Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

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Camp d’entraînement en Toscane

Vous le savez peut-être déjà, nous sommes partis Vendredi Saint pour Baar afin de rejoindre les athlètes du CheckPoint Zugerland pour leur camp d’entraînement de Pâques. Les dates convenaient en effet parfaitement avec nos vacances à l’EPFL... Après quelques jeux en soirées, le réveil est matinal pour partir en minibus à 4h du matin en direction de l’Italie. Nous avions prévu les shorts/T-shirts dans le sac, mais sur le trajet on s’aperçoit que plus on va vers le sud, plus il a l’air de pleuvoir. Heureusement ça se calme en arrivant en Toscane : ceux qui étaient déjà sur place nous disent avoir eu une semaine magnifique et que le mauvais temps arrive avec nous inquiet. On a de toute façon pas le choix et tout le monde est présent pour le décrassage facultatif à vélo, soit une heure et demie à un bon rythme de 28km/h de moyenne environ, qui sera suivi d’une petite demi-heure de natation en néoprène dans la piscine (non-chauffée) du « village de vacances ». Après le souper classique italien (pizzeria & gelateria !), chacun rentre dans son bungalow avant le début officiel du camp le dimanche.

Travail foncier

Les consignes sont claires : on privilégie un entraînement de base sans être une semaine dans le rouge et on ne veut aucun accident/blessures. A 8h, footing par petits groupes. Peter (Waser) suit avec le vélo et la caméra (qu’il aura tout le temps avec...). Ça discute encore pas mal sur l’aller, le rythme augmente progressivement sur le chemin du retour (peut-être l’envie d’aller manger ?). On part ensuite pour un joli tour d’environ 80km à vélo sur des routes assez bosselées mais souvent sans voiture. Ça permet de rouler à un bon rythme toujours en colonnes de deux avec des relais assez courts. Une jolie montée très roulante de 13km nous attend sur le chemin. Daniel casse un rayon de sa roue arrière au début. Je l’attends donc et on montera la fin rien que les deux. Notre petit groupe de 8 athlètes (nous deux avec Lars, Dani, Josh, Fabian, Nina, Michèle) avec deux moniteurs (Amade et Peter) s’entend très bien en général. Chacun tire ses petits relais (certains accélèrent en passant devant jusqu’à ce que Nina dise qu’elle croyait qu’il fallait donner tout ce qu’on avait...) et c’est vraiment très agréable de rouler avec. En fin d’après-midi nous attendent encore une demi-heure de natation, une bonne heure de circuit de force sur le terrain de tennis et les premières parties de beach-volley sur la plage !

Lundi, le temps est clément le matin. On choisit de faire alors la longue étape à vélo. Départ vers le sud puis on oblique vers l’arrière-pays un peu plus tôt que prévu pour éviter la route à grand trafic. C’est un peu plus vallonné mais les 60 premiers kilomètres (jusqu’à la pause) sont assez faciles. Peu après, on fait une jolie montée de 6km environ. Je pars devant et tire assez fort au train. Les filles et Lars nous laissent partir et on arrive au village avec peu d’écarts mais déjà un peu entamés. Ce qu’on ne savait pas c’est qu’il restait encore 2km de faux-plat montant. Heureusement que personne n’attaque : ça aurait pu faire mal. A presque 600m d’altitude, il nous reste une jolie descente puis 20km de contre-la-montre sur le retour (Lars ayant décidé d’attaquer jusqu’au « Golfo », soit l’arrivée). On arrive juste avant la pluie, la fin de la journée sera plus tranquille à l’intérieur, puis sur la plage dès l’accalmie.

