Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

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Tour des Alpes

Un petit mot pour vous signaler qu’on est allé faire le « Tour des Alpes » sur le week-end prolongé (du vendredi au lundi) du Jeûne Fédéral.

Vendredi

Départ en voiture pour Evian où le tour commence à plat en direction de Thonon, avant de monter en direction du col de la Jambaz sur une pente très régulière. Daniel et moi prenons les devants à un rythme rapide, mais régulier. Après une belle redescente on attaque le deuxième morceau de la journée : le col de la Colombière qui monte assez fort au départ, avant de se calmer vers « Le Reposoir » et les 8 derniers kilomètres sont de plus en plus raides, pour finir autour des 10% de pente. Les cuisses sont bien lourdes au sommet, il faut dire qu’on avait plus roulé depuis deux semaines… L’ail des ours (des tagliatelles de midi) se fait sentir dans le ventre sur une ultime montée au col des Aravis par la Clusaz où je laisse Daniel filer avec Philip et Gilbert avant de redescendre en direction d’Albertville puis de rejoindre notre motel (!) vers La Bâthie.

Samedi

Le soleil de vendredi nous a quittés. Départ sur le col de la Madeleine avec quelques gouttes de pluie de temps en temps. 24km de montée nous attendent, passé 7% de pente moyenne en 3 étapes avec quelques bouts plus faciles entre-deux. Chaque kilomètre est balisé, avec altitude et pente moyenne du prochain kil indiquées : ça aide, mais il faudra quand même compter deux bonnes heures de montée. On monte en petit groupe avec Phil, Gilbert, Daniel et moi jusqu’à 3-4km du sommet où Gilbert part seul (pensant avoir droit à la voiture après…), Daniel et Philip suivent à deux tandis que j’essaie de me réserver un peu pour la suite de la journée.

Changement d’habits au sommet. Longue descente sur route mouillée pour replonger dans la vallée de la Maurienne où la pluie arrive juste au moment d’attaquer le col du Glandon avec les éclairs ! Je prends mon rythme tout seul sur la première partie. Daniel et Gilbert me rejoignent sur les replats du milieu de montée. Le plus dur nous attend : les 3 derniers kilomètres côtent à 10-11% ! Très, très dur pour une journée comptabilisant 44km de montée de col.

Deuxième changement d’habits au sommet et la pluie que nous avions juste distancée arrive avec Pierre-André : on attend quelques temps dans la voiture et entame la descente entrecoupée de deux remontées inattendues et dures pour le moral. Sur les derniers kils avant Bourg d’Oisans, Philip se lâche et les relais sont bien appuyés. Il faudra renoncer à la montée de l’Alpe (plus vraiment le temps ni les forces nécessaires…) et on rejoindra Benoît en voiture !

Dimanche

Départ de Bourg d’Oisans en direction de Grenoble sous la pluie et avec passablement de vent. Deux crevaisons sur le début de parcours. Il fait froid en traversant la ville. On attaque bientôt le col de Porte dans la Chartreuse. Gilbert re-crève à nouveau deux fois et devra prendre un bout la voiture pour réparer tout ça dans le calme. Je monte avec Daniel (qui était d’abord chauffeur) et cale passablement sur la fin avec le froid et tout ces arrêts-repartir…

Le chocolat chaud + omelette + changement au sommet passe vraiment bien. Descente aligné avec Gilbert, Benoît et Daniel ; je reprends définitivement confiance, même sur route mouillée. Le soleil est de retour et la motivation avec … quelques relais bien appuyés nous mènent vers Saint-Genix avant de finir sur Belley plus tranquillement par la piste cyclable (mis à part un petit sprint pour l’entrée du village).

Lundi

Pluie à nouveau peu après le départ : chez moi la motivation peine un peu. Philip tire de long relais le long de la vallée du Rhône avant de filer vers Bellegarde pour un changement express au McDo (ils devaient être contents en voyant les flaques d’eau !). Un groupe restreint (Gilbert, P-A et nous deux) poursuit par de petites routes sur le contour de Genève pour rejoindre Versoix. Le genou me tire un peu et je prendrai le volant pour rentrer sur Ecublens alors que les autres se font rincer un fois de plus…

Souvenirs

Mis à part les habits mouillés (qui sèchent dans la machine) et le genou qui me gène un peu sur la fin, que des bons souvenirs restent d’un Tour des Alpes. Beau parcours cette année (un peu ambitieux peut-être) avec beaucoup de petites routes très jolies (pour ce qu’on a vu du paysage…) et avec très peu de circulation. Pour dire : on s’est fait klaxonné une seule fois, quelques temps après être arrivés dans Genève !

