Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

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Week-end de l'Escalade

L'Escalade est une course qu'on a pas courue très régulièrement avec Daniel, mais je dois dire que j'en gardait un excellent souvenir de la dernière fois en 2011. Une ambiance un peu magique juste à la tombée de la nuit, du monde autant sur le parcours qu'à nous encourager, un tracé exigeant mais rapide et jamais ennuyant, et une distance idéale pour moi (7.2km). Je me réjouissais donc d'y retourner cette année. Un peu de mal à la gorge avant, mais sinon tout est en ordre, l'objectif (ambitieux) est de passer sous les 25 minutes (limite forçant à participer en élite la fois suivante, et aussi pour battre mon temps de 25'07).

Escalade

On arrive sur place bien à l'avance et termine les préparatifs pour la Marmite qui s'enchaînera après la course. Ensuite on part tranquilement se chauffer (et se remémorer un peu le parcours), et rejoindre bien en avance la ligne de départ. On se dit moitié sourire, moitié sérieux, qu'il faudra arriver essoufflé au sommet de la première montée déjà, parce que de toute façon ça partira vite. La speakerin a dû lire dans les pensées de Daniel, toujours est-il que les consignes officielles sont de suivre Pamela devant sans dépasser les motos de police...

Je me pose en première ligne, juste derrière les Sharks, et attends patiemment les dernières 15min, prêt à démarrer en trombe. Le coup de départ arrive finalement, et naïvement j'avais oublié qu'on pouvait se faire tenir le bras en course aussi, et qu'il n'y a pas qu'en triathlon qu'il faut se débattre un peu ! Bref je me défais et dépasse quelques concurrents qui après 100m tirent déjà la langue (un pari stupide?). Première petite montée, Théo et Antoine sont pas loin devant. On arrive sur le pont et effectivement la question me passe rapidement dans l'esprit: "Comment je pourrai tenir à ce rythme ?". "Bof y'a que 7.2km et pas 10km comme d'hab, et en plus y'a toujours un type avec un pull à capuche à côté de toi, tu peux bien courir comme lui non ?".

Alors c'est parti pour un tour très rapide. Le pont, virage à gauche sur l'allée à la forte odeur de flambeaux, le pont suivant, l'entrée dans la foule vers la cathé et puis bien failli se prendre une civière de plein fouet (je sais pas pourquoi ils essaient de traverser devant des coureurs lancés en descente à pleine allure, à l'intérieur d'un virage, m'enfin ça passera avec juste une frayeur). Petite montée et tour de la cathé, puis dans les pieds de Théo sur les petits virages et passage en haut en bas des trottoirs dans la nuit. Une petite rebosse et on redescend sur le parc des Bastions pour attaquer deux boucles supplémentaires. Les motos et le petit groupe de tête sont toujours en ligne de mire, une petite centaine de mètres.

Sur la montée pour repartir au 2e tour, je commence à souffrir, mais "on est bientôt à la moitié" (pensée positive). Et puis comme plein de monde crie, encourage, ou encore dit "il est 7e", je suis forcé de serrer les dents (au figuré) et bien respirer. Donner le rythme dans chaque petite bosse ou relance, et éviter l'effet 'longue ligne droite sans personne' type quart de marathon. Sur la fin du deuxième tour je suis à la limite d'un point, et respirer correctement devient un peu plus pénible (peut-être bien que mon petit rhume/mal de gorge de la semaine s'y mêle aussi mais je préfère ne pas y penser pendant la course). Je m'accroche un peu aux pas de Théo dans la montée, et puis ensuite le dépassement commence: arrivé sur le pont, c'est une vraie masse humaine devant nous et il faut zigzaguer pour se frayer un chemin. D'un autre côté j'en oublie presque mon point. Et arrive dans l'entrée du parc des Bastions quelques secondes derrière Théo, 6e position hommes I, 11e de la course, super satisfait (enfin sauf pour le 25min13, mais c'est pas bien grave).

