Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

News

3 jours, 3 tours, 3 styles...

Après le pic de natation du weekend dernier, nous avons décidé de baser celui-ci plutôt sur le vélo. Et cela commence vendredi déjà. A midi, il fait si beau et si chaud que Gianna a mis la table dehors sur la terrasse et nous annonce qu’elle va partir durant l’après-midi pour profiter du beau « qui ne durera pas » puisqu’ils annoncent de la pluie pour samedi. Jean-Claude a aussi envie d’y aller puisqu’il a fini sa journée (de cours). Quant à moi je suis un peu embêté car j’ai les cours qui reprennent cet après-midi. Cette semaine ils sont toutefois déplacés de 13h à 14h et j’ai donc une pause de 2h à midi. Il n’en fallait pas plus pour me décider à faire un petit tour. Après avoir mangé, m’être décidé et changé, il me reste un peu plus d’une heure. Départ donc avec Jean-Claude direction  Gollion, puis longue ligne droite jusqu’à Bussy et retour par Vufflens-le-Château. Jean-Claude pensait alors rentrer par Morges, mais regardant la montre je propose un détour par Saint-Saphorin et Echandens. Le rythme a été soutenu pendant tout le tour (32km/h de moyenne sur 36km) et la douche a dû être prise au moins à la même vitesse pour arriver à l’heure en cours (heureusement l’EPFL n’est pas loin !).

Du vélo est également au programme de samedi, suivi d’une petite transition. A voir le temps en se levant le matin, il est presque certain que le vélo sera remplacé par du spinning... mais presque seulement car nous avons encore le temps jusqu’à 14h pour nous décider. Et le temps se lève effectivement l’après-midi. Nous enfilons donc nos habits (avec bien une à deux couches de plus que le jour précédent) et partons sac au dos pour déposer nos chaussures chez Philip. Arrivés chez lui, nous retrouvons Marie et Anne... mais elles n’ont pas leur vélo ! Philip avait en effet ajouté un mot sur le forum du Rushteam  remplaçant l’enchaînement par une longue sortie càp. Tant pis, nous iront de notre côté. Pierre-André et Gianna nous disent d’aller pour nous à notre rythme. Le parcours est guidé par la vue des nuages noirs à l’horizon. C’est ainsi que nous allons un peu en zigzags jusqu’à La Sarraz, puis nous retournons sur Lussery. Nous croisons alors Pierre-André et Gianna qui sont en train de faire des montées. Nous continuons de notre côté sur Daillens. Arrivés à Bettens nous nous lançons sur une accélération individuelle jusqu’à Sullens (en partie aidé par le vent). Nous rentrons alors chez Philip et faisons une fois le parcours vélo du duathlon vert comme transition càp. Ce qui nous fait 56km de vélo et 20’ à pied avec le retour jusqu’à la maison.

Et finalement, il y avait encore le rendez-vous habituel du dimanche matin. Pas mal de monde sur le parking au départ et pas mal de vent également. Le départ se fait assez lentement sous l’impulsion de Philip. Une fois à Monaz, Jean-Claude passe devant et je le suis. Le rythme s’accélère alors. Nous continuons ainsi jusqu’à Aubonne et faisons demi-tour un peu avant Rolle. Le vent est alors plein face et les effets s’en ressentent sur le compteur. A Préverenges, nous bifurquons à gauche pour un deuxième tour en direction de Cossonay avant de changer de but pour Mont-La-Ville avec une montée relativement rapide. Descente jusqu’à La Sarraz puis même parcours que vendredi jusqu’à Daillens. Philip nous invente ensuite une bonne série de détours par Cheseaux, Crissier et Bussigny pour rejoindre enfin la maison par la route de la Pierre après 110km environ.

Au final, belle quantité de vélo sur le weekend avec vendredi un petit tour rapide, samedi un autre un peu plus long sous la grisaille avec un mini contre-la-montre et une transition càp de 20’ et dimanche le tour le plus long au départ assez lent mais avec de belles accélérations par la suite.



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Camp à Desenzano

Je vous le disais tout à l’heure dans la news précédente : nous sommes partis la semaine passé en camp, axé essentiellement natation avec quelques sortie càp également. Mais revenons au début : après 5,5km de nage lundi soir au Pontet et une série de 5x5’ en càp mardi, on monte dans le train mercredi en début d’après-midi direction Tenero pour faire un entraînement « d’avant-goût » (5km axés glisse) avec Nils et Sven. Après une nuit passée chez eux (et d’excellentes lasagnes maison…), on rejoint les autres athlètes du Team Triathlon Capriasca pour rejoindre Desenzano (Lac de Garde) en minibus.

