Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

News

Benidorm avec le Checkpoint Zugerland

Une fois n'est pas coutume (quoique les lecteurs fidèles se rappelleront Follonica en avril-mai 2011), j'ai rejoint un club de suisses-allemands pour un camp d'entraînement. Plus précisément nos amis du club de Zug. Daniel étant au militaire, il n'a pas pu venir, mais j'ai été accompagné par papa et maman pour ce camp, dont voici les détails approximativement jour après jour.

Jours 0 et 1 - le voyage

Oui, pour une fois je commence pas par 1 ! C'est qu'étant à Zurich et volant avec easyJet de Bâle il faut partir tôt le matin. Je prends donc le bus puis le train, l'esprit léger (d'avoir mes examens terminés) et la valise cabine aussi (j'avais - inutilement - refourgué le maximum dans la caisse vélo, la valise cabine pèse à peine 14.7kg sur les 20kg autorisés!), direction Horgen, où Tilla et ses parents m'attendent à la gare. Repas en commun et petite nuit avant de se mettre en route à 3h45. A l'aéroport on retrouve la plupart des participants, tous un peu grogis de la courte nuit mais excités de rejoindre le soleil du sud. Check-in sans problème et tout le monde est en route. Ayant réservé mon billet séparément je suis seul dans l'avion et lis donc mon livre sur Quantum Information. Une fois sur place on attend l'arrivée de Gianna et PA en provenance de Genève et le bus nous amène directement à l'hôtel pour prendre nos chambres, personnellement avec Josua et Thomas.

Une fois le vélo monté et un premier repas avalé, départ pour un petit tour à vélo légèrement vallonné, 1h40 pour 45km. Premier constat: le temps est juste assez beau pour rouler en court, les jambes se portent bien malgré 0km ou presque, et Benidorm est une ville relativement grande (ie. passablement de circulation et de grands carrefours avant de sortir dans l'arrière-pays. Le soir piscine en souplesse. Bonnes sensations mais dur de s'y repérer avec des drapeaux à des distances différentes du mur aux deux bouts, une eau trouble et surtout à l'ozone plutôt qu'au chlore (vive les crises de toux!).

Jours 2-3-4 - fraîcheur

Je me sens simplement bien, super en forme. Natation les matins à 8h et soir à 16h30 : mis à part quelques crises de toux lors des séries rapides (qui s'améliorent toutefois puisqu'on peut souvent ouvrir la porte et donner de l'air frais), je glisse bien et me sens vraiment à l'aise. Une série où on me demande de viser 1'45 et je nage en 1'30 persuadé d'avoir glandé tout du long (faut dire que 25m ça aide aussi, maintenant je me suis habitué au 50m). En général en glisse 13 tours de bras par bassins (je viens de réaliser que je nageait ça en néoprène à Follonica, je progresse encore!). Parfois un peu plus, jusqu'à 16 en sprint, une fois 11 en forçant la glisse. je tourne des séries de 200m en 2'30, toujours satisfait en natation. Dans ma ligne en général me suivent Tilla et Tanja, qui sont toutes les deux d'excellentes nageuses.

A vélo quelques jolis tours vallonnés dans l'arrière-pays avec les boys (Lars et Fabian - lorsque pas malades -, Dani, Josua et moi, parfois aussi PA). Deux trois belles montées, notamment sur Callosa puis Guadalest ou je suis toujours le rythme sans soucis. Sur les bouts plats je suis assez souvent devant, à tirer dans le vent. Le dimanche PA échauffe le groupe et Dani emmène fort sur Calp. Alors chacun en rajoute un couche en passant devant et c'est à une allure très soutenue que Josua nous emmène sur Benissa. Derrière je souffre pour la première fois, le manque de kilomètres se fait sentir. Les portions plates ou faux-plats descendants me conviennent mieux ensuite. On arrive juste à temps pour la natation le soir-là, que les autres du groupe (sauf PA évidemment) sautent allègrement.

Côté course deux petits footings, une fois 5km et une fois 10km. Ce n'est pas le point fort de ce camp, et avec mon pied gauche limite (il me fait mal en redevenant froid après) ça me dérange pas non plus.