Enchaînement Marmite

Pas le temps de souffler que je prends mon prix souvenir, un verre de thé, une banane et un ballon de pain, échange 2-3 mots avec Antoine et Théo (qui ira retirer mon prix), retrouve Daniel et pars me changer (parce que je commence à greloter aussi en short). La gorge est en feu, avec un effort si intense dans le froid. On retrouve Matthieu, Carine, Daniel et Aurélie pour se déguiser et rejoindre la troupe de la Marmite. Le cortège avance bien vite et nos rennes emmènent la mère Noël à pleine allure (imaginez ceci volant sur les pavés de la cité genevoise: http://www.escalade.ch/photos/2013/entrainements/53/3220.jpg). On est au fait rentré faux et avec les plus rapides déjà sur leur 2e tour. Peut importe, on retrouve la fin du peloton et parcourt nos deux boucles dans la joie et la bonne humeur (malgré quelques pertes de vis et boulons, de la buée dans les masques et des manoeuvres pas faciles entre trottoirs, voies de trames et pavés !).

Une fois la course finie douche rapide et petite sortie dans Genève. La marche vers la gare et de Renens jusqu'à la maison au milieu de la nuit servira de décrassage (oh les mollets ont bien travaillé, et ils le font remarquer désormais. Et la gorge râpe toujours.).

Ski de fond

Dimanche, après un sommeil réparateur (bien qu'un peu court), départ après dîner pour une chouette sortie à ski de fond. Marchairuz-Les Pralets et retour pour environ deux heures de glisse sous les soleil. J'adore!

De retour à la maison un peu de vin chaud, des crèpes et départ en train sur Zurich pour attaquer une nouvelles semaine. (Les cuisses font mal aussi dans les escaliers désormais, mais c'est normal.) On lit un peu et discute physique jusqu'à Yverdon. Arrivés à Auvergnier le train ralentit pour l'arrêt à Neuchâtel, Daniel vient de s'endormir, je pose ma tête sur le côté et je rouvre les yeux en gare ... de Solothurn (rapide les CFF!). Quelques siestes interposées plus tard (dont une entrecoupée par une contrôleuse, alors que j'étais réveillé lorsqu'elle était deux sièges plus loin. Pour ma défense je croyais que c'était la même qu'on avait eu avant...), on arrive à Zürich et je retourne me coucher pour une bonne nuit de sommeil (elle aussi interrompue, à 5h30, pour aller faire les 4.2km de l'entraînement natation - mais ça c'est la routine désormais). 

3 comments
Très belle course et très beau week-end effectivement. Un peu déçu de mon temps personnellement et du souffle qui a rapidement atteint ses limites. Mais bon, avec un nombre d'entraînements qui se compte sur les doigts depuis le marathon à cause de l'armée, ce n'est pas si étonnant. Il faudra juste bien reprendre sans perdre de temps en avril.
par Daniel the 09-12-2013 at 22:27
Et voici les données GPS http://www.strava.com/activities/99861118
par Jean-Claude the 12-12-2013 at 17:02
bravo à tous les deux.
Daniel, expérience faite, c'est toujours difficile sans entrainement. Même de nuit !!

par PA the 13-12-2013 at 16:28


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Quart de marathon

On se retrouve à la gare de Zurich vendredi soir avec Daniel, lui qui rentre de Munich à la fin de son stage chez TI et moi qui rentre le week-end pour faire le quart de marathon. Pas vraiment de gros objectif étant donné que c'est la reprise après une courte pause de fin de saison. J'ai dans la tête le planning suivant: finir en moins de 35'. Entre 35' et 36' je serai un peu déçu (au-dessus on en parle pas!), et content si j'arrive en moins de 34'.
Samedi on va encore faire un petit tour à vélo avec PA et Daniel, l'occasion de tester un clm, les vitesses électriques, de se faire deux-trois attaques comme de vrais gosses tout contents de se retrouver. Presque 50km au compteur, il faut pas trop forcer non plus si on veut courir convenablement le lendemain.
 

