Destiny
Grosse semaine assez chargée en entraînements, avec notamment une belle série sur piste jeudi et un tour à vélo en direction du Molard vendredi soir avec Matthieu. Les jambes sont donc logiquement un peu fatiguées en arrivant samedi matin à Destiny, mais c'est une course à prendre comme entraînement, donc aucun problème de ce côté-là.
À l'échauffement je me sens un peu lourd mais je me dis que ça passera dès le départ. Et au départ je prends tout de suite un rythme similaire à Spiez, je suis devant avec un coureur du Stade-Genève. Après environ 2km je commence à souffler fortement mais tiens la cadence, en pensant à la réflexion de Philip l'autre jour à l'entraînement ("toi tu souffles fort, c'est le rhume des foins ?" à laquelle je répondais "Je crois pas, je souffle rapidement fort mais en général arrive à tenir tout de même." et qui s'était confirmé à Spiez.). Tolossa nous rejoint et accélère gentiment le rythme. Je les laisse donc partir.
Mais dès le 4e km les choses deviennent plus difficiles, et les jambes viennent rappeler qu'il manque un peu de fraîcheur. Adrian et un petit groupe me dépassent, je n'arrive pas à crocher et la montée du début du deuxième tour est vraiment pénible. Sur la fin je souffre aussi de la chaleur, et finalement laisse encore Vitor passer pour finir à la 9e place générale.
Pas une excellente course en résumé, mais pas de déception (contrairement à ce que beaucoup de personnes attendaient à la fin de ma part!) parce que je n'arrivais pas avec les conditions de repos et fraîcheur nécessaires pour faire une perf. L'analyse de Vitor est bonne: je suis trop jeune pour être capable de gérer un 10km un ton en dessous de ma forme idéale, et pars donc en un rythme de 3'20/km avant de caler; une constance à 3'40 aurait été bien meilleure pour le résultat final. Mais je voulais essayer le rythme de mes triathlons, et voir comment je tenais dans un état pas idéal. Le seul bémol important pour moi est le fait que cette saison je semble souffrir de la chaleur plus facilement qu'auparavant (habitué de la météo londonienne ? ou conséquence de l'hiver prolongé jusqu'en juin ?).