respectifs. Il paraîtrait qu’il a été plus chanceux que nous : la pluie à cesser dès la moitié du Sant Grau alors que, selon ses dires, le nuage nous aurait suivis en longeant le bord de mer.

Une douche et un moment plus tard, nous repartons déjà sacs au dos et pain à la main. Le trajet à pied pour aller à la piscine est propice pour remplir l’estomac avec les forces nécessaire pour nager. Nous ferons malgré tout une petite pause sur les bancs à quelques 200m de la piscine car le trajet est un peu court lorsqu’il s’agit de préparer et d’engloutir un sandwich tout en marchant (et le but était d’être dehors pour faire les miettes et pas forcément de gagner du temps en allant le plus vite possible nager). Aujourd’hui, et comme les autres jours, 3km au programme. Mais, après les 100m de lundi et les 50m de mercredi, place aux distances un peu plus longues : des 500m, pas à fond et souvent des exercices sur 100m mais sans les pauses entre-deux.

Une fois l’entraînement terminé, et un petit passage aux hammam et sauna, retour en chambre voir comment Jean-Claude se porte avec ses plaies (et remarquer qu’il n’a pas fait comme les jours précédents le récit... c’est donc moi qui m’y colle, mais ça me fait un jour de retard car il me reste encore les 130km et la fameuse glace Tyrannosaure d’aujourd’hui à vous raconter).

Nous ressortons ensuite vers 20h pour avec l’intention de refaire le tour des restaurants, car la moitié sont encore fermés et sur l’autre moitié, nous avons déjà testé tout ceux qui nous semblaient bons. C’est là qu’arrive le grand coup : Pierre-André demande à notre hôtelier ce que vaut la pizzeria deux rues plus à l’est (sur laquelle nous étions hésitants) et il nous conseille une autre pizzeria tout au bout de la plage que nous n’avions pas encore repérée.



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Jours 4 et 5

Mardi, 4e jour de notre semaine de vélo, le temps est annoncé mitigé. En se levant le matin, le ciel est bien couvert, la route légèrement mouillée, mais il ne pleut plus. On sort les gros habits et P-A nous propose un tour à "75km" à plat : la plus grosse difficulté sera le Col de la Ganga, alors qu’il était relégué à la catégorie de « col d’approche » les autres jours. En partant, il fait bon chaud et je profite pour enlever le K-way dès le début de la montée. Les plaies tirent un peu en roulant, mais c’est supportable en serrant un peu les dents (ça fait aussi partie de l’entraînement). On monte tranquille jusqu’à se faire dépasser par un autre cycliste qu’on essaiera de suivre ensuite. Descente puis faux plat habituel ensuite sur La Bisbal. Le parcours est identique à celui de dimanche jusqu’au pied du Mares dels Angels où on bifurque dans les petits villages de l’Empordà. Si charmant qu’on fera même un petit détour dans le village de Foixà (où le panneau d’entrée de village doit faire la taille de deux feuilles A4 !) et ensuite dans les rues fortifiées de Ullastret (splendide, vraiment !). Enfin, ça c’est la version officielle, l’officieuse c’est qu’on a suivi des nouvelles flèches vert fluo sur les routes mais ça ne doit pas être des Eitzinger.

Retour par l’est sur des routes un peu plus grosses passant par Pals, puis une belle montée sur Bégur et enfin Palafrugell. Là il faut chercher un peu son chemin entre l’autoroute et les travaux... on suit un bout la route qui longe la Via Verde (route en sable pour les VTT), il y a carrément le ruisseau qui traverse sur la route (il faut croire que les Espagnols ont pensé inutile de faire un pont sifflotant) ! On se fait guider ensuite par une Allemande pour rejoindre Sant-Antoni de Calonge et rentrer par le bord de mer. 115km de nouveau avec une moyenne similaire aux autres jours. Je reste à l’hôtel soigner mes blessures pendant que les autres enchaînent avec 30-50’ de càp.

