Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

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Grosse déception pour une reprise

Ça faisait longtemps que je n'avais pas donné de nouvelles depuis l'Allemagne. En effet, j'ai jusqu'à maintenant toujours utilisé les compétitions pour relater mes aventures et là, les choses se sont passées autrement que prévu... avec ma toute première aujourd'hui. Mais revenons un peu en arrière pour tout comprendre.

Fracture du radius

Ma dernière news date de mon weekend en Suisse pour le triathlon de Zug et le recrutement à Lausanne. Le samedi suivant, je participe avec le RVN Freising à la RTF Berglern. Pour les inhabitué des abbréviations allemandes, en gros un club de vélo qui se rend à une "journée lausannoise du vélo". 160km au programme, mais on va en faire 190km puisque l'on fait bien évidemment le trajet Freising-Berglern à vélo. Je suis en super forme et j'emmène assez régulièrement notre petit groupe sur ce joli parcours avec des ravitaillement organisé tous les 30-40km. Au point même de recevoir un ou deux commentaires après avoir prétendu le jeudi soir que le vélo n'était pas mon point fort en triathlon. Bref tout va bien et lorsqu'un des membres sur le retour dit de revenir le lendemain (les rdv traditionnels étant les mardis soir, jeudis soir et dimanches matin), je ne comprend pas l'humour et me rend véritablement au point de rencontre de Marzling. Aucune des petites chochottes ne sera présente (non, je rigole, ça roule plutôt bien en général avec même régulièrement des 30-32km/h de moyenne), mais nous sommes malgré tout 6 à partir pour un tour. Après quelques kilomètres, nous avons évité l'aller-retour sur Berglern et suivons le parcours de la veille... et bis repetita placent.

Sauf qu'après environ 60km, pour moi c'est l'accident. Au fond d'une descente, nous devons tourner à gauche sur la route prioritaire. Le première passe sans soucis mais nous dit de faire attention à une voiture venant de la droite. Petit coup d'oeil et je me dis alors qu'il y a le temps de passer. Le deuxième du groupe que je suis me donne également l'impression de s'élancer et je ne freine donc pas. Malheureusement, il a eu l'idée - très drôle à mon avis - de freiner et rester sur le côté gauche de la chaussée pour laisser passer la voiture à droite. Du temps que je remarque cela et freine comme je peux, je me fait coincer pas lui à l'intérieur et fini par tomber sur le côté droit. Heureusement je ne tombe pas très vite et suis encore sur le côté gauche de la route (et de toute façon la voiture à eu la place de s'arrêter avant le carrefour). Je me relève et dis bien évidemment que tout va bien quand on me le demande même si j'ai très visiblement l'air déboussolé. Le bras droite me fait tout de suite soucis mais je peux le bouger sans problème. Après avoir écarté le frein et le compteur avant pour laisser un peu de place a une roue clairement voilée, me voilà à nouveau en selle pour retourner sur Freising. La suite se fait malgré tout un peu en serrant les dents, le plus dur étant surtout de freiner avec un bras droit qui tire et le frein gauche complétement ouvert. Un des membres me raccompagne gentiment jusque presque chez moi, mais je suis par contre seul avec mon dilemme de savoir si c'est grave ou non. Je me douche donc pour commencer et prends ensuite la seule décision de la situation: allô maman, bobo! Et oui, je sors trouver internet et appeler la maison par Skype (car c'est aussi la période où internet ne fonctionnait pas à la maison, raison de plus, ou excuse bidon, de ne pas poster plus souvent). Bref, après quelques heures, le coude me fait de plus en plus mal et je me rends donc à l'hôpital malgré aucune trace extérieure si ce n'est un peu râpé et la moindre rouge. Le verdict est par contre assez direct après la radio. La tête du radius est fracturée et il faut immobiliser. Je me retrouve donc avec une sorte de mi-attelle mi-plâtre que l'on me changera pour un vrai plâtre après une semaine (et beaucoup de complications pour faire une radio avec une carte d'assuré suisse). Et ainsi passe juillet. Quant à août, il s'agit de reprendre les entraînements, avec pas mal de vélo (toujours avec le RVN Freising qui a un bon groupe), principalement des footings en càp et plusieurs 3km de natation (avec pendant plusieurs semaines l'impression de ne pas savoir nager à force de ne pas pouvoir tendre complétement le bras, mais les progrès vont vite); le tout aggrémenté de quelques séances de physiothérapie. Arrive septembre et le tout est oublié comme j'ai envie de le dire même si des marques restent indéniablement.