Marco et Leana nous rejoignent le samedi, ainsi que les trois Derron le dimanche, pour un groupe de 17 personnes au complet la semaine suivante. 

Jour 5 - vent

Lundi, longue sortie vélo repoussé pour cause de mauvais temps et duathlon au programme. On rallie donc un grand parking d'un centre aquatique fermé en hiver pour entraîner des transitions. Malheureusement le vent souffle si fort qu'il est impossible de déposer les vélos, et dangereux d'attaquer des manœuvres comme enlever les chaussures en roulant pour les plus jeunes. Retour donc à l'hôtel et un nouveau 10km de footing en remplacement.

Jour 6 - repos

La moitié du camp est déjà arrivée, et avec ça le jour de repos. Trois petits kilomètres au programme le matin, pour être sûr que tout le monde se réveille (on est pas en vacances non plus). Ensuite le beach-volley prévu par beau temps est remplacé par une sortie shopping chez Zara avec les filles et une après-midi à l'hôtel, à jouer du billard et regarder un film. Bref boring day comme disent nos amis belges présents dans l'hôtel. L'occasion de faire un peu plus connaissance avec eux, enfin surtout Hannes qui vient le plus facilement vers nous. Un groupe de semi-pro sur ironman et semi, s'entraînant tous en individuel, avec notamment Frederik (van Lierde, champion du monde Ironman en titre!). L'occasion aussi de voir que l'hôtel, mis à part quelques groupes sportifs, se compose surtout à cette période de touristes allemands ou anglais qui passent leur après-midi au bar et à manger des pommes-frites, tous plus ronds que les autres...

Jour 7 - retour du beau temps

Un temps magnifique nous attend le mercredi. Bizarrement mon mollet gauche me tire en natation (après un jour de repos et peu de course!) le matin, mais ça passera assez vite. Un tour sur Sella avec les boys (dont Lars de retour de maladie), où l'on était censé rattraper les deux groupes devant nous, mais chacun a fait son propre circuit. Peu importe jolie montée à un bon rythme à nouveau. Un peu plus court que prévu pour les boys. Natation à nouveau le soir et petite bronzette sur la passerelle entre les deux ailes de l'hôtel. Il fait pour une fois assez chaud pour être en short même lorsque le soleil se couche.

Jour 8 - Duathlon

Enfin le duathlon se présente sous de bonnes conditions, après une pyramide le matin en natation 50-100-150-200-150-100-50 à un rythme de 1'16. Un parcours en solitaire de 3km vélo et 1km à pied à effectuer 3x chaque. Tout de suite le vélo part rapide et on se retrouve à 4 (Lars, Dani, Josua et moi) devant. Je pensais qu'on ferait la première càp plus tranquille pour rester plus ou moins en groupe mais rien n'y fait, Lars transitionne très vite et je dois alors produire un petit effort pour rattraper. Je ne force pas à pied pour ne pas lâcher plus de monde. Juste une petite accélération avant la transition me permet de prendre la tête et de tirer tout le vélo devant. A pied cette fois je perds un poil moins de temps (bien que je n'aie pas les bons lacets aux chaussures, mais Lars est toujours aussi impressionnant de rapidité). On reste les trois ensemble et je prends les devants sur le vélo aussi, sachant que je devrais gagner la course sans trop de problèmes. Lars attaque un peu le dernier bout avant la transition. Je remonte Dani rapidement, puis Lars au bout de 200m environ, et attaque le retour. Lars s'arrête presque, toujours pas en super forme apparemment. Dani termine deuxième. Ensuite vient une compétition par équipe. Je me retrouve avec Thomas, encore peu habitué aux transitions (mais on est là pour apprendre) et Fabian (qui arrêtera à la moitié en se faisant un peu mal à un doigt de pied, et pas très en forme non plus - malade sur la fin de camp), qui sera remplacer on the spot par Marco. On prend la deuxième place de ce relais par équipe.