A peine arrivés, premier entraînement natation de 5’900m sans grandes particularités. Je fais mon possible pour tenir dans les pieds de Nils et Daniel. Le soir footing de 15km en légère progression effectués en 1h10 environ ; difficile de rester en-dessous de 150 pulse/min (c’était la consigne, pour le début en tout cas…).

Moi, Sven, Nils et Daniel après le dernier entraînement...

Vendredi, 15 minutes de condition physique puis 5km500 de natation juste avant midi. Le rythme s’accentue progressivement, avec notamment 5x100m départ chaque 1’20’’. Après un bon plat de pâtes (enfin non, plusieurs plats clin d'oeil), petit repos et on rattaque le soir avec 6x2’ de càp à travers les rues pavées de Sirmione enchaînées directement par 5km de natation. Toujours aussi dur de replonger après la course, mais on se motive facilement en pensant au dessert qui nous attend !

La journée de samedi ressemble étrangement à celle du vendredi. Christophe Pellandini (l’entraîneur) nous annonce officiellement qu’on fera l’équivalent de la traversée du Tessin en sommant natation et càp durant la semaine ! 6km de natation le matin dans le même style que la veille à 10h30. Puis ce sera 7.5km de footing dans l’après-midi, en rythme tranquille (il faut croire que la fatigue s’installe gentiment) suivi d’une série bien difficile de 1’200m avec des pauses variées. Les bras deviennent bien lourds mais le plus dur a été gardé pour la fin : lors du dernier entraînement le dimanche nous attendent 18x100m répartis en 3 blocs. Quelle tête on a dû faire en apprenant la série !

Arrivée juste à temps à la gare de Lugano pour prendre le train qui nous ramène à la maison. En résumé, ça nous donne (du lundi au dimanche) pile poil 20 heures d’entraînement avec presque équitablement 45km de natation et de course à pied  ... de quoi retrouver la forme !

Des photos sont disponibles en ligne sur https://picasaweb.google.com/teamnuototesserete/CampoDiAllenamentoDesenzano.



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Post-Sant Féliu

Au point mort depuis quelques temps à cause du travail à faire pour l’EPFL, il est l’heure de remettre gentiment le blog à jour !!

De retour de nos semaines au Tessin puis en Espagne pendant nos vacances, on a donc recommencé les semaines habituelles à trois entraînements de natation et deux de course entre le lundi et le vendredi et un week-end variable, en fonction de la météo et du temps à disposition. Pour ma part, la natation était assez pénible à cause des plaies et des pansements water-resistants qui se détachent déjà après 200m ! Je n’ai donc fait que la moitié des entraînements la première semaine mais une bonne sortie à vélo le samedi permet de maintenir presque 10h de sport dans la semaine. La semaine suivante, natation un peu plus longue mais avec des sensations assez mauvaises et deux sorties à vélo le week-end : un « petit » 45km enchaîné càp le samedi suivi de séries de 4’ en montée à Lussery. Point de vue càp, ça tourne plutôt bien. Les séries deviennent plus longues sur piste le jeudi et en seuil sur route le mardi soir juste après les cours. Restait donc à retrouver une bonne glisse en natation ... et le camp de natation en fin de semaine passée était justement là pour ça ! (j’en ferai une news séparée, désolé du retard mais il y avait pas mal à rattraper pour l’EPFL)



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Où comment survivre avec une gourde...

Vous vous êtes peut-être demandé le pourquoi du comment de cette photo présente dans notre album :

L'explication remonte à lundi déjà. Et oui, lors de la chute de Jean-Claude, je le suivais à 5 mètres environ et le voyant déraper j'ai freiné mais j'ai également chuté en essayant de l'éviter. Bien moins violemment bien entendu mais toujours est-il que le bouchon de ma gourde s'est cassé. Rien de bien grave pour ce tour mais il fallait trouver une solution pour la fin de la semaine (car les fontaines sont bien moins nombreuses ici qu'en Suisse). Et la solution, vous l'avez sous les yeux : un petit film plastique (type film alimentaire) coincé sous le bouchon (qui, bien que fissuré, tient encore). Il suffit alors de faire un échange de bouchon à la moitié du tour environ pour avoir ainsi le droit à une deuxième gourde comme les autres !

Vous voyez même un changement dans deux photos au bord de la plage si vous cherchez bien dans l'album. Comme quoi les pauses photo peuvent aussi avoir une autre utilité !



