Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

News

Test VO2 à Macolin

Ce lundi (et jeudi passé pour Jean-Claude), nous sommes retournés à Macolin pour la dernière mesure concernant l’étude de l’évolution de la VO2 max. Le test sur tapis s’est bien déroulé et malgré le sentiment de ne pas avoir tenu très longtemps je fais le meilleur temps de ces trois dernières années (le but est de tenir le plus longtemps possible sur un tapis en pente qui accélère chaque 30 secondes). Bon, ceci ne dit pas non plus tout. Le plus important (car courir on le fait très bien chez nous) sont les mesures annexes. Rien de spécial concernant la taille et le poids qui sont à peu près stabilisé depuis une année, mais quelques commentaires intéressants sur la VO2.

Pendant la course, nous portons un masque qui mesure l’oxygène qui rentre et le CO2 qui sort. Les deux courbes augmentent ensemble au début, avant d’atteindre un plateau qui constitue justement le seuil de la VO2 (ou VO2 max). Cette valeur est généralement plus haute en période de compétition que hors saison, raison pour laquelle nous faisions ce test une fois tous les six mois environ. Lundi encore, nous avons remarqué que ma valeur de VO2 max a très nettement baissé depuis mai. Elle est par contre restée au niveau de novembre l’année passée voire légèrement supérieure. Les hypothèses de Thomas Steiner (coordinateur de l’étude) sont les suivantes : nous ne faisons pas assez d’intensités hors saison ! Enfin, quelques précisions s’imposent. Pour lui, l’intensité utile pour améliorer la VO2 est formée de sprints de 15 secondes à faire sur quatre blocs d’une dizaine de répétitions chacun. Et s’il est vrai que nous n’avons quasiment jamais fait autant d’heures d’entraînements en automne que cette année, nous faisons rarement des séries de moins d’une minute rapide. Il nous faudrait donc faire (toujours selon lui) plus souvent du court pour garder un niveau de VO2 élevé pendant l’hiver et avoir moins de peine à reprendre au printemps.

A réfléchir donc ; et peut-être qu’on intégrera quelques exercices du genre dans nos entraînements. Mais pas question non plus de tout révolutionner pour avoir un chiffre plus haut sous la case VO2, car au final ça restera toujours la forme en compétition qui compte et pas les résultats à des tests !



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Course de l’Escalade

11 ans

L’histoire remonte à 2000 : notre première participation à l’Escalade, et qui est restée aussi la seule jusqu’à cette année pour diverses raisons (assez mal placée dans le calendrier de notre saison et course avec beaucoup de relances nous convenant d’habitude assez peu). Et puis cette année on a décidé de s’inscrire juste après notre bonne performance au marathon, pour terminer la saison en beauté !

Course 2011

Dernière année junior déjà, et on arrive pourtant à Genève comme de vrais débutants, à faire le tour du parcours en parallèle des courses précédentes pour repérer un peu la course. Le temps passe gentiment de couvert à pluvieux, mais il ne fait pas spécialement froid (j’ai même plutôt chaud sous mon bonnet et mes gros gants d’échauffement) ! Le temps passe assez vite et on se découvre peu à peu pour se retrouver en short sur la ligne de départ, 25’ avant le start (ça s’appelle stresser un peu après avoir vu ceux de la course de 17h00 se faufiler 20’ avant leur départ et n’avoir personne à qui donner ses habits à la dernière minute…) !

On trottine quand même un peu au début et le temps passe assez vite. C’est parti pour 7,280km : ça doit être suffisamment court pour partir vite dès le début, surtout qu’après la première montée il y a un bout roulant sur le haut. Malgré cela Alexandre (Vouilloz) que j’essayais de suivre est rapidement devant et les coureurs se clairsèment. Je me sens très bien sur le premier tour, les spectateurs (nombreux) m’annoncent 10e de la course !

