Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

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Première course PRO de 2015: Wallisellen

Après la bonne course à Payerne sur 10km et une performance un peu moins réjouissante à Kerzers, ce weekend était l'occasion de débuter la saison de triathlon à Wallisellen.

Ce triathlon est au circuit PRO pour la première fois cette année, même si Jean-Claude et moi-même l'avions déjà fait sur invitation de Sven Riederer par le passé. Au départ, du bon monde annoncé avec Sven notamment mais aussi d'autres triathlètes suisses, allemands et autrichiens des jeux olympiques et autres circuits internationaux, auxquels se sont mêlés des juniors de ces trois nations ainsi que des titulaires de licences  PRO suisses comme moi. Pas mal de concurrents en conséquence pour un triathlon en piscine avec 6 personnes par ligne en moyenne. Ça change des courses du circuit PRO suisse où la ligne de départ a souvent l'air bien vide !

Selon le briefing de départ, il faut partir en trois vague dans chaque ligne pour éviter les bousculades mais on partira effectivement en deux fois trois personnes au plongeon. Je suis moi-même en deuxième rangée de ma ligne avec un jeune de l'équipe suisse junior comme locomotive (ancien nageur, on me promet un passage en 4'10 au 400m environ). Pas beaucoup de temps à perdre, je plonge collé dans les pieds des trois premiers. Un peu trop proche même à vrai dire, mais c'est pas grave. La course étant lancée, maintenant il suffit de tenir. Sur 150m je me bats un peu avec Olivier Eschler pour les pieds de Nikos, avant de me décider à me laisser glisser derrière lui et prendre la suite plus tranquille car l'écart ne se fait de toute façon pas devant. J'ai l'impression d'être bien et presque même de m'économiser parfois. Dur de s'avoir ce qu'il en est des autres lignes par contre et c'est ce que je reproche le plus à ces courses en piscine.  Selon Jean-Claude, ça donne environ 1'08 au premier 100m puis environ 1'15/100m pour sortir vers 7'28 après 600m.


Dans le peloton à vélo (photo ©Adrian Villiger, www.adrianvilligerfotografie.com)

Grosse course ensuite en direction de la zone de change puis il me faut tirer encore un peu avec les pieds sur les chaussures pour m'assurer d'accrocher le groupe. Il me semble que je suis encore bien placé et après moins d'un kilomètre le rythme s'installe dans notre groupe. Van Berkel motive les gens à prendre des relais, avec des fois plus de réussite que d'autres.  Les juniors donnent clairement l'impression d'avoir moins l'habitude de rouler en peloton. Quant à moi, je me sens bien et, mis à part que je freine un peu trop au fond de la descente et que j'ai un bloc de salive au fond de la gorge qui peine à sortir, les trois tours passent comme il faut. En posant le vélo par contre, je commence à sentir une crampe dans le mollet gauche. Il me faut donc partir gentiment en roulant un peu le pied dans le début de la montée jusqu'à ce qu'elle finisse par passer d'elle-même. Le reste de la course se déroule plutôt bien, mais le gros du groupe est déjà parti sans moi.


Au début de la partie course à pied (photo ©Jean-Claude)

Au final, moi qui partait un peu inquiet de ma forme face à cette rude concurrence, je suis satisfait de ma compétition en général. La forme est là. Il me faut régler quelques détails comme les transitions, la boisson sur le vélo, ou les virages avant le prochain triathlon à Belfort mais cette saison s'annonce plutôt bien.



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Engadin Skimarathon

Dimanche passé Daniel et moi avons participé à l'Engadin Skimarathon, un marathon à ski de fond partant de Maloja pour rejoindre S-Chanf. Étant les deux au militaire vendredi (moi pour l'école de recrue et Daniel pour un jour de formation complémentaire), nous avons pu voyager ensemble en direction des Grisons. L'occasion de se rendre compte que si le trajet Zurich-Choire passe vite, il reste malgré tout un bout pour rejoindre Maloja. On y retrouve alors notre immeuble des vacances de Noël.

Samedi matin après un petit déjeuner en chambre quelques kilomètres de ski de fond sont au programme. On remarque que les premiers hectomètres sur le lac gelé tiennent plus d'une patinoire que d'une piste de neige, il faut par conséquent exercer l'équilibre ! Sinon les bâtons achetés le week-end précédent semblent bien convenir, mes fixations fraîchement réparées aussi. Le fart de la maison glisse pas trop mal, ce qui est plutôt bien car il nous est impossible de trouver le stand de fart officiel.

