Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

News

June Lake Triathlon

En road trip le weekend du 4 juillet aux US direction Lake Tahoe, j'apprends l'existence d'un triathlon dans les montagnes de l'Eastern Sierra, sur distance semi-ironman. Il en faut peu pour me convaincre de m'inscrire, d'autant que les compétitions me manquent depuis mon départ pour la Californie, en visite à Caltech. Durant la semaine passée je règle donc l'inscription, trouve un hôtel, prend congé pour vendredi, achète une licence de triathlon américaine, quelques Powershots et Cliff bars, du talc (pour les chaussures), scotch (pour coller les gels) et m'arrange pour trouver une voiture (finalement mon coloc me proposera très gentiment de m'y accompagner). Tout ça se passe très vite, et j'ai peu de temps pour réaliser que je me suis lancé dans un parcours annoncé très difficile, à plus de 2400m d'altitude.

Arrivé sur place le jour avant la course, la météo est plutôt chaude au soleil, mais on annonce frais le matin ("vous avez pris un coupe-vent pour les premiers 20km principalement descendant?" - euh non, moi j'avais plutôt peur de souffrir de la chaleur en Californie...). Peu importe, je prends mon dossard sous "late registration" et assiste au briefing, qui est plus confus qu'autre chose mais avec quelques infos importantes dont: "il n'y aura pas de vélo ouvreur car la pente du trail est trop forte pour passer en vtt" !!

Natation

Le matin de la course il fait froid, environ 10°. Le soleil se lève gentiment sur un paysage magnifique. L'eau est annoncée à 18° mais elle me paraît chaude. Je prépare ma zone de transition et m'échauffe, mais peut-être pas assez longtemps. La sécheresse de la région fait qu'on aura pied sur une bonne partie de la natation, mais interdiction d'utiliser le sol comme propulsion. Dès le départ je prends le large par rapport aux gens situés autour de moi et passe la première bouée en deuxième position. Je me sens un peu comprimé dans ma combi, sûrement un manque d'échauffement sérieux. Je perds quelques mètres sur le leader et serait tout du long en deuxième position à une petite dizaine de mètres maximum. Après une petite boucle on repasse vers le départ pour une grande boucle, là mes sensations redeviennent meilleures et j'ai l'impression de glisser un peu mieux. Sur la toute fin de parcours j'arrive même à revenir dans les pieds du premier, et à le passer en sortant sur la plage. Le speaker annonce alors le premier du longue distance (moi) avec le leader de l'aquabike (il y avait une catégorie de ceux qui ne courent pas), qui se trouve être un excellent nageur, qui est déjà sorti 3x meilleur AG de l'eau sur un Ironman. Mon coloc me repère grâce aux bandes rouge de ma Vanquish.

Vélo

Après une bonne transition sur les encouragements des participants du sprint et olympique qui placent leurs affaires, départ pour 83km de vélo annoncés difficiles. J'enfile mes chaussures en route comme d'habitude, et c'est parti pour le bord du lac un peu vallonné, la traversée du village où il faut faire attention car la vitesse est limitée à 25mph (40km/h). La police est là pour surveiller, mais au briefing ils annoncent que "de toute façon vous dépasserez cette limite de max 2mph". Un coup d'oeil à la garmin indique 49km/h...

Ne connaissant pas la descente derrière je ne prends pas trop de risques, mais à part un virage serré elle est très facile. Sur les faux-plats j'essaie de régler un bon tempo sans trop forcer au départ. Dur de gérer à la vitesse toutefois car c'est que des légères pentes, mais jamais vraiment plat. Il fait un poil frais mais rapidement le soleil chauffe la route et mis à part quelques bouts d'ombre je suis bien dans ma trifonction. J'atteins le point le plus bas après une bonne vingtaine de kilomètres, et bifurque donc sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute pour la remontée vers le départ. La moto de tête fait des bouts à 55km/h et m'attends plus ou moins à chaque carrefour.

