Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

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Triathlon de Lausanne

Après le longue distance de Belfort et les sprints du circuit PRO suisse, Lausanne est mon premier (et peut-être bien unique) triathlon distance olympique de la saison. Un peu étrange, mais bon je dois bien avoué que ça m'a bien plu de faire le grand-écart sur ces deux distances cette année. Lausanne est toutefois la course locale, et même si ce n'est pas un objectif, je tiens à y participer et à bien faire pour confirmer la bonne performance de Nyon.

En natation, je pars bien même si je peine un peu à faire la différence par rapport aux autres concurrents à côté de moi. Il faut dire que je suis parti en plein milieu avec le groupe le plus rapide. Je finis donc dans ce qui me semble être un groupe à 3 puis à 4 avec quelqu'un qui nous rejoint depuis la droite. Je suis calé dans les pieds d'un des deux de devant et le rythme me semble ralentir un peu au bout d'un moment avec un des deux qui s'excite beaucoup et tape de gros battements parfois irréguliers. Je reste malgré tout derrière presque jusqu'à la fin, en me glissant juste entre les deux sur les derniers mètres pour être officiellement deuxième en sortie de l'eau (mais dans un mouchoir de poche). Bonne natation en 19' soit mieux encore que l'année passée.

La transition n'est pas des plus réussie ensuite avec mon porte-dossard qui a été déplacé sur mon casque probablement par un officiel et qui m'a perturbé. Je suis tout de même crédité du meilleur temps de transition par datasport, à se demander si la puce n'a pas déclenché plus tôt car ma place est juste à côté du tapis pour monter sur le vélo. La première montée de l'avenue d'Ouchy est ensuite très dure pour les cuisses qui se plaignent déjà. La suite du vélo se fera en chat et souris avec Barfuss. Je ne suis pas trop mécontent pendant le vélo même si Koutny comme Arnaud Zbinden me prenne rapidement beaucoup de terrain. L'impression d'être à l'aise n'y est pas non plus et entre les changements de rythme très fréquents, les relances et le monde à dépasser, ça ne m'étonne pas tant que ça après coup de ne pas avoir fait un si bon temps (car même en enlevant un peu qui manquerait hypothétiquement à la première transition, mon temps de vélo est moins d'une minute meilleur à celui de l'année passée alors que je pense m'être amélioré plus que cela).

La vraie déconvenue viendra par contre de la course à pied. Dès les premiers hectomètres j'ai de la peine à respirer et ai le souffle coupé dès que j'essaie d'allonger la foulée. Le pied gauche me tire aussi sur un bon kilomètre au début. Rien ne va et j'ai plus l'envie de continuer. Je m'accroche malgré tout en pensant que cela passera mais pas vraiment. Le pied se remet mais je n'arrive pas à retrouver ni mon souffle ni ma technique. Je boucle donc le parcours en 36', soit plus de 4' derrière les meilleurs temps et bien 1'30 de moins bien que l'an dernier. La déception est grande sur mon visage à l'arrivée et encore pendant plusieurs jours ensuite à me demander les raisons de toutes ces difficultés (la distance olympique? une certaine fatigue, notamment avec le pied en course? le parcours vélo de Lausanne?). Rien ne sert toutefois de trop analyser avant Uster ce samedi, la dernière course PRO de la saison et championnat suisse dans ma catégorie U23. 



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Tri Nyon

Entraînements de juillet

Pas beaucoup de nouvelles de ma part sur ce blog dernièrement, et c'est parce que j'avais décidé d'opter pour une stratégie un peu différente des dernières années pour le mois de juillet. Aucune course à mon programme en faisant notamment l'impasse sur Zurich ou Genève (où je n'étais de toute façon pas qualifié cette année vu que c'était Championnats d'Europe), ce qui m'a permis de me focaliser sur les entraînements.

Le début du programme a dû être légèrement revu à cause de mon tendon d'Achille gauche qui me rappelle toujours à l'ordre depuis Sempach et j'ai par conséquent réduit la chage sur la première semaine après cette course. Mais par la suite, j'ai pu faire beaucoup de vélo et pas mal de course à pied également, tandis que le nombre d'entraînements natation est resté très restreint puisque mon but était de pousser sur les autres disciplines.