Mardi, footing à peids nus dans le sable d’une demi-heure le matin enchaîné par le premier vrai entraînement de natation avec un peu plus de 4km dans la piscine de Follonica (qu’on rejoint à vélo). Notre style assez lent et très en glisse impressionne Peter qui en aimerait bien autant de ses athlètes clin d'oeil. On a une piscine extérieur de 5 lignes sur 25m rien que pour nous, la classe ! L’après-midi, après la petite siesta obligatoire, c’est entraînement de transitions. On a un petit parcours en aller-retour sur une route peu fréquentée. La première fois c’est tranquille puis une simulation de Zofingen (mais en nettement plus court) avec les changements rapides. C’est pas encore top mais il faut dire que j’avais pas d’élastiques pour le vélo et toujours les lacets normaux aux chaussures avec des petites boules pour les serrer. Le soir, rétrospective vidéo des premiers jours (presque 20 athlètes exerçant les transitions ça donne vraiment bien...) suivi du repas et de la x-ième glace (je compte plus, elles étaient tellement bonnes ... seule ma jaquette blanche n’a pas vraiment aimé !).

Retour des intensités

Le milieu de la semaine étant derrière nous, on sent que certains baissent un peu le rythme ou en gardent pour les « compéts » de la fin de semaine. Moi, au contraire, je me dis qu’il est temps de mettre un peu le turbo et ça commence dès le premier entraînement de natation où on fait (après  tant de glisse) une série de 10x100m avec des grosses pauses. J’ai toujours eu de bonnes sensations durant le camp (bon avec la néo les deux premiers jours c’est normal ; comment se sentir mal quand on nage sans forcer en 13 tours de bras par bassin ?). J’attaque donc les premiers en 1’09’’ avant de me dire qu’il sera dur de tous les tenir comme ça. Ça tourne finalement bien, avec le plus lent en 1’12’’. Bien content donc, on attaque le tour à vélo où on nous a promit deux cols assez courts mais « steig ». Daniel prend les devants sur le premier, emmenant Dani et moi dans sa roue jusqu’au sommet (mis  à part une petite attaque de Dani). On roule tous ensemble derrière jusqu’à une pause où l’on sépare deux groupes. Le premier rentre direct et je pensais être parti pour le deuxième col avec l’autre groupe. Le rythme est rapide et j’hésite un peu à tirer des gros relais en sachant qu’une montée de 20% nous attend. Je comprendrai plus tard qu’ils avaient au fait choisi de rentrer pour ne pas faire trop long : tant pis, on se consolera avec un enchaînement d’environ 6km à pied à un très bon rythme (au feeling 4min/km).

Jeudi, exercices de 4 nages le matin. Les 3x 50m dauphin tirent un peu les bras en fin de camp, mais on accomplit sans trop de peine nos 4,5km du jour. L’après-midi, on forme des teams pour le triathlon : je serai avec Lars et Carina. Mais avant on refait les 40km du premier jour à un rythme « tactique » (càd pour une fois personne ne prend de relais). Le soir on place nos affaires pour le triathlon avant d’aller se réfugier à l’hôtel pendant le déluge. Le départ est retardé d’une demi-heure. On doit chacun faire un triathlon complet d’environ 50m-2km-400m suivi de trois triathlons avec le double de distance, mais à faire en relais. L’ambiance est très sympa car il y a toujours deux athlètes qui attendent et encouragent et les pauses sont courtes grâces aux faibles distances. Des touristes s’arrêtent aussi nous observer au bord de la route et personne ne tombe lors des demi-tours assez glissants sur route mouillée. Le soir, c’est repas royal à Massa (à environ 20km) avec pour nous une salade mêlée, des lasagnes et des frites en proportions « généreuses » : on s’est régalé langue !

Vendredi, dernier jour, il reste encore 4km de natation le matin avec pour finir l’entraînement des mini-wettkämpfe sous forme de relais par 3. Et enfin dernier entraînement l’après-midi avec le même tour que dimanche passé mais un chrono en montée d’un peu plus de 3km. C’est court et très éprouvant pour le souffle. Lars remporte la victoire en rattrapant Daniel parti juste avant lui. On fera encore une autre attaque au sommet de la montée avant le classement au sommet. Sur le retour, les chevaux sont lâchés et on forme des petites échappées (notamment moi avec Marco et Daniel) avant de tous se retrouver attablés à notre fameuse Gelateria pour une dernière glace ... qui sera en fait l’avant-dernière puisqu’on y retournera après le souper !