Nous rejoignons ensuite St-Moritz en bus pour aller chercher les dossards. Le village expo est bien rempli mais pas si grand qu'on pourrait s'attendre avec passé 12000 coureurs ! Pas grand chose d'intéressant si ce n'est que pour farter il faut payer min 55.- et revenir chercher les skis vers 19h. On décide de laisser tomber et miser sur mes qualités personnelles...

Après un dîner proche du village retour à la casa pour une sieste, un petit cappuccino vers le départ et préparer les affaires du lendemain (ie tout faire passer dans le sac de transport officiel pour ne pas devoir revenir après la course à Maloja. Pas facile avec un costard et des KS militaires !).

Dimanche on rejoint la zone de départ vers 7h15 (10h30 avant le départ). Il fait frais à attendre mais on s'attend à du chaud pendant la course. On rejoindra nos blocs avec un minimum d'échauffement et un mix de stress habituel pour une course mélangé à de l'inconnu qui nous fait beaucoup plus observer les habitudes des gens autour...

Les départs arrivent finalement et, participant pour la première fois, il nous faut attendre presque la moitié du peloton, assez inhabituel ! Enfin on court sur la neige, enfile les skis et top départ. Première bonne surprise je semble pas trop mal glisser (y'a quelques meilleurs autour mais plutôt dans les bons quand même). Et la neige est plus molle que le samedi, moins de problèmes d'équilibre.

Après un petit kilomètre, une motoneige dépasse toutes voiles dehors. 500m plus loin ils débarquent un défibrillateur pour aider un samaritain qui s'affaire à un massage cardiaque. Ça fait un peu bizarre mais comme déjà 4 personnes s'en occupe je poursuis mon effort.

Puis je retrouve Daniel et on se met en ligne derrière une petite file emmenée par une norvégienne courant le semi. Et déjà on rattrape les derniers du départ Élite C. Dès Sils ce sera donc beaucoup de slalom et notre belle file s'éparpille... Les kils défilent assez vite à mon goût. Je ralentis un poil le rythme pour ne pas me griller. Peu après je comprendrai que c'était une erreur: le chemin après Silvaplana se rétrécit et dans les montées on est à l'arrêt ou en file indienne mais impossible de dicter son propre tempo. En triathlon j'aurais difficilement supporté mais là l'esprit est différent et je prends mon mal en patience.

Vers le passage du village expo de St-Moritz je peux repasser quelques dizaines de personnes, avant de me retrouver coincé de nouveau. J'essaie de passer un peu en classique, puis dans la descente de pousser pour passer devant. Arrivés à Pontresina la moitié est derrière moi en 1h10. Je prends une gorgée de thé et me réjouis de pouvoir skier à nouveau à mon rythme. Mais après 1km arrêt complet au pied d'un mur. L'occasion de revoir Daniel quelques rangs devant. Il doit y avoir grand max 1 minute entre nous.

Vers Samedan je reprends les dépassements, content de ma glisse, ainsi que de me retrouver entouré de dossards oranges (bloc Élite C) plutôt que verts (Hauptklasse A, notre bloc).

Après La Punt je fatigue quand même et me fait reprendre par de meilleurs glisseurs. Les quelques montées vers la fin m'achèvent avant l'arrivée, que je passe satisfait de la journée en 2h16 (le chrono m'importait peu mais le samedi j'avais prédit à Daniel environ 2h15!). Je retrouve Daniel arrivé quelques deux minutes plus tôt.

On enfile nos habits (pour ma part direct la tenue A pour la caserne), retrouve quelques connaissances (mon coach d'Andermatt qui a joué la gagne en 1h35, David Bill qui finit en 1h49 et Nina Derron en 2h29), mange sur le pouce puis embarque sur le chemin du retour avec plein de nouvelles expériences dans les yeux !



