Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

News

Course de l'Escalade

Samedi passé j'ai participé à la course de l'escalade, seul puisque Daniel doit soigner des douleurs à la hanche (mais il était tout de même venu encourager avec papa). Ne sachant pas trop quel serait mon niveau après 6 semaines de service militaire, je m'étais inscrit en populaire et non élite. J'ai finalement obtenu avec mon statut d'athlète qualifié environ 4 entraînements par semaine, et ainsi pu conserver une forme satisfaisante.

La météo étant plutôt clémente pour un mois de décembre, et supportant personnellement bien le froid, je décide de courir juste en shorts et liquette et enlève le sous-pull peu avant le départ. Les gants sont restés à la maison, ça facilite le choix...

Comme j'aime bien avoir de la marge avant le départ et redoutant la foule de la plus grande course de Suisse, je m'installe bien à temps sur la ligne, en première rangée.

Le départ donné je me retrouve poussé dans le dos, écrasé contre un sharks qui surveille la ligne, ça me motive d'autant plus qu'avec la tombée de la nuit l'ambiance pâlote de la course élite montée en puissance. je suis vite dans le groupe de tête, avec un coureur échappé à l'avant.

Sur le pont le vent souffle et il faut presque frais mais ce sera vite oublié. Lors de la rentrée sur secteur pavé je me dis 'je sais pourquoi je fais cette course', du bruit de partout, un parcours rapide et motivant ça me plaît !

Lors du départ du deuxième tour je remarque que j'ai plus de peine que mes camarades à la montée. Je prends mon rythme et dois en laisser partir deux à l'avant. Sur le plat je repasse les autres concurrents pour me placer dans le groupe de 3-4 poursuivants.

En repartant sur le 3e tour à la place des Bastions je chope un point de côté et perds à nouveau du terrain sur la montée. J'entends Daniel et PA m'encourager. on rattrape de plus en plus de monde à un tour de retard, si bien que rapidement je suis seul à zigzaguer sans trop savoir qui est où...

Je finis en sprint à la 3e place populaire, très content de ma course.

Podium Hommes I, escalade 2014
Podium Hommes I à l'escalade



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Corrida d'Octodure

Jean-Claude ayant été gentiment invité à prendre part à la course de la Corrida d'Octodure par l'organisateur, une nouvelle course s'est retrouvée ajoutée à notre plan automnal. A la suite de ma bonne performance aux 10km du quart de marathon, je me sens aussi bien prêt et demande donc de participer comme lui à la course des as. A voir au retrait des dossards, il nous manque le cirage mais à part ça, ça devrait jouer.

Bon échauffement avec Valentin que l'on rencontre sur place. Ma hanche me tire un peu au début mais ce sera vite oublié pendant la course. La nuit tombe sur les faux-bourgs de Martigny-centre et quand le public se masse aux abords du parcours un verre de vin chaud à la main, voilà arrivée l'heure de lancer les athlètes en jupon et petite liquette dans l'arène. Quant on sait le rythme que le peloton est sensé tenir, pas grand monde ne se presse sur la première ligne pour une fois (sauf Jean-Claude fièrement à l'avant). Le départ est donné et le groupe reste très compact au début, jouant même des coudes dans les virages. Il n'est pour l'instant pas trop difficile de suivre les mercenaires africains et je me prends même à remonter un peu le peloton par les côtés. Ah, qu'il fait bon de courir alors!