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Jours 7 et 8

Daniel n’ayant pas eu le temps d’écrire la news sur hier, c’est moi qui prend donc le relai aujourd’hui... Mais commençons d’abord par les 130km de vendredi. Tour similaire à celui de samedi passé au programme, mais on le tourne cette fois-ci en sens inverse pour changer un peu. Départ donc jusqu’à La Bisbal par le col « habituel » de La Ganga et le faux plat où les relais sont toujours aussi rapides (mais n’a pas su déterminer si c’est à cause du vent de dos ou que ça descend plus que ça en donne l’impression !?). Plutôt que d’enchaîner direct avec le Santa Pellaia, on préfère rajouter une petite boucle d’environ 30km dans la plaine derrière, car les routes sont plus jolies (et avec moins de trafic) que du côté de Girone. On monte ensuite le col à une bonne allure ; c’est assez roulant donc ça permet de bien tirer. Pause banane au sommet avant de traverser la plaine « en triangle » (par Caldès avant de revenir sur Llagostera).

Là il faut choisir par quel côté on rentre et P-A trouve l’argument choc pour forcer la décision : rendez-vous sur une terrasse à Tossa pour manger une glace au soleil ! Le col de Terra Negra se fait donc bien vite, malgré les jambes qui commencent à devenir un peu dures. (Je vous vois déjà sortir la carte pour trouver où est ce col nouveau de Terra Negra ; ce n’est rien d’autre que le nom officiel du Tossa Pass si bien connu des Rushtistes...) Comme prévu donc, trois boules de glace chacun sur la terrasse face à la mer (une ça aurait été trop peu et si on en prenait deux je vois déjà Priska et Céline faire des commentaires...). Mais ensuite il faut repartir, car une bonne vingtaine de kilomètres nous séparent encore de l’hôtel à Sant Féliu ; pas toujours facile de se relancer, mais je crois ne pas trop m’avancer en disant que personne n’a regretté sa glace à Tossa ! Le soir, tout le monde est au repos, on va donc profiter des derniers rayons de soleil sur la plage, en croûtant gentiment le pain et le jambon fraîchement acheté en ville.

Samedi, c’est déjà notre dernier jour de vélo ici en Espagne. On continue les « tours à l’envers » entamés hier pour (re-)faire le Mares dels Angels aujourd’hui. Départ peinard sur Tossa par le bord de mer (P-A a beau avoir fait des progrès en montée, quand la route est un peu sinueuse comme entre Sant Féliu et Tossa il reste encore des progrès à faire...). Ensuite il faut rattraper notre retard : contrairement à hier où l’on a fait pause sur pause (deux dans les cinq premiers kils pour le compteur à P-A, une pour se déshabiller, une au sommet de chaque montée, une dans Ullastret pour faire des photos, une au magasin cycliste de Llagostera pour resserrer un rayon de la roue arrière à Daniel, celle pour la glace à Tossa et enfin une dernière pour faire des photos à l’entrée de Sant Féliu...), aujourd’hui c’est sans arrêt jusqu’au sommet du Mares dels Angels. Il faut dire que l’allure étant élevée, les kilomètres passent vite et on se retrouve en un rien de temps au pied du col (presque étonnés d’y être déjà !). C’est certainement le col qu’on a tiré le plus vite de la semaine, on a sacrément forcé le rythme avec Daniel, chacun relançant sur 1km environ. Je le trouve plus sympa à monter de ce côté-là : il est un poil moins raide (mais plus long), on peut donc mieux se tirer la bourre.

A la pause pique-nique en haut, Daniel est étonné d’être déjà à 75km (il faut dire qu’après la première heure à 21km/h au bord de mer, la moyenne est déjà remontée à passé 24km/h et continuera de croître jusqu’à 25,5km/h à la fin du tour). La descente est par contre très mauvaise : assez raide, le goudron est grossier et quelques gravillons me rendent un peu crispé (n’étant pas encore 100% confiant après mon aventure de lundi passé). On la fait donc tout tranquille ; mieux vaut ne pas se viander, on battra des records de vitesse un autre jour. Traversée ensuite sur La Bisbal et montée sur La Ganga. Le rythme baisse un peu, on ne sait plus trop qui mettre devant (c’est ça d’être que trois à prendre des relais ... au bout de 1'000km ça devient plus dur que lorsqu’on a tout un groupe comme avec Eitzinger !). Mais les cuisses seront mises à rude épreuve : juste quand on commençait à se décontracter un peu (enfin, toujours à 24km/h en léger faux plat montant), un autre cycliste nous dépasse et on fait toute la montée du col dans sa roue (Daniel se paiera même le luxe d’aller franchir le col en tête !). Après la descente, il ne reste plus que 15km et Daniel attaque grosse plaque : avec P-A on s’accroche derrière, pas question de lâcher si proche du but. 120km en arrivant à l’hôtel.

PS : Je sais pas le temps que vous avez en Suisse, mais en tout cas il fait bon de rouler ces jours-ci sous le soleil par 16-17°C – juste pas assez pour sortir les habits courts...

PS 2 : Si les news de cette semaine ne contiennent (presque) pas de photos, ce n'est pas de la flemme de notre part, mais simplement qu'elles se trouvent dans l'album (le lien est sur la droite de la news...



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