Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

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Tri Nyon

Un petit mot pour vous dire que dimanche nous avons participé avec Daniel aux Championnats Suisse U23 de triathlon à Nyon. La course se déroulait dans la série PRO du circuit suisse, et avec drafting.

Daniel a très bien nagé pour sortir 5e de l'eau. Avec un poil plus de peine, je menais un groupe de poursuivants en 6e position de la partie natation sans néoprène. Vu le drafting autorisé, un gros groupe s'est vite reformé et nous roulons en compagnie de Valentin Fridelance, Nils Anderlind, Guillaume Lupi, Micha Güdel, Nikos Wilczek et Jonas Nowka. On aurait pu rattrapper la tête composée de Sven Riederer et Andrea Salvisberg, mais la course c'est plutôt jouée tactiquement alors (sachant qu'on avait aucune chance de les battre sur la course à pied.

Seule une échappé de Micha au milieu du deuxième tour est à signaler. J'étais derrière et n'ai pas remarqué tout de suite, et personne ne veut faire l'effort pour boucher le trou. A pied on transite bien (Nikos devant puis Daniel et moi) et part fort. Valentin prend un rythme trop rapide et s'envole vers le titre U23. Je suis longtemps à la 2e place U23 avant de devoir laisser passer Nils lorsqu'un début de point me gêne au deuxième tour càp. Je finis content à la 3e position U23, 6e de la course. Daniel lui termine derrière Nikos et Jonas, à la 4e place U23, 9e de la course.

Course très serrée et haletante, comme souvent dans ces sprints avec drafting. On y a tous pris beaucoup de plaisir d'après les discussions après-course, même si les places se jouent à peu de chose.

J'aurai encore le droit (ou l'obligation plutôt) à un contrôle antidoping avec les 3 premiers U23 ainsi que juniors.

Des détails par Daniel, ainsi que mon récit de l'Alpe d'Huez et d'autre articles intéressants sont disponibles dans l'excellent Tricycle no 19 sur le site du Rushteam (pdf, environ 8MB).



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Triathlon de l'Alpe d'Huez

Bon, après tout ce long silence cet été, voilà un petit rafraîchissement sur ce que nous avons bien pu faire...

 

Après notre double olympique à Troyes et l'olympique à Zug, le temps était pour nous de faire notre triathlon régional à Préverenges sur distance sprint, quinze ans après nos débuts en triathlon. Malheureusement cet anniversaire s'est retrouvé entaché pour Jean-Claude et moi d'une chute à vélo avec heureusement rien de cassé malgré pas mal d'éraflures. Une petite pause de natation s'est donc imposée, mais j'ai pu moi enchaîner la semaine suivante sur le sprint de Sempach (Jean-Claude restant en spectateur pour épargner ses plaies). Au final, bonne natation malgré un doigt bandé et malgré un vélo un peu moyen, plus ou moins satisfait à l'arrivée avec une 8e place overall.

Quant à la semaine passée, nous sommes partis avec Pierre-André et d'autres amis du Rushteam pour une semaine à l'Alpe d'Huez. Confiant après un test en montée à Lussery, je décide d'emmener mon contre-la-montre, plus léger que mon vélo de route et plus rapide en théorie sur le plat d'approche... et les tapettes comme nous qui ne font que le courte distance n'ont pas de descente de toute façon. Une fois sur place le dimanche, nous nous essayons au parcours. Comme prévu, je ne suis pas rapide à la descente mais me sens bien sur la longue ligne droite et on se fait les 21 mythiques virages de la montée dans un très bon rythme avec Jean-Claude. Il nous faut 56 minutes pour l'avaler à deux, un peu plus essouflé qu'espérer au départ, mais tellement plus frais et plus vite niveau temps que lors du repérage de fin juin. Le lundi, nous profitons du beau temps du matin pour une petite ballade suivie par un tour du parcours course de 7km, encore une fois sous l'impulsion véloce de Jean-Claude. Le temps se gâte un peu le mardi, tandis que le mercredi nous regardons le triathlon de l'Alpe, le longue distance, le vrai. L'eau a l'air froide (13.8°C officiellement), plusieurs titubent en sortant, d'autres ne font qu'une petite centaine de mètre avant d'abondonner. Le temps, s'il n'est pas au beau fixe, se maintient tout de même. Retour en station en voiture pour nous et après un dinner trnaquille aux pâtes, nous sortons les vélos pour faire les derniers virages avec nos coureurs. D'abord Philip, puis Julio et P-A. Les traits sont tirés en arrivant au sommet et la montée ne pardonne rien mais tout le monde finit et relativement content de cette longue journée il me semble.

