Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

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TDFO (1/2)

Prologue : vite fait, bien fait

Cette année, c’est à peine rentré des USA que j’ai l’occasion de participer au TDFO pour revoir tous les copains du Rushteam. L’horaire est par contre serré et je suis censé arriver à la maison aux alentours des 16h pour remonter mon vélo en vitesse et repartir deux heures plus tard direction Cheseaux pour le départ. Mon premier avion Atlanta-Londres en a toutefois voulu autrement et après avoir été retardé aussi bien au départ qu’à l’arrivée, ma correspondance décolle sans moi. Longue queue au guichet pour changer de ticket vu que je ne suis pas le seul dans ce cas mais rien ne semble presser le flegme du personnel british. Bref, 2h15 plus tard je vole dans un avion presque vide ; ou je dors devrais-je dire puisqu’après avoir très peu dormi dans mon long vol transatlantique, je suis cette fois-ci endormi avant même le premier passage des hôtesses. Pas un gros repos avec tous les réveils pour ci et çà malgré tout. Une fois à Genève, la valise sort très vite et après une petite attente pour mon vélo pendant laquelle je prends déjà mon ticket de train, je me sens enfin près à rentrer. Je dois malheureusement faire encore un autre détour par le bureau des réclamations pour la poignée qui a été littéralement arrachée ; celui-ci sera très court par contre, l’agent m’a fait une constatation pour mon assurance mais eux ne font rien car « les poignées sont à l’extérieur et donc fragile par définition ».

Pierre-André et Gianna, tous motivés qu’ils sont, viennent me retrouver à la gare de Morges en voiture et nous nous dirigeons ensemble vers le départ du TDFO. Les vélos sont déjà sur le toit avec l’ancien orange à P-A que j’utiliserais ce soir-là. Un petit troc pour changer le jeans en un cuissard et arborer mon beau T-Shirt Popeye, puis quelques kilomètres pour chauffer les jambes, discuter avec Matthieu et vérifier que je ne m’endors pas sur le vélo et finalement nous voilà déjà au premier briefing. Cette année le peloton est très petit surtout suite aux désistements de dernière minutes, mais bon l’organisation est tip top et Anton ainsi que Gilbert nous guide en parole sur un parcours que je connais bien. En l’absence de Jean-Claude, Cédric et Galla, je crois que je suis le mieux classé au maillots jaune, blanc, à pois et vert de l’année passée. L’objectif n’est toutefois pas d’en garder un seul mais de limiter la casse sur Philip pour pouvoir animer les étapes suivantes.

Je suis le dernier à partir mais je ne verrai personne de tout le parcours. Ma gorge me brûle dès le départ en passant entre deux champs de colza et après mes cuisses tirent un peu dans la relance et le guidon de tri me manque sur les longues lignes droites. Certainement pas mon meilleur chrono mais assez content à l’arrivée. Les classements me donnent 1’30 de retard sur Philip, 30’’ sur Matthieu et secondes sur P-A et Joël. Les commentaires fusent donc et c’est vrai qu’il faudra se donner pour aller chercher Philip les jours qui suivent. On redescend ensuite à vélo avec une ou deux gouttes dans Crissier avant de remonter mon vélo, vider les valises et avaler une bonne assiettée de lasagnes heureux de retrouver la maison.

