Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

News

Le lac ? c'est pour bientôt...

Ça faisait longtemps que ça nous titillait : attendre patiemment le moment où l'on peut retourner nager en lac ! Mais il est vrai que la température affichée par MeteoSuisse était plutôt ... rafraichissante, comformément aux climat qu'on a subit durant ce mois de mai.

Peu importe, il y a des fois où l'envie est vraiment trop forte : vendredi matin, le temps est beau est on a de sucroit congé à l'école. Pierre-André nous dit jeudi soir, sous forme de boutade : "Vous pourriez essayer d'aller nager au lac". C'est enregistré !

Un peu limite...

C'est la sensation ressentie en consultant une dernière fois internet avant de se lancer (14-15°C !). Après quelques hésitations, on y va quand même, quitte à ne pas faire long... Arrivés au bord de l'eau, la température au toucher semble acceptable. On enfile donc la combi et se prépare donc à faire quelques brasses ; ceci malgré le regard désabusé d'un promeneur qui n'en croît pas ses yeux : "Vous allez vraiment nager ??". Eh oui, le premier tri n'est que dans deux semaines...

L'entrée dans l'eau est toujours un moment critique : les pieds commencent à « brûler » légèrement mais la combi tient bien chaud sur le corps. Le cou et le visage ont aussi un peu froid quand on les rentre dans l'eau, mais après quelques tours de bras ça va mieux. On fait un bon 200m aller le long de la plage de Préverenges avant de revenir en accélérant un peu. On hésite alors : est-ce qu'on repart ? Finalement on décide de s'arrêter, la température est quand même un peu limite...

En sortant, les pieds et les mains sont rouges à partir de la fin de la combi : elle est vraiment bien utile ! Il est toutefois possible de nager une petite distance (jusqu'à 20 minutes - une demi-heure) sans problèmes...



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Qu'ils sont loooooongs, ces bassins !!

Quand revient l'été, même si c'est plutôt tardivement cette année, c'est toujours pareil : on s'apprête à quitter enfin notre 16m du Pontet pour rejoindre les piscines extérieures, voire même le lac. Oui mais, le hic, c'est que les sensations sont toujours identiques : les bassins n'en finissent plus. Ce n'est pourtant que 50m, rien à voir avec le lac, mais j'ai toutefois l'impression de ne plus savoir glisser, d'avoir mal au bras, de baisser le rythme avant d'arriver au bout... Qu'est-ce que ce serait dans ce bassin ???


Bassin de plus de 1km100, au Chili...

Bref, au final on a donc nagé 3 fois ce week-end : Vendredi à Montchoisi, entraînement spécial triathlon... dans les vagues puis samedi et aujourd'hui à Renens, où l'eau est par ailleurs très bonne (la seule sensation vraiment positive !).

 

Le beau temps enfin de retour nous permet aussi de faire repartir le compteur du vélo. Et toutes ces activités dehors font venir progressivement le bronzage (samedi j'avais même la marque du bonnet de natation !! mais ça s'estompe rapidement...).

Jean-Claude



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Test de la nouvelle néoprène

Enfin, les beaux jours arrivent et avec eux le bronzage sur la terrasse, les glaces et tout ce qui va avec... Mais stop ! fini de se prélasser, il est temps de se préparer pour les triathlons en lac. Et même si le nôtre est encore un peu froid, nous avons trouvé un bon remplacement avec les piscines extérieurs qui sont désormais ouvertes !