Sur le deuxième je sens un début de point sur le côté (peut-être un reste de ma toux de la semaine ?), le bout à plat sera le plus dur (étonnamment). La petite descente ensuite me fait relancer et j’apprécie beaucoup le passage en ville qui permet de relancer la machine. Passage dans le Parc des Bastions pour la deuxième fois avec Alexandre à nouveau en point de mire, mais il sera trop loin pour le rattraper. C’est encore difficile mais à partir de la montée il reste plus qu’à dérouler, l’arrivée n’est plus bien loin… et j’ai un concurrent dans le viseur. Je le rattrape de justesse au sommet de la dernière côte, mais il me repasse sur l’entrée du Parc, impossible de suivre au sprint par la suite.

Passage de la ligne en 5e position junior, satisfait de ma course où j’ai pu maintenir un bon rythme tout du long, moi qui n’aimais d’habitude pas les relances fréquentes en ville, j’ai été servi ! Daniel a plus ou moins suivi sur les deux premiers tours, calé un peu sur le dernier et franchi l’arrivée avec environ trente secondes de retard sur moi en 9e position junior.

Conclusion

Temps final de 25’13’’ que j’ai beaucoup de peine à analyser ayant quasiment aucune référence sur l’Escalade. Les pavés étaient rendus un peu glissants par la pluie, mais ce n’est qu’après la course que cette dernière m’a vraiment dérangé ! Par rapport aux concurrents, c’est une place qui est tout à fait dans mes habitudes de ces dernières courses.

J’hésite désormais à continuer sur cette lancée de courses automnales avec la Midnight Run, décision dans les prochains jours !!



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Courir quand le monde dort…

Nouvelle résolution depuis le début de l’année – académique sous-entendu, soit fin septembre, donc équivalent à depuis la reprise ! – et toujours en vigueur depuis lors, on a décidé avec Daniel d’ajouter un entraînement course en plus : footing le week-end, pour faire le fond en dehors des séries habituelles des mardis et jeudis. Un « samedi type » se constitue donc de : réveil autour des 7h30 le matin, soit à peine trois-quarts d’heure plus tard qu’en semaine, mais régulièrement sans trop de difficultés… On ouvre la fenêtre (et les yeux clin d'oeil) pour voir le soleil gentiment se lever. Ensuite c’est direct dans les habits de course avant de descendre à la cuisine pour avaler une banane et un verre de jus de fruits.

Après avoir pris ces quelques forces, c’est parti pour environ une heure de footing. Autour de la maison le quartier est bien calme, peu de monde doit être debout : on court tranquillement, les premières fois au bord du lac, puis dans la forêt le long de la Venoge pour se protéger de la bise des matins d’hiver … ou encore sur Echandens, Denges, voir Lonay. C’est alors qu’on se rend compte de la distance qu’on peut parcourir en une heure de footing, nous qui étions habitués à 20-30 d’échauffement avant de revenir sur nos pas pour attaquer les séries !!

On (re-)découvre donc la région, discute un peu de notre semaine d’EPFL (et aide parfois l’autre à résoudre un problème…) avant de revenir peu avant 9h à la maison. Avantage : le jour a à peine débuté (« le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt » qu’ils disaient, non ?).

Tartines et chocolat(s) chaud(s) à peine rentrés (il paraît en plus que c’est un des meilleurs moyens pour refaire le plein d’énergie après une séance. Et de toute façon je ne vois pas pourquoi on se priverait de ce qui nous fait plaisir, hein ?). On prend le temps de lire le journal qui est arrivé entre temps et part alors pour l’entraînement de natation – qui était déjà au programme du samedi l’année passée et se retrouve désormais comme simple « enchaînement ». Quelques 4km et 1h20 plus tard environ, retour définitif à la casa peu avant le dîner… et il reste l’après-midi pour bosser !



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Quart de marathon

Dimanche passé avait lieu le quart de marathon à Lausanne. Cinquième dix kilomètre pour ma part sauf erreur. L’ambition reste la même que pour l’année passée (où je n’avais pas pu courir à cause de mon genou) : passer enfin sous cette barre des 35 minutes, mais surtout gérer comme il faut la distance comme à Uster et éviter un départ en 3’05’’ au premier kil comme à Payerne en avril.

