Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

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Triathlon de Nyon

Après la forte insolation de Genève et la canicule prévue pour ce week-end, j'ai essayé de reprendre les choses en main avec 2 gourdes pleines de 750ml plutôt qu'une de 500ml, ainsi qu'une casquette pour la càp. Mais revenons au départ natation, où j'avais à coeur de remettre un peu les pendules à l'heure après Genève. Quelques entraîenements en piscine étaient sensés me redonner la glisse et a prise d'eau nécessaire pour suivre un groupe plus rapide.

Au top départ je me lance direction la bouée et nage rapidement en me focalisant sur la trifonction à Ruedi Wild, sans lever la tête. Il me semble devoir tirer à gauche pour suivre, c'est effectivement le cas confirmera Pierre-André après coup. Mais l'important est d'être dans les bulles, le reste m'importe peu. Je lève la tête à l'approche de la bouée uniquement, et remarque que tout le groupe de tête, dans lequel je suis encore, et très serré contre la bouée. Je suis le plus large, et décide donc de couper pour ressortir à l'intérieur, et me retrouve pour la première fois sur le côté gauche de Ruedi, à l'hauteur de sa hanche... C'était sans compter sur le fait que le kayak ayant vu Manu Küng et Alexandre Dallenbach sortir large s'est avancé. Il me tape lourdement dans l'avant-bras. Le temps de levé la tête, contourner le kayak trop avancé et me replacer, j'ai 2m de retard sur les pieds de Ruedi, et malheureusement suis incapable de les combler. Il faut dire que je tournais en surrégime pour être dans les bulles. Par la suite, le même effort me fais aller beaucoup moins vite. C'est un gros coup sur le moral également. Intercalé ensuite, je me fais remonter progressivement sur le 2e groupe qui sortira de l'eau dans mes pieds. Déçu de ma position à la sortie de l'eau, mais j'ai montré que mon réel niveau est meilleur que ma perf de Genève.

Au vélo ensuite j'ai plus de peine et dois laisser partir rapidement Valentin, Philip Grosheny, Jonas et d'autres. Je peine à trouver un rythme, me force à boire et essaie de tirer tout de même jusqu'au bout. Je perdrais toutefois passablement de temps. Ma foi pas vraiment de miracle une fois de plus. En drafting à Genève ça avait passé, mais seul les kilomètres d'entraînements manquants (à peine plus de 2000km au compteur) se paient cash. Il faut dire qu'avec la circulation londonienne suivi de mon travail plein temps, les occasions sont difficiles à trouver pour rouler correctement. Bu un bon litre, versé le demi restant sur le corps pour se rafraîchir, et il fait encore chaud, mais c'est supportable.

A pied, je n'ai pas le super rythme de Spiez, mais c'est nettement mieux que Genève une fois de plus. Calé sur le 2e tour malheureusement, je remontais gentiment sur Nils. Beaucoup d'eau toujours. Le soleil tape dans les montées.

Au final je termine 21e overall, 7e en catégorie PRO, 5e U23 (Championnats Suisses obligent). J'ai mis 2h18, soit un poil plus que l'an passé (mais c'est toujours dur à comparer les conditions).



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Coupe d'Europe Genève

Après moultes tergiversations, je me retrouve inscrit pour la Coupe d’Europ de Genève mardi passé (soit à peine 5 jours avant la course !), sans vraiment le vouloir (mais bon la fédé…). Après un repérage et briefing avec Valentin le samedi soir, retour à la maison pour dormir et se préparer pour la compétition dimanche à 12h15.