Une grosse secousse dans la route, j'entends un bruit métallique et regarde si j'ai perdu quelque chose. Me semble pas, je poursuit ma route avant de réaliser quelques centaines de mètres plus loin que c'était une cartouche de CO2 dans ma gourde scotchée derrière la selle pour libérer mon deuxième porte-bidon. J'en ai une deuxième, ça devrait aller. La montée se passe bien, je peux me relever de mes prolongateurs super-courts, mais elle est roulant quand même (ah si mon clm n'était pas resté en Suisse!). Je me retrouve ensuite vers le départ pour entamer la deuxième boucle. Mon plan est de passer la descente en décontraction et ravitaillant, avant de mettre un peu de puissance sur le plat, récupérer sur la dernière descente vers le ravito, faire la montée à un bon rythme et ensuite tourner les jambes avant la course.

Rien de spécial à signaler, je fais toujours ma course en absolu solitaire, même la moto a décidé de ne pas faire le second tour. Je croise gentiment quelques cyclistes de l'olympique qui partagent un bout de parcours. Puis une bosse sur la route et de nouveau un bruit. Cette fois je m'arrête et récolte ma cartouche (la prochaine fois je vérifierai sur plus de 10km que ça tienne, mais j'ai pas eu beaucoup de préparation spécifique à cette course). Au ravito je me relève un poil, prend un bouteille de Gatorade en passant, récolte ma première cartouche perdue, et attaque la montée juste derrière un cycliste de l'olympique qui me paraît rapide.

Au sommet de la montée un autre cycliste me dépasse, je sais pas bien quelle catégorie (il fait notre parcours mais a un dossard blanc plutôt que bleu - aquabike? relais?). Je le suis à environ 50m de distance, sur le dernier petit tour de lac avant de poser le vélo, plus vallonné que prévu, difficile de tourner les jambes dans ces conditions. Il perce quelques kilomètres plus tard et je poserai donc le vélo en tête, toutes catégories confondues.

Course à pied

La course est l'élément le plus difficile sur ce tri. Je foire un poil ma transition (c'est pas mes chaussures de tri habituelles, et donc les lacets élastiques sont pas 100% bien adaptés), mais pas bien important. Une casquette sur la tête et c'est parti. Sortie de transition: "Sharp right, sharp left, down 1.5m in the rocks". En réalité sharp right et bam dans un spectateur qui ne savait pas qu'il était derrière un virage en plein milieu du chemin. Je repars et hop direct un chemin sablonneux dans la végétation. Après même pas 1km la première montée, je cours tout du long, et dépasse ainsi plusieurs athlètes du short et olympique. Le parcours nous emmène ensuite à l'envers du vélo, ça ondule déjà bien. La puce me fait mal à la cheville, je m'arrête donc vite la desserrer, mais sinon cours sans arrêt jusqu'au km 2.5 environ, où on s'engage dans une forte pente. Un verre d'eau au ravito, je recours 50m environ voyant la route à jeep s'aplatissant avant de voir le panneau "runners follow the trail". Quel trail, le mur là à gauche? Un bon kilomètre de marche pour ma part. Les mollets sont en feu, et je suis hors de souffle rien qu'à marcher (l'altitude n'aidant sûrement pas). Après ce passage difficile je peux reprendre la course, passer l'Angel Aid Station et replonger en direction du lac.

Km 6.5, un coureur me reprend à un rythme élevé. Je m'accroche comme je peux mais ça va être dur. Sur le plat ça va encore, mais les bosses me font perdre du terrain. Je le tiens en ligne de mire jusque vers le km 14, avant de craquer gentiment. Je réalise alors que dans ma tentative de poursuite j'ai un peu délaissé mes ravitos et les forces viennent à manquer. On est sur un aller-retour et la distance avec le premier s'agrandit, derrière j'ai en tout cas 2km de marge. Je me permets donc de marcher au ravito, d'échanger quelques mots avec les bénévoles. Dans la tête ça devient dur de me forcer sur la fin, il commence à faire chaud, je suis gentiment à bout. Je marche la dernière montée et rejoins la plage pour passer la ligne en 2ème position overall.