Mercredi (aujourd’hui), le ciel semble se découvrir le matin lorsqu’on se lève. La météo au déjeuner annonce de la pluie sur toute l’Espagne, sauf deux petits soleils ... dont un se trouve pile au-dessus de Sant Féliu ! Chic alors, on sort la carte et décide de partir sur le Rocacorba : départ part Llagostera, puis toute la tirée dans la plaine jusqu’à Girone (sans jamais hésiter sur la route à suivre !). Et là P-A insiste pour faire la traversée dans les pavés de la vieille ville avant de sortir sur l’ouest pour attaquer un (long) faux plat montant avec vent de face. Il fait plus frais que les jours précédents, mais on ne voit pas un nuage dans le ciel (on a de la peine à croire la météo ces jours-ci...). La montée sur El Mas Lluners se fait rapide. Elle est finalement assez roulante et en deux étapes avec une redescente au milieu sur Bonmati. Si bien lancés, on saute allégrement la pause pique-nique prévue pour s’arrêter 9km plus loin à Salitja. Qu’il fait bon posés au soleil sur la place du village !

Mais il faut repartir, passer le long de l’aéroport puis bifurquer à droite sur Caldès de Malavella. Daniel voit un panneau annonçant la bonne direction et on s’engage donc. C’est une autre route que d’habitude, mais pourquoi ne pas changer un peu ? La réponse vient après quelques kilomètres : la route devient de la terre battue et ce sur les 4 derniers kilomètres avant Caldès ! Comme ça on aura fait de tous les styles de route cette semaine.

Après la traversée habituelle sur Llagostera, il devait manquer de déniv pour aujourd’hui, ou alors manquer quelques kilomètres pour être sûrs d’arriver à 150, ou bien ... bref, il se trouve qu’il manquait quelque chose et quand à Llagostera il manque un petite quelque chose, quoi de mieux que d’attaquer gaiement la montée du Sant Grau ?? Pas le temps de philosopher que P-A est déjà lancé et nous derrière : on monte ensemble les 5 premiers kilomètres "vallonnés" et sur la fin c’est chacun pour soi, avec les forces qu’il nous reste ! On s’arrête au sommet pour manger les dernières victuailles. Il me semble avoir rarement autant manger sur un tour (bon il faut dire qu’il faut tenir du déjeuner jusqu’à 16h30) : deux farmers (classique, j’allais dire), une banane (évidemment !), 5 sucres de raisins (faciles à avaler pendant un effort), une PowerBar (pour tester, mais qu’est ce que ça donne soif ; j’ai bu presque une demi-gourde avec !), 4 Läckerlis (parce que Priska avait raison, ça passe bien et ça change un peu du reste…) et en dernier un Snickers (parce qu’en camp d’entraînement, on mange de tout mais pas n’importe quoi ! Et une chose que j’ai retenue de la sophrologie avec Pierre c’est qu’il faut toujours garder une part de plaisir clin d'oeil). Point de vue boisson c’était vraiment limite, mais on peut difficilement prendre plus que deux gourdes et ici il n’y a pas de fontaine pour les remplir...

On a fait encore quelques petites photos (je les mettrais tout à l’heure dans l’album) avant de boucler nos 150km en un peu plus de 6h. Puisque j’en suis aux chiffres, j’en profite pour vous rappeler que nos parcours en Espagne sont en ligne ici : http://www.endomondo.com/workouts/rAFqK5FQ1gs, même si le GPS coupe parfois des petits bouts (comme aujourd’hui juste après le 100e km) et baisse notre moyenne en oubliant de s’arrêter aux différentes pauses...

