Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

News

Midnight Run

Dernier effort de l’année avant de partir en vacances/révisions au chalet, nous avons participé à la course de la Midnight Run à Lausanne samedi passé sur le coup des 23 heures. Il fait relativement chaud pour la soirée, même si quelques petits flocons nous accueillent lors du premier passage de la rue de Bourg. Le parcours est très exigeant, avec la montée raide sur Saint-François, la rue de Bourg puis le petit tour derrière la cathé. On se retrouve assez vite à 2 avec Daniel (Eticha et 5 autres concurrents devants). J’ai très bien couru, même si les mollets deviennent lactiques déjà dans le deuxième tour. Daniel me bat juste au sprint, mais on fait les deux environ deux minutes de mieux que son temps de l’année passée (bien qu’ils avaient couru avec de la neige). Moi je n’avais toujours pas pu courir à cause de mon genou, la préparation est bien plus avancée cette année !

Sur ce, je vous souhaite à tous de Joyeuses Fêtes. Merci de nous suivre et à l’année prochaine !!



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Meeting de Pully

Une fois de plus, nous avons participé hier soir au meeting interne de Pully. Je ne sais dire depuis combien de temps nous faisons ce 400m (qui paraissait bien long au début, on avait peut-être même commencé par 200m), mais c'est un bon moyen d'avoir un chrono sans la fatigue d'un entraînement avant.

Il me semble qu'année après année, la pression est moins grande pour ce meeting et c'est vraiment sans ambitions particulières que nous y retournons cette année. Je suis inscrit en 4'45" et Jean-Claude 4'50", des temps que nous devrions tout à fait être capables de faire. Après, reste à voir la forme du moment, car y aller sans pression implique parfois aussi ne pas se reposer pour...

Sur place nous avons droit à deux courts échauffements dans l'eau. Sur le premier, je me sens bien et ai l'impression d'avoir une bonne glisse. Au deuxième je m'essaie à quelques accélérations, et là je trouve mes bras lourds et réticents à forcer le rythme... aller, c'est pas grave ! On discute encore avec Jean-Claude et Nicolas Richoz pendant l'attente avant notre série (la dernière).

Au départ nous sommes trois à partir au même rythme dans la série. Après quelques 150m le troisième nous lâche et je me retrouve à nager avec Jean-Claude. Il me semble à chaque fois lui prendre 50cm sur l'aller (je le vois alors en respirant à droite) et pourtant sur le début de l'aller suivant il est encore avec moi. Les sensations ne sont pas excellentes, mais les bassins défilent rapidement. Aux alentours de 300m, Jean-Claude commence à perdre un peu de terrain et j'essaie quand à moi d'accélérer encore un peu sur la fin. J'arrive au bout en premier avec l'impression de ne pas avoir vu ce 400m passer, j'ai bien nagé sans rien d'exceptionnel à mon avis.

Finalement, ça nous donne 4'46" pour moi et 4'48" pour Jean-Claude. Presque exactement comme le temps d'inscription. Je ne suis ni content ni déçu, j'ai fait une seconde de moins bien qu'aux tests en avril, mais sachant que la forme n'est peut-être pas non plus au top en ce moment, ce n'est pas si mal que cela. Concernant Jean-Claude je crois que c'est son record en basin de 25m, mais comme déjà mentionner, nous ne faisons pas souvent des tests comme celui-là et ce temps correspond à ce que l'on s'attendait en cette période et d'après les entraînements.

 

Voilà pour le meeting. Sinon ce soir nous faisons encore la Midnight Run à Lausanne, puis je crois que les vacances de Noël seront bien méritées.



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Test VO2 à Macolin

Ce lundi (et jeudi passé pour Jean-Claude), nous sommes retournés à Macolin pour la dernière mesure concernant l’étude de l’évolution de la VO2 max. Le test sur tapis s’est bien déroulé et malgré le sentiment de ne pas avoir tenu très longtemps je fais le meilleur temps de ces trois dernières années (le but est de tenir le plus longtemps possible sur un tapis en pente qui accélère chaque 30 secondes). Bon, ceci ne dit pas non plus tout. Le plus important (car courir on le fait très bien chez nous) sont les mesures annexes. Rien de spécial concernant la taille et le poids qui sont à peu près stabilisé depuis une année, mais quelques commentaires intéressants sur la VO2.

Pendant la course, nous portons un masque qui mesure l’oxygène qui rentre et le CO2 qui sort. Les deux courbes augmentent ensemble au début, avant d’atteindre un plateau qui constitue justement le seuil de la VO2 (ou VO2 max). Cette valeur est généralement plus haute en période de compétition que hors saison, raison pour laquelle nous faisions ce test une fois tous les six mois environ. Lundi encore, nous avons remarqué que ma valeur de VO2 max a très nettement baissé depuis mai. Elle est par contre restée au niveau de novembre l’année passée voire légèrement supérieure. Les hypothèses de Thomas Steiner (coordinateur de l’étude) sont les suivantes : nous ne faisons pas assez d’intensités hors saison ! Enfin, quelques précisions s’imposent. Pour lui, l’intensité utile pour améliorer la VO2 est formée de sprints de 15 secondes à faire sur quatre blocs d’une dizaine de répétitions chacun. Et s’il est vrai que nous n’avons quasiment jamais fait autant d’heures d’entraînements en automne que cette année, nous faisons rarement des séries de moins d’une minute rapide. Il nous faudrait donc faire (toujours selon lui) plus souvent du court pour garder un niveau de VO2 élevé pendant l’hiver et avoir moins de peine à reprendre au printemps.