La course n'était pas parfaite, en particulier à pied, mais je suis satisfait du résultat malgré tout. En chrono ça donne environ 25min pour les 1900m de natation (1'18/100m), 2h20 pour les 83km de vélo (35.5km/h), et 1h50 pour les 20.5km à pied (5'20/km). En tenant compte de la difficulté c'est tout à fait honnête.



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Sempachersee Triathlon

3e triathlon de la PRO league cette saison avec comme particularité un départ en contre-la-montre toutes les 30 secondes et par conséquent une course sans drafting. Moi qui n'aime pas le chaud, je me désole aussi en voyant la météo et la canicule de ces derniers jours. Je dois me consoler du seul avantage de celle-ci: une natation sans néoprène.

Cela ne fait effectivement aucun doute en arrivant sur place avec une température de l'eau à plus de 27°C. Pas beaucoup d'échauffement par un temps pareil mais surtout une attente à l'ombre et en buvant suffisamment. En natation, je me sens bien même s'il fait déjà chaud et je sens mon corps qui peine à évacuer la chaleur. Je ne me rends pas vraiment compte de quand Florin (parti 30 secondes derrière moi) me dépasse mais ce doit être au passage de la bouée en milieu de parcours. Je dépasse quant à moi un autre concurrent sur la deuxième partie sans le reconnaître. Longue course à pied pour rejoindre la transition et m'envoler sur mon contre-la-montre pour une fois autorisé en pro. Dès le début j'ai deux personnes en point de mire: un premier cycliste qui se trouve ne pas être dans la course finalement et Colin que je dépasserai dans Sursee après quelques kilomètres. Depuis là plus personne et juste mes cuisses qui me limitent à emmener de trop grosses vitesses. Enfin je dis personne, mais Manuel Küng me dépasse un peu avant les 10km avec un rythme bien plus élevé. Il ralentit un peu lorsqu'il m'a pris 15 mètres et je le garde en point de mire un ou deux kilomètres mais ne le reverrai plus dès l'approche de Sempach. L'eau de ma gourde ressemble à une soupe par cette chaleur et mes cuisses me tirent un peu mais j'ai l'impression d'avoir fait une bonne partie vélo. De retour dans Nottwill, une indication pour la voiture et non pour moi d'un Verkehrskadetten me donne droit à un petit dérapage et je me rate aussi de quelques mètres dans la zone de transition en ne voyant pas mes chaussures à ma place. Bref, c'est quand même parti pour la course à pied. Les choses se gâtent malheureusement ensuite avec tout d'abord mon tendon d'Achille gauche qui m'empêche de tirer comme il faut sur la pointe. Il me faisait un peu mal depuis quelques temps déjà en courant et le voilà qui refait des siennes à ce moment-là. Ajoutez à cela la chaleur et mes 2 premiers kilomètres sont lamentables. Le tendon se calme un peu par la suite et je reprends un brin de substance dans le deuxième tour mais ma course ne sera pas fameuse pour autant.

Un peu déçu à l'arrivée et surtout inquiet pour mon tendon. N'ayant pas programmé de compétition jusqu'à Nyon le 8 août prochain, je vais lui laisser quelques jours de récupération maintenant pour faire passer cette surcharge/début d'inflammation et espérer pouvoir attaquer le deuxième bloc de ma saison en août en pleine forme.



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Strava: An easy ride to Chantry Flat

An easy ride to Chantry Flat

Vélo sur Strava par Jean-Claude: https://www.strava.com/activities/339233286

34.1km - 1h29' - 620.5m D+



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Triathlon(s) de Zug

PRO league

Deuxième course de la PRO league suisse de 2015. Après le longue distance de Belfort, les distances changent radicalement pour moi. Il s'agit en effet d'un sprint coupé en deux; soit 300m de natation, 5km de vélo en deux boucles et 2km de course en quatre boucles, le tout à effectuer deux fois. L'avantage est qu'il n'y a pas besoin de réfléchir, à fond tout le long!