Petite confusion avec le premier qui se trompe de parcours après un demi-tour seulement, remonte l'entièreté du groupe comme l'éclair et renverse presque un pauvre piéton tentant de traverser la route avec son chien au pire des moments. Le rythme s'accélère alors et, dès lors que la course des étrangers est lancée, ne reste pour nous qu'à essayer de limiter les dégâts. Les écarts se creusent bien rapidement et je dois même laisser filer le premier groupe "suisse" à mon regret. La suite est un peu plus difficile et il faut s'accrocher plus ou moins tout seul face au vent. Les tours sont rapides malgré tout et, dans l'euphorie de la nuit, l'aveuglement des lumières et le brouhaha des spectateurs, on ne peut que tenir et apprécier ces moments. À mon grand soulagement, me rejoignent alors quelques autres concurrents, dont deux du CABV Martigny qui serviront de meneurs d'allure à Valentin et moi. Je prends un ou deux petits relais mais pas grand chose, tandis que Valentin reste bien caché derrière. A trois tours de la fin, je me sens à nouveau comme dans un footing rythmé mais facile. Mon esprit s'imagine alors déjà une attaque. A 2 tours et demi de l'arrivée se serait top... deux tiers du parcours. Non, il faut se reposer un peu d'abord. Bon restons tranquille. Le rythme ralentit et je repasse donc un coup devant à 2 tours de l'arrivée. Je donne le relais à nouveau mais à un tour, les gars tenez-vous. Voilà déjà la cloche, héhé c'est mon tour. Je prends la tête de notre petit groupe et accélère de manière régulière mais lâche du monde à l'arrière... jusqu'à ce que Valentin parte d'un coup. Bam, 10 mètres dans les dents et il faut relancer maintenant. Il reste 800m pour revenir, l'écart restant constant, ça peut encore le faire. Dans l'avant-dernière ligne droite, j'essaie d'accélérer encore un brin mais voilà que mon dos me tire d'un coup sec. Comme un point mais en arrière. Bizarre, mais pas possible d'aller plus vite. Le peu de distance que j'avais récupérée fond comme neige au soleil et je me vois même obligé de sprinter à l'approche de l'arrivée pour éviter de me faire reprendre par l'arrière.

Jean-Claude arrive quant à lui une vingtaine de secondes plus tard, étant parti plus lentement, puis presque revenu mais jamais tout à fait. Au final, ça nous fait 17 et 22e dans une course très rapide et relevée. Plutôt de bons résultats à mon avis. J'en retire surtout que les corridas sont très plaisantes. Quelle ambiance en ville! Et bon dieu comme ça a passé vite pour huit kilomètres! A refaire. Absolument.



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Contrôles Antidopage

(News reprise de ma contribution au Tricycle no.20)

DING DONG

Il est 6h34 du matin, un vendredi d’octobre, et toute la maison Besse est encore dans un sommeil profond lorsque la sonnerie de la porte retentit. Je me réveille, me demande si c’était chez les voisins ou si j’ai … DING DONG ! Non je ne rêve pas, on sonne bien à notre porte. Qui ça peut bien être ? Je me lève et voit Daniel descendre, alors je retourne dans ma chambre pour me coucher DING DONG ! Quoique qui pourrait être si insistant ? Et si Daniel avait besoin d’aide ? Je ressors et Daniel m’appelle alors : « c’est pour toi ». « Bonjour Monsieur, contrôleur anti-dopage », dit-il en me tendant une carte. Ah je comprends maintenant. « Je vous réveille ? ». Ça je ne vous le fait pas dire…

Les yeux encore tout engourdis de la sortie de lit brutale, je l’invite à table pour remplir le formulaire. « Vous avez déjà été soumis à un contrôle ? ». « Oui ». C’était à Nyon, après me 3e place U23 aux Championnats Suisses, et il
m’avait fallu bien 2l d’eau et 1h30 pour arriver à remplir un gobelet. Heureusement le matin ce sera plus simple. « Avec une prise de sang ? ». Non ça c’est une première.

« On va faire les deux vous préférez commencer par quoi ? ». Peu m’importe, mais je propose l’urine. Je peux choisir le gobelet et les flacons parmi un set de 3, et puis direction les toilettes, suivi comme mon ombre par le contrôleur. Le matin c’est une formalité, il faut ensuite transvaser dans les échantillons A et B, les sceller, recopier les numéros d’anonymisation pour le laboratoire d’analyse, vérifier la dosimétrie, etc.

