Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

News

Cyclisme sur piste

 Mardi soir, au lieu de l’entraînement de course à pied habituel, le Rushteam avait rendez-vous à Aigle pour une séance de cyclisme sur piste. Bon, rassurez-vous, on est quand même allé « jogger » un minimum (~35’ footing) pour compenser l’entraînement càp manqué, à 11h le matin (c’est pas beau, les vacances clin d'oeil ?).

On arrive donc à 19h au Centre Mondial du Cyclisme, comme prévu, et remarque avec étonnement que Philip, Gilbert et Alex sont déjà en train de tourner les jambes sur la piste ! Changement rapide dans les vestiaires donc ; on croise sur le chemin le moniteur qui nous fournit un vélo et des chaussures, et c’est parti ! Enfin presque, parce qu’il faut encore passer par le pompage de pneus et les consignes élémentaires de sécurité. Départ tranquille pour les premiers tours, chacun à son petit rythme, il ya largement la place pour tourner/dépasser/s’amuser comme on n’est que 8 sur la piste (enfin 9 avec le moniteur). Au bout d’un petit quart d’heure, on commence à prendre quelques relais et accélérer la cadence ; il faut redoubler d’attention, c’est à se demander comment ils font lorsqu’ils sont à 50 en même temps sur la piste !!

Après un moment, on s’arrête pour reposer quelque peu les cuisses qui commencent à tirer, vu qu’il est impossible de les relâcher en roulant (pas de roue libre sur piste). Il fait soif aussi, la gorge est vite sèche en roulant et au grand désespoir de Philip il n’y a pas de porte-gourde sur ces vélos (trop de risques d’accidents). On enchaîne assez vite avec une petite course-poursuite : trois de chaque côté de la piste, accroché à la barrière au sommet (après avoir bien suivi la démo…), et top départ ! Relais un tour chacun, assez tranquille au début et puis on accélère le rythme sur demande de Philip. On sent bien la vitesse dans les virages et après avoir fait mon tour devant j’en oublie presque de pédaler : un petit saut sur ma selle et je tourne les jambes vite pour éviter de tomber, il faut toujours rester concentré ! Daniel me dit aussi dans un virage que je ne monte pas assez, Philip confirme à la fin de l’exercice que je laissais peu de place pour passer dessous. Je n’avais pas remarqué sur le moment !

L’exercice finit, chacun reprend de son côté des petites accels, ou alors teste le virage tout au sommet de la piste, … jusqu’à une nouvelle halte vers 20h20. J’ai déjà finit une gourde en deux pauses !! A la fin, Philip organise une éliminatoire : chaque 4-5 tours le dernier à franchir la ligne d’arrivée est éliminé. La première fois je passe en premier la ligne, je suis donc tout devant. Puis Daniel et Philip passent devant, Gilbert vient au-dessus de moi un tour avant le deuxième sprint. Pour ne pas rester coincé en bas, je passe derrière lui. Il reste un demi-tour quand Philip essaie de se décaler aussi pour sprinter : Gilbert doit faire un petit écart et j’ai une petite frayeur. Je fais un gros écart (heureusement que j’étais le dernier du groupe) et ne suis plus vraiment dans le coup pour sprinter. Au troisième, Philip prend de la hauteur et gagne ainsi de la vitesse pour se qualifier facilement pour la finale contre Daniel, qu’il gagnera finalement de justesse !

S’en suit un petit décrassage d’environ un quart d’heure, ensuite c’est pizzeria et retour à la maison ! Dommage qu’on ne soit pas là pour la deuxième séance en février,

Jean-Claude



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Première sortie vélo

Profitant du beau temps de ce week-end, nous sommes sortis deux fois à vélo en deux jours.