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Andermatt et 10km Payerne

Aujourd’hui avaient lieu les 10km de Payerne, notre première course officielle de la saison, idéale pour observer notre préparation. Avant cela je suis personnellement allé avec mon école de recrue participer aux compétitions d’hiver de l’armée à Andermatt. Un séjour de 3 jours dans la neige comprenant deux demi-journées de ski de fond avec conseils de très bons skateurs, une séance de tir à air comprimé comme en biathlon et une course sur neige en entraînements les mardis et mercredi. Jeudi matin réveil à 3h pour une séance de garde, retour au lit à 4h et réveil matinal à 5h de nouveau. Au programme: ranger l’abri civil d’Hospental où nous logions, rejoindre Andermatt pour déjeuner, prendre nos dossards et filer sur Realp au départ de l’épreuve. La température est très froide (env. -16°C au réveil), le fart glisse moins bien que prévu, mais ça s’améliorera avec le lever du soleil pour une superbe journée. La course se décante vite à l’avant, avec deux spécialistes de ski de fond qui se détachent. Après environ 2km je me mets en 3e place, remarquant que je suis meilleur que les autres sur les montées, une place que je pourrai conserver jusqu’à l’arrivée. Très content de ma performance.

L’après-midi un relais est au programme, avec du tir, ski de fond, course, raquettes et ski alpin. En tant que fondeur je pars avec 30s de retard (pénalité du tir de mon camarade). Une course plus difficile pour moi (étant plus « physique » que « technique »), avec un mass start où je me prends un coup de bâton dans le mollet. Le reste de mon équipe est un peu trop disparate pour jouer une médaille, mais on a bien pris du plaisir quand même. Cérémonie officielle le soir (en lignes de colonnes sur la place d’appel) et retour en caserne le soir.

Dimanche à Payerne mon objectif était de courir en moins de 35 minutes. Je n’ai sûrement pas le niveau de l’an passé (où j’ai couru à Saxon fin mars en 33’28 dans un fort vent) étant donné un entraînement plus restreint pendant mon service, mais la course n’est pas la discipline où j’ai perdu le plus en sensations. Au départ je me sens assez bien et suis avec Daniel un groupe d’une dizaine de coureurs sur environ 2,5km. Après cela avec le vent de face je dois lâcher prise et la galère commence. Les écarts augmentent vite du fait de lutter seul contre le vent et la tête laisse aller. Pas envie de me faire mal et de chercher au mental une bonne perf. Plutôt dépité de voir comment ma forme est tombée subitement. Quelques kilomètres difficiles, parfois j’essaie de suivre un concurrent qui me rattrape sur un petit bout. Vers le kilomètre 6 à 7 le vent est très fort et seul je fais beaucoup d’efforts. Enfin un groupe me reprend et je me motive un peu pour les deux derniers kilomètres. Le temps final est de 35’23.

Je suis déçu en passant la ligne, non pas spécialement du temps (ça aurait valu un sub-35 sans vent), mais surtout de passer la ligne sans avoir l’impression de m’être donné à fond, sans avoir les mollets qui tirent comme d’habitude, sans m’être mis vraiment dans le rouge (juste le ventre/la respiration un moment). Comme une sorte de raplapla du militaire, je me réjouis d’arriver au bout dans 5 semaines !

Je sais qu’il y a maintenant une période difficile ; et ça sera une situation similaire à Kerzers, Wallisellen et aux 20km de Lausanne ce prochain mois et demi (resp 21 mars, 19 avril et 25 avril). Il faudra faire avec, surtout dans la tête, et reconstruire une base solide dès Porrentruy à Pâques. Mais avant cela viendra déjà dimanche prochain le Skimarathon en Engadine avec Daniel. Dans l’esprit « I wanna be a part of something I don’t know ».

A noter que Daniel a lui très bien croché dans le groupe et termine en 33’25, son record sur une distance homologuée.



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Nouvelles néoprènes: Zone3 Vanquish

En fin de saison passée, nous nous sommes mis à la recherche d'une nouvelle combinaison néoprène alors que nos précédentes commençaient à montrer quelques signes de faiblesses après 5 ans de bons et loyaux services. Plusieurs marques étaient sur notre watch list depuis quelques temps est ce fût donc l'occasion pour nous de contacter une d'entre elles qui nous plaisait particulièrement de par sa philosophie et sa qualité reconnue de matériel. Je veux parler de Zone3. Quelques e-mails échangés avec leur sympathique représentant et nous voilà en possession d'une toute nouvelle Vanquish chacun avec en plus l'honneur d'être considérés comme des ambassadeurs de leur marque.

Premier test en piscine...