Sur place, il fait chaud, très chaud pour moi qui apprécie plutôt la fraîcheur. Peu importe, je ferai de toute façon de mon mieux. Bon échauffement pour éviter un « effet Spiez » et je me retrouve au départ. Il me semble bien nager, avec une bonne allonge et toujours dans des bulles de quelqu’un ou presque. Lorsque je lève la tête pour la première bouée, il y a du monde devant mais ça ne m’inquiète pas trop. Je ne m’attendais pas à être dans le premier groupe. Ce dont je ne me rends pas compte est qu’un écart se creuse entre les pieds de celui devant moi et le groupe de devant. J’essaie d’accélérer un peu mais n’y arrive pas vraiment. Je pense avoir fait trop d’entraînement en glisse au lac avec le Rushteam, et plus assez d’intensités comme en piscine. Après une deuxième boucle de 750m, je sors de l’eau plus derrière qu’escompté, déçu de ma natation.

Transition rapide et départ à vélo sur un parcours où j’avais énormément souffert l’an passé, mais dont la reconnaissance m’avait rassuré un peu. Et effectivement je passe bien les montées, tire quelques bons relais également. On est un petit gruppetto jusqu’à 8 coureurs, avant qu’une attaque dans le 4e tour nous laisse à 4 (et malheureusement tous ceux derrière abandonneront ou seront disqualifiés car pris un tour de retard sur la tête). Les relais sont très mal organisés et on perd donc du temps sur les groupes nous précédant. Toutefois je roule tout de même en 6’ de moins que l’an passé, le groupe aidant ainsi que la forme vélo meilleure ce jour-là.

Puis sur le dernier tour et demi, je sens la chaleur monter. Plus rien à boire, pas pris de quoi me verser de l’eau non plus. Moi qui ne bois pas souvent en compét, là il me manque de l’eau. Et dès le départ à pied je le ressens. Déshydraté. Ou insolation. Peu importe, l’effet est le même. Plus aucune énergie, le vrai coup de barre. Je marcherais bien dans la montée, mais me force à courir (ça sera finit plus vite est mon ultime motivation). 41’30 pour les 10km, bien loin de mon 34’40 de Spiez. Les larmes aux yeux à l’arrivée, dépité d’une performance si médiocre. J’attendais bien mieux de ma part. Ce ne sera que partie remise je l’espère (rdv à Nyon le 4 août, avec quelques nuages si possible)!

PS: Quelques photos suivront éventuellement, stay tuned...



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Destiny

Grosse semaine assez chargée en entraînements, avec notamment une belle série sur piste jeudi et un tour à vélo en direction du Molard  vendredi soir avec Matthieu. Les jambes sont donc logiquement un peu fatiguées en arrivant samedi matin à Destiny, mais c'est une course à prendre comme entraînement, donc aucun problème de ce côté-là.

À l'échauffement je me sens un peu lourd mais je me dis que ça passera dès le départ. Et au départ je prends tout de suite un rythme similaire à Spiez, je suis devant avec un coureur du Stade-Genève. Après environ 2km je commence à souffler fortement mais tiens la cadence, en pensant à la réflexion de Philip l'autre jour à l'entraînement ("toi tu souffles fort, c'est le rhume des foins ?" à laquelle je répondais "Je crois pas, je souffle rapidement fort mais en général arrive à tenir tout de même." et qui s'était confirmé à Spiez.). Tolossa nous rejoint et accélère gentiment le rythme. Je les laisse donc partir.

Mais dès le 4e km les choses deviennent plus difficiles, et les jambes viennent rappeler qu'il manque un peu de fraîcheur. Adrian et un petit groupe me dépassent, je n'arrive pas à crocher et la montée du début du deuxième tour est vraiment pénible. Sur la fin je souffre aussi de la chaleur, et finalement laisse encore Vitor passer pour finir à la 9e place générale.

Pas une excellente course en résumé, mais pas de déception (contrairement à ce que beaucoup de personnes attendaient à la fin de ma part!) parce que je n'arrivais pas avec les conditions de repos et fraîcheur nécessaires pour faire une perf. L'analyse de Vitor est bonne: je suis trop jeune pour être capable de gérer un 10km un ton en dessous de ma forme idéale, et pars donc en un rythme de 3'20/km avant de caler; une constance à 3'40 aurait été bien meilleure pour le résultat final. Mais je voulais essayer le rythme de mes triathlons, et voir comment je tenais dans un état pas idéal. Le seul bémol important pour moi est le fait que cette saison je semble souffrir de la chaleur plus facilement qu'auparavant (habitué de la météo londonienne ? ou conséquence de l'hiver prolongé jusqu'en juin ?).