De retour à l'hôtel le temps est knapp pour un tour à vélo, et je suis le seul motivé. 43km en solitaire à 30km/h de moyenne pour bien me fatiguer, en suant à grosses gouttes dans la montée (en short t-shirt, avec ironiquement un espagnol qui s'accroche dans ma roue, portant lui une écharpe, veste longue, pantalon d'hiver et sur-bottes néoprènes épaisses! C'est l'hiver là-bas.).

La natation sera plus difficile, et sur les exercices que je pensais pouvoir faire plus pépère, voilà que Tilla me rappelle gentiment à l'ordre en me tapotant dans les pieds dès que je faiblis l'allure. 3x100m progressif au programme, sûrement plus lent que la veille où j'avais tourné mes 5x100m en 1'14-11-10-07-05 (départ 2'). La fatigue se fait sentir...

Jour 9 - Der Pass

Long tour vélo au programme, et pas de natation le soir. Départ à 11h pour le même tour que dimanche, et une fois à Benissa (à nouveau emmené par Josua dans la montée, il doit bien l'aimer) on bifurque direction Parcent pour monter le col de Rates. On croise alors Peter et Gianna au téléphone, qui nous annoncent une chute de Tilla à vélo, heureusement sans trop de gravité (sauf pour le casque et vélo). Lars de retour en forme mène le dernier bout vers le sommet, j'ai personnellement quelques problèmes de vitesses (les trois plus petites ne passent pas, un peu embêtant le jour de col. Peter avait annoncé le matin pouvoir s'occuper des problèmes mécaniques mais chez moi ça en a plus causé que résolu...). Peu importe, je crois pas que ça aille changer grand chose. Longue attente au sommet sur le groupe des filles retardé et diminué par la chute, avant de se lancer dans une belle descente sur Callosa. Je parviens à convaincre Dani de m'accompagner sur Guadalest. Cette fois le manque de petites vitesses et d'eau se fait sentir. Je me tiens concentré sur sa roue arrière dans les trois derniers kilomètres de montée pour arriver satisfait au restaurant où on remplit nos bouteilles, et j'avale d'une traite mes 2 cookies, ma madeleine et un snickers. On repart et là c'est lui qui peine un peu, mais je lui rend la pareille en prenant un bon relais devant. On revient sur Benidorm dans la brume (pas de glace à la plage du coup), avec 115km au compteur pour 4h15 de vélo bien vallonné et rapide. Crevé.

Jour 10 - Dernier jour

Un dernier entraînement natation pour beaucoup le matin (le soir j'étais seul avec Tanja pour un peu de souplesse). Des séries de jeux/sprints par équipe au programme, remportées par mon équipe avec Julie, Olivia et Leana ! Ensuite 61km de vélo tous ensemble (enfin presque puisque des petits groupes se forment au fur et à mesure). Mais on redescend chercher tout le monde, et prend un coca en commun au sommet à Guadalest avant de retourner sur l'hôtel et paqueter nos vélos.

Le dernier soir billard, air hockey, tv, mc flurry, disco (avec Tilla, Lars et Marco, ainsi que le groupe de belges. C'est pas souvent qu'on trinque et danse avec le champion ironman en titre!) et puis courte nuit avant d'embarquer sur Alicante, puis Bâle, ensuite Thalwil avec la maman de Tilla et enfin chez moi à Schwamendingen. Le soir suivant il me vient l'excellente idée de faire une courte sieste avant de souper ; autant vous dire que j'ai raté mon réveil une demi-heure plus tard et dormi d'une traite jusqu'à 5h30 lundi matin, tout habillé, frais pour partir à mon entraînement de natation usuel avec les LimmatSharks !!

Résumé

Je suis très satisfait du camp, de ma forme, d'avoir passé dix excellents jours avec mes collègues de Zug, de s'entraîner à nouveau en groupe, d'avoir pu profiter du soleil, ... Au total j'ai passé presque 45h à faire du sport, 51km en piscine, 620km sur la selle et 31km à pied. Merci beaucoup à Peter pour l'organisation et tout le groupe pour les excellentes conditions d'entraînement ! Je me réjouis de les revoir cette année sur les compétitions !