Premier test pour moi la semaine dernière lors d'un entraînement en piscine (le lac est encore un peu froid pour un entraînement complet). La combinaison donne l'impression d'être très fine et légère et c'est avec grande prudence que je l'ai donc enfilée la première fois pour ne pas l'abîmer. Cela vient de son extrème souplesse par rapport aux autres combinaisons que j'aie pu essayer et qui a pour résultat qu'elle colle parfaitement au corps et est très agréable pour les épaules. Elle colle peut-être un poil trop à mon goût lorsqu'il s'agit d'ôter rapidement les chevilles mais la contre-partie est qu'elle n'a pas d'eau qui rentre du tout et glisse par conséquent très bien. Une grande satisfaction donc au final largement au niveau de mes attentes et espérances.

... et en lac

Finalement, profitant du soleil de cet après-midi, nous sommes allé au bord du lac avec Jean-Claude pour essayer ensemble ces combinaisons. Pas d'entraînement complet à cause d'une température trop froide pour les pieds déjà mais une entrée dans l'eau chacun et un shooting par Gianna dont voici les meilleures photos pour savoir quelles combinaisons chercher lors des triathlons de cet été (cliquer pour une plus grande taille).

Debout
Daniel et Jean-Claude Besse, Zone3 Wetsuits


Sur les cailloux
Daniel et Jean-Claude Besse, Zone3 Wetsuits


Et finalement en trifonction
Daniel et Jean-Claude Besse, Zone3 Wetsuits



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Semaine vélo à Cambrils

Après le mois de janvier dédié à la session d'examen à l'EPFL, j'ai profité de la pause inter-semestrielle pour partir sur les dix premiers jours de février en Espagne avec papa. Il connaît déjà la région pour y être allé avec le Rushteam et Eitzinger mais cette fois-ci nous organisons notre camp à nous en louant un appartement et se débrouillant pour tout le reste.

Dimanche 1er février, nous nous levons tôt pour notre long voyage. 8h de route selon Google, un peu plus avec les pauses... et plus encore avec la neige qui nous accompagne sur le début du parcours. Il neige bien jusqu'à Genève mais les routes sont là bien dégagées tandis qu'en France elles sont "délicates" aux dires même d'Autoroute FM dont la présentatrice se rattrape bien vite après avoir bafoué un début de "difficile" qui aurait difficilement passé. Bref, on s'en sort relativement bien mais avec un bon retard à Valence où je passe le volant à P-A. Arrivés sur place, nous prenons possession de nos quartiers et ne perdons pas de temps pour un petit prologue de 50km. Il ne fait pas chaud avec le soleil déjà couchant sur la fin mais une bonne semaine s'annonce.

P-A et Daniel au barrage de Riudecanyes
P-A et Daniel au barrage de Riudecanyes

Il souffle à Cambrils

Le lendemain, le programme se déroule et se répétera sans grands changements sur toute la semaine. Départ pour un petit footing le matin, puis un gros tour à vélo et enfin un plouf à la piscine de 25m du centre de sport. La piscine est prévue un jour sur deux et la course se module selon la forme et notamment mes genoux qui se plaignent des chocs constants sur le béton. Mais le vélo reste la priorité. Oui mais voilà ! Vers 9h du matin, il fait relativement froid et un vent comme nous ne sommes pas vraiment habitués nous accueille et dégrade moral et moyenne. La montée du premier jour est rude et il fait relativement froid au sommet. Une fois passé derrière ça va mieux et c'est quand même avec 110km au compteur que nous rentrons.

Le jour suivant P-A peine un peu et le premier col en plein vent nous fatigue. Après 40km, il demande déjà une pause café et j'accepte bien malgré moi car j'ai froid mais vois en même temps les kilomètres qui n'avancent pas. On repart malgré tout mais dans la peine pour 115km au total et à peine plus de 20kmh de moyenne.

Daniel et P-A
Daniel et P-A

Mercredi matin, les conditions sont encore pires que les jours précédents. Il souffle au réveil mais il pleut surtout. Nous faisons donc la natation et une plus longue course avec 5x2' le matin. L'après-midi, le temps se lève la moindre et nous partons pour 60km de vélo. La neige semble toute proche mais il fait encore relativement bon.