Marchairuz et faux-plats descendants

L’étape du jeudi est une étape où la tactique se veut cool et relax. Le passage du Marchairuz représente la seul difficulté mais la fin d’étape est trop longue pour véritablement essayer quelque chose. Matthieu et moi nous mettons d’accord pour lui donner le maillot vert et moi essayer celui à pois. Après la déneutralisation, nous laissons partir les quelques irréductibles de l’attaque du kilomètre 0 et c’est ainsi que tour à tour Nicolas, Benoit et P-A prendront quelques mètres sur le peloton. Matthieu s’impatiente un peu avant Lavigny bien que le sprint ne soit qu’à Gilly, mais après Aubonne je finis donc par donner le rythme. Personne ne tente le sprint et c’est presque décevant car ça annonce un peu la couleur de ces prochaines étapes. Peu après, Philip et Chauncey nous font un début d’attaque. Matthieu saute dans les roues de suite et surpris que je suis il me faut une petite cinquantaine de mètres pour rejoindre, mais l’accélération manque de mordant et le peloton tout entier finit par revenir. Toute la première partie du Marchairuz qui se trouve encore dans les villages se fait au rythme, dicté principalement par Philip ou moi avec Matthieu et Chauncey dans les roues et quatre ou cinq yoyos qui prennent quelques mètres de retard dans les parties plus pentues et reviennent sur le plat ou nous nous reposons devant. Je discute beaucoup avec Philip sur cette partie et me sens facile. Après le demi-tour à gauche de l’intersection, la donne change du tout au tout. Philip appuie un peu plus et c’est Matthieu qui vient à côté de lui. Les discussions ont stoppé net et les rares bruits sont dus aux souffles qui commencent à se faire marqués. J’ai un peu de peine à suivre même par moment et j’attends le sommet avec impatience. Sur les cinquante derniers mètres je trouve la force de faire une petite accélération qui ne me convainc pas moi-même, mais qui suffit malgré tout pour passer le sommet en tête. A la descente, Matthieu tire un peu le début car Chauncey a concédé un tout petit retard. En bas à Bière, il se met même à tirer de bons relais et après discussion on s’accorde de tirer mais de ne pas trop se crever non plus. Chauncey est désormais seul dans le vent, mais Philip est calé dans notre roue et il ne prend évidemment aucun relais. Matthieu veut faire le sprint de Cottens et l’étape et je lui dis alors que Philip ne fera pas le sprint mais il faudra être attentif entre Aclens et Moulin-du-Choc car il risque d’attaquer comme c’est ensuite une descente qu’il aime bien. Rien de très spécial ensuite avec des relais entre Matthieu et moi. Mes jambes reprennent un peu des couleurs mais je donne carte blanche à Matthieu pour jouer la victoire d’étape quitte à me sacrifier. On croise juste Stef qui est arrêté au feu de Ballens avec une petite mine. A la fin de mon relais au giratoire au bas d’Aclens, Philip accélère d’un coup et je dois laisser partir. Matthieu le suit par contre. Après trente mètres je tiens l’écart pendant encore une bonne centaine de mètres, mais ensuite de cela je ne fais que regarder la distance s’agrandir avec un petit sourire quand même puisque Matthieu est dans le sillon de Philip et qu’il le passera sans doute au sprint. L’après-midi, la récupération consiste en une petite natation à Mont-Repos suivie de la première bière du weekend en ville de Lausanne.

Transition par la Bessonne

L’étape du vendredi est une vraie étape de transition. Une ou deux petites bosses au programme mais trop de plat et de vent de face pour attaquer véritablement. Vaut-il la  peine d’attaquer ? Je ne sais pas. Faut-il faire le forcing ? Dur à dire. Je doute un peu de mes jambes à ce moment-là. Bref, le départ d’étape est assez classique avec P-A qui nous fait un interminable relai entre Pompapples et Vallorbe avant les quelques échappées de ceux qui ne dérangent plus au classement général. Je prends le commandement ensuite pour revenir en douce avant le village de Ballaigues où nous tournons sur la Bessonne. Petite montée raide dans le village, puis nous nous retrouvons sur une petite route dans la forêt. La pente redevient potable mais le répit n’est que de courte durée avec la partie la plus raide et la plus ventue à la sortie de la protection des arbres. Philip donne le rythme à Chauncey et moi alors que Matthieu doit faire une belle accélération pour revenir après avoir déraillé. Au sommet c’est à nouveau moi en tête suivit de très près par Matthieu qui me laisse les points comme prévu, mais j’ai comme l’impression qu’encore une fois ni Philip ni Chauncey n’essaie. La descente et les faux-plats de derrière se font tranquillement et c’est à peine perturbés par Chauncey qui nous force à nous lever pour le sprint de Sergey que nous faisons cette magnifique partie au pied du Jura pour rejoindre la deuxième bosse. Philip nous dit que Gilbert a dit qu’elle serait encore plus raide que la première… si c’est possible. Tous les quatre partons donc tout peinard jusqu’à Villard-Burquin puis suivons Fontalchez et sommes surpris lorsque le sommet est annoncé à 100m sans avoir vu la partie raide venir. Je me sentais bien au rythme mais n’arrive pas à sprinter malgré tout et c’est Matthieu et Chauncey qui passent en tête pour les points du GPM. Sur les bords du lac de Neuchâtel, le groupe est cohérent sans être trop rapide jusqu’à 5km environ de Bevaix où Chauncey nous remet une attaque après un relai de Matthieu. Tout le monde finit donc par refuser ses relais et c’est en pistards quasiment arrêtés sur la route avec uniquement des attaques de Chauncey et des retours de Matthieu que nous rejoignons tant bien que mal Bevaix. Après une traversée de village et des travaux à bien 20km/h, Matthieu nous met une attaque bien sèche sur le premier raidillon pour la Rouveraie. Il ne lâche personne (sauf presque moi), tout comme Chauncey lorsqu’il en remet une ensuite. A moins de 500m de la ligne, Philip se montre pour la première fois avec une grosse accélération qui fait exploser tout le monde. Chauncey n’essaie même pas de suivre, Matthieu s’accroche sur quelques pauvres petits mètres et je monte comme je peux entre les deux. Il me semble être arrêté là, mais je finis par rattraper Matthieu et finir avec lui. Philip nous reprend tout de même une trentaine de secondes sur presque rien et nous sommes tous quatre couchés dans le pré épuisés de ces efforts. Les autres nous rejoignent peu après et il en a fallu de peu pour que la blague de Philip lorsqu’il s’est fait klaxonner à 9km/h à l’entrée de Bevaix que « on va voir bientôt P-A nous passer comme un boulet » ne se révelle être une prophétie auto-réalisatrice.