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Vacances, examens, et camp en Espagne

Une petite news pour vous raconter brièvement ce qui s'est passé depuis la Silversterlauf:

Sappey

Tout d'abord, deux semaines de vacances à la neige. Enfin ça c'était le principe. Il se trouve que moi je devais bosser les examens (comme chaque année, la nouveauté étant que Daniel et Nadine n'avait rien à réviser cette fois-ci) ; et par dessus le marché pas de neige en arrivant au chalet (peut-on être plus déçu ?). Ma foi on ne contrôle pas tout. Ce sera donc natation à Verbier, un peu de course dans les côtes environnantes et quelques marches au début également. Petites chutes pour Noël, chic juste de quoi sortir les skis de fond !

Nouveauté cette année aussi en vacances on se met en famille environ 20-30 minutes tous les soirs pour un peu de renforcement. Tout y passe: abdos, pompes, gainage, etc. avec chacun qui démontre ses variantes de l'armée, de la gym à Epenex avec le Rushteam, des restes de Londres pour ma part. Un peu dur de s'y mettre au début (les pompes m'ont bien tiré le biceps gauche), mais on s'y fait assez vite.

Daniel a sur la deuxième semaine de la peine avec la hanche, un muscle qui tire. Il doit arrêter les footings à grands regrets. Heureusement pas de problèmes lors de notre sortie au Gd-St-Bernard (photo ci-dessous Daniel et PA), ni en nageant où il nous impressionne malgré n'avoir plus mouillé le maillot en 2 mois !

Au total peu de triathlon (quoique déjà plus que prévu !), mais tout de même mes semaines les plus chargées en sport depuis la fin de la saison: 12h35 et 15h05 respectivement. Le temps passe très vite malheureusement (avec encore les dîners, apéros et autres joyeusetés coutumières de la période...), et il faut déjà redescendre à Ecublens.

Examens

A partir de là mes efforts se concentrent surtout sur la préparation des examens. Juste tester un peu mon vélo (est-ce qu'il roule toujours?), acheter une paire de chaussures de course et reprendre la natation un peu sérieusement. Courir régulièrement aussi parce que je deviendrais fou à rester assis au bureau toute la journée !

Bref 3 semaines entrecoupées par 5 examens plus tard, je suis bien content que cette période soit derrière... niveau sportif je me sentais bien en forme jusqu'à ce qu'un tendon (probablement) sur l'extérieur du pied gauche me rappelle à l’ordre. Une semaine de repos, je reprends gentiment, ça à l'air d'aller bien, j'ai arrêté au bon moment. Côté natation ça passe pas mal, essayé un petit 5x100m départ 1'45 vendredi passé. Résultat je tourne entre 1'15-16 bien régule, mais manque un peu de vitesse à mon avis (je m’essouffle assez vite il me semble).

Camp d'entraînement

Après tous ces efforts intellectuels, il ne reste plus qu'à se remettre en forme (notamment à cause de ça http://rsbl.royalsocietypublishing.org/content/10/2/20130966.abstract). Départ donc demain matin aux aurores pour Benidorm, au sud de l'Espagne, avec maman papa et le club de Zug pour 10 jours au soleil (enfin j'espère). Au programme une vingtaine d'heures de natation, autant de vélo et quelques 5h de course, avec aussi dans le sac l'excellent (enfin il paraît) "Nielsen and Chuang - Quantum Computation and Quantum Computing" pour préparer le projet de semestre à venir. Je vous raconterai tout ça au retour...



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Silversterlauf à Zurich

Partis sur une bonne lancée avec l'escalade, nous avions décidé avec Jean-Claude de poursuivre avec la Silversterlauf de Zurich ce dimanche. Arrivé chez lui samedi directement de la caserne, nous partons tout d'abord pour un petit footing dans la brume et la neige. L'après-midi je profite de son abonnement de piscine transmissible pour aller faire un plouf pendant que lui travaille un peu pour l'école — enfin, on s'entend, pour moi, un plouf c'est 3 kilomètres en glisse (quoique la glisse manquait peut-être un peu après plus de deux mois sans nager) et pour lui, l'école c'est ses cours de master (et ce même si le E dans ETH n'a plus la signiifcation correcte du E de EPFL). Une bonne platelée de pâtes et une sieste restent encore au programme de cette veille de course.