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L'influence de la météo

La pluie est battante et incessante samedi à Spiez, et les températures plutôt fraîches pour l'été (environ 10°C). La natation est annoncé raccourcie à 750m, puisque le lac n'a que 13.9°. Je n'ai pas la grosse motivation de m'échauffer beaucoup par ce temps et préfère rester au chaud vers la piscine et me chauffer en néoprène dans le bassin de 50m directement. Je mets un t-shirt sous la trifonction pour me tenir au chaud. Direction la zone de départ ensuite, le lac est effectivement bien frais en rentrant, mais ensuite ça va je n'ai plus froid et me concentre sur ma course.

En natation je m'oriente mieux qu'à Préverenges mais n'ai pas l'impression de bien glisser. Je perdrai les pieds à Valentin et Rahel d'ailleurs. Vraiment le sentiment que mes efforts ne rendent pas, avec l'élan coupé par les vagues du port de Spiez (et pour moi qui nage peu en fréquence les vagues ne m'avantagent pas). Bref je sors à 50s de la tête, un peu seul (gap de 20s devant moi), et après la transition départ pour le vélo en montée directement.

J'ai Adrian Haller dans ma roue un moment, et décide de bien tirer le faux-plat descendant au départ. Passé 60km/h sous la grosse averse, au petit guidon de tri, il faudrait pas devoir freiner subitement. D'ailleurs au virage je me laisse un peu surprendre par le freinage très lent des roues carbone sous la pluie, m'enfin bon tout passe sans problèmes. Jonas me dépasse à vive allure et je prends mon rythme, avec 80-90% du temps sur les barres. Parcours que j'aime assez bien, vallonné mais toujours roulant comparé à Genève par exemple. Adrian me dépasse vers 10km peu avant d'abandonner. Lars et Frederik Bäckström me rattrapent ensuite et on finira toujours à une dizaine de mètres d'écarts. Ils me redonnent d'ailleurs le moral pour tirer le retour, lorsqu'un petit coup de mou arrivait vers 17-20km. Un populaire (ou relais?) nous remonte ensuite et le dernier bout en faux-plat montant je dois me faire un peu mal pour suivre. On rattrape alors Valentin en début d'hypothermie.

A la transition les muscles sont un peu contractés avec le froid, et le départ de Spiez est en bonne montée, mais pour une fois j'arrive à mettre du rythme et de la cadence dans mes foulées. Dès les premiers mètres plus roulant, je passe l'accélérateur pour poser Lars et remonter sur le relai et le populaire juste devant. Et la descente me donne des ailes, la fin est plate le long du lac (c'est beau de penser la fin alors que j'avais fait que 3km sur 10, n'est-ce pas?). Avec ce bon feeling de voler à pied, Nils en point de mire à rattraper éventuellement (ce sera finalement pas le cas mais presque) et une personne me poussant dans mes retranchements à côté de moi, je peux que faire un temps record... et effectivement l'impression se confirme, meilleur temps càp du triathlon en 34'40 pour un 10km valloné au départ, je suis hyper-fier !

7e PRO de la course (8e nat, 9e vélo, 1er càp), 8e overall, satisfait. Et finalement le temps m'a plutôt bien convenu et pas vraiment gêné pour la course (j'ai même pu sauter les ravitos à pied par cette fraîcheur). Pour la natation je soupçonne ne m'être pas assez bien échauffé avant le départ, et d'essayer de nager trop en souplesse dans les vagues ce qui n'est pas efficace (il faut que j'apprenne un peu à mettre du rythme dans les tours de bras).