Pluie

En se levant le matin (après une bonne longue nuit de sommeil, ah ça fait du bien!), une grosse pluie annoncée jusque vers 10h30-11h (pour un départ à 10h45). Il faudra tout de même quitter la maison à vélo sous l'orage pour rejoindre Lausanne totalement détrempés. J'annonce alors à Daniel: "Il fait 5°C de plus, mais sinon conditions similaires à Spiez, c'est parfait pour un chrono...", tout en espérant fortement que la pluie cesse.
Petit échauffement sur la place Milan, où Daniel se plaint un peu du genou. Moi je me sens bien (mis à part le point de côté en faisant de la PPG). La pluie cesse à peu près, je change les chaussures et donne les habits à Nadine et PA. Même pas froid en liquette et short, c'est agréable. Sur la ligne plein de monde connu (Vitor, Antoine, Val, David, Zouhair, Colin, Matthieu, Adrien, ...), et le départ vient assez vite.
 

La course

Avec l'habitude des 10km, à force, je pars plus sagement sur 500m avant de commencer à remonter quelques personnes sur la petite montée du km 1. Passage en 3'13 environ, c'est top. S'en suit la descente de Denantou, on peut laisser aller et se caler ensuite dans les pieds de deux concurrents pour garder le rythme. Passage au 3km en 9'35, c'est rapide mais confortable toujours. Surtout ne pas baisser l'allure et on peut viser un record!
Je remonte tour à tour Colin, Théo, et quelques autres. Zouhair est en point de mire assez longtemps. Ce sont de bons signes. A partir de là je ne regarde plus ma montre, il faut simplement tenir l'allure du mieux possible et finir avec ce qu'il reste. Et tout se passe bien jusqu'au km 5, ça défile, régule.
Ensuite mon petit groupe se scinde, je dois donner l'allure moi-même sur le retour. A l'analyse des chronos je ralentis un poil, mais c'est acceptable. Sur le dernier 1km500 je redonne une accélération (mais me fais dépasser par Adrien tout de même). En vue de la ligne je suis persuadé de battre mon record, ce sera finalement plus juste que je pensais: je vois 33'49 (soit 2s de mieux que mon précédent record, ici-même deux ans plus tôt). Au final le temps correct est de 33'44, vraiment satisfait de battre mon record quant je m'y attendais le moins.
Pour une fois j'ai couru avec le gps, donc je vous invite à voir les détails et splits par km ici: http://www.strava.com/activities/91779549.
 

La suite

Les prochaines courses seront vraisemblablement l'escalade le 6 décembre et la Silvesterlauf le 15 décembre.



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La course de trop

Ma dernière course de la saison avait lieu ce samedi à Morat, sur distance olympique. Etant arrivé déjà maintes fois à la « place en chocolat » (i.e. premier sans prize-money),  je me disais qu’il y avait une chance cette fois-ci si je tenais la même forme qu’à Yverdon le week-end précédent. Malheureusement ce n’a pas été le cas, et ironiquement je me retrouve 7e alors qu’il y a 6 prize-money distribués…

Au départ toutefois je suis assez confiant : mis à part ma cloque sur le pied droit, rien ne m’embête vraiment et tout devrait bien se dérouler. Je choisis de partir sur le côté droit, assez éloigné des autres mais plus court à mon avis. Au final ça ne changera rien je pense puisque je me retrouve après une centaine de mètres à côté de Valentin et Sylvain. Pas eu de coups et un poil plus court, mais pas pu prendre de bulles non plus sur le départ. Kif-kif. Ensuite je suis une partie Valentin, mais ai l’impression de devoir corriger souvent ma trajectoire, comme si je dévie toujours à droite. Pareil sur le retour. Sylvain accélère un peu, il sortira devant, avec Valentin juste derrière et moi ensuite avec Julian, Arnaud et Jacques.