Le jeudi par contre, nous devons renoncer à notre tour planifié après un début de col difficile et où nous sommes chahutés sans cesse par le vent et avons presque froid à la montée même. C'est après 35km que nous nous retrouvons bien au chaud dans l'appartement avec des regrets par la suite de ne peut-être pas avoir attendu l'après-midi comme la veille quand, en sortant de la piscine et des 5x200m, nous croisons une équipe française de cyclisme à la terasse d'un café (Vendée U d'après leur maillot qui a fait un camp à Salou). On se rattrapera demain se dit-on alors.

Col de Faxtès via Pratdip au programme de ce vendredi. On arrive presque au sommet du col mais les nombreuses parties de route bloquées par la neige finissent par avoir raison de nous. Demi-tour donc presque en haut et nous croisons le chasse-neige dans la descente. Pas envie de finir comme hier malgré tout et nous partons donc en direction de l'est où il semble y avoir moins de blanc dans le paysage et finissons par atteindre malgré tout les 137km au prix de beaucoup d'une longue durée de sortie avec ces descentes difficiles à gérer.

Route gelée au col Faxtès
Route gelée au sommet du col Faxtès

D'après la météo le vent est sensé se calmer le samedi, reprendre le dimanche avant d'être plus raisonnable la semaine suivante. Notre jour de "repos" (il faut combiner mes notions de repos avec celles de P-A ce qui n'est pas toujours évident) est donc déplacé du samedi au dimanche pour profiter de la belle journée à venir. Dans l'approche du col, il souffle quand même la moindre mais rien de comparable à la veille. Je tire comme je peux P-A dans ce faux-plat montant lorsqu'un groupe de cyclistes en rouge (les Vendée U) nous dépasse. P-A me donne carte blanche et je les suis donc dans la roue jusqu'au sommet du col. Ca monte régulier, probablement plus vite que je ne l'aurais fait seul, mais je tient facilement le rythme. Eux redescendent par la grande route pour faire des relais en plaine tandis que nous continuons dans les vallons de l'arrière pays avec P-A. Bon choix finalement que d'inverser ces jours. On a ainsi pu faire nos 118km tandis que le lendemain nous avons carrément fait demi-tour après 20km pour ne même pas finir les 55km au programme à cause du vent plus fort que jamais.

Oui mais c'est beau quand ça ne souffle pas (trop)

Pour la nouvelle semaine le vent se calme et les températures se réchauffent la moindre. Nous avons trois jours pour en profiter et comptons bien le faire. Le lundi, nous partons sur un long tour direction La Figuera. On croise à nouveau la neige à plusieurs reprises mais le tour et si beau qu'on refera presque le même le lendemain dans l'autre sens (avec quelques anecdotes comme la traversée d'une rivière à pied tant la route choisie et indiquée sur le plan se révèle petite). 131km et 126km respectivement. De très beaux tours, même si la fatigue commence à se faire sentir.

P-A et Daniel à La Viella Baxia
Selfie devant la Viella Baxia
Traversée d'un inundabile proche de El Molar
P-A à la traversée du seul inundabile véritablement inondé

Pour le dernier jour, nous décidons de retenter ce fameux col Faxtès qui nous a résisté la première fois. La neige à bien fondue mais on n'avait bien fait de rebrousser chemin alors, le début de la descente étant tout en dévers et encore à moitié gelé presque une semaine plus tard. Un dernier col à découvrir pour passer Falset-Porrera directement et se rappeler de bons souvenirs. Le chasse-neige dans la montée premièrement, mais aussi le café de Porrera qui est délicieux (c'était celui du désespoir des 40km la semaine dernière, mais il s'avère excellent même en bon état de fraicheur). Retour par une petite montée pour le col depuis ce côté là et avec un peu plus de 100km nous dépassons alors les 1000km de notre camp.

Montée juste devant le chasse-neige
Montée juste devant le chasse-neige !
Belle vue sur Porrera
Belle vue sur Porrera

Bilan

Un peu plus de 1000km à vélo en 11 sorties. Pas la moyenne escomptée mais ça aurait été dur avec le profil très vallonné de la région et tout simplement impossible dans ces conditions météo. Les kilomètres vélo étaient l'objectif principal et ça reste une réussite. 

Le tout a été agrémenté de 21.5km natation en 6 sessions (la plupart tranquilles et deux avec des séries) et 40km à pied en 6 sessions également (principalement des footings et avec le poins négatifs ici étant que mes genoux ont souffert de courir régulièrement la première semaine, ce qui m'a forcé à moins courir par la suite).



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