Concentration sur notre course maintenant. Jeudi matin, réveil à 7h30, impossible de dormir plus longtemps mais nous nous sommes couchés relativement tôt le soir avant (les athlètes du jour étaient encore à la triple Dame-Blanche je crois...) et j'ai plutôt bien dormi. Déjeuner à l'appartment, puis dépôt des affaires de course à la deuxième zone de transition: juste les chaussures et une casquette, il fait beau aujourd'hui. Presque trop beau même au grand plaisir des commentateurs et des spectateurs mais moi j'ai déjà chaud (et le pneu à Jean-Claude qui éclate sur le balcon visiblement aussi). Retour à l'appartement pour un petit plat de pâtes et ensuite nous descendons au départ. L'eau est à 13.3°C, mais il est interdit de rentrer dedans jusqu'au dernier instant. Le souffle prend un petit choc en plongeant dans ce lac, mais après quelques brasses je m'y sens plutôt bien. Si tout le reste du triathlon était organisé de manière professionnelle, notre départ était des moindres amateurs. La ligne de la veille a été enlevée et un bateau arbitre passe à grande distance avec un carton jaune pour essayer de contenir 1300 pingouins. Cause perdue et 5 minutes avant le départ officielle, un klaxon retentit sans prévenir et lance ainsi les hostilités. Départ rapide mais ça nage très vite devant. Je tiens les pieds dans le premier groupe jusqu'au milieu du tour avant de lâcher un peu et finir tout seul intercalé entre celui-ci et le deuxième. Pas trop mal nagé malgré le sentiment puisque les vélos de Jean-Claude et Arnaud sont encore à côté du mien lorsque j'arrive à ma place. Je m'emmêle un peu les pinceaux par contre pour enfiler mes chaussures à la première montée et depuis là la course change de tournure. Moi qui me voyait déjà plus devant (Jean-Claude parlait d'un top 10 à top 15), j'ai déjà de la peine à tenir Jean-Claude sur le plat malgré mon contre-la-montre. Je limite les dégâts jusqu'au pied de la bosse. Comme dit hier par contre, l'Alpe ne pardonne pas. Mon ventre est serré et mes abdos tendus, je n'arrive pas à respirer comme il faut et pendant ce temps les vélos défilent à côté de moi. Énorme peine, mais ça va passer avec la pente qui diminue à la Garde... quoique non, mais ça va passer avec un essai au coca au virage des hollandais... quoique pas vraiment. Enfin, ça va passer pour finir mais pas pour bien faire s'est désormai sûr. La course est très ardue également avec des points tout du long. Je parviens tout juste à ne pas marcher mis à part pour boire aux deux ravitaillements. Bref, même pas dans le top 150 à l'arrivée, extrêmement déçu... Que m'est-il arrivé? Je ne sais pas mais j'espère que c'était juste une fois, avec les changements de temps fréquents des jours précédents, l'eau froide ou l'altitude, voire le choix de prendre un clm sur la montée de l'Alpe. Qui sait? Reste maintenant à se rattraper à Nyon, Lausanne, Yverdon et Morat pour bien finir la saison.



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Zytturm Triathlon

Pas de compétition PRO cette année à Zug (pour cause de Championnats d'Europe à Kitzbühel), on se retrouve donc avec Daniel inscrits sur la distance olympique du dimanche matin. Départ le samedi déjà, dans la matinée, pour arriver à Zug en début d'après-midi. Repérage du parcours vélo ensuite avec le Rushteam, et puis on se pose le long du parcours pour observer un peu les courses jeunes, prendre nos dossards, et enfin le relai par équipes le soir.