Soirée libre, on se couchera vers 2h30 après quelques parties de cartes pour mieux se lever (ou se faire lever plutôt) à 3h40 et rentrer en Suisse avec plein de boulot qui nous attend, mais très content de cette semaine avec nos amis suisses-allemands !

PS: on a beau avoir été photographiés/filmés régulièrement, je n'ai malheureusement pas de photos à mettre sur le site, ça viendra peut-être plus tard ...



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Champion vaudois de 10km

Oui, je sais, il n’y avait pas beaucoup de concurrence. Mais au final c’est quand même un titre de champion vaudois junior de 10km sur route obtenu aujourd’hui à Payerne !

Revenons au début de la journée : nous avions décidé de participer aux 10km de Payerne, étant donné que nous ne pourrons pas courir ceux de Lausanne à cause d’un camp d’entraînement en Toscane. C’est donc le deuxième test de forme en course à pied, après le 5’000m de Bulle il y a deux semaines. L’objectif est de battre mon record sur la distance (de 36’32’’ à Lausanne l’année passée).

Jean-Claude à l'échauffement Daniel à l'échauffement

Echauffement minutieux (malheureusement pas de photos de la course à cause d'un problème de batterie...)

Ces derniers jours, le froid revenu en début de semaine m’a fait attrapé un rhume assez persistant, c’est donc à renfort de « Vicks » que j’essaie de déboucher les narines pour pouvoir courir ce week-end dans les meilleures conditions. La température semble agréable pour courir, même s’il y a une légère bise sur le parcours (toutefois moins que l’année passée d’après un autre concurrent). On arrive tôt sur place ; tant mieux, on aura le temps de s’échauffer gentiment. On rejoint le départ environ 5 minutes avant le départ où un officiel nous distribue des macarons pour aller sur la première ligne. De toute façon il y a bien trop peu de monde pour devoir jouer des coudes !

Bref, le départ est donné à 16h et trois concurrents prennent tout de suite de l’avance. Je me place derrière et me force à ne pas aller dans le rouge sur le premier kilomètre. Attiré un peu quand même par les premiers, je passe en 3’10’’. Je baisse un peu l’allure sur le suivant et laisse passer deux ou trois autres personnes devant, dont Daniel qui revient à ma hauteur. Les deux kilomètres suivants permettent de repasser devant le départ. J’ai alors vingt secondes d’avance sur le rythme de 3’30’’/km que je voulais suivre. Peu avant 4km je faiblis un peu. Le vent, bien que faible, devient assez usant lorsqu’on court presque tout seul. Je limite un peu les dégâts pour passer les 5km en 17’30’’ exactement, mais je sens qu’il sera dur de finir à cette allure !

Le ravitaillement fait du bien, mais le rythme baisse à 3’45’’/km environ. J’essaie de relancer un peu la machine au 6e kilomètre, où je lâche Daniel et me fait rattraper par la première féminine. Le 8e kilomètre sera de nouveau difficile, ensuite je donne ce qu’il me reste sur les deux derniers pour suivre la deuxième concurrente féminine qui me battra de peu à la fin. Je coupe l’arrivée en 36’00’’ : j’aurais bien aimé faire une petite minute de moins mais c’est déjà pas mal comme ça. Il faudra faire des séries un peu plus longues en seuil pour atteindre la barre des 35 minutes !

Daniel termine quelques 45 secondes après moi, deuxième junior sur la course (respectivement 13e et 18e au scratch). Et ça sera aussi champion et vice-champion vaudois sur 10km !!



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Récit du week-end avec la journée des Rushkids

