Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

News

Natation, dans un lac mouvementé

Depuis le début de la journée, le temps était plutôt maussade. On avait tout de même décidé d'aller à l'entraînement à Préverenges ce soir et on est pas du genre à rater un entraînement pour des conditions météo. Avant de partir, on hésite toutefois et on téléphone à Pierre-André. Notre incertitude était sur la façon d'y aller, la voiture ayant été proposée à midi. Comme il ne répond pas, on se prépare et on part à vélo. Il ne pleut pas mais la veste est nécessaire. En arrivant sur place, il souffle assez fort, des branches d'arbres sont par terre et le lac est assez remonté (il ressemble en fait un peu à celui-là, pris lors de la tempête Lothar sur la plage de Préverenges). Quelques débutants en planche à voile profitent des vagues pour se faire la main. Nous observons ce lac, d'où même les canards sont sortis, nous allons le toucher et l'envie de nager ne cesse de grandir.

Pierre-André arrive en K-Way. Il attache son vélo et on se change (en enfilant le bas de la neoprène avant d'enlever la veste pour rester le plus longtemps possible au chaud). Départ dans le lac comme des gamins, sautant à chaque vague ou essayant de résister de front les pieds au fond ! On commence ensuite à nager, mais l'orientation n'est pas des plus facile : les bouées apparaissent puis disparaissent au gré des vagues et l'on est sans cesse poussé en direction du rivage. Après un demi aller, Pierre-André propose de faire demi-tour pour ne pas trop s'éloigner de nos affaires en cas de dégradation du temps. On fera donc deux aller-retour de la moitié de la longueur avant de sortir à cause du froid. Eh oui, les pieds et les mains sortent de la combi et ils commencent à se plaindre. Je me dépêche d'enfiler la veste à peine les manches de la combi enlevées. Même Pierre-André a un pouce bleu... je vous rassure, ce n'est que son stylo qui coulait au boulot clin d'oeil !

Transition spinning

Le retour à vélo est assez rapide pour ne pas prendre froid. Un peu déçu de n'avoir nagé qu'un kilomètre, je propose à Jean-Claude d'enchaîner par du spinning. A peine arrivé, on met sécher les affaires, enfile un T-shirt et les chaussures pour monter en selle. L'occasion de remarquer que les pieds sont encore tout durs. On s'installe donc pour une demi-heure avec 3x3' rapides, le tout en moulinant comme il faut.

 

Voilà donc le récit de notre entraînement un peu spécial de ce soir, qui était malgré tout très amusant.

Daniel



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Triathlon de Genève

Debout tôt, ce matin !!  La compétition du jour a beau être "chez nous" (ou en tout cas en Suisse Romande), il faut se lever à 5h15. Je suis assez vite réveillé, pourtant. Ça doit être le fait d'avoir une course, sinon j'aurai vraiment de la peine... Bref, après un bon déjeuner, on part vers 5h45 pour Genève. Le trajet dure plus long que prévu, notamment parce qu'il relève de l'impossible de se garer dans la "cité calvine". C'est donc déjà 6h45, soit une heure et quart avant le départ de notre course, lorsqu'on sort de la voiture. On part dans le faux sens (direction la boucle càp au lieu du départ) et décide donc de vite reconnaître la boucle vélo. Dans l'agitation, on tourne en sens inverse du parcours. Pas grave, on sait désormais à quoi s'attendre : un parcours pas très roulant avec une belle montée assez raide et longue et une descente large et peu dangereuse...

Le temps passe vite. Il faut prendre son dossard, se faire tatouer, mettre ses affaires en place dans la zone de change, ..., et il est déjà 7h30. On se dirige vers le bain des Pâquis (où est donné le départ). Passage au toilettes, petits exercices de course et on enfile la néoprène. Et oui, les gens autour commencent tous à la mettre sans réelle indication officielle (autorisée ?). Un officiel annonce l'eau à 20.8°C, c'est trop chaud mais visiblement personne n'ose demander à tout le monde de l'enlever. La course se fera donc avec (comme la coupe d'Europe U23 après). Comme quoi, le règlement est sujet à interprétations... mais ça n'est pas pour me déplaire. La distance n'est de plus que de 500m, je peux tenir les premiers.