N’oubliez pas de jeter un coup d’œil aux photos sur le site du club.



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Triathlon de Locarno

Voilà bientôt deux semaines que nous avons participé à notre dernier triathlon de la saison. La news, elle, arrive avec un peu de retard car nous sommes partis en vacances en Espagne la semaine dernière. Mais bon, c’est pas la plage et le repos qui nous intéresse ici, concentrons-nous alors sur le triathlon de Locarno.

Nous sommes partis de la maison le vendredi dans l’après-midi et après un petit détour par Evian pour attraper Pierre-André en sortie de conférence, on fonce sur le Tessin. Nous arrivons le soir à Carasso (à côté de Bellinzona) où l’oncle à Gianna nous a gentiment prêté un appartement pour la nuit. On en profite pour faire un peu de Compex car les cuisses tirent méchamment (certainement pas bien récupérer depuis Uster et la séance de jeudi à pied à donc mal passer). Le lendemain matin, on rend visite à un autre oncle puis mange avec notre grand-maman, avant de partir sur Locarno en début d’après-midi.

Au retrait des dossards, on rencontre entre autres nos amis zougois, avec qui on fait la reconnaissance du parcours vélo. Il s’agit en gros d’un aller-retour sur la Valle Maggia (donc faux-plats montants à l’aller et l’inverse au retour) avec pas mal de quarts de tours sur la fin dans Locarno. Les cuisses vont bien à vélo, je les sens par contre à pied… mais ça il faut l’oublier maintenant. Juste le temps de se mouiller et de regarder les plus jeunes partir avant que ce soit à notre tour. Le lac est peu profond avant la première bouée mais pas mal caillouteux et vaseux ; j’hésite encore entre nager ou faire le dauphin.

Le départ se fait sur la berge, les pros devant, les juniors masculins 10m derrière et les filles encore 10m derrière. Je pars très vite sur la gauche du groupe et dépasse plusieurs pros en faisant du dauphin. La fin de la natation passe un peu moins bien, mais je m’accroche entre les deux bouées aux bulles de De Keanel et sors premier junior de l’eau. A vélo, je me retrouve rapidement avec Jean-Claude et on fait la course à deux (Ueli n’étant pas là pour cause maladie, on doit viser le doublé). A l’entame de la Valle Maggia, nous sommes surpris par le train et devons nous arrêter devant les barrières. Heureusement il m’a semblé que le train a été rapide mais on a tout de même perdu 15 à 20 secondes et il faut relancer derrière. On n’arrive pas à se lâcher avec Jean-Claude et s’est chacun son tour devant mais toujours avec l’autre à 5-10 mètres derrière qu’on finira le parcours vélo. A un moment, lorsque Riesen nous dépasse, j’ai l’impression que Jean-Claude se fait siffler par un arbitre. Mais comme il suit toujours je pense plutôt à un avertissement.

Dans la zone de change nous sommes toujours à égalité. Les choses deviennent par contre plus dures pour moi. Jean-Claude relance plusieurs fois sur le début du parcours et je finis par décrocher. Je me sens lourd et ai de la peine sur cette course à pied, un peu comme à Morat, premier triathlon de la saison. Jean-Claude devient petit à petit un point de mire orange loin devant alors que je continue à mon rythme plutôt difficile. A 800m de l’arrivée, j’entends même quelques spectateurs encourager Ivan Minini. J’arrive à accélérer sur les 500 derniers mètres pour dépasser Nils et finir deuxième junior.

Dans la zone de change, Pierre-André et les autres me félicitent, mais j’ai vraiment l’impression de ne pas avoir bien couru. La natation a passé sans plus au niveau sensations, le vélo était plutôt bon et la forme n’y était pas en course à pied. Il est vrai que le doublé était notre objectif du jour, mais au point de vue performance personnelle je suis déçu.

