CS de triathlon Morat
Dernier triathlon de la saison : les Championnats Suisses à Morat. Mardi je vais avec Gianna faire une fois le parcours à vélo, qui a changé par rapport à l'année passée : plus roulant, avec beaucoup de vent, et aussi deux jolies montées pour casser un peu le rythme le long du parcours. La température la semaine précédente est un peu fraîche, mais le jour même c'est grand beau soleil.
Natation
Enfin un triathlon où il y a un peu plus de monde que d'hab' en PRO. En natation, il faudra donc se donner pour essayer de suivre le rythme. Usuellement ça me convient mieux que lorsque je dois l'imposer moi-même. Effectivement j'arrive à suivre les bulles de Nils à l'arrière d'un petit groupe de tête sur les premiers 300m avant de décrocher gentiment mais continuer à un bon rythme à côté d'Adrian Haller et Patrick Ryhner. Sven Anderlind (en populaire, donc parti 5m derrière) me rejoint ensuite. Je n'arrive pas vraiment à crocher après le demi-tour, mais perds beaucoup moins de terrain qu'à Locarno (et me sens avancer bien plus vite d'ailleurs). Satisfait donc de ma partie natation, plus ou moins équivalent à Lausanne mais bien mieux qu'à Nyon ou Locarno. La puce me gêne un peu en enlevant la néo mais je m'en sors assez bien et on partira les quatre avec peu d'écart à vélo.
Vélo
Les premiers 10km de vélo sont plats, ou très légèrement valloné, et vent de dos sur le début (de côté ensuite). Peu d'écarts se font donc, mais je commence à peiné un peu dans le bout vent de face vers Salavaux face aux trois concurrents (tous en vélos de contre-la-montre). Je les laisserai filer à la première montée, où je suis étonné d'avoir Andrea Salvisberg en point de mire (il est en fait tombé à vélo). Je continue mon pensum tout seul vers Cudrefin, satisfait de ma première partie (tout en sachant que je suis pas un super grimpeur). Tout seul c'est un peu moins motivant, mais je m'accroche tout de même. Au départ de la deuxième montée c'est Stefan Riesen et Jonas Nowka qui me dépassent juste au mauvais moment (en montée s'accrocher est plus difficile). Au sommet par contre je prends le train de Valentin et deux autres adultes "popu" et on finira le parcours ensemble, en "drafting légal" (càd en respectant les 10m de distance, mais ça aide vachement quand même).
Sur la fin l'épaule droite me fait des lancées et je dois quitter un peu le guidon de tri pour me relaxer. La course arrive bientôt, c'est l'occasion de confirmer le temps canon de Locarno...
Course
... ou pas : assez rapidement je me rends compte que ça ne tourne pas comme escompté. Je laisse les autres filer et baisse progressivement de rythme jusqu'à un gros "coup de mou" entre 3 et 4.5km. Mal au bide, envie de marcher, regard sur le bout des chaussures, ..., il faut serrer les dents pour se forcer à continuer. Je donnerai ensuite gentiment le tour sur les quelques derniers kilomètres, mais à l'arrivée je suis très déçu, d'autant plus que c'était les championnats suisses, et la course à pied était la discipline où je me sentais le mieux aux entraînements.