L'écart sur Philip est désormais conséquent et il faudra donc se montrer attaquant (si ce n'est pas pour reprendre le maillot jaune, ce qui risque d'être difficile, au moins pour le forcer à tirer et ne pas le laisser passer ses journées de leader en mode peinard). Place donc maintenant à l'étpae reine de montagne, mais surtout aux attaques qui partent dans tous les sens (et aux défaillances qui vont avec). Mais pour cela, suspens... la suite suivra bientôt (de toute façon, le récit est déjà long comme ça, donc je m'accorde une pause).



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Rev3 Knoxville

Froid, froid, froid, et encore froid

Dernier triathlon pour moi aux USA. Après une semaine de grisaille et de pluie, départ à 2h du matin de la maison pour 3h30 de route environ en direction de Knoxville, Tennessee. Nous sommes parmi les seuls à faire le check-in le matin-même comme il était normalement obligatoire la veille au soir mais la fête de fin de bachelor de Georgia Tech à laquelle mes copains allaient en a voulu autrement (et moi j’ai pas pu y aller comme je ne reçois pas le diplôme de Georgia Tech mais de l’EPFL… bon, je m’étais rattrapé en avance le jour avant pour être honnête). Dans la nuit et la pluie, nous retrouvons donc notre chère organisatrice sur une herbe boueuse où se trouve la zone d’arrivée et elle nous remet nos dossards et autres tatouages. Nous nous dirigeons ensuite vers la zone de change sous les commentaires de certains autres jaloux de nous voir arriver le matin uniquement (« they must be pros… or have a special authorization »). La zone de change est un kilomètre plus au sud environ dans le parking du stade de football et, bien que très spécial, il a au moins l’avantage d’être couvert. Nos affaires resteront donc au sec pour un petit moment. Il fait par contre froid et la pluie semble bien installée pour toute la journée. Par manque de place dans la zone de change, nous retournons poser nos sacs dans la voiture où la femme de Joël tente de récupérer un peu de sommeil. A ce moment, j’ai vraiment froid et tout le monde a cette envie de dire « mais qu’est-ce que je fais là ». Malgré tout le temps restant avant le départ, nous enfilons la neoprène pour rester au chaud et pour une fois je la boucle jusqu’en haut. Température de l’eau annoncée à 58, soit dans les 15-16°C et l’air est aux alentours des 13 à 15°C. Avec la pluie, ça fait pas chaud… Je sais, je me répète mais c’est un peu la seule chose à laquelle je pensais à ce moment-là : il ne va pas faire chaud en natation et le pire sera le vélo.