Première fois samedi après-midi, chaussures de course dans un sac sur le dos et départ chez Joël pour une transition. Le rythme est assez rapide dès le début, mais ça va plutôt bien pour moi. Le soleil est au rendez-vous. Il fait par moments un peu chaud dans les montées, mais les longs ne sont pas de trop malgré tout ... notamment sur le retour ou au sommet juste avant Bière où l'on voit tout de même quelques restes de neige sur le côté de la route. Un assez long tour donc avec 70km au compteur (enfin façon de parler, car le compteur n'a bien sûr plus de pile quand il s'agit de le réveiller après la pause hivernale...) et un rythme plutôt rapide et saccadé pour une première sortie. Mais bon, si bien partis, on ne va pas s'arrêter là ! De retour, les chaussures nous attendent effectivement et nous repartons pour une transition. Départ bon rythme mais sans trop forcer par Renges et on remonte sur la route Neuve où l'on fait quelques aller-retours pour se retrouver tous ensemble. Nous reprenons notre rythme ensuite et Jean-Claude accélère vers le cimetière. Philip s'accroche et moi aussi. Arrivé à l'hôtel du Parc, un ralentissement fait du bien et nous retournons chercher les autres puis faisons une pause pipi avant de descendre et de tourner deux fois autour du bâtiment pensant être rejoints (mais ils ont fait demi-tour au sommet). C'est donc seuls que nous repartons et remontons à la route Neuve à un rythme plus tranquille... avant de remettre une accélération (c'est moi qui mène cette fois-ci et Jean-Claude qui suit) pour rattraper nos compagnons qui ont une bonne centaine de mètres d'avance.

Bel entraînement donc pour le premier du genre et le lendemain nous sommes à nouveau d'attaque au Pontet. Rythme plus calme dès le début avec la traversée de la ville. A partir de Paudex je donne le rythme pour le peloton, un bon rythme mais le plus constant possible dans la difficulté ce qui le rend à mon avis plus facile à suivre que le rythme de la veille (à par pour Pierre-André peut-être qui lui fait le yo-yo avec une vitesse constante entre les faux-plats descendants et ceux montants avec une baisse notable au sommet de ces derniers lors de la relance). A l'entrée de Vevey, nous attaquons la corniche au rythme et en prenant le temps d'ouvrir les vestes pour ne pas trop transpirer. Jean-Claude et moi sommes seuls devant au début puis Philip et David nous rejoignent. Je donne toujours le rythme pendant que j'entends Jean-Claude et Philip parler de la quantité de boisson absorbée sur un triathlon. Au sommet, on attend tout le monde et on redescend sur Riex où, après une pause pour crevaison, on reprend la montée jusqu'à Grandvaux (sacré montée par ailleurs). On continue ensuite sur les hauts de Lausanne par le Mont, puis Cugy et Cheseaux. La décision est alors pour nous de rentrer direction Crissier, et c'est une fois de plus avec 70km dans notre compteur bien à nous que sont les jambes que nous arrivons à la maison.

On a rarement pu autant rouler à la mi-janvier, mais il faisait si beau qu'il fallait bien profiter !



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Test VO2max à Macolin

Comme tous les six mois depuis deux ans environ, je suis retourné hier à Macolin pour la 5e rencontre de l’étude sur l’évolution de la VO2max, du taux d’hémoglobine dans le sang, … . J’aurai dû y aller en novembre 2010, mais ne pouvant pas courir à cause de mon genou, le rendez-vous à été reporté au 14 janvier. Je me présente donc à 14h15 au « Lärchenplatz » à Macolin. Première étape : une prise de sang pour évaluer certains paramètres comme la ferritine (qui a souvent été constatée trop basse chez nous). S’en suit la mesure des paramètres corporels : la taille, où j’apprends que je grandis encore ! 1m86,7 actuellement, soit 1cm de plus qu’en mai 2010. A noter que j’ai pris entre 1 et 2 centimètres tous les six mois depuis le début de l’étude. Sont mesurés aussi le poids (aussi en régulière augmentation pour atteindre désormais 68,5kg), le taux de graisse, la taille du tronc, …

La partie difficile vient ensuite : le test de VO2max. Pour rappel, il s’agit de courir (après environ 10 minutes d’échauffement) le plus longtemps possible sur un tapis en pente (9% si mes souvenir sont bons) qui accélère de 0.5km/h toutes les trente secondes. Ça paraît facile dit comme ça, mais la pente rend rapidement la course difficile et après 6’ environ le souffle devient court et on sent l’acide lactique qui commence à monter. A ce moment-là on voit sur le graphique que l’absorption d’oxygène atteint un palier (c’est la définition de la VO2max). On tient alors difficilement plus de une à deux minutes de plus (surtout que la vitesse du tapis continue d’augmenter). 7’37’’ au total pour moi cette fois-ci, temps assez comparable aux deux autres fois que j’y suis allé en novembre (7’30’’ en 2008 et 7’33’’ en 2009). La blessure au genou ne m’a donc pas trop pénalisé ! Par contre, on voit bien que la période d’entraînement influence le résultat : j’ai couru 8’01’’ en mai 2009 et 8’00’’ en avril 2010, c’est donc le test effectué juste au début de la phase de compétitions qui a été le meilleur !