Samedi

Samedi d’abord. Vers 10h nous partons à vélo avec Jean-Claude et profitons du beau temps pour enfiler les habits d’été. A peine sorti du garage, je me dis que les manchettes n’auraient pas été de trop. Sur le Tir Fédéral, nous constatons un bon vent de face, qui vient augmenter la sensation de frais. Celle-ci sera par contre de courte durée puisqu’elle est déjà oubliée à Crissier où l’on commence notre montée. Direction Cheseaux, puis Morens et Cugy. On attaque ensuite des routes rarement prises sur Villars-Tiercelin avec de belles lignes droites dans la forêt, tant d’occasion de tester le guidon de tri. Après une petite pause pipi, il est temps de redescendre sur Sugnens. Nous sommes à peu près à la moitié de notre tour, mais c’est la moitié la plus difficile puisqu’en montée avec vent de face (on est à 23km/h de moyenne, mais celle-ci sera de 29km/h à la fin alors qu’on a gardé les mêmes Watts au pifomètre). Dans le village de Sugnens, nous hésitons sur la direction puis suivons (avec raison) les indications Echallens. Ce qui nous mène à Villars-le-Terroir, puis par une petite route tout droit sur ... euh sur ... le prochain village bien sûr ! Peu après je me repère à la vue du « phare du Gros-de-Vaud » (comprenez par là le château d’eau de Goumeons-la-Ville). A Saint-Barthélémy, nous effectuons un changement de vélo pour tester la position de l’autre. Conclusion à Sullens : la selle de Jean-Claude est plus penchée en avant, ce que je trouve un peu bizarre au début mais qui se révèle être très agréable une fois au guidon de tri. On est par contre assis plus en avant sur la selle et on pourrait donc la reculer un tout petit peu. Mon guidon de tri est par contre mieux positionné que le sien (qui fait mal aux avant-bras comme on ne pose pas bien devant et derrière). Un autre détail qui frappe est que ma cocotte droite est nettement plus haute que la gauche, mais ça c’est devenu une habitude et je ne veux pas changer mes cocottes maintenant.

De retour à la maison, nous partons pour deux kilomètres de course à pied juste pour faire une petite transition. Et après le diner, nous effectuons les réglages de la position avec même le mètre pour comparer la hauteur de selle.

Dimanche

Aujourd’hui, nous avions la journée Rushkids. Au programme : vélo, puis enchaînement càp et enfin repas et jeux.

A 7h30 je suis déjà réveillé. Je profite donc du temps libre pour faire un ancien test de Science des Matériaux (eh oui, on a plusieurs tests de moitié de semestre la semaine prochaine et il faut bien trouver un peu de temps entre les entraînements pour les préparer). Je prépare ensuite mon sac avec les affaires de course ; on ne va quand même pas aller à une journée de sport en voiture ! Nous montons jusqu’à Etagnière plus ou moins comme hier. Les manchettes ne sont pas de trop cette fois-ci  et le vent n’a pas faibli depuis hier. Nous sommes au rendez-vous à 10h et attendons ... relativement longtemps puisque le départ n’est en fait qu’à 10h30.

Nous partons ensuite avec Sébastien, Antoine, Joël, Estelle, Sylvain, Valentin et Marie pour environ une heure trente de vélo. Sébastien pousse un peu le rythme au départ jusqu’à Bavois. Dans la montée en face du vallon c’est Antoine et Valentin qui tire la montée sur Arnex. La descente sur Orbe se fait un peu plus lentement mais le rythme reprend entre Orbe et Chavornay. Nous montons alors sur Penthéréaz. Jean-Claude et Antoine partent devant, Valentin les rejoint  puis je décide de faire également l’effort pour combler les 20 mètres qui nous séparent. Valentin se laisse alors rétrograder pour monter avec Sylvain et Sébastien et tandis qu’Antoine et moi-même suivons l’impulsion de Jean-Claude. Une fois au sommet, je redescends jusqu’à l’entrée du village mais ne voyons pas Marie je décide de remonter ne sachant pas si elle est véritablement venue avec nous (Joël ne l’a pas vue au début de la montée). Nous continuons donc sur Goumeons sans elle et les Fridelance nous lâchent alors pour rentrer chez eux chercher leurs affaires et poser leur vélo. Le vent de dos nous donne alors des ailes. J’attaque tout d’abord en direction d’Echallens avant de relâcher un peu le rythme pour recomposer le peloton. Après Echallens c’est Jean-Claude qui se met au guidon de tri. Cette fois-ci tout le monde suit malgré les 55km/h affichés au compteur. Je redonne un petit coup d’accélération et Sébastien passe aussi. Antoine passe devant dans la montée d’Assens et je tire la ligne droite jusqu’à Etagnière où Sébastien passe pour le sprint mais tous les autres ne sont pas en reste.