Le départ est un "mass beach-start". On attend donc le coup de pistolet sur un petit ponton avant de courir sur les galets jusque dans le lac. J'ai de bonnes sensations et suis bien dans les pieds d'un groupe composé de Daniel, Nicola, Robin, Cervantès (un mexicain en Suisse pour un mois, qui a déjà fait Nyon et sera là à Lausanne) et moi. On atteint assez vite la première bouée et, surprise, Nils n'est que quelques mètres devant (j'apprends après la course qu'il a visé la mauvaise bouée et donc fait un sacré détour). La deuxième bouée vient juste après et on retourne déjà vers la sortie. On nous avait dit de passer entre les deux dernières bouées (placées l'une à côté de l'autre), mais un canoë nous bouche le passage pour nous forcer à contourner la 2e. C'est pour tous pareille, pas trop de problèmes donc.

Je sors bien placé, sixième temps natation, environ 30s derrière Nils et 10s après mon petit groupe du départ. Bonne transition où je dépasse Daniel qui a eu un problème avec ses affaires (qui étaient tombées). Nils et le mexicain (qui a nagé sans combi) partent en tête suivi de Robin et Nicola. Je les ai en point de mire. La montée permet de voir tout le monde devant, je mouline passablement pour ne pas m'exploser. L'écart est constant avec Nicola et Robin sur les deux premiers tours, je lâche un peu de terrain au troisième. Les deux premiers accroissent encore légèrement leur avance.

Quarante secondes me séparent donc de Nicola au départ càp. Derrière, la marge est de environ 1'10" sur Daniel, pas trop de soucis de ce côté là. Le parcours càp me permet d'avoir constamment Nicola en point de mire, il me semble en effet aller moins vite que moi. Je suis à l'aise, les jambes ne sont pas trop lourdes. J'accélère donc le rythme pour réduire l'écart le plus tôt possible et si jamais avoir le temps de récupérer pour faire un sprint. Plus que 13" au départ du deuxième tour, je l'aurai, c'est sûr ! Je suis dans ses pieds après environ 3.5km et décide de ne pas m'arrêter à côté de lui. Autant le lâcher tout de suite pendant que je suis lancé. Je suis étonné qu'il m'encourage lorsque je le rejoins. Je me dis que dans sa tête il n'a plus l'espoir de me battre. La 4e place est donc déjà à moitié conquise ! Je prolonge mon effort sur 500m environ, de quoi prendre 20m d'avance. Il faut ensuite gérer le début de point qui survient, mais l'écart reste constant jusqu'à la fin.

Résultat donc :

  1. Cervantès
  2. Robin
  3. Nils
  4. Moi
  5. Nicola
  6. Daniel

Très satisfait de ma course, une bonne natation (comme toutes les natations en combi, dommage qu'il n'y en ait si peu...). Je confirme ma meilleure forme à vélo actuellement (comparé au début de saison) ; c'était déjà le cas à Nyon où j'ai pu "limiter la casse" en roulant tout seul sur les 20km. Et la càp s'est très bien passée, bonne gestion de l'effort ; il m'était de toute façon impossible de viser une meilleure place en descendant du vélo.

 

Jean-Claude



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CS de triathlon à Nyon

Hier avaient lieu les Championnats Suisses de triathlon à Nyon. Une compétitions de haute importance donc avec tous les meilleurs Suisses (et même plusieurs étrangers) présents. A noter que nos supporters sont également nombreux (merci à eux).

Nous arrivons sur place vers 10h15, soit une heure et demi avant notre course. Leandro nous dit qu'il y a un briefing à 10h30 mais ne sachant pas où il est donné, nous n'y allons pas. On fait donc le check-in, il pleut encore un peu mais ça se calmera pour notre course. Nikos nous raconte alors les détails du briefing : drafting autorisé... comme prévu, néoprène interdite... pas une grosse surprise et il finit par "2 tours natation, 2 tours vélo, 2 tours course" !?! On n'était pas venu pour un double-sprint ? Après vérification, Nyon a effectivement une vision assez spéciale du double-sprint puisqu'il s'agit simplement d'un triathlon normal avec 2 tours dans chaque discipline !

Mais bon, pas question de se laisser déstabilisé par ça maintenant. L'échauffement se passe comme normal et départ au bord de l'eau. Elle paraît fraîche en entrant mais elle est excellente pour nager. On ressort quelques minutes avant le départ, puis le speaker veut faire un appel des juniors : " numéro 61 Otto Tim, numéro 53 Dallenbach Alexandre, numéro 51 Bühler Jürg" il s'arrête alors, regarde ses feuilles d'un air bizarre puis ajoute "et puis les autres, vous pouvez rentrer".