A l’heure où j’écris, Daniel et P-A sont en train de nager à la piscine, moi je préserve encore quelques jours ma hanche et mon genou amochés (c’est surtout pour ne pas mettre les plaies dans l’eau parce qu’à vélo ça passe encore pas trop mal – il ne me reste plus qu’à retrouver pleine confiance dans les descentes…)



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Jour 3

A Sant Féliu, les jours se suivent et ne se ressemblent pas vraiment : fini l’agréable soleil du week-end passé, c’est une pluie fine qui nous accueille le matin en se levant. Fini aussi l’enchaînement de cols d’hier, place aujourd’hui à un tour plat (ou vallonné), un peu plus long aussi. Départ donc à 9h30 sous la pluie, assez fine pour ne pas trop gâcher notre humeur mais assez tenace pour mouiller la route et traverser le K-way après 20km environ. Il ne fait pas spécialement froid : 12°C – enfin, pour nous autres habitués du climat suisse. Il faut dire que les cyclistes espagnols croisés ce week-end sortaient en cagoule par 15°C ! Bref, départ donc à un bon rythme sur le parcours du prologue (le vrai, cette fois-ci), puis la traversée sur Caldès de Malaveda désormais bien connue. Ensuite, nouvelle route aux alentours de l’aéroport de Gérone. Les premières pauses sont pour sortir la carte, personne ne voulait s’arrêter sous la pluie avant !

Après quelques zigzags dans la plaine, on attaque la (petite) montée sur Castell de Brunyole et la pluie cesse gentiment. Arrêt pique-nique+pipi au sommet et légère descente dans le vallon de l’autre côté. Rien de bien difficile mais dans un virage à gauche, l’eau ruisselante a amené des gravillons au milieu de la route. Je les vois au dernier moment : pas le temps de freiner ni de les éviter que la roue avant a déjà dérapé et je me couche littéralement sur le côté gauche. Résultat : déchiré le pantalon au niveau du genou et de la hanche, le vélo a juste quelques marques sur la manette de frein. Je me remets donc en selle (pas le choix, on était juste au point le plus éloigné de l’hôtel !) et on continue tranquillement notre tour.

On passe en partie sur la route nationale, faute d’avoir trouvé la petite route censée nous ramener vers Llagostera. P-A attaque chaque petite bosse, semblant plus en forme à chaque kilomètre parcouru ; pour ma part je sens tirer un peu ma hanche gauche depuis ma chute. Arrivés à Llagostera, on décide alors de monter encore le Romanya  et de rentrer en faisant le tour par derrière. Alors que P-A et Daniel s’amusent à faire des petites attaques, je monte en souplesse pour éviter de forcer sur mes plaies – ça fait un peu l’accordéon mais on arrive en haut presque en même temps. On rejoint ensuite le bord de mer où la route est alors presque sèche pour rallier l’hôtel après un périple de 125km effectué à 26km/h de moyenne environ.

Il est temps de se déshabiller pour aller à la douche et de constater qu’il y a effectivement deux belles plaies sur la hanche et le genou (où il a fallu désincruster le pantalon déchiré !). A la place de la piscine, ce sera pour moi séance désinfection à la pharmacie ... en espérant que ça soit bon pour demain.



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Jour 2

2e jour officiel avec un tour un peu similaire à celui de hier mais tournant en sens inverse. Départ vers 9h30 (après un « triple » déjeuner pour certains) sur Platja d’Aro qui est encore bien vide à cette heure-là. On attaque ensuite la Ganga. Pierre-André a pris du retard dans le contrefort, quant à moi je suis la roue de Jean-Claude au centimètre. Au deux-tiers Pierre-André nous rattrape en soufflant assez fort et il me semble que, même sans le vouloir, le rythme de Jean-Claude s’accélère un peu pour rester devant sur la fin. Le col est court et vite passé. S’ensuit une petite descente où je n’arrive pas à rejoindre Jean-Claude et Pierre-André suite à ma pause pipi du sommet mais surtout à cause d’une petite Seat qui freine plus que Pierre-André dans les virages. C’est donc au guidon de tri que je les rejoins, en forme entre 45 et 50km/h (faux-plat descendant puis plat). Bien lancé je prends ensuite un bon relai (40km/h), très facile avec l’aide de Jean-Claude (et du vent de dos clin d'oeil) on atteint la Bisbal d’Emporda en moins de temps qu’il ne faut pour le dire…