Véritable entraînement lac

Hier, nous sommes allés directement après l'école à la piscine de Montchoisi. Ses 50m sont quand même nettement plus pratiques que les 16m du Pontet pour tester la combinaison (la néoprène est autorisée en junior mais ne l'était pas en Youthleague, on doit donc s'y habituer). Vers 13h, on est parti pour 3km principalement en glisse avec un peu de rapidité sur la fin. On commence donc à nager en comptant le nombre de tours de bras pour comparer ensuite (Jean-Claude est toujours plus bas que moi, mais ça n'est pas nouveau depuis la combi). La pause de midi arrivant gentiment à sa fin, il y a de moins en moins de monde dans la ligne et les gardien finissent même par l'enlever. Un autre triathlète nous a rejoint juste avant avec sa 3.8, mais je dois tout de même avouer que l'eau était suffisamment chaude pour nager sans malgré un petit air frais par moments. C'est en nageant un moment plus tard que l'on comprend la raison pour laquelle les lignes ont été ôtées. En arrivant au bord pour la culbute, j'ai en effet l'impression qu'il y a comme des vagues dans la piscine. Mais bon, pour l'instant elles sont légères et le vent peut en être la cause. Au retour par contre, elles commencent à se faire de plus en plus importantes et pas très sûr de ce qu'il se passe, je suis obligé de sortir la tête pour jeter un coup d'œil à Jean-Claude et au gardien. Jean-Claude pousse la même tête que moi, mais le gardien n'a pas de réaction. Je me dis alors que les vagues doivent être provoquées volontairement par les responsables de la piscine et, après avoir pensé un court instant que cela pouvait servir à la nettoyer, je me suis rappeler que ces vagues sont justement l'attraction de la piscine de Montchoisi (on aimait déjà ces vagues du temps où on venait jouer du waterpolo dans cette piscine, c'est-à-dire du temps où on était encore tout petit et frileux, car je me souviens que l'eau y était froide). Ainsi, nous avons pu nager 300m dans de bonnes vagues, atteignant un bon mètre dans les bords. Le mécanisme s'est ensuite éteint et nous avons effectué notre petite série (50-100-200-100-50) et la souplesse. Juste le temps de finir avant que les vagues ne recommence à 14h15.

On en remet une couche aujourd'hui

Le plaisir de nager en grand bac et à l'air libre était si intense que rien ne nous a retenu aujourd'hui (il faut dire aussi qu'avec la combi, on n'a aucune excuses). Direction Renens cette fois-ci. On est au bord du bassin vers 11h et il y a déjà un monde fou : trois lignes sur quatre sont en effet occupées par le Renens Natation et le groupe de Valentin notamment. Après 1km d'échauffement en maillot derrière Pierre-André en combi, le Renens a plus ou moins fini son entraînement et on profite de la place en plus pour commencer à filmer notre technique. Après quelques aller-retour, nous sortons enfiler la combi. 200m pour s'habituer et ensuite 800m en "bon rythme sans s'exploser" selon les ordres de PA. Le départ est rapide, on cale ensuite un peu vers 300m avant de redonner un petit coup d'accélération sur la fin. Les sensations vont bien avec la nouvelle combi et même si le temps est moins bon que mercredi passé, le bassin plus long et le "sans s'exploser" qui ne valait pas alors peuvent expliquer la différence. On ajoute pour finir, et oui il fallait bien arriver à nos trois kils, 6x 50m pour essayer les plongeons. Aucun soucis non plus de ce côté-là. Un dernier bon point, l'enlevage a été très rapide aujourd'hui (en tout cas la deuxième partie, en général plus difficile) et n'a pas nécessité l'usage des mains (qui auraient donc pu mettre le casque en même temps).

 

Après avoir visionné les vidéos, les points à corriger sont toujours les mêmes : je rentre la main (surtout la droite) un peu de travers ce qui me force à tirer d'abord sur l'extérieur avant de revenir au centre. Jean-Claude doit lui plier les bras hors de l'eau pour arrêter de m'enbêter lorsque l'on nage de front (il y avait vraiment peu de monde dès le départ du Renens), et garder le rythme des bras constant sur tout le 800m.

Daniel



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CS Duathlon Zofingen

Deux semaines après les Championnats d'Europe, c'est au niveau national qu'il faut aller se frotter. Malgré le nom d'Interval-Duathlon, il n'y avait pour nous juniors "qu'un" duathlon tout à fait classique : 4km - 16km - 4km.