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L'attaque des Fridelance

Après la déception de Zug, j'ai décidé de m'inscrire sur le triathlon de Préverenges pour une course de préparation que je peux effectuer même après une charge d'entraînement un peu plus intensive. Léger changement au programme après avoir cassé un rayon de ma roue aéro vendredi soir à vélo avec Colin. Samedi je prends le "mulet" pour faire un enchaînement avec le Rushteam. Et finalement avec la fatigue de 40h+ par semaine de travail, et du sport cumulé, une bonne sieste le samedi après-midi s'imposait (suivie de ping-pong et Jass avec Matthieu...).

Dimanche matin, au triathlon, du beau monde est présent, et la course de préparation se transformera assez vite en une course "test", où l'on peut se comparer à pas mal de monde ! 500m de natation, presque un poil court à mon avis sur le programme sachant qu'à Préverenges on peut habituellement courir sur plus de 100m. Ce n'est pas le cas cette année, et les écarts seront d'autant plus grand que quelques vagues sont présentes. Je pars assez vite pour me trouver dans les pieds de Sylvain à la première bouée. Impossible avec la buée de repérer la suivante et je suis donc les bulles en faisant confiance. Je dévie ensuite un peu après la bouée et perds un poil de temps pour sortir finalement troisième de l'eau.

Petite glissade et chute sans gravité dans la zone de change, j'enlève ma néo et pars à vélo. Légère hésitation pour enfiler mes chaussures et départ dans la montée. Bonnes jambes pour une fois, rapidement Valentin me rejoint et on a Sylvain toujours ligne de mire. La montée sur Lonay me passe bien, et sur le plat au sommet Valentin me propose de tirer des relais pour rejoindre Sylvain. Je ne les prends pas trop fort, laisser Sylvain seul à 50m ne me gêne pas plus que tant. Valentin fera un peu l'effort et j'ai l'impression que surtout Sylvain nous attendra après Bremblens pour un jeu à trois qui s'est vite résumé à deux frères en attaques et moi en contre pour rester dans les roues. Je prends plus vite le virage à droite sur Echichens et m'épargne ainsi un relance, suis dans les roues beaucoup plus aisément qu'à Zug, ce n'est que de bonne augure. Valentin part tout droit sur Denges lorsqu'un officiel s'occupe plus des voitures que de nous, mais je propose à Sylvain de l'attendre pour la jouer réglo (on a de toutes façons de la marge derrière il me semble). Dans la montée de Lonay j'ai l'impression que Sylvain et moi somment plus faciles que Valentin, qui reprendra de la vigueur sur les plats de Bremblens pour tenter x nouvelles attaques (x grand clin d'oeil). Je peine un peu sur le dernier faux-plat vers Echichens, laisse une dizaine de mètres et ferai le forcing ensuite pour rattraper dans la descente vers Denges. Retour en pistards, à l'arrêt en surveillant de tous les côtés, et finalement Valentin vient me féliciter d'avoir résisté, "c'était de bonne guerre". Effectivement bon travail d'équipe les deux !

On pose donc le vélo ensemble et cours environ 1km au coude-à-coude avant que Sylvain ne prenne la tête, devant Valentin et moi. Les écarts augmentent un peu jusque vers le 2e kilomètre, puis se stabilisent. Je regarde un peu derrière, la marge est suffisante bien que plus très grande. Sylvain remporte la course avec 14s sur Valentin, moi-même 3e encore 14s derrière.

Satisfait de ma course au final. Deux semaines après Zug, les jambes à vélo ont progressé avec les ~350km effectués entre-temps ! Il me reste pour la suite plus qu'à exercé les transitions course après des séries à vélo, à perfectionné mon orientation en natation et les relais sans drafting à vélo pour revenir au top forme (après "plus qu'à", c'est pas forcément facile). Bravo et Valentin et Sylvain, vous m'avez bien fatigué/entraîné sur le vélo !



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