Venons-en d'ailleurs à cette course. Première fois que nous la faisons avec Jean-Claude, mais de toute façon c'est un nouveau parcours. 10km en quatre tours, majoritairement plat malgré une belle montée au milieu de chaque tour. Nous rencontrons sur place quelques copains du triathlon et l'échauffement se passe comme d'habitude. En discutant avec Jean-Claude, je mentionne le fait que je ne dois pas partir trop vite et il me dit de suivre alors la première femme au début et de la lâcher ensuite, ou au moins de penser à lui si je la revois. Malheureusement, l'euforie du départ me donne l'envie de suivre Jean-Claude et le groupe de tête. «C'est facile et je me sens bien», me dis-je sur le premier kilomètre. La suite est un recul continu dans le classement et une foule de personne qui me dépassent sans cesse. Au trois-quarts du deuxième tour, cette fameuse Rebecca me double également et malgré toute ma bonne volonté, je ne peux la suivre que jusqu'au départ du tour suivant. Le moral prend encore un coup lorsqu'une personne dans le public me reconnaît comme le Zwilling qui était devant avant. Bref, pas très content à l'arrivée.

Une seule question reste dès lors: le chronomètre est-il trompeur? A comprendre, Jean-Claude a l'air d'avoir eu les mêmes sensations (sans l'exagération du départ trop rapide) et pourtant nous sommes tous deux dans les temps du quart de marathon à Lausanne duquel j'étais ressorti plutôt satisfait. Comme quoi, se gérer en course n'est pas toujours aisé... si on doit encore me le rappeler! 



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Week-end de l'Escalade

L'Escalade est une course qu'on a pas courue très régulièrement avec Daniel, mais je dois dire que j'en gardait un excellent souvenir de la dernière fois en 2011. Une ambiance un peu magique juste à la tombée de la nuit, du monde autant sur le parcours qu'à nous encourager, un tracé exigeant mais rapide et jamais ennuyant, et une distance idéale pour moi (7.2km). Je me réjouissais donc d'y retourner cette année. Un peu de mal à la gorge avant, mais sinon tout est en ordre, l'objectif (ambitieux) est de passer sous les 25 minutes (limite forçant à participer en élite la fois suivante, et aussi pour battre mon temps de 25'07).

Escalade

On arrive sur place bien à l'avance et termine les préparatifs pour la Marmite qui s'enchaînera après la course. Ensuite on part tranquilement se chauffer (et se remémorer un peu le parcours), et rejoindre bien en avance la ligne de départ. On se dit moitié sourire, moitié sérieux, qu'il faudra arriver essoufflé au sommet de la première montée déjà, parce que de toute façon ça partira vite. La speakerin a dû lire dans les pensées de Daniel, toujours est-il que les consignes officielles sont de suivre Pamela devant sans dépasser les motos de police...

Je me pose en première ligne, juste derrière les Sharks, et attends patiemment les dernières 15min, prêt à démarrer en trombe. Le coup de départ arrive finalement, et naïvement j'avais oublié qu'on pouvait se faire tenir le bras en course aussi, et qu'il n'y a pas qu'en triathlon qu'il faut se débattre un peu ! Bref je me défais et dépasse quelques concurrents qui après 100m tirent déjà la langue (un pari stupide?). Première petite montée, Théo et Antoine sont pas loin devant. On arrive sur le pont et effectivement la question me passe rapidement dans l'esprit: "Comment je pourrai tenir à ce rythme ?". "Bof y'a que 7.2km et pas 10km comme d'hab, et en plus y'a toujours un type avec un pull à capuche à côté de toi, tu peux bien courir comme lui non ?".