Plus tard dans la soirée en attendant les podiums en mangeant avec les zougois, nous apprenons que Jean-Claude est rétrogradé à la 7e et dernière place avec 15 minutes de pénalité. Suite à une discussion avec Imfeld il apprend le pourquoi. Il avait reçu une pénalité par l’arbitre à vélo, pénalité qu’il a voulu faire mais il s’est arrêté à la penalty box de droite (comme Tim Otto devant lui) où l’arbitre lui a dit qu’il n’y avait pas son numéro et qu’il pouvait continuer… Mais le hic, c’est que cette penalty box était celle des pros et les juniors devaient s’arrêter à celle située à gauche de la route. Bizarre comme façon de faire et bizarre que personne n’ait rien dit… mais on ne peut que faire avec.

 

Cette course étant la dernière du circuit, le classement final est terminé. Je suis deuxième et Jean-Claude troisième derrière Ueli Bühler et avec une belle avance sur les suivants.

1 comment
Dommage pour JC et bravo à tous les 2 pour votre excellente saison.
Et vivement la prochaine !
A+

par nibel64 the 20-09-2011 at 15:31


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Uster – 1er DO

Il fallait bien se lancer sur la distance olympique un jour, alors mieux valait le faire cet année pour savoir à quoi s’attendre la saison prochaine. La fédé ayant choisit Uster comme course-test pour les 92 avant le passage en Elite, on leur a demandé de nous inscrire (on était trop jeune officiellement pour pouvoir partir). La course étant estampillée Championnats Suisses, autant partir direct avec les pros pour savoir où on se situe.

Repérage et dossards

On arrive à Uster le samedi vers 15h avec un temps mitigé. On décide tout de même d’aller repérer le parcours vélo : 5km de plat au début, puis principalement des faux-plats montants jusqu’au 20e km, avec une partie en descente au milieu qui sera certainement utile pour récupérer (pour ceux qui connaissent, on fait le bout Egg-Forsch-Zumikon comme l’Iron de Zürich). Ensuite un peu de vallonné puis une belle descente sur Maur pour revenir au bord du lac et 10km de plat pour rejoindre Uster. Pas franchement facile, mais déjà 27km/h de moyenne au repérage, c’est un parcours « grosses cuisses » !

On a beau avoir eu confirmation et par oral et par sms que tout était ok concernant l’inscription, il a quand même fallu faire des pieds et des mains devant l’arbitre pour pouvoir retirer un dossard le samedi après-midi. Une heure pour récupérer les dossards de Reto Hug et Gabriel Hopf qui s’étaient désistés. Ensuite le programme c’est départ sur Winterthur, repas à la Spaghetti Factory et dodo à l’hôtel Ibis.

Echauffement

Après un déjeuner en chambre et le trajet (rapide) sur Uster, on arrive vers la zone de change autour des 9h30, soit environ deux heures avant le départ. On ira assez vite mettre les vélos dans le parc ; avec le numéro 3 (destiné à Hug) j’ai une des meilleures places possible : tout proche de la sortie ! On voit la fin de la course YouthLeague et part pour un petit jogging d’échauffement sur leur parcours de 2,5km (on connaît de toute façon déjà la boucle à pied, identique à celle des juniors). Retour vers la zone de change ensuite où on passe un peu le temps restants. Quelques hésitations en voyant Val et les autres pros scotcher chacun 1-2 gels sur le cadre et prendre 2 gourdes. Moi j’ai décidé d’avoir une gourde de 800ml avec de l’Isostar et de prendre un gel juste avant le départ. J’ai prévu aussi un gel Dextro (car très liquide) à côté des chaussures càp … je choisirai sur le moment de le prendre ou pas.

L’heure avance gentiment et après un deuxième petit trot en sens inverse (et moins long) pour voir les juniors courir on part vers le départ. Quelques tours de bras sur 150m environ : l’eau est agréable pour nager mais un peu froide en attendant le départ (22°C). On se place ensuite 10m devant la ligne (dossard PRO oblige, ou plutôt permet…).