La VO2max absolue a pas mal augmenté, actuellement elle se situe à un peu moins de 4700ml/min … mais j’ai aussi pris un peu de poids, donc la VO2max relative a que très légèrement évolué (environ 69ml/(min*kg) ).

La dernière partie sert à mesurer le volume sanguin dans le corps et la quantité d’hémoglobine dans le sang. Elle consiste à respirer pendant deux minutes dans un ballon un mélange d’oxygène et de CO. Le taux de monoxyde de carbone est mesuré après en prenant une petite goutte de sang à l’oreille et on compare cette valeur à celle « au repos » (càd avant de commencer). Là par contre pas de résultats avant mardi normalement (il faut attendre le retour de l’analyse de la prise de sang …).

Et enfin retour en train à la maison juste à temps pour … partir à l’entraînement de natation !!

Jean-Claude



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Bonne année 2011 !!

Oui, bon, je sais que mes vœux pour la nouvelle année arrivent avec environ 15 jours de retard, mais c'était pendant les vacances (et donc sans accès internet) et en plus il faut bosser pour les examens de l'EPFL...

Mais ça me permet de vous détailler un peu le récit de nos vacances depuis notre dernière news. Après une semaine assez chargée (3 examens sur la dernière semaine du semestre), départ vendredi midi pour une semaine de peau de phoque ... avec quand même environ 4kg d'affaires d'école dans le sac à dos pour étudier (en essayant pourtant de prendre que le strict nécessaire). Bref, on pose la voiture au dernier restaurant jusqu'où la route est ouverte avant de rejoindre en environ 3/4 d'heure le chalet coupé de la civilisation (y'a rien de mieux pour travailler tranquillement). Le chemin est bien tapé par les motos-neige et autre randonneurs qui sont déjà passés par là ; il faut dire aussi que la quantité de neige est suffisante pour skier convenablement, mais pas beaucoup plus. Le programme de la semaine (mis à part le 25, tout de même) : réveil vers 8h00-8h30, déjeuner, montée en peau d'environ 1000m de dénivellation le matin, dîner vers 12h30 et puis toute une après-midi de libre ... pour bosser !!

En tout, environ 6'500m de déniv. et plein d'heures de travail (mais pas comptées, ce serait décourageant !)

Après nouvel-an en famille, deuxième semaine dans le Val de Bagnes, avec un peu de ski de fond, puis trois entraînements natation et course à pied en fin de semaine quand il faisait chaud ... le tout toujours entrecoupé par quelques séances de révision.

Voilà pour ces vacances, bientôt une nouvelle news sur le test de VO2 max fait hier à Macolin...

Jean-Claude



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Christmas Midnight Run

Après la natation de mercredi passé, voici la place à la course avec la Midnight Run samedi passé. Déplacement en métro jusqu'au centre-ville avec Pierre-André et Jean-Claude. La prise des dossards est plutôt burlesque puisque Pierre-André demande trois dossards alors que Jean-Claude ne participe pas et refuse les "élastiques" lorsque la dame lui tend les agrafes... Bref, rien de bien grave, maisen prime un joli sourire pour moi et un drôle de regard de la part de notre interlocutrice qui croit être tombée sur un endormi !

Il est tout juste 22h et nous descendons sur la place de la Palud pour voir les 5km. Il fait relativement froid à attendre et pourtant je décide d'enlever la veste pour ma course. Notre départ arrive tranquilement et je me met en deuxième ligne environ. Je fais les premiers hectomètres (pour une fois) pas trop rapidement et prend mon rythme dès le passage à la Palud. Le premier tour passe bien, avec constamment le souffle de Colin juste derrière moi. Sur le deuxième tour, j'ai un peu de peine vers la cathédrale et laisse filer Colin et deux ou trois autres dans le faux-plat culminant. Je profite donc de la descente pour me relâcher et récupérer un peu et je peux relancer sur le troisième tour. La première dame me rattrappe mais je m'accroche comme je peux. Elle me prend un peu sur la rue de Bourg. Sur le pont Bessière je passe Colin, arrêté et en train de se masser la jambe. Dans la dernière descente je lâche tout et accélère fortement sur la relance finale pour finir avant la première dame.

Bonne course donc, avec un peu de peine sur la fin du deuxième tour (Jean-Claude dit que j'avais déjà un moins bon style au début du tour), mais la descente m'a fait du bien. Je pense qu'une grande différence avec le marathon est que le parcours casse-pattes m'a forcé à relancer, ce qui m'a fait le plus grand bien. Ça va donc plutôt pas mal en ce moment !



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