Quelques problèmes à sortir les chevilles de la néoprène à la transition, et je m’élance ensuite à vélo. Je distance assez vite mes compagnons de natation et prends un rythme rapide derrière Valentin et Sylvain qui roulent bien ensemble. Jonas me dépasse à 10km comme une fusée, alors que mes cuisses me tirent déjà. Sylvain s’accroche dans la montée, Valentin perd les roues mais me distance tout de même. Je suis à la limite des crampes, et ne me sens pas vraiment très bien. J’essaie de conserver un bon rythme toutefois (même s’il me faut presque m’arrêter derrière un tracteur dans la descente).

Sur les faux-plats derrière, ça devient long, mais au guidon on tire comme on peut. Un concurrent à la roue pleine me dépasse juste avant la 2e montée, vers 25km... et puis je me rends compte rapidement que c’est un groupe de 10 personnes en drafting qui me rattrapent (dont Lars, Arnaud et David). Un gros coup au moral. Une moto est bien là au 30e km, et ça s’écarte un poil, mais la moyenne doit être de 3m plutôt que 10, et je roule 1-2km/h plus vite qu’avant avec le même effort (bien que je me sois mis en dernier avec un écart raisonnable – trop honnête peut-être). Toutefois je ne me sens pas vraiment à l’aise non plus, toujours mal aux cuisses.

Le départ à pied est très pénible pour ma cloque. Et puis une fois qu’elle est ouverte et saigne bien (vers 3km), c’est les périostes et mollets qui s’y mettent (à y repenser les périostes me tiraient déjà à l’entraînement sur piste). Impossible de prendre un rythme convenable, à la limite de marcher au ravito. Et souvent l’envie d’abandonner. Mais je finis tout de même, parce qu’abandonner à 3km il faut quand même rentrer, et ensuite on peut bien faire la 2e boucle au même petit rythme, et c’est aussi du respect pour ceux comme Lars ou Colin qui font une bonne course et finissent devant ce jour-là (moi qui me plains quand je me retrouve dernier parce que les autres derrière abandonnent plutôt que de finir à une mauvaise place – chapeau aussi à Patrick qui a fini bien derrière malgré une crevaison à vélo).

A l’analyse je dirais que c’était sûrement la course de trop. Plus de fraîcheur, des jambes déjà bien lourdes (cuisses) et à la limite de l’inflammation (périostes), la tête aussi n’a plus voulu se battre à 200% contre ceux qui me rattrapent en draftant allégrement. Maintenant je suis parti pour Zurich, les études recommencent lundi. Quelques semaines de pause feront le plus grand bien (avec un peu de natation pour se maintenir). Ensuite on avisera comment je pourrai m’entraîner, mais il y aura à coup sûr quelques changements pour la saison prochaine (ne serait-ce que forcés par mon déménagement).

1 comment
bonne installation à Zurich. Tu y trouveras certainement de quoi bien d'entrainer ! j'ai aucun doute.
Bravo pour avoir terminé, DNF is not an option !!

par PA the 17-09-2013 at 10:36


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Triathlon d'Yverdon

Retour sur un sprint pour une fois au triathlon d'Yverdon, auquel je n'avais plus participé depuis bien des années. Il est à nouveau sur le circuit en 2013, et avec du beau monde. Mais derrière un podium quasi joué d'avance (entre Sven Riederer et deux frères Salvisberg), il y a de quoi faire.

Départ en natation assez bien, avant de me faire un peu coincé par Andrea parti un peu en retrait mais plus rapide que moi (je lui monte un peu sur le dos au passage pour lui faire comprendre...). Ensuite je me retrouve dans les bulles de Jacques Louw, un des deux juniors invités (avec Sylvain). Je sais pas trop où j'en suis, mais je suis les bulles du mieux que je peux. Je décroche un poil vers la deuxième bouée, mais reste proche et sors de l'eau en 8e position. Après une transition assez rapide, je pars à vélo juste derrière Valentin et Jacques, avec Sylvain quelques 50m devant.