Mon gros bloc a notamment été conclus par un tour de trois jours avec Philip dans les cols des Alpes (cols de Romme, de la Colombière, des Aravis, des Saisies, Cormet de Roselend, Petit-Saint-Bernard et Grand-Saint-Bernard) suivi deux jours après par un enchaînement Col de l'Aiguillon - 5x1000 sur piste. La fatigue s'est faite ressentir quelques jours plus tard, principalement au niveau sensations lors des entraînements, mais je me sens malgré tout bien lorsque ma "reprise" pointe le bout de son nez à Nyon.

Premier test à Nyon

La deuxième partie de la saison commence en effet pour moi à Nyon avec la quatrième course de la PRO league. L'objectif est clairement de marquer des points pour enfin figurer dans ce classement PRO mais aussi voir si la stratégie choisie cette année a été payante. Avant la course, mes principaux points de doute sont: 1) mon tendon qui va mieux qu'en fin juin - début juillet mais qui n'est pas totalement guéri 2) mon niveau natation suffit-il pour prendre un bon groupe chez les pros? et 3) moi qui n'aime pas la canicule, j'ai eu le droit à la pluie à Nyon et je me réjouis des températures un peu plus fraîches; j'espère par contre que personne ne lancera d'attaque dans la descente car je ne suis pas fan du virage à droite en bas au fond sur route sèche et encore moins sur route mouillée voire détrempée.

2015 Nyon natation
Sortie de l'eau.

Suite au peu de participants annoncés en pro, notre course a finalement été mélangée avec la catégorie junior. Dès le départ j'ai l'impression de me battre sans arrêt en natation: avec Valentin à ma gauche, Pio-Loco à ma droite et moi-même qui tape l'eau plutôt que de glisser. J'essaie d'accrocher le rythme malgré tout et de rester dans des bulles pour ne pas sortir seul. Après la bouée (où j'ai dû me battre une fois de plus), Je dépasse un australien avec qui j'ai fait causette à l'échauffement pour essayer de suivre les pieds car il me semble qu'il laisse partir un groupe. À la sortie de l'eau, un groupe de 5-6 coureurs n'a pas l'air très loin effectivement, et c'est donc plein gaz que je me fait la montée en direction de la zone de change. Je n 'arrive pas à raccrocher malgré mes efforts et mon souffle presque à bout me force à ralentir un peu dans la petite redescente sous le tunnel. Transition express ensuite et montée sur le vélo avec un seul objectif: être dans le pack avant la montée si possible et au pire dans la première montée à vélo pour rouler avec eux. Pas de risques par contre sur le stade où je me méfies des petits virages sans doute glissants... et avec raison, puisque j'entends un autre tomber juste derrière moi. Mais une fois sur la ligne droite, je ne prends pas la peine d'enfiler les chaussures mais fonce sur le groupe. Juste au moment où je les rejoins, ils ralentissent encore un peu pour descendre du trottoir et je peux m'occuper à mettre mes chaussures (en refusant un premier relais vu qu'ils commençaient à les mettre en place). La montée se passe bien ensuite et nous revenons même sur Sven Riederer esseulé (et qui semble nous attendre) avant que lui et Van Berkel ne mettent du rythme dans le peloton. Il ne reste plus que Max Studer devant mais il est en point de mire et il ne fait presque aucun doute que la jonction va se faire. Au virage suivant, je me retrouve en tête et bien qu'il me semble le prendre gentiment, un trou s'est fait derrière moi. Personne ne veut prendre de risque et ça freine très fort dans les virages. Tant mieux, voilà qui me rassure pour la descente. De toute façon, mieux vaut attendre le groupe que partir seul à ce moment-là. La suite serait dynamisée par Van Berkel principalement qui tente de réduire la taille du groupe et Riederer qui essaiera un forcing également, entre temps le groupe roule relativement bien mais sans trop forcer et se regarde parfois comme lorsque nous passons devant les supporters à l'entame du deuxième tour. La montée est relativement facile et le rythme peut élevé et je me retrouve même en tête prêt à répondre à une attaque. Elle viendra seulement à la fin de la montée et sur la première partie plate après le virage à droite. 3 ou 4 sont partis avec Van Berkel, Riedere et Haller notamment. Je tire pour crocher mais parvient tout juste à limiter l'écart à 5m sans pouvoir revenir dans la roue et malgré mon signe du coude personne ne veut m'aider à crocher. Je force un peu la main en me décalant alors et quelqu'un passe heureusement prendre un relais pour refaire la jonction. Le peloton a un peu souffert bien que quelques-uns reviendront dans les virages suivants me semble-t-il. La fin est plus tranquille malgré une descente un peu plus tendue qu'au premier tour où je me retrouve dernier à prendre le dernier virage et à remonter sur le trottoir pour accéder à la zone de change. J'aurais pu forcer un peu pour poser le vélo plus devant du groupe mais j'ai préféré me préparer à la partie course à pied en buvant un dernier coup et ouvrant ma trifonction.