Un bon plat de pâtes nous attend, préparé par Barbara (merci!). On regarde les Allemands et Ghanéens en découdrent à la Coupe du Monde (ou plutôt ne pas y arriver, décidemment aucun de mes paris ne sont bons). Encore une bonne douche, une tranche de gâteau et quelques fruits et tous au lit.

Réveil à 6h15, déjeuner calme, vite pomper les vélos et rejoindre la zone de change. Le casque profilé tape dans le sac sur le dos, pas très pratique... On enregistre direct nos vélos, prépare notre zone, fait un petit footing (pour trouver des toilettes entre autres). Je reprend ma néoprène et à pied vers le départ (donné par Peter). Rien à signaler, si ce n'est un peu d'eau qui rentre de partout (elle commence à être bien usée, mais c'est l'occasion de discuter avec Guillaume qu'elle est "comme la défense de l'équipe de Suisse, pleine de trous"). On rencontre plein de monde connu. Je me place vers le milieu (la droite risquant d'être coincée contre un ponton et la gauche un peu plus loin de la bouée à mon avis. A ma gauche Tiziano, Guillaume, Daniel, Nils et Sven.

Top départ. A fond sur les premiers 50m pour m'échapper de quelqu'un qui me semble tirer plus ou moins mes chevilles. Je suis le plus à droite du groupe de tête. Guillaume me pousse ensuite un peu à droite ce qui me plaît pas trop (j'ai l'impression qu'il vise la deuxième bouée). J'accélère donc pour le repousser ensuite à gauche. Je crois bien qu'il se fait sandwicher parce que subitement c'est Daniel à ma gauche. Je vois Nils et Sven s'échapper, j'essaie de suivre mais ils vont trop vite. Troisième position donc, puis 4e lorsqu'un autre nous dépasse bien plus rapidement (mais aussi bien plus à droite, donc pas pu prendre de bulles.

Un petit groupe de 3-4 me suit (dont Daniel droit derrière moi). Première bouée tiptop, la deuxième vient direct ensuite. Sur le retour plus difficile avec le soleil levant de se repérer, je suis les remous des Anderlind devant jusqu'à apercevoir enfin un truc orange. Un bon bout est fait, mais il me semble fatiguer un peu. Dernière bouée et c'est la sortie de l'eau... et puis j'en oublie ma concentration et pars tout droit n'importe où sur une dizaine de mètres ! Zut au prix d'un petit effort je reviens à côté de Daniel ainsi que Philipp Koutny. Transition rapide (en laissant d'aiileurs ma néo un peu au milieu du chemin, oups!), il faut enfiler les chaussures vite avant les pavés et hopc'est parti pour 40km roulants. Philipp est mon point de mire à 20m puis 50m sur les 15 premiers km.

Ensuite je m'énerve un peu mentalement pour deux raisons: 1) Sven, rattrappé par Philipp ne respecte pas vraiment les 10m de drafting (alors qu'il y a la place, c'est pas comme dans les groupes derrière). 2) Un maillon de ma chaîne s'est grippé et ne tourne plus bien, ça saute à chaque tour. Il faut se reconcentrer, c'est sûrement plus pénible mentalement que physiquement. Bref sur les derniers 10km je dois laisser partir Sven et Philipp (qui étaient alors à 100m, mais que je perds de vue ensuite). Viendra la course à pied et mon occasion de revanche.

Départ éclair à pied, avec directement Sven que je bouffe dans le premier km. Un peu trop vite d'ailleurs, le ventre se plaint et je chope un point vers le 2e km, qui me force à ralentir. Un joggeur (pas triathlète) me dépasse et me suivra 1km (lorsque sa Garmin lui indique la fin de sa séance). Je me relance progressivement pour retrouver un bon rythme, ma course à moi n'est pas finie. Je suis alors en 3e place, mais ce que je redoute un peu finis par arriver juste avant le km 6: la fusée Bill David me reprend et mes espoirs de podium s'envolent alors. Je continue sur mon rythme régulier, mais clairement impossible de m'accrocher.