Dès le départ, la tête de la course part très fort avec les élites mais aussi les trois premiers juniors (Valentin, Robin et Thobias) qui se détachent immédiatement. Je me force sur le deuxième tour de course pour passer Jean-Claude et rattraper Jimmy qui n'est que quelques dizaines de mètres devant. A l'entrée de la zone de transition, je suis environ deux mètres derrière lui et Sébastien Grandjean, mais je sort en tête grâce à un meilleur changement. Je fais le vélo sur un bon rythme, plus ou moins constant (35km/h de moyenne à la fin) malgré une sacrée peine à passer cette petite montée casse-pattes. Heureusement que le compteur était là pour me rassurer par fois, car beaucoup d'adultes me dépassent sur la partie vélo, certains avec de véritables vélos de contre-la-montre, d'autres en petits groupes mais je me force à chaque fois de ne pas drafter (c'est d'ailleurs la première fois que je fais cette distance tout seul en compétition). Alors que je l'avais presque oublié et que je croyais ma place fixée, Jimmy me repasse 500m avant l'arrivée et on pose le vélo l'un derrière l'autre. Il a un rythme juste plus élevé que le mien sur la deuxième course et finit avec 25 à 30 secondes d'avance.

Finalement, je suis assez satisfait de mon résultat. Je termine 5e junior, mais il n'y a pas de regrets à avoir, car les trois premières places étaient tout de même assez loin (Valentin est à 4 minutes et le troisième à 2 minutes).
Et dans un mois, c'est les triathlon qui reprennent avec tout de suite une grosse échéance à Zoug où la concurrence s'annonce rude !

Daniel

1 comment
Rien de spécial à ajouter pour ma part, sinon que ma forme du jour n'était pas vraiment au top : rhume et mal de gorge depuis environ 2 jours... ce qui m'a valu 2-3 points assez gênants pendant la course.

Un petit "coup de gueule" aussi : les adultes ont beau être plus gentils au départ où ça pousse nettement moins qu'en jeunesse, le fairplay point de vue drafting c'est pas vraiment ça... quelle déception quand on se fait littéralement "bouffer" par un peloton d'une bonne dizaine, qui plus est avec une moto qui ne dit rien !!

par Jean-Claude the 17-05-2010 at 16:08


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De l'expérience, malgré le goût amer...


La délégation suisse junior à Nancy...

Voyage aller

Départ jeudi matin aux environs de 9h de la maison, après avoir enlevé quelques sièges du minibus pour pouvoir y glisser nos vélos. Alain (Schmutz) nous accompagne. On passe chercher Valentin à St-Barthélémy, même si les routes de campagnes y sont à peine praticables en bus langue, avant de prendre la direction de Vallorbe, puis Besançon. Première halte pipi et on continue notre route jusqu'à Vesoul. N'ayant plus rien à nous dire (enfin presque), ce sera une sieste dans le minibus. À Vesoul donc, pause pour manger dans une auberge où nous sommes les derniers à dîner à environ 14h !! Il reste environ 150km avant d'atteindre Nancy. On trouve sans peine la place Stanislas, la plus belle place d'Europe d'après ce qu'on a entendu 360 fois ce week-end clin d'oeil, mais il faut faire tout le tour de la ville (dont le reste autour de la place n'a rien de spécialement attrayant) avant d'atteindre notre hôtel.

Accomodation

Le jeudi après-midi, petit footing dans le parc où doit se dérouler la course à pied. Quelques accélération pour ne pas perdre le rythme et on retourne à l'hôtel pour s'installer dans nos chambres. On mange sur la place et se couche de bonne heure pour être en forme pour samedi.
Vendredi, au déjeuner, on fait la connaissance de Roonie (Schildknecht), Andy (Sutz) et Stefan (Wenk), les trois représentants "élite" de notre délégation suisse. Le rendez-vous est pris pour aller reconnaître le parcours vélo avec eux à 10h : il est composé pour nous de 4 boucles de 5km avec une petite montée sur un pont, suivie d'un faux plat d'environ 500m et une petite rebosse sur la fin. Le reste est très casse-pattes à mon goût, beaucoup de virages en ville assez dangereux s'il pleut comme annoncé !!
L'après-midi, sieste à l'hôtel après avoir récupéré nos "race packages" et départ pour le briefing à 17h45. Pas grand chose de nouveau, si ce n'est que notre parcours càp à été changé (sans explication). Toujours 2 boucles de 2,5km la première fois et une pour terminer toutefois.
Pasta party le soir avant la course, la tension commence à monter. On nous sert un vrai repas "de chef" : pâté, gelée, pâtes puis dessert aux mirabelles pour faire honneur à la gastronomie française clin d'oeil !
Enfin, samedi matin, 10' de footing à 7h30 pour s'accomoder des conditions du jour. Douche froide pour bien se réveiller et déjeuner avant de rejoindre le lieu de la course.