2015 Nyon fin du vélo
Fin du parcours vélo, prêt pour la transition.

Encore une fois, je ne prends pas de risques sur le tartan et freine passablement pour descendre du vélo. Mais à partir de là, je fonce pour refaire une transition express et bien partir dans le groupe (ce qui est plutôt réussi par ailleurs puisque j'ai le meilleur temps T2). D'entrée de jeu, je me sens bien et vais me caler sur Van Berkel en partant fort. Après coup, je suis peut-être parti un peu vite, puisque la montée puis surtout la descente sur le pont me forcent à réduire un peu le rythme. L'aller-retour suivant est plus difficile pour moi avec Pio-Loco puis Grosheny qui me dépassent. Après la deuxième montée, j'arrive à remettre plus de rythme dans ma foulée et revenir sur Grosheny pour le passer finalement à quelques centaines de mètres de la ligne (après m'être calé 100m dans sa foulée) et éviter par la même occasion de justesse le retour de Bäckström.

2015 Nyon càp
Sprint final pour l'arrivée.

Premiers points PRO et premier prize-money

En général, je suis très content de ma course. La natation aurait pu un peu mieux passer mais sinon j'étais pas mal à vélo, et surtout pour la saison PRO, j'ai fait une nettement meilleure partie course à pied que d'habitude. Certes mon rythme n'a pas été constant tout du long, mais je n'ai pas eu de gros coup de mou comme chaque fois sur le début  (aussi bien à Wallisellen, qu'à Zug ou qu'à Sempach). Cela me permet de finir 6e overall et 4e pro puisque deux juniors m'ont battu. Je marque ainsi mes premiers points pro (10 premiers uniquement) et obtiens aussi mon tout premier prize-money dans cette PRO league (tout comme Jean-Claude avait obtenu un prize-money l'année passée à Nyon).

2015 Nyon podium
Content de la 6e place, dans les points et le prize-money.

Prochaine course dans deux semaines à Lausanne avec certainement mon seul olympique de la saison et ensuite la semaine suivante à Uster avec les championnats suisses U23 où il faudra confirmer la bonne performance de ce week-end.



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June Lake Triathlon

En road trip le weekend du 4 juillet aux US direction Lake Tahoe, j'apprends l'existence d'un triathlon dans les montagnes de l'Eastern Sierra, sur distance semi-ironman. Il en faut peu pour me convaincre de m'inscrire, d'autant que les compétitions me manquent depuis mon départ pour la Californie, en visite à Caltech. Durant la semaine passée je règle donc l'inscription, trouve un hôtel, prend congé pour vendredi, achète une licence de triathlon américaine, quelques Powershots et Cliff bars, du talc (pour les chaussures), scotch (pour coller les gels) et m'arrange pour trouver une voiture (finalement mon coloc me proposera très gentiment de m'y accompagner). Tout ça se passe très vite, et j'ai peu de temps pour réaliser que je me suis lancé dans un parcours annoncé très difficile, à plus de 2400m d'altitude.

Arrivé sur place le jour avant la course, la météo est plutôt chaude au soleil, mais on annonce frais le matin ("vous avez pris un coupe-vent pour les premiers 20km principalement descendant?" - euh non, moi j'avais plutôt peur de souffrir de la chaleur en Californie...). Peu importe, je prends mon dossard sous "late registration" et assiste au briefing, qui est plus confus qu'autre chose mais avec quelques infos importantes dont: "il n'y aura pas de vélo ouvreur car la pente du trail est trop forte pour passer en vtt" !!