A réfléchir donc ; et peut-être qu’on intégrera quelques exercices du genre dans nos entraînements. Mais pas question non plus de tout révolutionner pour avoir un chiffre plus haut sous la case VO2, car au final ça restera toujours la forme en compétition qui compte et pas les résultats à des tests !



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Course de l’Escalade

11 ans

L’histoire remonte à 2000 : notre première participation à l’Escalade, et qui est restée aussi la seule jusqu’à cette année pour diverses raisons (assez mal placée dans le calendrier de notre saison et course avec beaucoup de relances nous convenant d’habitude assez peu). Et puis cette année on a décidé de s’inscrire juste après notre bonne performance au marathon, pour terminer la saison en beauté !

Course 2011

Dernière année junior déjà, et on arrive pourtant à Genève comme de vrais débutants, à faire le tour du parcours en parallèle des courses précédentes pour repérer un peu la course. Le temps passe gentiment de couvert à pluvieux, mais il ne fait pas spécialement froid (j’ai même plutôt chaud sous mon bonnet et mes gros gants d’échauffement) ! Le temps passe assez vite et on se découvre peu à peu pour se retrouver en short sur la ligne de départ, 25’ avant le start (ça s’appelle stresser un peu après avoir vu ceux de la course de 17h00 se faufiler 20’ avant leur départ et n’avoir personne à qui donner ses habits à la dernière minute…) !

On trottine quand même un peu au début et le temps passe assez vite. C’est parti pour 7,280km : ça doit être suffisamment court pour partir vite dès le début, surtout qu’après la première montée il y a un bout roulant sur le haut. Malgré cela Alexandre (Vouilloz) que j’essayais de suivre est rapidement devant et les coureurs se clairsèment. Je me sens très bien sur le premier tour, les spectateurs (nombreux) m’annoncent 10e de la course !

Sur le deuxième je sens un début de point sur le côté (peut-être un reste de ma toux de la semaine ?), le bout à plat sera le plus dur (étonnamment). La petite descente ensuite me fait relancer et j’apprécie beaucoup le passage en ville qui permet de relancer la machine. Passage dans le Parc des Bastions pour la deuxième fois avec Alexandre à nouveau en point de mire, mais il sera trop loin pour le rattraper. C’est encore difficile mais à partir de la montée il reste plus qu’à dérouler, l’arrivée n’est plus bien loin… et j’ai un concurrent dans le viseur. Je le rattrape de justesse au sommet de la dernière côte, mais il me repasse sur l’entrée du Parc, impossible de suivre au sprint par la suite.

Passage de la ligne en 5e position junior, satisfait de ma course où j’ai pu maintenir un bon rythme tout du long, moi qui n’aimais d’habitude pas les relances fréquentes en ville, j’ai été servi ! Daniel a plus ou moins suivi sur les deux premiers tours, calé un peu sur le dernier et franchi l’arrivée avec environ trente secondes de retard sur moi en 9e position junior.

Conclusion

Temps final de 25’13’’ que j’ai beaucoup de peine à analyser ayant quasiment aucune référence sur l’Escalade. Les pavés étaient rendus un peu glissants par la pluie, mais ce n’est qu’après la course que cette dernière m’a vraiment dérangé ! Par rapport aux concurrents, c’est une place qui est tout à fait dans mes habitudes de ces dernières courses.

J’hésite désormais à continuer sur cette lancée de courses automnales avec la Midnight Run, décision dans les prochains jours !!



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Courir quand le monde dort…

Nouvelle résolution depuis le début de l’année – académique sous-entendu, soit fin septembre, donc équivalent à depuis la reprise ! – et toujours en vigueur depuis lors, on a décidé avec Daniel d’ajouter un entraînement course en plus : footing le week-end, pour faire le fond en dehors des séries habituelles des mardis et jeudis. Un « samedi type » se constitue donc de : réveil autour des 7h30 le matin, soit à peine trois-quarts d’heure plus tard qu’en semaine, mais régulièrement sans trop de difficultés… On ouvre la fenêtre (et les yeux clin d'oeil) pour voir le soleil gentiment se lever. Ensuite c’est direct dans les habits de course avant de descendre à la cuisine pour avaler une banane et un verre de jus de fruits.

Après avoir pris ces quelques forces, c’est parti pour environ une heure de footing. Autour de la maison le quartier est bien calme, peu de monde doit être debout : on court tranquillement, les premières fois au bord du lac, puis dans la forêt le long de la Venoge pour se protéger de la bise des matins d’hiver … ou encore sur Echandens, Denges, voir Lonay. C’est alors qu’on se rend compte de la distance qu’on peut parcourir en une heure de footing, nous qui étions habitués à 20-30 d’échauffement avant de revenir sur nos pas pour attaquer les séries !!

On (re-)découvre donc la région, discute un peu de notre semaine d’EPFL (et aide parfois l’autre à résoudre un problème…) avant de revenir peu avant 9h à la maison. Avantage : le jour a à peine débuté (« le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt » qu’ils disaient, non ?).

Tartines et chocolat(s) chaud(s) à peine rentrés (il paraît en plus que c’est un des meilleurs moyens pour refaire le plein d’énergie après une séance. Et de toute façon je ne vois pas pourquoi on se priverait de ce qui nous fait plaisir, hein ?). On prend le temps de lire le journal qui est arrivé entre temps et part alors pour l’entraînement de natation – qui était déjà au programme du samedi l’année passée et se retrouve désormais comme simple « enchaînement ». Quelques 4km et 1h20 plus tard environ, retour définitif à la casa peu avant le dîner… et il reste l’après-midi pour bosser !



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