Au final content de mon 4e rang, même si j'ai ragé pendant la course entre mon orientation/manque de concentration natation et mes soucis mécaniques à vélo. En plus avec Daniel qui termine 9e overall (avec la même natation, un vélo 2min20 plus lent et une meilleure càp que moi !) ainsi que Philip 29e le Rushteam se classe premier club !

Photo Hanspeter Flückiger @ SwissTriathlon



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Double-O de Troyes

Pour ceux qui ne lisent pas le forum du Rushteam:

http://www.rushteam.ch/forum/showthread.php?tid=2742&pid=9678

Cette fois-ci je vous le conseille, y'a nos deux récits de course, des liens vers les fichiers GPS et photos (par TRIMAG et Eric Legrand), etc.



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TDFO

Genou quand tu me tiens

Le lendemain de Stettfurt, satisfait de voir ma forme revenir et ayant congé pour cause de coupure de courant dans le labo, je décide de faire une journée « triathlon », avec au programme mes 4km de natation habituels le matin, suivis de 50km vélo sans forcer et enfin le soir une série sur stade en course à pied. Je me sens vraiment bien à vélo (même mieux que la veille de Stettfurt, ce qui est inhabituel pour une course). A pied la fatigue se fait sentir sur la fin de la série (2x le bloc 300-500-1000-500-300), mais j’arrive à tout tourner en un rythme compris entre 3’ et 3’20/km.

Le soir toutefois une légère douleur dans le genou gauche, je mets un peu de glace et décide malgré tout de ne pas changer ma décision de partir courir tôt le mardi matin. Mal m’en a pris : la douleur s’intensifie. J’arrête donc de courir les jours suivants, mais l’intérieur du genou me tire désormais même lors du spinning le mercredi soir. Je nage donc à la place, là pas de soucis.

Le week-end on roule avec Daniel quelques bouts des étapes du TDFO (objetif maillot jaune oblige ;). J’arrive même à imposer une natation à Morges pour l’ouverture de la piscine le dimanche. Une eau à 24°, la piscine presque pour nous (en tout cas large 1-2 lignes par personne), que demander de plus ? Ah oui, peut-être que la météo tienne… on finira par sortir de l’eau après 2.6km sous la grêle ! (Je suis d’un côté heureux qu’après tant d’années de triathlon il y ait toujours des premières. A vélo et à pied ça m’était déjà arrivé, mais pas en nageant.)

De retour à Zurich la semaine sera courte en entraînements. Je passe principalement mon temps dans le labo à m’occuper de mon projet de semestre. Le jeudi soir je rentre déjà pour le TDFO qui débute le lendemain.

TDFO Etape 1

L'équipe Popeye I au départ vendredi.

Le vendredi soir presque une trentaine de Rushtistes se retrouvent sur le parking de Bavois pour le briefing de la première étape, accueillis en grande pompe par les organisateurs en costard avec coupé BMW ! (j’en profite pour les remercier direct, super boulot sur les trois jours !) Bourrasques de vent, faudra être un poil prudent. Premier tour de Bavois neutralisé (avec plein de terre qui se soulève des champs environnants), PA fait une échappée sans le vouloir. Du côté Popeye on arrive à calmer Matthieu qui rêvait d’une échappée km0. Montée sur Suchy au train, emmenés par Joël. Dans la redescente personne n’est motivé à tirer vent de face, ça se jouera donc plus tard et revient par l’arrière. Simili-attaque dans la descente mais pas vraiment, et puis les tours chauffes derrière Yverdon vers Pomy. Je suis surveillé par Phil, laisse donc partir Daniel et Matthieu avec Chauncey comme prévu (apparemment comme prévu par Phil aussi mais c’est un hasard des jeux d’équipe).