Natation en rivière

Bref, on marche jusqu’au départ et après avoir vu les pros partir, nous nous mettons dans la file pour rejoindre la jetée par les petits escaliers et il faut bien se jeter à l’eau. Petite natation jusqu’au départ 20m plus loin et pipi obligatoire. Mes deux amis le font aussi d’après mon « conseil de pro » comme ils l’appelleront, mais au final on n’est de loin pas les seuls et quelques blagues sur « si on s’y met tous ensemble, elle finira par être bonne » fusent même dans le peloton. Heureusement les organisateurs ne tardent pas trop à donner le départ et je me lance assez devant. Un autre vient se frotter un peu à moi (ou moi à lui car il me semble que je suis parti tout à gauche mais dévie un peu sur la droite), mais finira par me laisser partir lorsque les frottements deviennent un rien plus importants. Le parcours natation consiste à remonter la rivière sur un 400m environ puis un petit bout de travers et ensuite un long bout avec le courant. Les américains diront tous que le courant est impressionnant comme il aide et s’il est vrai qu’on peut le ressentir, il n’est de loin pas comparable à celui d’Oberaargau après une période de pluie. Bref, je suis un peu seul sur le retour avec deux ou trois athlètes devant mais personne autour de moi. J’ai les mains un peu engourdies mais finalement pas vraiment froid. Quoiqu’au final j’ai besoin de pisser une deuxième fois et c’est la première fois que ça m’arrive en course. Sortie de l’eau sur un ponton, les bénévoles sont aux aguets avec des « are you OK ? » presque inquiets. Pas de soucis pour moi et je cours le quart de mile pour aller à la transition.

Vélo vallonné pour une fois

Le vélo est ensuite assez vallonné (même beaucoup comparé aux autres que j’ai faits aux USA). Je fais très attention dans les descentes et virages et essaie de tirer comme je peux sur les longs bouts droits. J’ai l’impression que pas mal de monde me passe malgré tout. Tous en vélo de clm encore une fois. J’entends un bruit un peu bizarre à un moment et il me semble que c’est plutôt la pluie, mais vous verrez à la fin que j’ai peut-être bien cassé un rayon à ce moment-là. Un bon nombre d’athlètes sont sur le bord de la route pour des crevaisons également avec toutes les pierres et gravillons amenés par la pluie, mais pas moi heureusement. Fin de vélo, assez content. Peut-être pas une top performance (même certainement pas d’après les résultats) mais pas eu froid, un rythme OK (sans plus) et pas de chute ou de tour en trop ( ;-)). Place maintenant à la course.

Bonne course tiré par une locomotive

J’arrive plus ou moins avec deux autres dans la zone de change et change mieux qu’eux il me semble. Un concurrent me rejoint toutefois après 500m de course et je me mets dans ses pieds. On croise rapidement les premiers pros déjà au retour et vers un mile, mon ami me lâche presque. Je me force à boucher les 2-3 mètres d’écart et revient me placer dans sa foulée au plus près possible. Il vérifie souvent sa garmin alors que je me contente de suivre sans même prendre la peine d’éviter les grosses flaques (parfois impossibles à éviter d’ailleurs). Les miles s’enchaînent et se ressemble. Le rythme est excellent pour moi et nous finissons même par dépasser quelques femmes pro (parties 7 minutes avant nous). Au demi-tour, mon meneur d’allure privé continue son job sans broncher. Je prends un relai pour faire le quatrième mile devant avant qu’il ne repasse devant vers le cinquième. Sur la toute fin, un autre concurrent nous passe tous deux comme un bolide et j’accélère un peu pour lâcher mon ami mais suis incapable de suivre l’autre. Très heureux d’être à l’arrivée malgré tout et j’enfile le T-shirt manches longues de finisher de suite. Je n’ai presque pas eu froid de toute la course, mais peu après, je commence à greloter en attendant l’arrivée de mes copains avec la femme d’un des deux qui est sortie prendre des photos de nous malgré le temps exécrable. Ensuite de cela, nous allons prendre notre « sandwich bbq » avec des chips et cookies. Encore une fois, très bon, mais très américains comme after-race food. A cet instant j’ai sur moi encore un linge qu’on nous a offert mais malgré tout la femme doit pousser les deux autres à rejoindre la voiture rapidement car je grelotte et j’ai les lèvres violettes paraît-il.