Départ 10m devant la ligne avec le bonnet vert PRO !

Natation

Top départ. Placé sur la ligne avec Florin et Lukas Salvisberg, ce sera pour moi à fond dans les bulles sur le premier bout. Florin se détache assez vite, Daniel et Pascal Frieder se mettent dans les pieds de Lukas et moi je m’accroche dans les bulles. Je lève une fois la tête pour voir si je suis un bon groupe mais sinon la tactique c’est plutôt nager à fond en essayant de suivre. J’ai l’impression d’être plus rapide qu’à Lausanne (pourtant il a le double de distance) mais il faut tout donner pour tenir le groupe. Je perds quelques longueurs après environ 400-500m, donne un petit coup de rein pour revenir dans les pieds et décroche finalement peu avant d’atteindre la première bouée. Je nage ensuite pour moi, me guide en repérant le groupe de devant. Sur le retour je me dis que je suis peut-être bien en train de tirer moi-même un groupe, mais je ne sens rien et pense donc être tout seul. Le groupe devant fait une banane, moi aussi car j’hésite un moment si je vise bien la bonne bouée et me laisse donc entraîner dans leur direction. Je corrige un peu sur la fin. Les bras deviennent lourds mais c’est pas bien grave ils pourront bientôt se reposer sur le guidon de tri… Sortie de l’eau finalement en 20’23’’ avec le 12e temps PRO et environ 40s derrière le groupe à Daniel, David Herzig, Adrian Haller, Lukas Salvisberg, Ruedi Wild …


Sortie de l'eau.

Dans la partie PRO de la zone de change il reste les vélos à Valentin et Ronnie Schildknecht notamment, mais sinon c’est déjà relativement vide… il va falloir foncer !

Vélo

Rapide mais sans se précipiter, j’attache mes chaussures, ouvre la gourde et me lance sur le guidon de tri. Entre 42-47km/h sur le plat au départ, j’ai un peu peur de me griller mais les jambes suivent bien (et les bras sont contents d’être quelque peu au repos...). J’aperçois Daniel devant, qui doit être avec Tim Otto et un autre. Après un peu moins de 4km, Ronnie me passe à côté comme une fusée : j’étais vers 45km/h, je tire pour le suivre jusqu’à 48km/h mais c’est pas encore assez et abandonne donc tout espoir. C’était assez logique mais ça fait une drôle d’impression de le voir passer et petit à petit remonter sur le groupe de devant dans les premiers bouts montants alors que je roule depuis un bon moment à la même distance de ce groupe là.

Début de la montée grosse plaque en relançant bien derrière. Un autre me dépasse et je passe ensuite le petit plateau pour mouliner un peu plus. Je commence à avoir un peu soif : toujours rien bu, je prends donc quelques gorgées à intervalle réguliers (chaque 2-3km) pour essayer de compenser un peu ça. La fin devient plus raide, petit bout en danseuse pour passer à côté de la tente et cloches TempoSport avant de replonger à 60km/h sur Egg. Petit S dans le village et on rejoint la route le long du tram. Le bout le plus usant à mon avis : de longs faux plats de plus en plus raide avec personne le long du parcours ni en point de mire. Un adulte à roue pleine au guidon me dépasse (je m’étais relevé pour mouliner car les cuisses commençaient à se faire sentir) puis un groupe de deux. Heureusement on arrive bientôt sur Zumikon : la moitié la plus dure du parcours est faite !


Daniel sur la fin du vélo.

Une dernière roue pleine (on les entend bien arriver !) me rattrape juste avant la descente. Descente rapide mais pas trop difficile. Je pédale au début puis arrive au bout des braquets à 68km/h et décide donc de laisser aller pour récupérer un peu. Tactique payante je pense puisque je repars de plus belle à passé 42km/h sur le retour. Il reste plus que 10km. Nicola me rejoint et roule un bon bout derrière moi jusqu’au chemin en gravier. On fera les cinq derniers kilomètres un peu chacun son tour devant (et avec plutôt 3-5m d’écart que les 7 règlementaires… mais je n’ai vu qu’une moto pendant le parcours et c’était pour filmer !).