10km Volksfestlauf

Premièrement, mon coude craque plus fréquemment, mais voilà trois semaines environ que je n'ai plus du tout de mal en faisant tout et n'importe quoi comme mouvement. Plutôt positif donc. La course d'aujourd'hui, composée à la manière d'une corrida de 5 petits tours en ville avec un peu de sections pavées, m'a par contre rappelée que la vitesse me fait encore défaut. Je n'avais pas véritablement d'objectif très précis, mais comme je disais jeudi encore à un collègue de TI, "34' c'est mon record, 36-37' je devrais valoir maintenant et en-dessous de 38' j'ai toujours réussi depuis plusieurs années maintenant". Enfin, ça c'était avant, car après un premier kilomètre trop rapide pour la forme du moment (je nomme 5e du peloton en 3'20 et déjà bien largué par la tête), je perds rapidement du rythme et finis constant mais sans force, ni style, ni légerté, ni dynamisme, ni satisfaction personnelle en regardant passer les concurrents au fur et à mesure (et même 2 concurrentes) pour terminer très déçu en presque 39'. Ma foi, il ne fallait peut-être pas s'attendre à un miracle... même si je continue à penser que j'aurai pu espérer mieux.



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Déçu en bien !

Je ne m'attendais pas à grand chose pour le triathlon de Lausanne, après quelques déceptions à Genève et Nyon, ainsi que trois semaines de travail bien chargées m'ayant laissé que peu de temps pour l'entraînement (je crois tourner autour des 7-8h hebdomadaires). Durant les week-ends, une sortie à Munich avec Matthieu et Daniel et une via ferrata avec les amis du boulot à Moléson. Quasi pas touché le vélo, si ce n'est pour notre belle ballade dans les Alpes avec Gianna, Pierre-André et Grégoire (le parrain à Daniel): Nufenen, Gotthard et Furka pour un 100km avec plus de 3000m de déniv +.

Il y a deux courses PRO au circuit le même jour avec Uster, belle aberration lorsqu'il y a 8 participants à Lausanne et 3 à Uster !

Natation

Le lac Léman s'est un peu agité le dimanche du triathlon, et ce sera donc avec quelques vagues qu'il faudra compter pour la partie natation. Un départ un peu surprise (une sirène tout à coup sans avertissement) et c'est parti pour 1500m. Je n'aime pas vraiment ces vagues de front qui cassent le rythme en continu et perd donc un peu de terrain (j'ai l'habitude de nager en glisse avec des mouvements longs et lents). Dès le demi-tour ça va mieux avec les vagues dans le dos et je reviens sur Valentin avec qui je sors de l'eau. Transition assez bien réussie (sauf pour une cheville ne voulant pas sortir de la néoprène. J'aurais préféré nager sans d'ailleurs), et départ pour notre parcours vélo bien exigeant avec 6 boucles et une petite.

Vélo

Valentin part très fort sur la première montée d'Ouchy et je prends alors mon rythme perso: Montée d'Ouchy en danseuse au départ, moulinant ensuite le sommet, relancer un peu jusquà la place Milan et rattaquer Marc-Dufour en petite plaque, bien tirer l'avenue de Provence, pas trop de risques dans la descente de la Vallée de la Jeunesse et puis enfin retour guidon de tri vers la Place de la Navigation. Le vent souffle alors et tout seul c'est pas facile à emmener du braquet. Sur le deuxième tour les montées passent bien aussi, mais un peu de peine sur le plat de retour, je me dis que ce sera long 40km.

Et petit à petit je remonte des Age-Group qui sont partis 5min après moi. Du monde sur le parcours ça fait du bien ! Etonnament d'habitude on se plaint de la surcharge à Lausanne et là j'étais content d'avoir du monde. Et tant que l'on ne force pas la descente pas de problèmes. J'ai juste du une fois mettre la main sur la hanche d'un concurrent pour éviter qu'il ne me pousse dans les barrières. Mentalement je me dis aller rattrape celui-là en blanc devant, puis le petit groupe ici, etc. Beaucoup de monde encourage aussi le départ de la montée d'Ouchy, ça fait du bien d'arriver à ce fameux virage.

Et puis perdu dans mes dépassements de populaires, j'entends sur la 7e et dernière montée de l'avenue d'Ouchy Philip qui me lance "t'es bien, Valentin est à 25 secondes". Après coup, j'apprends qu'il m'a pris 25s sur le premier tour et plus rien ensuite. Chouette ! Je le reprends même à l'entrée de la zone de change en train de tirer une crampe à la cuisse.