A vélo le rythme est assez rapide, mais je me sens vraiment bien. Dans la première montée vers Cheseaux-Noréaz je dépasse les trois concurrents, à l'aise, mais remarque assez vite que je n'arriverai pas à les décrocher. Ainsi je les laisse passer, me câle sur leur rythme. Valentin roule une bonne majorité devant, Sylvain très proche de lui. Jacques se tient à 5m de Sylvain, moi je laisse un bon 10-15m pour être sûr. De toute façon il me semble moins tirer les relances, mais mieux passer les petits virages en ville et donc suivre le rythme à 15m me convient bien (mieux que d'essayer de jouer les passes-passes à 3m). Ma tactique est la bonne je crois puisque Sylvain se fait siffler deux fois et prendra un carton (mérité à mon avis). Moi je suis trop près uniquement dans la montée sur Cheseaux-Noréaz, puisqu'à chaque tour je mouline mieux que les autres (étonnamment d'habitude c'est plutôt ma difficulté, mais là la pente était juste la bonne). Comme quoi les 300km effectués en une semaine et demie à la fin de mon travail valent la peine. Je suis sûr qu'avec moins de contraintes et plus d'entraînements je tiendrais une meilleure forme tout au long de la saison !

Finalement je me décide à faire un petit effort pour passer en tête dans la zone de change, que je quitte dans les pieds de Valentin. On courra un bon kilomètre et demi ensemble, mais comme à Lausanne son rythme est trop élevé et je dois le laisser partir. Ensuite je me bats contre un point de côté pour essayer de rattraper un australien qui est juste une dizaine de secondes devant, mais on a tourné au même rythme les 5km càp. Sylvain me reprend moins de 20s, et ça me laisse un bonne marge avec sa minute de pénalité. Jacques perd beaucoup de temps à pied. Je finis donc 6e, vraiment satisfait de ma performance. Pour une fois j'avais les jambes à vélo qui me permettaient de tirer au même rythme que les autres en étant confortable, et partir à pied sur une cadence très rapide sans problèmes de transition.

J'ai juste une grosse cloque à vif sur le talon droit, je devrais pourtant savoir qu'il faut rôder des nouvelles chaussures avant une course...



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Grosse déception pour une reprise

Ça faisait longtemps que je n'avais pas donné de nouvelles depuis l'Allemagne. En effet, j'ai jusqu'à maintenant toujours utilisé les compétitions pour relater mes aventures et là, les choses se sont passées autrement que prévu... avec ma toute première aujourd'hui. Mais revenons un peu en arrière pour tout comprendre.

Fracture du radius

Ma dernière news date de mon weekend en Suisse pour le triathlon de Zug et le recrutement à Lausanne. Le samedi suivant, je participe avec le RVN Freising à la RTF Berglern. Pour les inhabitué des abbréviations allemandes, en gros un club de vélo qui se rend à une "journée lausannoise du vélo". 160km au programme, mais on va en faire 190km puisque l'on fait bien évidemment le trajet Freising-Berglern à vélo. Je suis en super forme et j'emmène assez régulièrement notre petit groupe sur ce joli parcours avec des ravitaillement organisé tous les 30-40km. Au point même de recevoir un ou deux commentaires après avoir prétendu le jeudi soir que le vélo n'était pas mon point fort en triathlon. Bref tout va bien et lorsqu'un des membres sur le retour dit de revenir le lendemain (les rdv traditionnels étant les mardis soir, jeudis soir et dimanches matin), je ne comprend pas l'humour et me rend véritablement au point de rencontre de Marzling. Aucune des petites chochottes ne sera présente (non, je rigole, ça roule plutôt bien en général avec même régulièrement des 30-32km/h de moyenne), mais nous sommes malgré tout 6 à partir pour un tour. Après quelques kilomètres, nous avons évité l'aller-retour sur Berglern et suivons le parcours de la veille... et bis repetita placent.

