Enfin, les beaux jours arrivent et avec eux le bronzage sur la terrasse, les glaces et tout ce qui va avec... Mais stop ! fini de se prélasser, il est temps de se préparer pour les triathlons en lac. Et même si le nôtre est encore un peu froid, nous avons trouvé un bon remplacement avec les piscines extérieurs qui sont désormais ouvertes !
Véritable entraînement lac
Hier, nous sommes allés directement après l'école à la piscine de Montchoisi. Ses 50m sont quand même nettement plus pratiques que les 16m du Pontet pour tester la combinaison (la néoprène est autorisée en junior mais ne l'était pas en Youthleague, on doit donc s'y habituer). Vers 13h, on est parti pour 3km principalement en glisse avec un peu de rapidité sur la fin. On commence donc à nager en comptant le nombre de tours de bras pour comparer ensuite (Jean-Claude est toujours plus bas que moi, mais ça n'est pas nouveau depuis la combi). La pause de midi arrivant gentiment à sa fin, il y a de moins en moins de monde dans la ligne et les gardien finissent même par l'enlever. Un autre triathlète nous a rejoint juste avant avec sa 3.8, mais je dois tout de même avouer que l'eau était suffisamment chaude pour nager sans malgré un petit air frais par moments. C'est en nageant un moment plus tard que l'on comprend la raison pour laquelle les lignes ont été ôtées. En arrivant au bord pour la culbute, j'ai en effet l'impression qu'il y a comme des vagues dans la piscine. Mais bon, pour l'instant elles sont légères et le vent peut en être la cause. Au retour par contre, elles commencent à se faire de plus en plus importantes et pas très sûr de ce qu'il se passe, je suis obligé de sortir la tête pour jeter un coup d'œil à Jean-Claude et au gardien. Jean-Claude pousse la même tête que moi, mais le gardien n'a pas de réaction. Je me dis alors que les vagues doivent être provoquées volontairement par les responsables de la piscine et, après avoir pensé un court instant que cela pouvait servir à la nettoyer, je me suis rappeler que ces vagues sont justement l'attraction de la piscine de Montchoisi (on aimait déjà ces vagues du temps où on venait jouer du waterpolo dans cette piscine, c'est-à-dire du temps où on était encore tout petit et frileux, car je me souviens que l'eau y était froide). Ainsi, nous avons pu nager 300m dans de bonnes vagues, atteignant un bon mètre dans les bords. Le mécanisme s'est ensuite éteint et nous avons effectué notre petite série (50-100-200-100-50) et la souplesse. Juste le temps de finir avant que les vagues ne recommence à 14h15.
On en remet une couche aujourd'hui
Le plaisir de nager en grand bac et à l'air libre était si intense que rien ne nous a retenu aujourd'hui (il faut dire aussi qu'avec la combi, on n'a aucune excuses). Direction Renens cette fois-ci. On est au bord du bassin vers 11h et il y a déjà un monde fou : trois lignes sur quatre sont en effet occupées par le Renens Natation et le groupe de Valentin notamment. Après 1km d'échauffement en maillot derrière Pierre-André en combi, le Renens a plus ou moins fini son entraînement et on profite de la place en plus pour commencer à filmer notre technique. Après quelques aller-retour, nous sortons enfiler la combi. 200m pour s'habituer et ensuite 800m en "bon rythme sans s'exploser" selon les ordres de PA. Le départ est rapide, on cale ensuite un peu vers 300m avant de redonner un petit coup d'accélération sur la fin. Les sensations vont bien avec la nouvelle combi et même si le temps est moins bon que mercredi passé, le bassin plus long et le "sans s'exploser" qui ne valait pas alors peuvent expliquer la différence. On ajoute pour finir, et oui il fallait bien arriver à nos trois kils, 6x 50m pour essayer les plongeons. Aucun soucis non plus de ce côté-là. Un dernier bon point, l'enlevage a été très rapide aujourd'hui (en tout cas la deuxième partie, en général plus difficile) et n'a pas nécessité l'usage des mains (qui auraient donc pu mettre le casque en même temps).
Après avoir visionné les vidéos, les points à corriger sont toujours les mêmes : je rentre la main (surtout la droite) un peu de travers ce qui me force à tirer d'abord sur l'extérieur avant de revenir au centre. Jean-Claude doit lui plier les bras hors de l'eau pour arrêter de m'enbêter lorsque l'on nage de front (il y avait vraiment peu de monde dès le départ du Renens), et garder le rythme des bras constant sur tout le 800m.
Daniel