De retour au terrain de foot, nous changeons les chaussures et attendons que tout le monde soit près pour partir en footing. Joli petit tour dans la forêt en groupe et nettement plus tranquille que le vélo.

Nous avons ensuite droit à la douche, un bon diner ainsi qu’une séquence vidéo préparée par Pierre. Nous nous recyclons alors au foot, avec certes moins de succès mais le sourire est au rendez-vous sous le soleil de l’après-midi. Et pour terminer la journée, nous nous remettons en selle vers 17h-17h30 pour les quinze kilomètres qu’il reste pour rejoindre la maison.



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Journée de test à Bulle

Réveil matinal ce matin. Enfin, à peine plus matinal que les autres jours, mais 6h35 c’est tout de même tôt pour aller faire du sport, non ? Bref, les yeux à peine ouverts, j’attaque deux tartines et quelques louchées de Champion afin de faire le plein d’énergie pour la journée. A peine fini, départ en voiture pour rejoindre la piscine de Bulle.

Natation en matinée

Le temps est au grand beau dehors, au moment de s’enfermer à l’intérieur pour la matinée, on envie presque Gianna et Pierre-André qui partent pour un tour à vélo. Mais l’esprit est déjà concentré sur ce qui nous attend : 8h50, première série de 400m crawl. Objectif : confirmer le temps de Pully (4’59’’) et si possible sous les 4’55’’ ! A l’échauffement, j’ai vraiment des bons appuis et une bonne sensation de glisse, je me dis alors que ça peut le faire.

Top départ : j’essaie de fixer Daniel et Leandro qui nagent en même temps que moi. Le bon feeling de l’échauffement se confirme sur les premiers 150m, mais il me semble avoir de la peine à hausser (ou à garder rapide ?) le rythme des tours de bras sur la fin (c’est pourtant pas faute d’avoir essayé). Moyennement content donc à l’arrivée, je m’attends à ce qu’on m’annonce un temps légèrement supérieur à cinq minutes. Bonne surprise : ce sera finalement 4’56’’, en concordance parfaite avec mes résultats de ces derniers temps. Daniel me prend quant à lui une bonne demi-longueur, soit 4’45’’ pour sa part.

Une pause est prévue avant le 50m sprint. Je regarde quelques séries après la notre puis la montre et vois avec surprise qu’il ne nous reste qu’une demi-heure de temps devant nous. J’avale vite une moitié de Powerbar et commence à me reconcentrer avant de remarquer qu’il nous reste au fait une heure de plus : ouf ! on peut se poser un moment, discuter, écouter un peu de musique, … jusqu’à replonger dans l’eau un petit quart d’heure avant notre deuxième course de la journée. Même série de nouveau pour le 50m : je retrouve donc Daniel, Leandro et Nicolas à mes côtés. Je me dis qu’il faudra réagir au plus vite : sur une distance aussi courte, chaque fraction de seconde est bonne à prendre !

A la limite du faux départ, je suis en tout cas le premier à plonger dans l’eau. Pas de questions à se poser dans cette discipline : à fond jusqu’à avoir touché le mur final. Leandro remporte le sprint, mais je fais un bon temps en 28’’11. A la sortie de l’eau le chronométreur m’avoue que ça ne servait à rien d’anticiper le départ puisqu’ils démarrent le chrono lorsqu’on plonge : bien essayé, mais rien gagné sur ce coup là !