Càp

Départ juste devant Valentin donc, assez fort pour essayer de la lâcher lorsqu'il ressent encore sa cuisse. Malheureusement il s'accroche fort. Une deuxième tentative après presque 2km d'accélérer un peu le rythme, un peu trop élevé pour 10km par ailleurs. Rien à faire, et il passe devant sur le 2e des 4 tours. Je m'accroche jusque vers 4km500 avant de décrocher et perdre petit à petit du terrain. Mon rythme diminue un peu, alors que lui accélère et retrouve gentiment des forces. A la fin de ma troisième boucle, Manuel Küng me prend un tour (mais j'ai l'impression qu'il me remontait que très gentiment). Et j'ai tourné les 7 premiers kilomètres environ au rythme de Nicola Spirig, avant qu'elle ne me remonte gentiment avec un joli coup d'accélérateur. J'arrive pour 50m à passer la ligne avant elle tout de même (mais elle était partie 2 minutes derrière).

Un peu mal aux articulations des genous et chevilles, c'est vraiment le moment de changer de chaussures (elles étaient déjà commandées mais pas encore arrivées).

 

Au final vu mes conditions d'entraînements récemment je pense que c'est la meilleure performance que je pouvais espérer. Une semaine de plus de travail (que je viens de finir au moment d'écrire la news), et puis le reste s'enchaînera très vite: deux semaines de vacances qui incluent un déménagement à Zurich, et le début des études de master à l'ETH tout bientôt. Reste encore au niveau sportif Yverdon le 8 et Morat le 14 septembre.

Quelques photos sont en lignes (lien de côté).



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Triathlon de Nyon

Après la forte insolation de Genève et la canicule prévue pour ce week-end, j'ai essayé de reprendre les choses en main avec 2 gourdes pleines de 750ml plutôt qu'une de 500ml, ainsi qu'une casquette pour la càp. Mais revenons au départ natation, où j'avais à coeur de remettre un peu les pendules à l'heure après Genève. Quelques entraîenements en piscine étaient sensés me redonner la glisse et a prise d'eau nécessaire pour suivre un groupe plus rapide.

Au top départ je me lance direction la bouée et nage rapidement en me focalisant sur la trifonction à Ruedi Wild, sans lever la tête. Il me semble devoir tirer à gauche pour suivre, c'est effectivement le cas confirmera Pierre-André après coup. Mais l'important est d'être dans les bulles, le reste m'importe peu. Je lève la tête à l'approche de la bouée uniquement, et remarque que tout le groupe de tête, dans lequel je suis encore, et très serré contre la bouée. Je suis le plus large, et décide donc de couper pour ressortir à l'intérieur, et me retrouve pour la première fois sur le côté gauche de Ruedi, à l'hauteur de sa hanche... C'était sans compter sur le fait que le kayak ayant vu Manu Küng et Alexandre Dallenbach sortir large s'est avancé. Il me tape lourdement dans l'avant-bras. Le temps de levé la tête, contourner le kayak trop avancé et me replacer, j'ai 2m de retard sur les pieds de Ruedi, et malheureusement suis incapable de les combler. Il faut dire que je tournais en surrégime pour être dans les bulles. Par la suite, le même effort me fais aller beaucoup moins vite. C'est un gros coup sur le moral également. Intercalé ensuite, je me fais remonter progressivement sur le 2e groupe qui sortira de l'eau dans mes pieds. Déçu de ma position à la sortie de l'eau, mais j'ai montré que mon réel niveau est meilleur que ma perf de Genève.

Au vélo ensuite j'ai plus de peine et dois laisser partir rapidement Valentin, Philip Grosheny, Jonas et d'autres. Je peine à trouver un rythme, me force à boire et essaie de tirer tout de même jusqu'au bout. Je perdrais toutefois passablement de temps. Ma foi pas vraiment de miracle une fois de plus. En drafting à Genève ça avait passé, mais seul les kilomètres d'entraînements manquants (à peine plus de 2000km au compteur) se paient cash. Il faut dire qu'avec la circulation londonienne suivi de mon travail plein temps, les occasions sont difficiles à trouver pour rouler correctement. Bu un bon litre, versé le demi restant sur le corps pour se rafraîchir, et il fait encore chaud, mais c'est supportable.

A pied, je n'ai pas le super rythme de Spiez, mais c'est nettement mieux que Genève une fois de plus. Calé sur le 2e tour malheureusement, je remontais gentiment sur Nils. Beaucoup d'eau toujours. Le soleil tape dans les montées.

Au final je termine 21e overall, 7e en catégorie PRO, 5e U23 (Championnats Suisses obligent). J'ai mis 2h18, soit un poil plus que l'an passé (mais c'est toujours dur à comparer les conditions).



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Coupe d'Europe Genève

Après moultes tergiversations, je me retrouve inscrit pour la Coupe d’Europ de Genève mardi passé (soit à peine 5 jours avant la course !), sans vraiment le vouloir (mais bon la fédé…). Après un repérage et briefing avec Valentin le samedi soir, retour à la maison pour dormir et se préparer pour la compétition dimanche à 12h15.