Natation

Le matin de la course il fait froid, environ 10°. Le soleil se lève gentiment sur un paysage magnifique. L'eau est annoncée à 18° mais elle me paraît chaude. Je prépare ma zone de transition et m'échauffe, mais peut-être pas assez longtemps. La sécheresse de la région fait qu'on aura pied sur une bonne partie de la natation, mais interdiction d'utiliser le sol comme propulsion. Dès le départ je prends le large par rapport aux gens situés autour de moi et passe la première bouée en deuxième position. Je me sens un peu comprimé dans ma combi, sûrement un manque d'échauffement sérieux. Je perds quelques mètres sur le leader et serait tout du long en deuxième position à une petite dizaine de mètres maximum. Après une petite boucle on repasse vers le départ pour une grande boucle, là mes sensations redeviennent meilleures et j'ai l'impression de glisser un peu mieux. Sur la toute fin de parcours j'arrive même à revenir dans les pieds du premier, et à le passer en sortant sur la plage. Le speaker annonce alors le premier du longue distance (moi) avec le leader de l'aquabike (il y avait une catégorie de ceux qui ne courent pas), qui se trouve être un excellent nageur, qui est déjà sorti 3x meilleur AG de l'eau sur un Ironman. Mon coloc me repère grâce aux bandes rouge de ma Vanquish.

Vélo

Après une bonne transition sur les encouragements des participants du sprint et olympique qui placent leurs affaires, départ pour 83km de vélo annoncés difficiles. J'enfile mes chaussures en route comme d'habitude, et c'est parti pour le bord du lac un peu vallonné, la traversée du village où il faut faire attention car la vitesse est limitée à 25mph (40km/h). La police est là pour surveiller, mais au briefing ils annoncent que "de toute façon vous dépasserez cette limite de max 2mph". Un coup d'oeil à la garmin indique 49km/h...

Ne connaissant pas la descente derrière je ne prends pas trop de risques, mais à part un virage serré elle est très facile. Sur les faux-plats j'essaie de régler un bon tempo sans trop forcer au départ. Dur de gérer à la vitesse toutefois car c'est que des légères pentes, mais jamais vraiment plat. Il fait un poil frais mais rapidement le soleil chauffe la route et mis à part quelques bouts d'ombre je suis bien dans ma trifonction. J'atteins le point le plus bas après une bonne vingtaine de kilomètres, et bifurque donc sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute pour la remontée vers le départ. La moto de tête fait des bouts à 55km/h et m'attends plus ou moins à chaque carrefour.

Une grosse secousse dans la route, j'entends un bruit métallique et regarde si j'ai perdu quelque chose. Me semble pas, je poursuit ma route avant de réaliser quelques centaines de mètres plus loin que c'était une cartouche de CO2 dans ma gourde scotchée derrière la selle pour libérer mon deuxième porte-bidon. J'en ai une deuxième, ça devrait aller. La montée se passe bien, je peux me relever de mes prolongateurs super-courts, mais elle est roulant quand même (ah si mon clm n'était pas resté en Suisse!). Je me retrouve ensuite vers le départ pour entamer la deuxième boucle. Mon plan est de passer la descente en décontraction et ravitaillant, avant de mettre un peu de puissance sur le plat, récupérer sur la dernière descente vers le ravito, faire la montée à un bon rythme et ensuite tourner les jambes avant la course.

Rien de spécial à signaler, je fais toujours ma course en absolu solitaire, même la moto a décidé de ne pas faire le second tour. Je croise gentiment quelques cyclistes de l'olympique qui partagent un bout de parcours. Puis une bosse sur la route et de nouveau un bruit. Cette fois je m'arrête et récolte ma cartouche (la prochaine fois je vérifierai sur plus de 10km que ça tienne, mais j'ai pas eu beaucoup de préparation spécifique à cette course). Au ravito je me relève un poil, prend un bouteille de Gatorade en passant, récolte ma première cartouche perdue, et attaque la montée juste derrière un cycliste de l'olympique qui me paraît rapide.

Au sommet de la montée un autre cycliste me dépasse, je sais pas bien quelle catégorie (il fait notre parcours mais a un dossard blanc plutôt que bleu - aquabike? relais?). Je le suis à environ 50m de distance, sur le dernier petit tour de lac avant de poser le vélo, plus vallonné que prévu, difficile de tourner les jambes dans ces conditions. Il perce quelques kilomètres plus tard et je poserai donc le vélo en tête, toutes catégories confondues.