Vers le GPM Chauncey se fait distancer et derrière la Rushteam se décide à rouler. Vers Donneloye l’écart est de 1’30 et je prépare une attaque sèche dans l’objectif de faire la jonction pile au sommet de la bosse. Ça marche tiptop et on peut rouler à trois. Seulement Daniel et Matthieu sont plus fatigués que moi et je leur propose donc de prendre des relais plus courts. La montée sur Bercher est plus pénible pour eux et ensuite vers Pailly je décide de partir seul, à fond sur les 14 derniers km (heureusement vent de dos).

A l’arrivée le plan a fonctionné presque parfaitement (Daniel et Matthieu étaient censés m’accompagner jusqu’à l’arrivée). Je gagne l’étape avec 1’27 sur eux deux et 3’ d’avance sur Phil, le ton est donné. Objectif : reprendre 3’ encore samedi, rester dans les roues dimanche matin et tout donner au clm.

TDFO Etape 2

Le samedi la stratégie reste la même : Daniel et Matthieu doivent s’échapper vers Bière et je les rejoints au sommet du Marchairuz. Seulement cette fois-ci Philip est au courant…

Départ de Montricher avec les maillots jaune et à pois (ie moi et Daniel respectivement) en tête dans la portion neutralisée. A Bussy on déneutralise mais rien ne bouge jusqu’à Lavigny. Montée de St-Livres au train, avec une petite attaque au GPM et puis tout le monde attend sagement dans ma roue (« rouler avec la pancarte »). Au virage sur Bière David s’échappe, je dois ramener le groupe et puis incompréhension je comprends que je dois lancer le sprint pour Matthieu (alors qu’avec Daniel ils voulaient juste un rythme plus élevé pour éviter les échappées…). Je m’écarte donc assez tôt et laisse un long travail à Daniel, mais Matthieu parvient à dominer le sprint tout de même. Ça me vaudra une remarque de Chauncey : « à la Lance Armstrong, le maillot jaune va chercher les échappées et prépare les sprints des coéquipiers ! ».

Traversée de Bière dans le calme, en blaguant sur les militaires de la caserne avoisinante. Giorgio tente une échappée interrompue par un feu de travaux. Dans la descente ça se lance gentiment, et la remontée de Saubraz est bien rapide. Daniel s’échappe comme prévu, avec Chauncey qui contre et Joël intercalé. Matthieu aimerait bien suivre mais Philip surveille trop et c’est impossible sans ramener tout le monde. On roule donc groupé dans Gimel, et perd de vue les échappées.

Dans les prémices du Marchairuz le rythme est trop lent à mon goût mais je ne veux pas ramener tout le groupe sur Daniel devant trop tôt. Seulement ça m’embête d’emmener des David, Gregory, Stéphane etc avec. Donc lorsque Phil annonce gaiement : « L’air de rien 300W tout de même » je mets une petite accel qui lui fera regretter : « j’aurai mieux fait de me taire ». Plus que Matthieu mais il tire la langue. Phil l’a noté aussi et quand je baisse le train c’est lui qui continue la cadence soutenue.

On aperçoit ensuite les groupes devant (lors du changement de gourdes à mi-montée) : 50s seulement ! J’attends donc le dernier kilomètre et demi pour dépasser tout le monde et passer le sommet juste dans la roue de Daniel. « Comme tu le sens, soit on attaque soit on attend ». On décide d’attaquer au fond après une descente sans trop de risques. Ça ira jusqu’au Sentier où on se perd dans une déviation et se retrouve tous dans des escaliers menant sur un marché ! Groupe reformé avec Phil, Chauncey, Joël et nous deux.

L’allure ralentit considérablement. On rate le sprint du Lieu avant que Gilbert et Anton nous dépassent et annoncent un sprint vers les Charbonnières. Daniel me demande si je suis prêt. Naïvement je pense protéger les points à Matthieu avant de comprendre qu’il veut en fait attaquer. Pas une mauvaise idée on arrive à distancer Phil et Joël, Chauncey attend son leader (qui est crevé…). Je laisse encore Daniel faire la descente dont j’avais plutôt un mauvais souvenir, mais sans raison. On arrive bien vite à Vallorbe.