Et puis on peut passer sur la prise de sang. Aucun problème, deux tubes (A et B) et puis un 3e en bonus : le triathlon se met aussi au passeport biologique, pour voir l’évolution entre deux contrôles et plus uniquement les valeurs brutes. Ben j’ai pas le choix de toute façon… Un formulaire de plus à remplir pour ceci, avec des questions du genre : « Vous êtes-vous entraîné ce matin ? » (certains
disent que la récupération c’est partie intégrante de l’entraînement, non ?), « Etes-vous debout/assis depuis plus de 10min ? » (en l’occurrence j’ai dû répondre oui puisqu’on était assis à table depuis un quart d’heure), « Avez-vous pris des médicaments cette semaine ? » (non), « Avez-vous séjourné à plus de 1000m ces trois dernières semaines ? » (euh laissez-moi sortir un calendrier) ou encore « Avez-vous perdu du sang dans les derniers 3 mois ? » (septembre, août, juillet, c’est un peu dur le matin, mais non). Et si vous répondez faux au mieux on va savoir que vous nous mentez et au pire on va trouver vos valeurs louches…

Reste plus qu’à vérifier toutes les données, signer au fond et attendre 4 semaines pour les résultats via email. Le contrôleur s’excusera encore de m’avoir réveillé, il a sonné 5 fois apparemment… A mon tour de lui demander ce qui se passerait si personne ne répond : « Comme vous n’êtes pas assigné à donner votre localisation, on serait repassé une autre fois. C’est ce qui m’est arrivé chez les quatre derniers athlètes ! ».
 



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PR sur 10km au marathon de Lausanne

Depuis quelques semaines, je me sens très en forme aux entraînements de course et c'est l'occasion de le prouver au quart de marathon à Lausanne. Le jour J, les conditions sont optimales, frais mais sans sentir l'air froid dans la gorge en respirant, et un très léger vent de face à l'aller mais qui aide sur le retour. Dès le début, je me sens bien et part derrière un relativement grand groupe jusqu'au premier kilomètre. Moi qui voulais partir lentement, je me laisse emporter par un rythme qui me semble aisé mais ça reste du 3'11/km (ou 3'03/km GAP selon Strava). Dans la descente de Denantou, je laisse donc partir un peu le groupe en me relâchant comme il faut. Passage au 2e kilomètre toujours plus rapide que prévu mais là c'est la dénivelation qui fait la différence (2e kil en 2'55, 3'21 GAP). Je suis ensuite les petits groupes que je trouve, tâche de ne pas trop rester seul, mais fait quand même l'effort parfois pour revenir dans les pieds d'un autre que je vois devant. Les kilomètres défilent et se ressemblent avec toujours cette sensation de facilité et un rythme très constant entre 3'23/km et 3'29/km jusqu'au kilomètre 8. Là, une tentative d'accélération dans la petite remontée sur Pully me donne un début de point sur le côté et je peine donc un peu plus sur ce 9e kilomètre avec deux ou trois concurrents qui me distancent à nouveau, en 3'36, ce sera mon plus lent de la course. Le dernier kilomètre se fait au mental, avec un essai de remettre du rythme pour passer la ligne au plus vite car je sais depuis un moment que je vais faire mon record mais de combien? Réponse, dernier kilomètre en 3'16, certainement plus lent en vérité puisque la montre ne le compte qu'à 960m; au total, ça me donne donc 33'13 à la montre, corrigé à 33'10" à la puce. Jean-Claude finit pas loin derrière avec 33'35. Il est parti moins vite dès le début mais m'a certainement repris un peu de temps sur les deux derniers kilomètres.