Mécanique quand tu nous tiens…

Au niveau résultat, j’ai fait 3e de la catégorie d’âge en 2h07. Bonne natation et très bonne càp en 37’ mais vélo qui laisse un peu à désirer surtout en comparaison avec les pros et autres. Le premier me met presque 20’ quand même. Sinon, j’ai eu quelques surprises avec mon vélo ensuite. Pendant la course, les vitesses ne passaient pas très bien car j’avais cassé la visse d’ajustement du dérailleur arrière en retour des championnats universitaires et le magasin où je suis allé m’a fait une réparation provisoire car ils n’en avaient pas en rechange. De retour dans la zone de change, mon vélo était couché par terre, mais semblait en bon état sauf le frein arrière qui touchait la jante. Après le voyage du retour chez Joël (qui m’a très gentiment invité à souper en plus de m’avoir conduit), ma roue avant était presque à plat avec une crevaison lente. Et finalement, en arrivant chez moi, j’ai remarqué un rayon cassé à la roue arrière. Je ne peux pas dire pour autant que ça m’a vraiment gêné pendant la course car, mis à part les vitesses, je n’ai rien remarqué. Je crois que c’est plutôt la force de tirer qui m’a manqué un peu mais tout ça d’un coup, c’est quand même bizarre. J’ai tout fait réparé lundi au magasin pour être prêt pour le TDFO malgré tout (qui commence à peine après que je ne sois rentré). Espérons que le vélo tienne le voyage en avion sans soucis.

Jo & Co

Finalement, j’aimerais remercier tout particulièrement Joël, sa femme, et son ami David avec sa fiancée. Déjà la semaine passée se sont eux qui m’ont amenés au triathlon et invité à dîner sur le retour et cette semaine, ils m’ont encore une fois amené jusqu’en Tennessee, avant de dîner ensemble sur place et de souper chez eux. Finalement avec Joël et sa femme, nous avons encore soupé ensemble aux abords du campus le lundi soir. Je regrette un peu de ne pas être allé avec eux plus tôt je dois dire car ils forment un groupe d’amis juste fantastique et grâce à eux j’ai énormément apprécié ce weekend dans le froid et la pluie… c’est comme ça que devrait être le triathlon et peut-être que certaines choses font changer un peu l’année prochaine pour le club de Georgia Tech avec Joël et Caleb fraîchement nommés dans le comité pour la saison prochaine.

1 comment
Je vois que les vieux trucs d'un bon poloiste commencent à faire leur apparition chez les pros du triathlon. J'espère que les 30 nageurs qui viennent le lundi soir au Pontet ne vont pas tous trouver l'eau trop froide !!
par PA the 08-05-2013 at 17:01


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BUCS Sprint

Ce week-end, premier triathlon en Grande-Bretagne, et on commence direct par les championnats nationaux universitaires, sur distance sprint. La compétition à lieu quelque part dans la cambrousse pas très loin de Bath. Nous prenons deux minibus pour les 18 compétiteurs d'Imperial à participer.

Imperial College Triathlon Team at BUCS Sprint triathlon
Imperial College Triathlon Team.

Natation

Etant encore un peu tôt dans la saison, et voulant attirer un max d'étudiants, la compétition est organisée en piscine intérieure à mon grand désespoir. Donc 750m à parcourir correspond à 30 longueurs. Mais le pire c'est de devoir partir par 4 dans une ligne, tous à 10s d'écart, et ensuite en vagues chaque 15min. Donc il n'y a que 6 personnes (la piscine comporte 6 lignes) qui partent effectivement ensemble, un peu dommage pour l'esprit compétition à mon goût (ça s'apparente plus à du contre-la-montre).

J'ai annoncé pour ma part un temps de 9'30 sur 750m, quelques doutes sur mes capacités à le respecter. Je pars en 4e position de ma ligne, et rattrape tous ceux devant moi (qui visiblement se sont pus surestimés que moi). J'ai des bonnes sensations, ne suis pas trop gêné par le fait de devoir dépasser quelques fois, et sors de l'eau assez content de moi, en un temps de 9'25 environ, parfait!

Sortie natation Jean-Claude Besse au BUCS sprint triathlon
Sortie natation

Vélo

Sur la portion cycliste, je débute avec quelques concurrents en ligne de mire (après une transition où l'on pousse son vélo sur bien 200m avant de rejoindre une route!). J'en rattrape 3 sauf erreur, dont deux filles, avant de me placer bien régulier mais en appuyant fort sur l'aller. On m'a prévenu un vent de face sur le retour, il faut se méfier un peu. Sur la montée à l'aller, une fille me répasse sur le premier coup de cul, avant de se faire poser dans la vraie montée droit derrière (orgueil?). Au bout du tour, un puis deux concurrents me dépassent et me lâchent dans les faux-plats qui suivent. Je commence à câler un peu et le vent n'aide pas. Un peu déçu de manquer d'entraînement vélo. Pas de compteur non plus (le mien n'ayant pas supporté l'humidité londonienne cet automne...), mais je suppose que la vitesse baisse dès que je n'ai plus de repères devant.