Après une petite hésitation sur le chemin à suivre dans Cruïlles, on retrouve les petites bosses d’approche en direction d’els Angels. En bifurquant sur la gauche, plusieurs personnes nous regardent avec de grands yeux… on doit visiblement passer à l’envers ! Un bus d’une équipe de vélo nous a dépassés et ils ont l’air d’attendre là le passage des coureurs de même que 5 ou 6 spectateurs. Il me revient alors également que aussi bien hier et avant-hier nous avons vu de vraies équipes de vélo avec voiture suiveuse (et on en croisera encore une sur la fin du tour). Mais bon, on n’est pas là pour les attendre nous ! On s’engage donc sur le col, Jean-Claude et moi devant, Pierre-André un peu derrière. Nous faisons la montée à un bon rythme régulier, sur la fin je prends quelques mètres d’avance en donnant un petit coup pour dépasser un cycliste. Arrivé en haut le vent souffle par contre bien fort et même après avoir remis le gilet j’ai presque froid à l’arrêt. La pause ne sera donc pas longue avec juste le temps de manger une banane et prendre quelques photos.

A la descente je ne suis pas motivé avec le froid et le vent et je laisse plutôt aller sans vraiment pédaler, voire à peine dans les bouts plats. Au fond je profite de la pause pour attendre Pierre-André pour resserrer une vis du pédalier qui faisait du bruit, ce que j’ai à peine le temps de faire puisque le voilà qui arrive déjà (c’est ça de faire la descente gentiment !).

La partie plate pour rejoindre Llagostera ne sera pas triste puisque cette fois-ci le vent est de face ou de côté selon les tronçons et il faut par moment s’accrocher pour tenir les 25km/h à plat. Pour finir nous prenons le Sant Grau où je pars devant un peu énervé de la pause forcée à Llagostera pour « ravitaillement » (qui doit normalement se faire sur le vélo, non ?) qui a dû absolument se faire au magasin de vélo alors que je venais de le passer après le virage. A la petite descente, mon compteur se met soudainement dans les rayons et je m’arrête le remettre. Au moment de repartir, Pierre-André est juste devant et je le rejoins rapidement. Je continue ensuite à un rythme assez rapide jusqu’à rattraper Jean-Claude et finis avec lui. Sur le sommet, le temps n’est pas au beau fixe avec un fort vent et des nuages qui défilent à une belle vitesse au dessus de nos têtes. Au point de se demander même si ce n’est pas un orage qui se prépare… quoique les nuages soient bien blancs. Assurons tout de même le coup et ne trainons pas ici ! La rentrée sur Sant Feliu se fera en deux groupes puisque Pierre-André nous dit de ne pas l’attendre au fond. Ce qui nous fait donc 115km à un peu moins de 25km/h de moyenne effective.

Une fois les vélos rangés, nous changeons d’habits, croisons Pierre-André, et partons courir dans la ville. Un petit tour à l’est, retour sur le bord de mer où l’on recroise Pierre-André, un petit tour vers la piscine et encore un petit tour juste au nord de l’hôtel… 28 minutes. Zut, on voulait viser les 30’, bon et bien on improvise deux accéls en montée dans les ruelles et l’affaire sera jouée !

Espérons maintenant que le temps tienne pour ces prochains jours (car ils annoncent un risque de pluie pour lundi et mardi inquiet).