Dernier kilomètre plus tranquille, le temps de croiser Ruedi Wild déjà à pied. Je pose mon vélo, prends mes baskets et le gel pour attaquer les 10 derniers km.

Course

Je bois vite le gel en traversant la zone de change pour mieux pouvoir l’arroser avec un verre d’eau en passant. Plein de monde encourage au départ, ça fait plaisir. J’ai à mon avis un bon rythme, même si l’arrière des cuisses ressent un peu l’effort vélo (ce qui rend plus difficile l’allonge des foulées). J’essaie de tirer un peu avec les bras (ils s’étaient reposés une bonne heure…) et attaque la course sur un bon rythme. Après 1km je croise Alt Chandru qui arrive à vélo puis un peu plus loin Matthieu. Au demi-tour, une éponge pour se rafraîchir et un verre d’eau pour dessécher la bouche. Toujours une bonne cadence sur le retour même si la (légère) montée tire un peu sur les mollets. Passage devant le public et c’est reparti pour un tour.


Après 1km de course, un petit jet d'eau bienvenu.

Après 6-7 km j’entrevois Tim en point de mire. Petite gorgée d’eau au ravito et on donne ce qu’il reste pour revenir sur lui devant. David Bill me dépasse avec un rythme très rapide en même temps que je rattrape Patrick Rhyner et Tim. Il reste plus qu’un kilomètre : juste de quoi remonter encore sur Philipp Grosheny (un des deux qui m’avaient passé juste après Egg).

Résultat

Passage de la ligne éprouvé en 2h03’18’’, superbe pour un premier olympique ! 13e place PRO et 5e U23, super content de ma performance.

Natation : très bien nagé, il manque juste un tout petit peu pour suivre dans les bulles…

Vélo : bien tenu, presque le même rythme que sur Sprint. 40km/h de moyenne au compteur (mais il marche pas bien le long du tram). 1h04 officiel, avec environ 42km sauf erreur.

Càp : 36’43’’ pour 10km, c’est pas loin de mon record de 36’00’’ sur route (la preuve que je vaux mieux que ça…). Super content du rythme, pas eu de points, crampes, …



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Polyglotte

Comme nos lecteurs ne sont pas tous du Rushteam, je vous copie ici un article que j'ai écrit pour le Tricycle (journal interne du club que l'on édite avec Jean-Claude).


Bon, alors voilà, je suis sensé vous raconter toutes mes sorties de cette saison pour le Tricycle. Toutes ? Oui, vous avez bien entendu, toutes. Le problème est que ça risque de transformer le petit journal du club en une véritable encyclopédie. Mais bon, il paraît qu’il y a des gens qui aiment tellement nous lire sur notre blog et qui ont su toutes nos aventures en Suisse et à l’étranger, que me voilà obligé d’en rajouter un volume (c’est ça aussi d’avoir son papa au comité et un membre de la famille à pratiquement tous les entraînements du Rushteam). Alors pour faire plus court, je vais me concentrer sur quelques souvenirs et anecdotes qui me reviennent à l’instant. Et pour ça, on va se baser sur une chanson de Henri Dès si vous le voulez bien ; sortez les mains des poches, montez sur la scène et faites un rond en donnant la main à vos voisins. Allez, allez ! N’ayez pas peur, le titre « Polyglotte » ne me dit rien non plus mais je suis sûr que vous êtes capables de répéter le refrain :

Moi j'sais parler
Toutes les langues, toutes les langues
Moi j'sais parler
Les langues du monde entier
J'en savais rien
Mais maintenant que tu le dis
C'est enfantin
Ça va changer ma vie

Vous vous demandez certainement la raison pour laquelle je dépoussière cette chanson d’enfantine du fin fond de votre mémoire. Et bien cela mérite en effet des explications, mais ce n’est pas si simple que cela. Pour cela, fermez les yeux et laissez faire les souvenirs…

Rappelez-vous tous d’abord la vidéo tournée pour le concours Sanitas. C’était il y a 4 ans et demi à peu près. Vous voyez les petits Rushkids (« petit » était encore plus approprié à l’époque) en deux colonnes oranges sur les pyramides de Vidy ? Tous les parents étaient alors conquis rien qu’avec les images et vous avez peut-être donc oublié l’argument choc qui avait convaincu le jury : Pierre-André et les autres qui expliquent, moitié en Suisse-allemand, moitié en français, les échanges qu’ils mettaient en place grâce aux connaissances faites au triathlon pour parfaire le raclement de gorge les connaissances linguistiques de nos athlètes.