La course en elle-même


Sortie à l'autralienne entre les deux tours natation

Je me place sur la ligne de départ assez à gauche. Au bout de quelques secondes je remarque que je suis le dernier à être encore derrière la ligne. Je passe donc dessous et le starter annoncera plus tard : "Veuillez juste tenir d'une main la ligne avant le départ". Drôle de façon de donner un départ, mais avec une vingtaine de juniors alignés, chacun arrive à trouver une place et tenir la ligne. De mon côté, on est plus avancé que les autres (on peut tirer la ligne alors qu'à droite le ponton empêche de la déplacer). J'entends juste un "Eh mais ils avancent là-bas" lancé par un autre concurrent, le départ est malgré tout donné.

Je pars fort et je me dis que je dois tenir Tim qui est juste à ma droite le plus longtemps possible. Il s'échappe toutefois avant la première bouée déjà et tout un groupe part avec lui. Il me semble être seul ou tout du moins en tête d'un deuxième groupe s'il y en a un. Sortie de l'eau à l'australienne à fond pour moi (j'ai encore des doutes d'être bien placé). La ligne droite vers la première bouée me semble moins droite cette fois-ci que lors du premier tour et un concurrent en rouge me rattrape par la droite. Il prend toutefois les bouée assez large se qui me permet de rester à ses côtés jusqu'à rattraper une trifonction noire. Les deux sont alignés devant et je fais la dernière ligne droite dans le pieds. Dans la montée, il faut se dépêcher pour pouvoir fair le vélo avec eux (je sais alors qu'il s'agit du mexicain Cervantes et de Nicola Bochtler).

Au départ vélo, Nicola est une dizaine de mètres devant et je suis avec le mexicain. La jonction est faite très rapidement et un belge nous a également rejoint (De Bolster, que l'on avait déjà rencontré au Luxembourg). J'avais un peu peur pour la monté qui n'est pas trop mon fort, mais Nicola mouline comme à son habitude et je fais pareil. Le belge a quelques mètres d'avance, heureusement vite comblés. On rattrape également Nikos qui semble à l'arrêt dans le plat. Il regarde souvent derrière, visiblement en train d'attendre que notre groupe le rejoigne. On est donc cinq à prendre des relais. De Bolster semble un peu plus fort que les autres à vélo (ou en tous cas, plus nerveux et plus volontaire). Il prend donc un peu plus de relais mais chacun y met du sien.

A la fin du premier tour, Pierre-André nous gueule que les autres "attendent" et ne sont plus très loin. Je me dis pourtant que ce n'est pas mon rôle que d'aller les rechercher, et tout le groupe continue comme auparavant. A la montée, je mouline à nouveau et me place plutôt aux avants-postes. On reste tous tranquille pour ne pas perdre trop de forces et la montée ne se fait donc pas à fond, mais au rythme. Les relais reprennent dès le sommet et on aperçoit le groupe de devant, avec Tim très reconnaissable à sa position assez assise sur sa selle (était-ce parce qu'ils n'étaient pas à fond ? c'était en tous cas l'impression qu'il donnait). Le rythme s'accélère encore un peu et le relai fait que je suis en tête dans l'entrée du faux plat sur Eysins. Nous ne sommes alors plus qu'à une vingtaine de mètres du groupe et De Bolster met une attaque pour les rejoindre. Je n'ai pas les forces pour réagir immédiatement et n'ai pas envie de tirer mon groupe sans arriver à rejoindre celui de devant. Je continue donc au même rythme qu'avant et personne d'autre n'attaque. Après le virage et le rond-point, Nikos remet un coup d'accélération, et je reste coincé derrière le mexicain (qui freine dans ces virages pourtant faciles). Il nous prend donc deux mètres avec Nicola dans sa roue. Je reste dans celle de Cervantes car il a l'air décidé à les rejoindre. Un fois chose faite, nous avons repris du terrain sur l'autre groupe grâce à ces accélérations et je me décide à tirer un bon coup pour combler les cinq mètres restants. Je me mets alors plutôt aux avants-postes. Je suis alors troisième du groupe derrière Jürg et Dallenbach. Ils se titillent un peu dans la descente et une ou deux personnes me passent à la relance. Rien de bien grave, j'arrive à me replacer très facilement en quatrième position (étonnemment Jürg, Nicola ou encore Tim ne semblaient pas vouloir descendre du vélo en tête). A la descente du vélo, je perds une chaussure, heureusement il ne s'agit pas d'un "vrai" double-sprint et je n'ai pas besoin de revenir la chercher.