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Semaine en Espagne : Jours 0 et 1

Après le Tessin, l’entraînement se poursuit en Espagne !! Faute de pouvoir participer au camp à Tossa avec le Rushteam à cause de l’EPFL, nous avons décidé de descendre plus tôt faire du vélo en Espagne. Vendredi matin, c’est donc départ vers 6h d’Ecublens pour rejoindre Sant Féliu de Guixols avec Pierre-André et Daniel. Le trajet se déroule sans incidents notoires jusqu’à une demi-heure de l’arrivée : une buse coupe devant la voiture et nous voit au dernier moment (comme nous d’ailleurs). Elle monte pour nous éviter, et soudain on entend un gros « boum » sourd ... les vélos sont sur le toit ! Arrêt donc sur le bord de la route pour observer l’état des vélos : rien de visible et le chauffeur de la camionnette derrière nous fait « non » par signes. Dieu sait ce que ça pouvait bien vouloir dire (est-ce que la buse a tapé sa camionnette ?), mais on en sera heureusement quitte pour une belle frayeur, contrairement à la buse qui gisait sur le bord de la route...

Arrivés à 14h20 à l’hôtel, il nous reste encore quelques petites heures pour aller faire un « prologue » à vélo (c’est pour ça que c’est le jour 0). Départ (après quelques hésitations sur la route à suivre...) direction Santa Cristina d’Aro et ensuite une belle montée au sud du Romanya. Elle était pas prévue, mais on s’est d’abord trompés de route et Pierre-André trouvant que ça faisait une belle préparation pour l’Izoard, on a été obligés d’aller tout en haut. On débouche donc au sommet du col après environ 3km bien pentus. Ensuite, c’est descente sur Llagostera et on décide de rentrer par le Tossa Pass. Pierre-André craint un peu la tombée de la nuit, on doit un peu le forcer à suivre... et forcer un peu le rythme aussi (la moyenne a sacrément souffert dans la côte !). Petites tensions entre Daniel et P-A sur le bord de mer pour rejoindre Sant Féliu (parce que P-A prend du retard dans chaque descente, en freinant plus que nous...), mais ‘’il vaut mieux que l’électricité soit dans l’air que dans les nuages’’, relativisait déjà P-A en arrivant autour des 18h à l’hôtel, presque 75km après le départ, avec environ 24km/h de moyenne. (http://www.endomondo.com/workouts/rAFqK5FQ1gs, manque le début car il ne trouvait pas le GPS)

Après un bon petit repas (et la première glace de la semaine langue), c’est dodo, puis déjeuner ... et en selle pour un nouveau tour aujourd’hui. Départ sur le bord de mer, à un rythme léger (pour attendre P-A au fond de chaque petite descente...), soit environ 22km/h jusqu’à Tossa. Ensuite, c’est le Tossa Pass puis une belle allure de presque 30km/h, régulier, en direction de Caldès de Malaveda et Cassa de la Selva (avec un petit détour imprévu mais assez joli). Montée du « colinet » du Santa Pellaia et pause pic-nic au sommet. Puis belle descente sur La Bisbal d’Empordà suivie d’un peu de cyclocross (on a suivi les panneaux bruns destinés au VTT...). Reste alors une montée progressive sur le Col de la Ganga, avant de redescendre sur le bord de mer et rejoindre Sant Féliu. Au total : 115km à 25km/h de moyenne environ. (même lien qu’avant, mais vous cliquez sous samedi dans le calendrier en haut...)

Arrivés à l’hôtel, on se change rapido pour une petite transition de 25’ environ en course à pied. P-A avait repéré « une jolie promenade à plat le long du lac », on s’est retrouvés à faire des séries d’escaliers dans la falaise dominant la mer !!

Enfin, à 17h00, c’est séance piscine. 3’000m avec comme série principale 6*100m (un sur deux en crawl, le suivant 4nages). Bonnes sensations, je les tourne en 1’16’’respectivement 1’32’’ avec une bonne glisse (il faut croire que le stage au Tessin porte ses fruits...).

Je vous laisse (c’est l’heure d’aller manger) ; on essaiera de mettre régulièrement un petit mot et quelques photos dans un album...



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