La course


Déjà lâché par le peloton à la première càp

On y arrive. Départ à 12h00 avec les nouvelles trifonctions suisses reçues le jeudi soir par le responsables français !!! Tout va très vite, je m'efforce de suivre le groupe sur la première partie, mais le niveau càp est vraiment très élevé comme nous l'avait prédit les élites (très sympas avec nous d'ailleurs...). Au demi-tour de la première boucle, le rythme accélère devant et je suis incapable de suivre ; pour peu, mais je me fais gentiment distancer... J'essaie de maintenir l'écart réduit, il paraît que le niveau vélo est souvent plus faible et si ce n'est pas trop organisé j'ai peut-être une petite chance de revenir. À la fin de la càp, un groupe de treize se détache, avec 30s d'avance sur le deuxième peloton (dont Val fait partie). Je concède, malgré mes meilleures sensations qu'aux 10 kils la semaine passée, environ 1' sur la tête de la course triste. Bonne transition, je remonte rapidement sur un Hongrois placé pas très loin devant moi. La jonction se fait après 1km seulement, j'espère qu'on pourra se tirer mutuellement à deux.
Au sommet de la montée, on ratrappe même un Portugais : un groupe à trois peut être sympa ! Mais au demi-tour, le Hongrois prend un peu large sur une plaque d'égout rendue glissante par les quelques gouttes de pluie tombées juste avant notre départ. Peu adepte de la prise de risque et l'ayant vu chuter juste devant moi, je freine passablement dans les encoches en ville et laisse filer mon compagnon portugais. Je finirais le vélo seul, les deux premiers tours au même rythme que le premier peloton, puis avec la fatigue de devoir tirer seul, le retard augmente gentiment... Sauf accident, ma place est fixée : 29e ... sur 31 !!


Vélo tout seul, malheureusement...


C'est en effet se qui va se produire. Rien à signaler sur la fin du vélo et aucune chance de refaire mon retard sur la dernière càp. Pour la première fois je sens des débuts de crampes aux mollets au départ càp, mais ça passe assez rapidement. Sûrement pas l'habitude de rouler 20km grosse plaque en individuel, il va falloir exercer un peu ça.

L'after...

Observation de la course des élites, très similaire à la notre mais avec Roonie dans le premier groupe. Les deux autres suivent dans le deuxième. Avec une très bonne deuxième càp, Roonie empoche la 5e place scratch et en catégorie Elite la médaille de bronze, chapeau pour un coureur Ironman venant se frotter aux courtes distances !! On assiste donc à la remise des prix, puis c'est dessert, petite boisson et dodo avant le retour à la maison durant la matinée...

La morale

Ayant lu le titre, vous vous demandiez sûrement le rapport avec mon résumé : pourquoi un goût amer ? Parce qu'il manquait vraiment peu, pour ma part, afin d'attraper un groupe à vélo. Parce que pour Val deux chutes (sans trop de gravité) ont "amoché" son parcours. Et parce que Daniel a perdu sa course sur la ligne de départ en perdant sa chaussure. Le niveau impressionant à pied ne pardonne vraiment rien, malheureusement...
Mais aussi amer parce que c'est un goût qui repousse à l'origine. Sur le moment et sur la ligne d'arrivée, c'était plutôt la déception qui dominait. La "mise en bouche européenne", comme l'annonçait le 24Heures, était difficile à avaler pour les "trois jeunes loups" avides de bons résultats.
Après réflexion, on annonçait partir dans le but d'accumuler de l'expérience avec tout à y gagner... Le goût amer s'estompe donc peu à peu et on distingue progressivement quelques notes plus fruitées : cohabiter avec les trois élites suisses, profiter de leur expérience, visualiser nos points faibles et ajuster notre tactique..., tout cela ne peut être que profitable pour nos compétitions futures (oui, ça fait partie de l'entraînement mental de se consoler comme on peut et d'essayer de trouver quelques points positifs dans nos défaites...) !!!

Nous avons déjà pris rendez-vous avec Roonie, Andy et Stefan pour l'année prochaine, en espérant se qualifier et que les résultats suivent d'ici là...

Jean-Claude



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