Arrivée du vélo en excellente position

Au départ de la course à pied, je suis 6e, mais disons plutôt dans le groupe des 2 à 9. Devant, ça part très vite et j'ai de la peine à me mettre dans le rythme. Seul Nicola a autant de peine que moi. A la montée sur le pont, je force un peu pour reprendre un bon rythme, le jambes reviennent très légèrement mais c'est le souffle qui prend un coup. Au retour, Robin, un autre belge et la première femme (partie 2 minutes plus tard) me passent à une vitesse folle. La deuxième me passe également et Jasmin Läderach me dépasse au début du deuxième tour (elle en était à son premier). Je bois au ravitaillement, il fait chaud. M'étant calmé pendant tout un demi-tour, le souffle revient maintenant et j'accélère gentiment mon rythme. Jasmin reste un bon moment vingt mètres devant sans creuser l'écart. A partir du demi-tour, je m'intéresse plutôt à quelqu'un d'autre : Nicola n'est plus qu'à dix mètres. Je suis dans ses pieds à la fin de la descente. Il mène le rythme et donne plusieurs légères accélérations qui me font mal. Il me semble alors qu'il finira devant moi, mais je me force à rester au contact. Il ne prend jamais plus d'un mètre d'avance, mais je n'arrive pas à passer devant avant le dernier virage (comme le voudrait toute la famille postée dans ce virage). Le chemin est un peu serré après et je lance le sprint à cinquainte mètres de la ligne. Ouf ! il ne réagit pas.

A l'arrivée le speaker que nous connaissons bien annonce à propos de mon sprint : "On voit qu'ils [en parlant de Jean-Claude et moi] ont été entraînés par un spécialiste de course à pied. On les a vu souvent sur le stade du Croset à Ecublens avec Jean-Gilles Talin faire des petits sprints, il les a faits souffrir, mais ces efforts ont payés aujourd'hui !". Et il a certainement raison, même si toute ma course n'a pas été un exemple, ce sprint et la résistance aux accélérations précédentes sont le fruit de nos entraînements. Merci Jean-Gilles donc !

 

10e de la course mais 6e Suisse junior et 1er Suisse de 1992, je suis très content de ma course. Pour une fois le vélo s'est très bien passé. Je l'ai peut-être un peu payé au premier tour de course, mais ces efforts étaient nécessaires et je n'en ai pas fait plus que les autres de mon groupe. C'est par ailleurs une bonne place par rapport aux autres compétitions de cette année.

 

Les triathlons s'enchaînent maintenant avec Genève la semaine prochaine, Lausanne celle d'après et Uster pour terminer en beauté.

Daniel



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Nouvelles roues : Easton EC90 Aero

Jean-Claude vous en a déjà parler dans la news précédente : nous avons acheté de nouvelles roues. Après une phase de comparaison principalement sur internet, notre choix c'est porté sur les Easton EC90 Aero et leurs 56mm de profil. La jante est entièrement en carbone. Elles sont par conséquent plus légères que nos anciennes roues (des Tec Team 300) malgré le plus grand profil. La différence n'est que de 200 à 250g sur le papier, mais sur la balance notre vélo a gagné presque un demi kilo pour atteindre 8,9kg (il est donc toujours relativement lourd par rapport à d'autres vélos de course).

 

Nous avons commandé ces roues en début de semaine passée et nous pensions les recevoir cette semaine et les avoir ainsi pour Nyon (avec un peu de marge pour les essayer). Mercredi, nous avons eu une bonne surprise puisque les délais de livraison ont été plus courts que prévu. Nous avons donc passé notre matinée du jeudi matin au magasin Sport Attitude avec Jean-Gilles (notre entraîneur de course à pied et sponsor que je remercie énormément pour tous ce qu'il fait pour nous) pour monter les boyaux, changer la cassette et monter les patins de freins compatibles. L'après-midi même, nous sommes partis les tester sur la route : 17km entre les gouttes. Les sensations sont excellentes et, malgré un goudron parfois mouillé, le freinage n'est pas aussi mauvais que l'on pouvait s'y attendre (il faut dire que les patins de freins Swissstop fournis avec sont de très bonne qualité).

Le test suivant a été le triathlon de Zürich. Comme il pleuvait en partant, nous avons mis les anciennes roues sur le vélo et les nouvelles dans une housse dans le coffre. Je ne pensais pas que nous le ferions une fois, mais nous avions sur la voiture un vélo ne pouvant tout simplement pas rouler puisqu'il n'avait pas de cassette et des patins de freins pas adaptés ! Mis à part cette anectode, le triathlon s'est très bien passé, nos roues se sont malgré tout mouillées mais je n'ai eu aucun problème avec celles-ci. Un regret ? Peut-être que ça n'ait pas suffit... c'est effectivement à nouveau sur la partie vélo que je perds le plus de temps. Mais bon je pensais bien que les roues ne faisaient pas tout... il faudra donc s'entraîner encore dans cette discipline.

 

Pour finir voici nos vélos avec les nouvelles roues. Au moins s'il y a une chose de sûr, c'est que le look y a gagné avec ces nouvelles roues !