Première natation avec des sensations très moyennes. J'ai rarement été autant tiré et bousculé par les autres concurrents. Après la transition et quelques centaines de mètres en forçant un peu sur les pédales avant d'enfiler les chaussures, je me retrouve malgré tout dans un bon groupe. Pas de soucis pour tenir alors et je me sens très bien à vélo (contrairement à quand je faisais cette course pour la première fois en junior). Au départ course à pied par contre, je vois partir quasiment tout le groupe devant moi à une vitesse effrénée. Je m'accroche comme je peux sur le premier tour de 500m mais finis par lâcher prise et perds beaucoup de terrain sur les troisième et quatrième tours avec un peu de peine à respirer librement. Au final, ce n'est qu'une trentaine de secondes de perdues, mais le groupe paraît déjà bien loin. Je dévie en plus sur la gauche en allant chercher la première bouée et me fais rattraper par deux autres depuis l'arrière en natation. À vélo, je me sens bien de nouveau et prends quelques relais avec Philip Grosheny tandis que Nikos reste dans notre roue mais refuse les relais. Je ne fais pas une super transition ensuite et sors donc dernier des trois. Je prends d'abord quelques mètres de retard avant de tenir le rythme et enfin rejoindre les pieds en milieu de troisième tour. Au passage du dernier tour, je force un peu la montée pour prendre les devants. Les deux autres ont l'air d'avoir lâché prise mais Nikos finira par me reprendre à 100m de la ligne.

Zug PRO race
Deuxième partie vélo avec Philip et Nikos.

13e PRO au final avec en plus 2 juniors qui m'ont battu. Content de ma performance malgré tout... mis à part de ma première course à pied, et c'est bien dommage mais avec un niveau aussi serré qu'en pro les conséquences sont directes. L'occasion aussi de me rendre compte comme à Wallisellen d'ailleurs que j'ai fait de gros progrès à vélo et tiens sans problème le deuxième pack sur les courses pro suisses.

Short distance

P-A faisant l'olympique le lendemain matin et les Waser nous ayant gentiment invité à dormir chez eux, nous restions forcément sur place. Petit 5km de vélo direction Baar donc pour décrassage, une bonne douche, un excellent souper et déjà le moment de foncer au lit. Et oui demain un autre triathlon m'attend. Je voulais faire l'olympique aussi à la base, mais la fédération me l'a refusé à cause de la course PRO de la veille. J'ai le droit de faire le short par contre. L'objectif est là de le prendre comme entraînement et voir ce qu'il reste dans les jambes du jour précédent. Il pleut malheureusement sur Zoug ce dimanche matin, mais la température n'est pas trop froide. Bam, départ natation, et là je suis tout seul après trois coups de bras. Bon, on va gérer ça soi-même parce qu'avec le niveau qui n'est pas le même qu'en pro je pars quand même pour la victoire. Début à vélo avec un petit pépin: la lanière de la chaussure droite est sortie de son accroche, pas possible de l'attacher du coup et je sens que je tire aussi d'habitude car j'ai le pied qui glisse un peu. Bref, c'est pas grave et je me sens bien jusque vers Arth. Les cuisses se réveillent ensuite et commencent à faire de la résistance estimant avoir assez donné pour le weekend déjà. Il me faut donc me relever un peu dans la seule montée du parcours. En fin de descente, je vois enfin quelqu'un avec Andrea Luberti qui me dépasse. Je peux le suivre à 10m dans le faux-plat descendant qu'il reste avec les giratoires où il freine plus que moi. Je le laisse par contre partir dès le premier faux-plat montant. La déviation pour Cham nous en rajoute un d'ailleurs qui me fait mal avec son beau vent de face, mais la descente suivante est très belle... sauf lorsqu'un pack me dépasse juste avant le giratoire du bas en draftant à 10cm d'écart maximum. Je laisse passer le groupe et me mets en fin de peloton avec quelques mètres d'écart. Tant pis pour la victoire si jamais, mais j'ai pas envie de finir dans les roues. Plus que 4 ou 5 kilomètres à faire et je bouillonne vraiment de cette bande de drafteurs. C'est pas qu'on est obligé, il y a toute la place à côté. A 2km de l'arrivée je me lance donc dans un grand dépassement pour poser le vélo en tête du groupe. Tout le monde est dans ma roue mais je m'en fiche, j'aurais fait ma course comme je le voulais. Décrocher les chaussures, descendre du vélo et paf, bim boum badaboum, sans avoir le temps de réaliser je me retrouve à plat ventre sur les pavés. Ma cheville gauche a lâché au moment de mettre le pied par terre ou a glissé sur un pavé encore mouillé. Que sais-je? Deux mètres à reculons pour récupérer une chaussure qui s'est détachée dans la chute, puis une sorte de petit trot/marche pour rejoindre ma place. Changement très lent du coup et départ en càp pas très motivé et plutôt tranquille pour voir comment vont le genou et les pieds qui sont un peu en sang. Malgré tout le groupe n'est pas loin devant et on voit même le vélo ouvreur juste plus loin. C'est la tête qui reprend du coup, m'en vais me venger des packs à vélo et de ma chute! Après 1.5km j'ai déjà repris la tête et le trou est fait à 2km. Le retour se fait donc en mettant un bon rythme mais sans être trop inquiété car il y a de la marge pour gérer.