Une fille et un garçon me dépassent vers le 20e km, je resterai à distance sur la fin en me câlant sur leur rythme (bien que des fois tenté de dépasser). Une moto nous surveille sans rien dire, alors qu'ils roulent sans arrêt en parallèle (le blocking n'existe pas en GB?). Sur la fin un 4e nous rejoins et nous posons le vélo en petit groupe.

Càp

Jean-Claude Besse départ course à pied BUCS sprint triathlon
Départ en càp

Sur la longue transition pour la course, les mollets me tirent passablement. Mais une fois les chaussures enfilées, ça semble aller mieux, alors je tente de partir sur un bon rythme. J'arriverai à le maintenir sur un bon 2km, avant de devoir ralentir un tantinet. Un de mes compatriote de fin vélo me dépasse et je m'accroche comme je peux. Limite d'avoir un point de côté en rejoignant le ravito au demi-tour. Je perds quelques mètres mais profite de les effacer lorsqu'il ralenti un peu pour traverser la route. Et je parviens à relancer sur la fin pour le poser à nouveau, et finir vraiment bien mon triathlon.

Timing

En natation, 750m officiellement en 9'39, mais ça inclut sortir de la piscine et courir vers l'entrée de la zone de change. Equivaut à 9'25 je suppose, soit rythme 5'00/400m, tout à fait convenable. 21e temps.

A vélo, 41' pour 25km, soit une moyenne pas terrible. Le parcours était un peu valloné, mais pas tant que ça. Je sais pas la précision du kilométrage. Passablement venteux. 44e temps, à améliorer.

Càp: 19'49 pour 5km officiels, 5.5-6km suivants les Garmin de quelques concurrents. Quoi qu'il en soit, bonnes sensations, 16e temps, très satisfait.

Total; 21e, un peu plus d'une heure douze minutes (avec deux concurrents à moins d'une seconde devant, mais pas couru l'un contre l'autre, dommage...).

1 comment
Jetez un coup d'oeil à l'album photo également.
par Jean-Claude the 06-05-2013 at 22:17


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Spring Fling Triathlon

Me voilà tout bientôt à la fin de mon séjour aux États-Unis et pour préparer au mieux la semaine d'examens, rien ne vaut un petit triathlon. Un sprint (enfin 600yd-15mi-3.1mi, soit 550m-24km-5km) est au programme de ce dimanche matin donc. Un peu moins de sport il me semble cette semaine avec plus d'heures à écrire des rapports pour tous mes cours et projets, mais bon on fait avec.

4h50 dimanche matin, Loukia attend déjà à la station essence à côté de chez moi et Joël, David et leurs deux femmes nous rejoignent peu après. Une bonne heure et demie de voiture plus tard, nous rejoignons le site du triathlon. Comme d'habitude chez les américains (mis à part les championnats universitaires), c'est paumé au milieu de nul part qu'on trouve un petit lac. Enregistrement et dépôt des vélos dans la petite zone de change en toute vitesse avant le départ de l'olympique et le départ du sprint est quasiment là. Très petit triathlon à voir avec juste un groupe de jeunes de USAT qui sont là pour un championnat régional où quelque chose du genre.