A bientôt,

Daniel



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Züri-Triathlon

En marge de l'ironman s'est déroulée une manche du SwissTriathlon Circuit ce samedi à Zürich. Une fois de plus, la course junior est angencée tôt le matin (8h20), ce qui oblige de faire le voyage le jour d'avant et de dormir sur place (très agréablement chez le parrain à Nadine, à environ 15 minutes du départ). Le temps est malheureusement moins beau que chez nous, et c'est la pluie qui nous accueille comme à Nottwil.

Le samedi, il pleut légèrement lorsqu'on se lève (soit vers 6h), mais ça va s'arrêter assez rapidement. On place nos affaires dans la zone de change... pas de contrôle (dossard, casque, guidon de tri, ...) : visiblement les bénévoles se réservent pour le lendemain ! Bref, on part s'échauffer à pied sur la fin du parcours pour répérer au besoin l'arrivée. J'ai un peu mal au ventre, rapidement un point au début de l'échauffement mais ça passe en une petite dizaine de minutes. L'heure avance vite (au contraire des ligne de ma news...) et il faut déjà aller vers le départ natation pour finaliser les préparatifs. Je décide d'aller dans l'eau environ 10 minutes avant : elle est meilleure que l'air (23.8°C contre ~13°C) et il fait presque froid en ressortant se placer sur la berge...

La course "short-distance"

Il faut donc courir quelques mètres jusqu'au bord de l'eau puis plonger avant de nager réellement... pour environ 5m avant de se faire couler par la droite ! Je jette un coup d'oeil avec l'intention sur le moment de me venger lorsque j'entrevois du orange sur la combi... on ne va quand même pas se couler entre frères !! (Même si c'était pas très gentil de sa part...)

La course continue et bien que je ne sois plus placé avantageusement à ce moment, j'essaie de remonter un peu avant la bouée ... pour me retrouver dans une position similaire à celle que j'avais à Sempach, soit premier poursuivant légèrement distancé par un groupe de tête. Je dois zigzaguer un peu car il faut souvent corriger la direction en sortant la tête de l'eau jusqu'à remarquer tout à coup que l'île sur laquelle on doit passer est directement à ma droite : on nous avait dit de viser une bouée orange plus loin, je pensais qu'on la prenait (mais je suis visiblement pas le seul à avoir fait ce petit détour). Une sortie à l'australienne et 30m de natation plus loin (soit 500m en tout), je sort de l'eau en 7e position et chose notable j'ai déjà rattrappé quelques populaires partis 10 minutes avant nous...

Première transition normale et je pousse mon vélo à la sortie de la zone de change. Premier problème : la sortie est littéralement bouchée par des "popus" incapables de monter sur leur vélo ! Il faut se frayer un chemin et ce sera malheureusement pareil sur tout le parcours vélo : dépassé au moins 100 concurrents en freinant, se décalant, relançant, ... . Pas trop aimé le parcours vélo, malgré de relativement bonne sensations.

Petite anectode : J'arrive lancé, sans me soucier, au deuxième demi-tour à fond. Le hic : les nouvelles roues achetées jeudi passé freinent un peu moins bien que les anciennes (carbone+mouillé oblige). J'en suis quitte pour une toute petite frayeur, mais je prends un peu plus de marge pour les suivants (de demi-tour). On en avait pas encore parlé, c'est vrai, mais c'est notre dépense "de l'année" : plutôt que de gaspiller notre argent par-ci par-là, on avait économisé, puis comparé sur internet et demandé des avis avant de se décider pour les Easton EC90aero (56mm de profil pour un peu moins de 1350g nues pour les connaisseurs...)

Difficile de dire pour l'instant si elles font vraiment gagner du temps (c'était quasiment la première fois à Zürich...) mais c'est agréable à rouler et ça donne un look d'enfer au vélo...

La course fut la partie la plus pénible : comme jeudi à l'entraînement, horriblement mal aux mollets, presque des crampes... je me fais dépasser par Tobias et termine en dépassant malgré tout un populaire chaque 10m environ... non j'exagère quand même un peu.

Le cadre...

Ce week-end, à Zürich, c'était l'Ironman, point. La compétition est toujours aussi mythique mais j'ai trouvé qu'il manquait cette l'ambiance qui va autour (celà n'enlève bien sur rien à la perf exceptionnelle des "finishers"). Et à Zürich (encore plus qu'ailleurs), les juniors servaient à mon goût un peu de mise en bouche, coincés dans un mini-trou de la grille horaire, et tant pis si c'est au détriment de leur plaisir... c'est dommage !



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