Sauf qu'après environ 60km, pour moi c'est l'accident. Au fond d'une descente, nous devons tourner à gauche sur la route prioritaire. Le première passe sans soucis mais nous dit de faire attention à une voiture venant de la droite. Petit coup d'oeil et je me dis alors qu'il y a le temps de passer. Le deuxième du groupe que je suis me donne également l'impression de s'élancer et je ne freine donc pas. Malheureusement, il a eu l'idée - très drôle à mon avis - de freiner et rester sur le côté gauche de la chaussée pour laisser passer la voiture à droite. Du temps que je remarque cela et freine comme je peux, je me fait coincer pas lui à l'intérieur et fini par tomber sur le côté droit. Heureusement je ne tombe pas très vite et suis encore sur le côté gauche de la route (et de toute façon la voiture à eu la place de s'arrêter avant le carrefour). Je me relève et dis bien évidemment que tout va bien quand on me le demande même si j'ai très visiblement l'air déboussolé. Le bras droite me fait tout de suite soucis mais je peux le bouger sans problème. Après avoir écarté le frein et le compteur avant pour laisser un peu de place a une roue clairement voilée, me voilà à nouveau en selle pour retourner sur Freising. La suite se fait malgré tout un peu en serrant les dents, le plus dur étant surtout de freiner avec un bras droit qui tire et le frein gauche complétement ouvert. Un des membres me raccompagne gentiment jusque presque chez moi, mais je suis par contre seul avec mon dilemme de savoir si c'est grave ou non. Je me douche donc pour commencer et prends ensuite la seule décision de la situation: allô maman, bobo! Et oui, je sors trouver internet et appeler la maison par Skype (car c'est aussi la période où internet ne fonctionnait pas à la maison, raison de plus, ou excuse bidon, de ne pas poster plus souvent). Bref, après quelques heures, le coude me fait de plus en plus mal et je me rends donc à l'hôpital malgré aucune trace extérieure si ce n'est un peu râpé et la moindre rouge. Le verdict est par contre assez direct après la radio. La tête du radius est fracturée et il faut immobiliser. Je me retrouve donc avec une sorte de mi-attelle mi-plâtre que l'on me changera pour un vrai plâtre après une semaine (et beaucoup de complications pour faire une radio avec une carte d'assuré suisse). Et ainsi passe juillet. Quant à août, il s'agit de reprendre les entraînements, avec pas mal de vélo (toujours avec le RVN Freising qui a un bon groupe), principalement des footings en càp et plusieurs 3km de natation (avec pendant plusieurs semaines l'impression de ne pas savoir nager à force de ne pas pouvoir tendre complétement le bras, mais les progrès vont vite); le tout aggrémenté de quelques séances de physiothérapie. Arrive septembre et le tout est oublié comme j'ai envie de le dire même si des marques restent indéniablement.

10km Volksfestlauf

Premièrement, mon coude craque plus fréquemment, mais voilà trois semaines environ que je n'ai plus du tout de mal en faisant tout et n'importe quoi comme mouvement. Plutôt positif donc. La course d'aujourd'hui, composée à la manière d'une corrida de 5 petits tours en ville avec un peu de sections pavées, m'a par contre rappelée que la vitesse me fait encore défaut. Je n'avais pas véritablement d'objectif très précis, mais comme je disais jeudi encore à un collègue de TI, "34' c'est mon record, 36-37' je devrais valoir maintenant et en-dessous de 38' j'ai toujours réussi depuis plusieurs années maintenant". Enfin, ça c'était avant, car après un premier kilomètre trop rapide pour la forme du moment (je nomme 5e du peloton en 3'20 et déjà bien largué par la tête), je perds rapidement du rythme et finis constant mais sans force, ni style, ni légerté, ni dynamisme, ni satisfaction personnelle en regardant passer les concurrents au fur et à mesure (et même 2 concurrentes) pour terminer très déçu en presque 39'. Ma foi, il ne fallait peut-être pas s'attendre à un miracle... même si je continue à penser que j'aurai pu espérer mieux.



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