Ensuite je lâche presque Daniel, l’attend un peu estimant qu’il est trop tôt pour partir seul. Il m’aide encore bien sur Premier et me laisse m’en aller ensuite. Juste au mauvais moment à mon avis car la difficulté se réduit jusqu’à Vaulion mais il était dans une mauvaise passe. Je pars donc solo, gros train le vent de dos. Plus durs seront les lacets au-dessus de Vaulion, à la limite de la crampe, avant de bien relancer pour rejoindre le sommet en tête, avec 6’ sur Daniel, suivi par Joël, Chauncey et Philip (7’ à 9’). Le TDFO est joué.

TDFO Etape 3

L’étape qui devrait être tranquille sauf si…

Tour neutralisé peinard depuis Ecublens sur Cottens puis La Chaux. Matthieu planifie une attaque au 2e sprint. Devant Benoît met le feu aux poudres avec Cynthia. En dernière position du peloton je blague avec Cendrine avant de décider de remettre un peu d’ordre. Je remonte presque tout le monde et laisse juste David et Grégory à 30m. Et puis… Matthieu prend peur pour ses points, Stef décide de s’échapper, PA joue au chasse-patate, avec Cédric on décide de dire à Daniel de pas rouler pour laisser Matthieu dans ses plans. Bref le peloton « jaune » fait son chemin mollo jusqu’à Mathod. Ensuite moi je me sens pas super (le genou notamment), Philip tire un peu la montée sur Baulmes. Et derrière le pauvre Joël se retrouve à nous emmener seul (les Popeye ne roulant pas à cause de Matthieu à l’avant, Philip se reposant pour le clm, Chauncey pas trop décidé jusque vers la Sarraz).

Dur d’estimer des écarts, on nous annonce 3’30 aux Clées, puis 4’25 à Ferreyres. Sur la fin on roule mieux avec Chauncey qui passe des relais aussi. Je dis à Daniel que ça me démange d’aider mais on doit jouer la stratégie jusqu’au bout. Gilbert nous arrête 20s au feu de Cuarnens (« Vous avez eu feu rouge ? » « Non vert » « Alors stop ! 20s d’arrêt, les autres ont dû s’arrêter »). On se fait un sprint à l’arrivée avec Daniel (pas facile en TT). Matthieu remporte l’étape avec un peu plus de 3’ sur notre groupe, mais pas de changements notables au classement.

Longue attente au soleil, à blaguer sur tout et n’importe quoi, en préparant gentiment le clm final.

Photo de groupe juste avant le CLM.

CLM final

Départ en dernier pour ma part, maillot jaune de leader oblige. Ce sera surtout comparer le temps par rapport à Philip qui m’intéresse.

Je me sens pas mal au départ, mieux que le matin en tout cas. Après Ballens j’ai l’impression de gigoter un peu sur la selle des fois (glisser en avant) et remarque que la butée du dérailleur est trop serrée (ça touche sur le 53x12 et 53x11). Peu importe on se concentre à maintenir un rythme élevé.

J’aperçois ensuite Daniel devant et remonte gentiment pour mieux le passer avant Chavannes-le-Veyron. Descente tranquille sur St-Denis et retour sur les barres vers la Chaux. Montée en danseuse, et on relance derrière (un peu tard peut-être ?). Marjorie nous encourage à Cossonay, quelques giratoires et hop longue descente vers Aclens. Je dépasse progressivement Joël, David, Chauncey et tire pour aller sur Bremblens. Presque fini ça passe vite !

Au final je bats officiellement Phil de 3s, avec plus de 3’ sur le 3e (Daniel). Bien joué, reste plus que les grillades chez Gilbert (merci pour l’accueil !). Super week-end (je me croyais en vacances), mais bien fatigués dans le train pour Zurich (en dormant à moitié sur nos sacs/vélos avec Matthieu…).



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