Alors c'est parti pour un tour très rapide. Le pont, virage à gauche sur l'allée à la forte odeur de flambeaux, le pont suivant, l'entrée dans la foule vers la cathé et puis bien failli se prendre une civière de plein fouet (je sais pas pourquoi ils essaient de traverser devant des coureurs lancés en descente à pleine allure, à l'intérieur d'un virage, m'enfin ça passera avec juste une frayeur). Petite montée et tour de la cathé, puis dans les pieds de Théo sur les petits virages et passage en haut en bas des trottoirs dans la nuit. Une petite rebosse et on redescend sur le parc des Bastions pour attaquer deux boucles supplémentaires. Les motos et le petit groupe de tête sont toujours en ligne de mire, une petite centaine de mètres.

Sur la montée pour repartir au 2e tour, je commence à souffrir, mais "on est bientôt à la moitié" (pensée positive). Et puis comme plein de monde crie, encourage, ou encore dit "il est 7e", je suis forcé de serrer les dents (au figuré) et bien respirer. Donner le rythme dans chaque petite bosse ou relance, et éviter l'effet 'longue ligne droite sans personne' type quart de marathon. Sur la fin du deuxième tour je suis à la limite d'un point, et respirer correctement devient un peu plus pénible (peut-être bien que mon petit rhume/mal de gorge de la semaine s'y mêle aussi mais je préfère ne pas y penser pendant la course). Je m'accroche un peu aux pas de Théo dans la montée, et puis ensuite le dépassement commence: arrivé sur le pont, c'est une vraie masse humaine devant nous et il faut zigzaguer pour se frayer un chemin. D'un autre côté j'en oublie presque mon point. Et arrive dans l'entrée du parc des Bastions quelques secondes derrière Théo, 6e position hommes I, 11e de la course, super satisfait (enfin sauf pour le 25min13, mais c'est pas bien grave).

Enchaînement Marmite

Pas le temps de souffler que je prends mon prix souvenir, un verre de thé, une banane et un ballon de pain, échange 2-3 mots avec Antoine et Théo (qui ira retirer mon prix), retrouve Daniel et pars me changer (parce que je commence à greloter aussi en short). La gorge est en feu, avec un effort si intense dans le froid. On retrouve Matthieu, Carine, Daniel et Aurélie pour se déguiser et rejoindre la troupe de la Marmite. Le cortège avance bien vite et nos rennes emmènent la mère Noël à pleine allure (imaginez ceci volant sur les pavés de la cité genevoise: http://www.escalade.ch/photos/2013/entrainements/53/3220.jpg). On est au fait rentré faux et avec les plus rapides déjà sur leur 2e tour. Peut importe, on retrouve la fin du peloton et parcourt nos deux boucles dans la joie et la bonne humeur (malgré quelques pertes de vis et boulons, de la buée dans les masques et des manoeuvres pas faciles entre trottoirs, voies de trames et pavés !).

Une fois la course finie douche rapide et petite sortie dans Genève. La marche vers la gare et de Renens jusqu'à la maison au milieu de la nuit servira de décrassage (oh les mollets ont bien travaillé, et ils le font remarquer désormais. Et la gorge râpe toujours.).

Ski de fond

Dimanche, après un sommeil réparateur (bien qu'un peu court), départ après dîner pour une chouette sortie à ski de fond. Marchairuz-Les Pralets et retour pour environ deux heures de glisse sous les soleil. J'adore!

De retour à la maison un peu de vin chaud, des crèpes et départ en train sur Zurich pour attaquer une nouvelles semaine. (Les cuisses font mal aussi dans les escaliers désormais, mais c'est normal.) On lit un peu et discute physique jusqu'à Yverdon. Arrivés à Auvergnier le train ralentit pour l'arrêt à Neuchâtel, Daniel vient de s'endormir, je pose ma tête sur le côté et je rouvre les yeux en gare ... de Solothurn (rapide les CFF!). Quelques siestes interposées plus tard (dont une entrecoupée par une contrôleuse, alors que j'étais réveillé lorsqu'elle était deux sièges plus loin. Pour ma défense je croyais que c'était la même qu'on avait eu avant...), on arrive à Zürich et je retourne me coucher pour une bonne nuit de sommeil (elle aussi interrompue, à 5h30, pour aller faire les 4.2km de l'entraînement natation - mais ça c'est la routine désormais). 