Zug PRO race
À l'aise en course à pied sur le short du dimanche matin.

Belle course donc avec une très bonne càp et un bon vélo malgré les muscles un peu fatigués. Dommage des transitions ratées par contre, peut-être un manque de concentration avec l'objectif uniquement sur la course pro du samedi soir pour ce weekend à Zug.

Zug PRO race
Podium du short.



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Random things I did/heard/discovered in the US

Voilà environ 6 semaines que je suis aux Etats-Unis, et après deux semaines de vacances avec Nadine j'ai commencé à travailler à Caltech. Quelques impressions en vrac, DCR style :

Turning right on red is safe, left on green not

En sortant quelques fois à vélo, je me retrouve sur des grands boulevards où les carrefours sont parfois déroutants: une lumière verte indique qu'on peut tourner à gauche, mais il faut faire attention au trafic venant en face (logique). Par contre, tourner à droite lorsque le feu est rouge est permis la plupart du temps. Je me suis fait klaxonner une fois en m'arrêtant au rouge, et le carrefour suivant je m'apprête à tourner à gauche sans réfléchir et me retrouve à planter sur les freins lorsque je vois une voiture déboucher en face...

En essayant de suivre les routes cyclables encore relativement nombreuses (bien qu'elles s'arrêtent parfois sur une entrée d'autoroute genre c'est fini y'a plus rien à voir...), je me retrouve plus souvent sur des routes secondaires où les feux sont absents et remplacés par des 4-way stops : ie chaque véhicule est sensé s'arrêter et le premier arrivé peut passer. Un peu d'exercice à vélo lorsque chaque 500m il faut freiner puis relancer (et ça plombe la moyenne). Et surtout ne pas tenter de couler le stop lorsque personne ne vient d'une autre route sous peine de recevoir un regard méchant du conducteur derrière vous...

Courtois mais fermes

Beaucoup de gens saluent dans la rue en marchant (faut dire que les seuls qui sont dans la rue sont à faire du sport ou promener le chien, personne n'irait au travail à pied ou en bus). Ou à vélo lorsque je dépasse un cycliste dans une montée et lance un poli 'Hi!', on m'a répondu 'How are you doing? Great pace. Beautiful. Keep going!'...

De même lorsque j'ai suivi le panneau ci-dessus pour rejoindre JPL, le policier gardant l'entrée m'a salué d'un 'How are we doing today buddy?'. Tout content je remercie et m'apprête à demander mon chemin avant de me faire couper sèchement par 'This is the government owned NASA operated Jet Propulsion Laboratory, no unauthorized entry.'. Au moins c'est clair, je ferai demi-tour...