Très content de ma performance donc, avec plus d'une minute de gagnée sur mon meilleur temps jusqu'alors sur 10km et 1'30 sur le temps de l'année passée. Pour être correct et éviter de faire grincer les dents des pauvres statisticiens, il faut quand même préciser que ce n'est pas un quart de marathon mais un 10km et qu'il n'est pas officiel au vu de la dénivélation négative. Malgré tout, ça reste une excellente course et ça reflète ma forme actuelle, à imputer certainement aux longs footings de ces derniers weekends, à une décalage de cette saison suite à l'armée en hiver passé et aux conditions de course optimales.

Prochains rendez-vous: corrida d'Octudure à Martigny dans deux semaines et ensuite Escalade à Genève début décembre.



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Semi-Marathon d'Amsterdam

Cette année la reprise à été plutôt intensive. Après le triathlon de Morat et deux semaines de pause méritée, je suis parti pour Londres revoir les amis d'études de 2012-2013. J'y ai repris les entraînements de course à pied, et même plus que prévu en rejoignant mes collègues du club de course d'Imperial. Tout semblait donc pour le mieux afin de préparer la première échéance arrivant vite: le semi d'Amsterdam avec le Rushteam.

Seulement la deuxième semaine intensive fut certainement un peu trop long, trop vite après la pause et le genou gauche s'est plaint lors de notre footing samedi passé (le 11). Quelques jours de repos, un peu de pommade anti-inflammatoire et je réessaie de courir un poil le mardi, sans grand succès. Donc semaine très light m'amenant au semi avec beaucoup de doutes.

Une partie du groupe à l'expo... (De gauche à droite en haut: Benoît, Jean-Claude, Hervé, Pierre-André et Dominique. Milieu: Matteo, Cendrine et Julio. En bas: Carmen, Valérie et Françoise)

Le vendredi on décolle de Genève pour Amsterdam, et profite de se ballader un peu avant de manger. Samedi c'est visite de l'expo, récolte des dossards, ballades et visites en ville, etc. Depuis 3-4 jours le genou va mieux et je peux envisager mon objectif de 1h16, voire 1h15 si tout va super bien (et sous les 1h20 de toute façon). Dimanche je regarde les premiers km du marathon, avant de me préparer pour ma course. Et sur quelques foulées avant le départ je ressent une petite gêne dans le genou, aille c'est pas bon signe !

Bref je me mets sur la ligne en oubliant tout objectif et me demandant plutôt si j'arriverai au bout. Une fois le coup de pistolet donné, je prends un petit rythme pas trop rapide pour m'économiser un peu. Je regarde la montre seulement vers le 2e km lorsque je commence à dépasser quelques personnes: juste dans les 3:30/km, soit un poil moins de 1h15, bonne allure. Niveau genou c'est ok, je le ressens mais du côté positif ça ne s'empire pas et c'est pas au point de faire mal. Je remonte alors des concurrents partis trop vite, et ce jusque vers le 7e km.

Dans les km 7-12 environ je suis dans un petit groupe qui avance bien. Mais il va exploser ensuite avec l'accélération de 2 coureurs et un autre que je lâcherai. Puis c'est à mon tour de câler gentiment lorsque vers le 13e on attaque le retour vent de face. Je me mets alors dans un groupe de 5. En regardant la montre au km15 je sens bien que 1h15 c'est pas faisable, 1h16 peut-être. Mais le vent est usant et à force de slalomer dans les derniers kilomètres les concurrents du marathon qu'on doit dépasser sur des routes relativement étroites je perds mon groupe (et mon allure) pour passer la ligne en 1h17:20 officiellement.

Je suis content de ma gestion de course, et de mon temps au vu de la préparation inhabituelle. Mais sur la ligne c'est plutôt le genou qui m'inquiète, car après avoir cessé de courir la douleur s'intensifie. On se retrouve petit à petit avec le groupe, je profite d'un massage avant d'aller se ravitailler au resto.

Lundi c'était visite de la ville, puis retour en avion à la maison. La prochaine étape c'est le quart dimanche, j'espère que mon genou se rétablira vite!

1 comment
Le chapeau traditionnel sied très bien à PA ! ahahah !
par nibel64 the 21-10-2014 at 16:45


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