Sur place, il fait chaud, très chaud pour moi qui apprécie plutôt la fraîcheur. Peu importe, je ferai de toute façon de mon mieux. Bon échauffement pour éviter un « effet Spiez » et je me retrouve au départ. Il me semble bien nager, avec une bonne allonge et toujours dans des bulles de quelqu’un ou presque. Lorsque je lève la tête pour la première bouée, il y a du monde devant mais ça ne m’inquiète pas trop. Je ne m’attendais pas à être dans le premier groupe. Ce dont je ne me rends pas compte est qu’un écart se creuse entre les pieds de celui devant moi et le groupe de devant. J’essaie d’accélérer un peu mais n’y arrive pas vraiment. Je pense avoir fait trop d’entraînement en glisse au lac avec le Rushteam, et plus assez d’intensités comme en piscine. Après une deuxième boucle de 750m, je sors de l’eau plus derrière qu’escompté, déçu de ma natation.

Transition rapide et départ à vélo sur un parcours où j’avais énormément souffert l’an passé, mais dont la reconnaissance m’avait rassuré un peu. Et effectivement je passe bien les montées, tire quelques bons relais également. On est un petit gruppetto jusqu’à 8 coureurs, avant qu’une attaque dans le 4e tour nous laisse à 4 (et malheureusement tous ceux derrière abandonneront ou seront disqualifiés car pris un tour de retard sur la tête). Les relais sont très mal organisés et on perd donc du temps sur les groupes nous précédant. Toutefois je roule tout de même en 6’ de moins que l’an passé, le groupe aidant ainsi que la forme vélo meilleure ce jour-là.

Puis sur le dernier tour et demi, je sens la chaleur monter. Plus rien à boire, pas pris de quoi me verser de l’eau non plus. Moi qui ne bois pas souvent en compét, là il me manque de l’eau. Et dès le départ à pied je le ressens. Déshydraté. Ou insolation. Peu importe, l’effet est le même. Plus aucune énergie, le vrai coup de barre. Je marcherais bien dans la montée, mais me force à courir (ça sera finit plus vite est mon ultime motivation). 41’30 pour les 10km, bien loin de mon 34’40 de Spiez. Les larmes aux yeux à l’arrivée, dépité d’une performance si médiocre. J’attendais bien mieux de ma part. Ce ne sera que partie remise je l’espère (rdv à Nyon le 4 août, avec quelques nuages si possible)!

PS: Quelques photos suivront éventuellement, stay tuned...



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Destiny

Grosse semaine assez chargée en entraînements, avec notamment une belle série sur piste jeudi et un tour à vélo en direction du Molard  vendredi soir avec Matthieu. Les jambes sont donc logiquement un peu fatiguées en arrivant samedi matin à Destiny, mais c'est une course à prendre comme entraînement, donc aucun problème de ce côté-là.

À l'échauffement je me sens un peu lourd mais je me dis que ça passera dès le départ. Et au départ je prends tout de suite un rythme similaire à Spiez, je suis devant avec un coureur du Stade-Genève. Après environ 2km je commence à souffler fortement mais tiens la cadence, en pensant à la réflexion de Philip l'autre jour à l'entraînement ("toi tu souffles fort, c'est le rhume des foins ?" à laquelle je répondais "Je crois pas, je souffle rapidement fort mais en général arrive à tenir tout de même." et qui s'était confirmé à Spiez.). Tolossa nous rejoint et accélère gentiment le rythme. Je les laisse donc partir.

Mais dès le 4e km les choses deviennent plus difficiles, et les jambes viennent rappeler qu'il manque un peu de fraîcheur. Adrian et un petit groupe me dépassent, je n'arrive pas à crocher et la montée du début du deuxième tour est vraiment pénible. Sur la fin je souffre aussi de la chaleur, et finalement laisse encore Vitor passer pour finir à la 9e place générale.

Pas une excellente course en résumé, mais pas de déception (contrairement à ce que beaucoup de personnes attendaient à la fin de ma part!) parce que je n'arrivais pas avec les conditions de repos et fraîcheur nécessaires pour faire une perf. L'analyse de Vitor est bonne: je suis trop jeune pour être capable de gérer un 10km un ton en dessous de ma forme idéale, et pars donc en un rythme de 3'20/km avant de caler; une constance à 3'40 aurait été bien meilleure pour le résultat final. Mais je voulais essayer le rythme de mes triathlons, et voir comment je tenais dans un état pas idéal. Le seul bémol important pour moi est le fait que cette saison je semble souffrir de la chaleur plus facilement qu'auparavant (habitué de la météo londonienne ? ou conséquence de l'hiver prolongé jusqu'en juin ?).



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