3 comments
Très belle course et très beau week-end effectivement. Un peu déçu de mon temps personnellement et du souffle qui a rapidement atteint ses limites. Mais bon, avec un nombre d'entraînements qui se compte sur les doigts depuis le marathon à cause de l'armée, ce n'est pas si étonnant. Il faudra juste bien reprendre sans perdre de temps en avril.
par Daniel the 09-12-2013 at 22:27
Et voici les données GPS http://www.strava.com/activities/99861118
par Jean-Claude the 12-12-2013 at 17:02
bravo à tous les deux.
Daniel, expérience faite, c'est toujours difficile sans entrainement. Même de nuit !!

par PA the 13-12-2013 at 16:28


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Quart de marathon

On se retrouve à la gare de Zurich vendredi soir avec Daniel, lui qui rentre de Munich à la fin de son stage chez TI et moi qui rentre le week-end pour faire le quart de marathon. Pas vraiment de gros objectif étant donné que c'est la reprise après une courte pause de fin de saison. J'ai dans la tête le planning suivant: finir en moins de 35'. Entre 35' et 36' je serai un peu déçu (au-dessus on en parle pas!), et content si j'arrive en moins de 34'.
Samedi on va encore faire un petit tour à vélo avec PA et Daniel, l'occasion de tester un clm, les vitesses électriques, de se faire deux-trois attaques comme de vrais gosses tout contents de se retrouver. Presque 50km au compteur, il faut pas trop forcer non plus si on veut courir convenablement le lendemain.
 

Pluie

En se levant le matin (après une bonne longue nuit de sommeil, ah ça fait du bien!), une grosse pluie annoncée jusque vers 10h30-11h (pour un départ à 10h45). Il faudra tout de même quitter la maison à vélo sous l'orage pour rejoindre Lausanne totalement détrempés. J'annonce alors à Daniel: "Il fait 5°C de plus, mais sinon conditions similaires à Spiez, c'est parfait pour un chrono...", tout en espérant fortement que la pluie cesse.
Petit échauffement sur la place Milan, où Daniel se plaint un peu du genou. Moi je me sens bien (mis à part le point de côté en faisant de la PPG). La pluie cesse à peu près, je change les chaussures et donne les habits à Nadine et PA. Même pas froid en liquette et short, c'est agréable. Sur la ligne plein de monde connu (Vitor, Antoine, Val, David, Zouhair, Colin, Matthieu, Adrien, ...), et le départ vient assez vite.
 

La course

Avec l'habitude des 10km, à force, je pars plus sagement sur 500m avant de commencer à remonter quelques personnes sur la petite montée du km 1. Passage en 3'13 environ, c'est top. S'en suit la descente de Denantou, on peut laisser aller et se caler ensuite dans les pieds de deux concurrents pour garder le rythme. Passage au 3km en 9'35, c'est rapide mais confortable toujours. Surtout ne pas baisser l'allure et on peut viser un record!
Je remonte tour à tour Colin, Théo, et quelques autres. Zouhair est en point de mire assez longtemps. Ce sont de bons signes. A partir de là je ne regarde plus ma montre, il faut simplement tenir l'allure du mieux possible et finir avec ce qu'il reste. Et tout se passe bien jusqu'au km 5, ça défile, régule.
Ensuite mon petit groupe se scinde, je dois donner l'allure moi-même sur le retour. A l'analyse des chronos je ralentis un poil, mais c'est acceptable. Sur le dernier 1km500 je redonne une accélération (mais me fais dépasser par Adrien tout de même). En vue de la ligne je suis persuadé de battre mon record, ce sera finalement plus juste que je pensais: je vois 33'49 (soit 2s de mieux que mon précédent record, ici-même deux ans plus tôt). Au final le temps correct est de 33'44, vraiment satisfait de battre mon record quant je m'y attendais le moins.
Pour une fois j'ai couru avec le gps, donc je vous invite à voir les détails et splits par km ici: http://www.strava.com/activities/91779549.
 

La suite

Les prochaines courses seront vraisemblablement l'escalade le 6 décembre et la Silvesterlauf le 15 décembre.



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