La course est un peu « hors saison », mais c’est certainement l’année où je m’y suis le mieux préparé en reprenant les entraînements avec Jean-Gilles assez tôt et une pause intersaisons un peu plus courte. Pas beaucoup de pression au départ : on salue plein de monde sur la place Milan et sur la ligne de départ même. Je me dis qu’en triathlon au moins on est obligé de se concentrer sur la course en mettant la zone de change en place !!

Départ tranquille donc en laissant le premier groupe (composé principalement de noirs) partir et se calant directement dans les pieds du meneur du deuxième groupe, un coureur du Satus Genève. Rythme très régulier, presque « facile », au premier kilomètre je check : 3’16’’, c’est parfait. Descente de Denantou relax et je reprends le rythme de notre « accompagnateur » qui me convient parfaitement. Je ne vois même pas le deuxième kilomètre passer et on se retrouve à avoir légèrement accéléré : 9’42’’ au 3e km, grâce à la descente.

Je tiens encore un kilomètre derrière et passe devant vers Paudex jusqu’à l’entrée de Lutry. Le groupe s’est bien émietté et on revient sur Adrian (Caaveiro). D’autres forcent le rythme sur le début du retour : pas de ravito pour essayer de crocher mais je perds quand même quelques mètres dans la petite bosse du retour sur Paudex. Course tout seul de plus en plus dur sur la fin ; toutefois les kilomètres défilent encore bien.

Je ne regarderai plus la montre : le rythme de départ était bon, maintenant il ne  reste plus qu’à terminer avec l’énergie qu’il reste ! Petite hésitation quand même au moment de tourner vers la tour Haldimand : petite vérif, 31’25’’, la bonne impression était plutôt juste ! Passage de la ligne en 22e position scratch (2e junior juste derrière Alexandre Vouilloz) en 33’51’’, très content de ma perf du jour !

Daniel a couru avec moi jusque vers Lutry, il finira en 34’13’’. Record personnel battu pour tous les deux, j’arrive même à me payer la barre des 34 minutes alors que je me demandais si celle des 35 voulais bien céder... On gagne aussi avec l’équipe Sport Attitude sur le Quart.



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What’s next ?

La saison est terminée depuis un bon mois et demi maintenant (on parle déjà des fois de saison passée :-( ). Très belle saison pour nous deux lors de notre dernière année en catégorie jeune, il s’agit désormais de faire le grand saut chez les adultes !

Saison passée

Si l’on revient un peu sur cette saison, la forme a été croissante au fur et à mesure de l’avancée des compétitions. En natation, tout a déjà bien commencé à Morat en sortant 1er et 2e de l’eau. J’ai bien nagé tout au long de l’année, mis à part peut-être une petite erreur tactique en mettant la néo à Zug. Beaucoup de plaisir aussi aux entraînements (malgré la difficulté des séries) ; ça doit être la première année où j’ai des vraies sensations de glisse et de prise d’eau.

Côté vélo, une petite chute en Espagne en février qui m’a crispé un peu sur le début d’année. Concernant la forme, un clair manque de puissance sur les premières compéts (je pense à Morat et Holten), mais bien mieux dès le camp à Tesserete. Il faudra voir pour mettre du rythme un peu plus tôt dans la saison prochaine...

Enfin, course à pied : quelques hauts et bas en fonction de la forme du moment. Très satisfait de Uster, Locarno et Genève notamment alors que l’énergie dépensée à vélo à Morat et Holten m’a fortement manqué pour la càp.

Ce qui nous attend

On a beau regretter toujours que la saison soit déjà terminée, les entraînements ont eux repris en vue de 2012 ! Pas de grand changements pour notre semaine type, avec un peu plus de sport le week-end en fonction du travail à faire pour l’EPFL. Au programme : reprise de la base, exercices de glisse et de technique, un peu plus d’endurance, ...

Prochainement on participe au quart de marathon avec l’équipe de SportAttitude. Le reste est encore sujet à discussions (on aura le temps de vous en reparler...), mais grosso modo : camps d’entraînements lors de nos (rares) vacances (soit février et Pâques), demande de la licence PRO en janvier prochain et plein de punch pour cartonner sur le circuit l’année prochaine !



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