Triathlon de Lausanne
Après le longue distance de Belfort et les sprints du circuit PRO suisse, Lausanne est mon premier (et peut-être bien unique) triathlon distance olympique de la saison. Un peu étrange, mais bon je dois bien avoué que ça m'a bien plu de faire le grand-écart sur ces deux distances cette année. Lausanne est toutefois la course locale, et même si ce n'est pas un objectif, je tiens à y participer et à bien faire pour confirmer la bonne performance de Nyon.
En natation, je pars bien même si je peine un peu à faire la différence par rapport aux autres concurrents à côté de moi. Il faut dire que je suis parti en plein milieu avec le groupe le plus rapide. Je finis donc dans ce qui me semble être un groupe à 3 puis à 4 avec quelqu'un qui nous rejoint depuis la droite. Je suis calé dans les pieds d'un des deux de devant et le rythme me semble ralentir un peu au bout d'un moment avec un des deux qui s'excite beaucoup et tape de gros battements parfois irréguliers. Je reste malgré tout derrière presque jusqu'à la fin, en me glissant juste entre les deux sur les derniers mètres pour être officiellement deuxième en sortie de l'eau (mais dans un mouchoir de poche). Bonne natation en 19' soit mieux encore que l'année passée.
La transition n'est pas des plus réussie ensuite avec mon porte-dossard qui a été déplacé sur mon casque probablement par un officiel et qui m'a perturbé. Je suis tout de même crédité du meilleur temps de transition par datasport, à se demander si la puce n'a pas déclenché plus tôt car ma place est juste à côté du tapis pour monter sur le vélo. La première montée de l'avenue d'Ouchy est ensuite très dure pour les cuisses qui se plaignent déjà. La suite du vélo se fera en chat et souris avec Barfuss. Je ne suis pas trop mécontent pendant le vélo même si Koutny comme Arnaud Zbinden me prenne rapidement beaucoup de terrain. L'impression d'être à l'aise n'y est pas non plus et entre les changements de rythme très fréquents, les relances et le monde à dépasser, ça ne m'étonne pas tant que ça après coup de ne pas avoir fait un si bon temps (car même en enlevant un peu qui manquerait hypothétiquement à la première transition, mon temps de vélo est moins d'une minute meilleur à celui de l'année passée alors que je pense m'être amélioré plus que cela).
La vraie déconvenue viendra par contre de la course à pied. Dès les premiers hectomètres j'ai de la peine à respirer et ai le souffle coupé dès que j'essaie d'allonger la foulée. Le pied gauche me tire aussi sur un bon kilomètre au début. Rien ne va et j'ai plus l'envie de continuer. Je m'accroche malgré tout en pensant que cela passera mais pas vraiment. Le pied se remet mais je n'arrive pas à retrouver ni mon souffle ni ma technique. Je boucle donc le parcours en 36', soit plus de 4' derrière les meilleurs temps et bien 1'30 de moins bien que l'an dernier. La déception est grande sur mon visage à l'arrivée et encore pendant plusieurs jours ensuite à me demander les raisons de toutes ces difficultés (la distance olympique? une certaine fatigue, notamment avec le pied en course? le parcours vélo de Lausanne?). Rien ne sert toutefois de trop analyser avant Uster ce samedi, la dernière course PRO de la saison et championnat suisse dans ma catégorie U23.