Ce à quoi il faut ajouter que des fans nyonnais (et ils s’y connaissent en musique avec Paléo) ont réussi à populariser Henri Dès lors des tous premiers camps de la Vallée de Joux. Bon, on s’arrêtera là avant que vous n’en ayez mare… car on n’a pas encore vu les couplets !

Sant Feliù de Guixols

Paella – poëlle (espagnol)

Profitant de la pause inter-semestrielle de l’EPFL, nous sommes partis à la fin-février avec Pierre-André et Jean-Claude pour une semaine sur la Costa Brava. Au programme, du vélo, beaucoup de vélo. Et il faut dire que l’on a peu eu l’occasion d’apprendre l’espagnol. Nos connaissances étant bien faibles dans cette langue, nous nous sommes plus ou moins démerdés avec un beau mélange de français-italien-anglais, voire même langue des signes. Une chose apprise toutefois est de se méfier des traductions. Se faire expliquer par la serveuse ce qu’est une « poëlle » et ne pas comprendre jusqu’à recevoir le plat ne nous serait pas arrivé si on avait lu la carte en espagnol.

Desenzano

Vasca – bassin (italien)

Pas de pause cette fois-ci, mais un weekend prolongé auto-accordé. Direction le Tessin le mercredi dans l’après-midi (où un premier entraînement natation nous attend). Puis trajet jusqu’au Lac de Garde avec le Team Triathlon Capriasca. 45km aussi bien en natation qu’à pied (du lundi au dimanche). Je peux vous dire qu’on a entendu parler d’acqua et de piscina.

Follonica

Jetzt geht die Post wirklich ab – c’est le moment de foncer (suisse-allemand)

Pâques. Comme on finit le cours le jeudi soir pour une semaine de congé, un camp sur la semaine après Pâques nous arrange ; et c’est là que la proposition de nos amis zougois tombe à point nommé. A nouveau un voyage en train avant le vrai départ en mini-bus, avec comme destination la Toscane. Même si on a l’occasion de sortir quelques mots en italien (pour commander les glaces), la majorité se fait en allemand (enfin, suisse-allemand devrais-je dire). Une semaine fort sympathique avec une série d’entraînement « de fond » sans aller très vite agrégés de quelques concours où il fallait vraiment se donner, mais dans une ambiance toujours restée fantastique.

Tesserete

Polyglotte – français (Grec ancien à l’origine)

Et comme dernier camp, Tesserete cet été avec les cadres régionaux de triathlon. Organisé par Christophe au Tessin, avec la présence d’une série de Suisses-allemands et de nombreux romands. Les consignes sont données pour la plupart en français mais il s’agit quand même d’une bonne piqûre de rappel… y’a peut-être que l’espagnol qu’on n’a pas révisé, mais on ne l’avait jamais vraiment appris car on final on ne parle que les langues que parlent nos copains.

Incroyable tous les camps et les sorties qu’on a faits cette année (et je vous ai fait cadeau du néerlandais de la coupe d’Europe d’Holten, de l’anglais de certains briefing ou autres…) et pourtant je peux maintenant dire de manière « enfantine » :

J’suis polyglotte
Et j’épate les copains.

Liens

http://musicouleur.free.fr/polyglotte.pdf Partition du livre « Ecoles qui chantent »

http://video.google.com/videoplay?docid=2237094664513597603 La vidéo avec paroles (et traduction en …, en ? Bon bein, il me reste encore des langues à apprendre) pour ceux qui voudraient aussi chanter mais qui ne connaissent pas le rythme (y’a pas de honte hein !?)

http://www.rushteam.ch/presse Le Tricycle (voir la 10e édition) sur le site du Rushteam



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«Brownlee d'Ecublens»

C'est avec ce titre très flatteur qu'on a eu droit à un encadré dans le 24 Heures d'hier sous l'article sur le triathlon de Lausanne.

Article complet



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