Best in the world

On m'a dit plusieurs fois que les californiens ne sont pas arrogants, mais tout simplement persuadés d'être les meilleurs du monde. Mon expérience semble confirmer pour l'instant

1) En discutant à Caltech avec un post-doc qui s'apprête à ouvrir un nouveau labo à Chicago: je vais réaliser (notez que ce n'est pas essayer mais faire) <insert crazy idea> (en l'occurence du traitement d'information quantique avec le spin d'électrons lévitant sur de l'hélium superfluide). Et quand quelqu'un lui fait remarquer que trois autres groupes dans le monde s'y affairent depuis quelques années sans succès il répond simplement: 'we know how to work better and have new ideas'. Parce qu'à Caltech si c'est théoriquement faisable on trouvera une solution pour que ça marche (et dans le cas contraire on aura tellement poussé pour qu'on obtiendra des side-results qui valent la peine). On y entend aussi des phrases du genre 'I don't expect you to be at work all the time, but nobody was here during the week-end; and it used not to be like that'.

2) En discutant d'une companie de Los Angeles avec un local: 'cette firme est leader à LA, et comme elle n'a pas de concurrent à San Francisco, elle est leader en Californie, donc no.1 aux US et ainsi la meilleure du monde.'. A nouveau, on argumente pas, ce sont pour eux des faits indéniables.

Some crazy bike hills

La région est une vallée, et comme toute vallée elle est bordée de montagnes, dont les cyclistes raffolent pour échapper à la ville. Seulement souvent les routes qui les traversent sont typiquement américaines (je veux dire énormes). Et parfois on se retrouve sur un bosse de 30km...

Mon premier week-end ici j'ai aussi profité d'aller chercher le passage du Tour de Californie, pour voir les pros me mettre presque 10km/h dans les dents sur un segment STRAVA !

Warning signs keep you away from court

Beaucoup de signes partout pour prévenir de tout et rien, dans un à la cafét de Caltech qui m'a marqué: 'WARNING: Chemicals Known To The State Of California To Cause Cancer, Or Birth Defects Or Other Reproductive Harm May Be Present In Foods Or Beverages Sold Or Served Here'... Mine de rien faut quand même que je mange moi!

Sur le beurre il est écrit 'avec du lait de vaches sans hormones de croissance*' et la petite étoile rassure les gens que 'des études n'ont trouvé aucune différence significative entre le lait de vache traitées avec ou sans hormones de croissance'...

Big Bear

Une station touristique autour d'un lac qui donne un peu l'impression de la Vallé de Joux, réputé pour ses pistes de skis apparemment (mais quand il fait passé 30° ça joue plus vraiment).

San Diego

Balboa park (photo) et sa fête des cultures de tout autour du globe, le centre-ville avec le gas-lamp quartier (soit disant que c'est le premier quartier à avoir eu l'éclairage au gas du pays et donc ils conservent le style des anciens lampadaires) et la plage...

Greater LA

Entre Dowtown, Hollywood (photo), les plages, et quelques autres sorties, je commence à connaître un peu mieux les environs. Et à découvrir aussi, que parfois c'est dur de se déplacer autrement qu'en voiture étant donnée les distances. Les transports publics ? Mon coloc dit les avoir utilisés une fois, parce qu'il les avait financé avec ses impôts et voulait voir si ça valait la peine. Mais on est plus libre avec la voiture, et qui n'en a pas?

Tu n'es là que 6 mois ? Ouais ça rend le leasing impossible mais tu pourrais toujours acheter d'occasion et revendre non ? C'est juste limite, pour plus long il t'en faudrait une absolument...

Caltech Beaver 5k run

Un 5km organisé par l'association pour la santé des étudiants de Caltech à l'occasion de la fin des cours ? Bien sûr que je vais participer, et malgré la chaleur remporter la course pour montrer qui c'est le meilleur ;)

Checking account

Pour une raison quelconque, les gens paient encore par chèques aux US (les banques facturent le e-banking mais pas les chèques, sauf pour imprimer un set). Du coup pour le club de natation chaque mois les membres amènent un chèque personnellement au début de l'entraînement au coach. Parfois la modernité d'un campus ultra-high-tech et l'archaïsme de certains principe se confondent bizarrement ...

Dès l'ouverture d'un compte, vous recevez une carte de débit et un accès online. Un swipe et inscrire ses initiales (pas de signature) suffisent à payer, un mot de passe sans double authentification à transférer de l'argent online ! Mais pas de soucis, toute erreur signalée en 30j sera remboursée par la banque, votre garantie sécurité...



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