Course à pied

Après un passage par la Migros de Bulle pour réchauffer notre plat de pâtes au micro-onde, on rejoint bien en avance le stade de Bulle où se déroulera la deuxième phase de cette journée de tests. On se pose donc à l’ombre dans les gradins avec les autres athlètes pour attendre patiemment notre heure. Le 5’000m est prévu à 14h45, on commence donc à s’échauffer une heure avant environ. Petit footing léger dans les bois environnants pour se mettre en jambes. Une gorgée d’eau toutes les dix minutes environ tant le soleil tape fort. Il fait vraiment très chaud, donc je n’exagère pas trop avec les exercices et reste le plus possible à l’ombre ou avec la casquette. Vingt minutes avant l’heure H, petit gel énergétique (celui testé lors du tour à vélo la semaine passée : On voit ceux qui suivent les newsclin d'oeil). On enfile aussi les pointes : c’est la première fois de la saison, mais ça fait quand même un plus non négligeable…

Quinze bonnes minutes après l’heure prévue, on nous propose de rejoindre la ligne de départ (pas le mieux pour se préparer mais on fait avec !). Je prends tout de suite le commandement de la course avec de très bonnes foulées. L’objectif est simple : passer le premier mille sous les 3’10’’ et ensuite tenir du mieux qu’on peut sur la fin. Mais les pointes m’emporte dans mon élan : sans avoir l’habitude du rythme avec pointes, je tire le premier 200m en 32’’ et (bien qu’après avoir ralenti un peu) passe le premier 1'000 en 3’00’’. De quoi se griller rapidement ! Je me sens pourtant très bien après ce kilomètre express et prend un bon rythme pour passer le 2e kil en 6’16’’ : pile dans les temps ! C’est 200m plus tard que je comprends ma douleur lorsque je baisse subitement le rythme et Daniel passe devant. Il ne reste plus qu’à s’accrocher (ça faisait bien partie de l’objectif ?).

Sauf que s’accrocher jusqu’à 3’000m, ça passe encore (9’40’’), mais le 4e km est vraiment dur. Heureusement qu’il y a des verres d’eau pour se rafraîchir (dommage que ça ne fasse pas aussi partir le mal aux mollets...). A trois tours de la fin, je relance un petit coup en me disant que la fin approche gentiment. Le rythme revient légèrement mais on a vachement payé le « passage à vide » : 4e kil en 3’34’’ ! Daniel me mets encore deux secondes sur le dernier 100m. Il finit en 16’32’’, très proche du temps qu’on voulait effectuer.

Sur le moment, je m’en veux d’être parti au suicide de la sorte ; et de retour à la maison je me dis que c’est peut-être mieux comme ça : pour gérer la course en pointes, il aurait fallu faire des séries avec aux entraînements … et commencer aussi tôt risquait bien de nous griller pour le début de la saison en juin ! Globalement assez satisfait de mes chronos qui reflètent bien mon niveau de forme actuel : reste encore à s’affûter en vélo et enchaînements pour préparer une saison de folie !!



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2'000km...

... passés aujourd’hui au compteur. Après avoir constaté la saison passée un certain manque de puissance sur le vélo, on a décidé de reprendre les choses en main cette année. Fortement aidés par le temps exceptionnel de ce début d’année, on avait déjà repris le vélo la deuxième semaine de janvier avec deux sorties, soit 140km. La suite c’était en allant chercher le soleil, d’abord du côté du Tessin puis en Espagne pour arriver (ça doit être notre record) déjà à 1500km à la fin février !

C’est donc avec un joli fond qu’on attaque le mois de mars avec pour but de mettre progressivement du rythme dans nos entraînements. Dès le premier week-end on commence par des séries en montée à Lussery. La semaine suivante est sans vélo (à cause du camp à Desenzano), mais on se rattrape bien avec 200km sur les trois tours du week-end suivant (cf. news précédente). Ce jeudi petit tour de 30km en tournant les jambes le matin avant d’aller aux cours. Et enfin les deux tours de cette fin de semaine : hier Daniel nous trouve une jolie montée sur Froideville par Yens avant les répétitions de 5x2’ rapide entre Apples et Cossonay. On profite d’une pause pour tester un gel ... il faudra s’y habituer progressivement pour passer sur distance olympique !

Enfin, aujourd’hui nous attendait un « intervall-Zofingen » qu’on est allé faire à Lonay : un petit kilomètre à pied et environ cinq à vélo tirés à un joli rythme même si les jambes commencent à être assez fatiguées. On arrive à la maison avec 2005km au compteur (uniquement vélo de course, sans les trajets quotidiens), je ne pensais pas franchir les deux mille durant le mois de mars !



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