Bref, départ en natation avec deux plus jeunes à mes côtés et je finis par suivre leurs bulles à partir du tiers du parcours et jusqu'à la sortie de l'eau. J'ai l'impression d'être troisième, mais les résultats en montre un autre bien 30 secondes devant. Je finis par lâcher les deux assez rapidement sur le vélo. Après un moment à dépasser des athlètes de l'olympique, un autre jeune me dépasse en vélo de triathlon. Je redépasse un avec la trifonction USAT avec le même nom que celui que j'ai laché au début (il y avait deux frères en fait). Au mile 7, les parcours long et court se séparent et depuis là je suis tout seul. Le parcours est assez en lignes droites mais pas mal ondulant (jamais plat mais jamais de vraies montées). Je vois de temps en temps l'autre en point de mire, mais sinon rien. Arrive ensuite une autre de ces longue ligne droite et je vois du monde au carrefour tout au fond et mon concurrent 400 à 500 mètres devant moi. Une fois au carrefour, plein de monde vient d'en face et un type avec un drapeau est au milieu de la route pour les faire tourner à droite. Je tourne donc comme eux mais à gauche pour moi car il me semble que le type indique pour moi aussi. Je fonce ensuite sur la gauche pour tous les dépasser. Carrefour suivant, à gauche de nouveau et j'ai l'impression d'être déjà passé et d'être faux. Je reviens donc les 200 mètres que j'ai faits en arrière pour demander au type de ce deuxième carrefour si "l'arrivée du vélo est vraiment par là, car j'ai déjà passé ici moi". Sa réponse ne me laisse pas dfe doutes, "oui, oui, mais t'as encore un bout, t'inquiète pas". Bon j'y vais alors. C'est en voyant le panneau du mile 6 un kilomètre plus loin que ça me prend d'un coup: je suis sur un deuxième tour! Merde! Ne sachant pas trop qui faire, je décide de finir mon tour supplémentaire et aller jusqu'à l'arrivée comme ça. La fin du vélo à peut-être baissé un peu en rythme par manque de motivation malgré tout. Ensuite de quoi je pars sur mon 5km à fond ou presque comme si je ne voulais pas être confondu avec les derniers de la courses. Le premier mile passe encore bien et après je dois ralentir passablement pour garder la respiration. J'essaie de relancer un peu sur la toute fin, mais je pense que là le moral n'y était plus vraiment.

Au final, j'ai dû faire un bon 10km de plus à vélo... je m'en veux bien évidemment un peu de mêtre trompé. Je ne dirais pas que c'est la fautes des volontaires car j'aurais dû connaître mon parcours mieux que ça, mais je pense qu'ils m'ont induit un rien en erreur et qu'avec mon manque de préparation et avec la rapidité des décisions qui se sont passées en live, ça a suffit. Je suis aussi le seul à m'être planté pareillement. Bref, tant pis et fera mieux la prochaine fois sans trop de difficulté. En tout cas j'espère... vérification dimanche prochain avec un olympique à Knoxville (Tennessee)

2 comments
un, deux, beaucoup ... A ces ingénieurs !! Ils se croient forts en math ! Maintenant cette erreur ne se produira plus, mieux vaut donc que ce soit sur un triathlon sans grande importance.
Bonne course la semaine prochaine.

par PA the 30-04-2013 at 12:17
A mon avis ça vient tout des "scientifiques" qui utilisent des tricks comme ça juste pour compliquer ce qui est trop simple et après jouer avec des logarithmes et des sommes en compétition, j'y arrive pas...
par Daniel the 30-04-2013 at 13:05


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UL Athletics Championships

Très déçu de ma dernière course à Cheseaux, il me restait une dernière course avant mon premier triathlon de la saison dimanche prochain (et je commencerai par les championnats sprint universitaires anglais!). Et c'est un 3'000m sur la piste intérieure de Lee Valley, à l'occasion des Championnats de l'University of London (UL).

 

Lee Valley Athletics indoor track
Une magnifque piste nous attendait...

 

Pas grand monde toutefois, sachant que les examens approchent et les championnats universitaires britanniques d'athlétisme sont aussi la semaine prochaine (ce qui m'empêche d'y participer). Sur le 3'000m, Clinton prend comme attendu (après le Teddy Hall Relays à Oxford) les devants très rapidement. Derrière je gère mon rythme dans l'optique de ne pas me griller, si possible passage entre 3'05 et 3'10 au premier kilomètre et un final entre 9'20 et 9'30.

Je m'attendais à courir avec quelqu'un pour me booster un peu, mais ce ne sera pas le cas. Il me faut donc temporiser seul. Passage après 5 tours (piste de 200m inclinée c'est aussi un peu spécial au début) en 3'11. Pour une fois tiers de la course effectué et je me sens à la retenue, très (trop?) facile. La suite sera un petit train bien rodé, tentant d'accélérer un peu mais pas beaucoup. Je termine donc en 9'26, soit légèrement negative split. Je pourrai encore courir un moment à ce rythme (ou c'est mon impression en tout cas).

A tête reposée, je suis très satisfait de mon chrono qui me rassure sur ma forme du moment en course à pied. D'un autre côté, il faudra pour la saison être capable de se faire plus mal et d'aller au bout de soi, espérons qu'avoir des concurrents à côté sera suffisant pour me dépasser...



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