Triathlon de Locarno
Nous arrivons déjà le jeudi au Tessin pour faire le tour de la famille (enfin que d'une partie me corrige-t-on assez vite...), ce qui laisse bien le temps de s'acclimater du voyage, mais aussi de la chute de température et de la pluie . Du coup pas de sport pour ma part le jeudi et vendredi ; un petit tour à vélo et léger footing tout de même le samedi en fin d'après-midi avec Val et Matthieu pour se remettre un peu en jambes.
Le jour de la course heureusement il ne pleut pas, la température est assez agréable ... mais la grande surprise vient de l'eau, qui est tombée à 15-16°C (je regrette vite les 25°C du lac Léman quatre jours plus tôt !). Le départ étant sur la berge, ça fait un petit choc de courir dans l'eau froide pour partir et il faut une bonne centaine de mètres pour trouver le bon rythme. Nils, Sven et Lukas sont partis devant et je fais toute la natation en quatrième position (enfin sauf quand Nils se trompe de parcours et se retrouve quelques instants derrière). Sortie de l'eau avec Valentin donc et départ pour le Valle Maggia à vélo.
Une pente assez régulière qui me convient mieux que les montées raides comme Genève ou Nyon, au guidon de tri sur 90% du parcours (là ça vaudrait la peine d'avoir un vrai TT plutôt que nos petits prolongateurs, mais enfin). Val prend un peu d'avance, mais je le garde en point de mire (environ 1'). Stefan Riesen me passe comme un bolide (avec un "popu" collé dans sa roue), et un autre populaire ensuite. Au demi-tour à Someo, je vois les que les trois meilleurs nageurs draftent ensemble (et ils prendront du coup beaucoup d'avance, mais chacun a sa conscience...). Derrière moi, un groupe de sept arrive pas très loin. Dans la descente (heureusement, la montée devenait longue), je profite de prendre un gel. Je rage un peu (intérieurement) lorsqu'au 37e km le groupe me dépasse tous dans les roulettes ; au final je me relève un peu, bois comme il faut et me promets de les battre en course.
En partant à pied seul Ivan part devant moi, mais je le redépasse au plus vite. Le rythme est (très) élevé et on revient assez vite sur Val qui s'accroche un petit kil mais semble souffrir (au fait du bas du dos). Aucune douleur dans les jambes, transition nickel, et j'arrive à maintenir un excellent rythme à pied ; très certainement ma meilleure càp sur olympique. Je me réjouis de voir le temps càp : 32'32", c'est très rapide (même trop, à mon avis il doit manquer 500-800m) !
4e PRO au final, 7e scratch de la compétition, et deuxième finish en sub-2h. Natation moyenne (dans la norme mais j'attendais un peu mieux après Lausanne), vélo bien et excellente càp. (album photo dans les liens "Voir aussi")