Course à pied

La course est l'élément le plus difficile sur ce tri. Je foire un poil ma transition (c'est pas mes chaussures de tri habituelles, et donc les lacets élastiques sont pas 100% bien adaptés), mais pas bien important. Une casquette sur la tête et c'est parti. Sortie de transition: "Sharp right, sharp left, down 1.5m in the rocks". En réalité sharp right et bam dans un spectateur qui ne savait pas qu'il était derrière un virage en plein milieu du chemin. Je repars et hop direct un chemin sablonneux dans la végétation. Après même pas 1km la première montée, je cours tout du long, et dépasse ainsi plusieurs athlètes du short et olympique. Le parcours nous emmène ensuite à l'envers du vélo, ça ondule déjà bien. La puce me fait mal à la cheville, je m'arrête donc vite la desserrer, mais sinon cours sans arrêt jusqu'au km 2.5 environ, où on s'engage dans une forte pente. Un verre d'eau au ravito, je recours 50m environ voyant la route à jeep s'aplatissant avant de voir le panneau "runners follow the trail". Quel trail, le mur là à gauche? Un bon kilomètre de marche pour ma part. Les mollets sont en feu, et je suis hors de souffle rien qu'à marcher (l'altitude n'aidant sûrement pas). Après ce passage difficile je peux reprendre la course, passer l'Angel Aid Station et replonger en direction du lac.

Km 6.5, un coureur me reprend à un rythme élevé. Je m'accroche comme je peux mais ça va être dur. Sur le plat ça va encore, mais les bosses me font perdre du terrain. Je le tiens en ligne de mire jusque vers le km 14, avant de craquer gentiment. Je réalise alors que dans ma tentative de poursuite j'ai un peu délaissé mes ravitos et les forces viennent à manquer. On est sur un aller-retour et la distance avec le premier s'agrandit, derrière j'ai en tout cas 2km de marge. Je me permets donc de marcher au ravito, d'échanger quelques mots avec les bénévoles. Dans la tête ça devient dur de me forcer sur la fin, il commence à faire chaud, je suis gentiment à bout. Je marche la dernière montée et rejoins la plage pour passer la ligne en 2ème position overall.

La course n'était pas parfaite, en particulier à pied, mais je suis satisfait du résultat malgré tout. En chrono ça donne environ 25min pour les 1900m de natation (1'18/100m), 2h20 pour les 83km de vélo (35.5km/h), et 1h50 pour les 20.5km à pied (5'20/km). En tenant compte de la difficulté c'est tout à fait honnête.



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Sempachersee Triathlon

3e triathlon de la PRO league cette saison avec comme particularité un départ en contre-la-montre toutes les 30 secondes et par conséquent une course sans drafting. Moi qui n'aime pas le chaud, je me désole aussi en voyant la météo et la canicule de ces derniers jours. Je dois me consoler du seul avantage de celle-ci: une natation sans néoprène.

Cela ne fait effectivement aucun doute en arrivant sur place avec une température de l'eau à plus de 27°C. Pas beaucoup d'échauffement par un temps pareil mais surtout une attente à l'ombre et en buvant suffisamment. En natation, je me sens bien même s'il fait déjà chaud et je sens mon corps qui peine à évacuer la chaleur. Je ne me rends pas vraiment compte de quand Florin (parti 30 secondes derrière moi) me dépasse mais ce doit être au passage de la bouée en milieu de parcours. Je dépasse quant à moi un autre concurrent sur la deuxième partie sans le reconnaître. Longue course à pied pour rejoindre la transition et m'envoler sur mon contre-la-montre pour une fois autorisé en pro. Dès le début j'ai deux personnes en point de mire: un premier cycliste qui se trouve ne pas être dans la course finalement et Colin que je dépasserai dans Sursee après quelques kilomètres. Depuis là plus personne et juste mes cuisses qui me limitent à emmener de trop grosses vitesses. Enfin je dis personne, mais Manuel Küng me dépasse un peu avant les 10km avec un rythme bien plus élevé. Il ralentit un peu lorsqu'il m'a pris 15 mètres et je le garde en point de mire un ou deux kilomètres mais ne le reverrai plus dès l'approche de Sempach. L'eau de ma gourde ressemble à une soupe par cette chaleur et mes cuisses me tirent un peu mais j'ai l'impression d'avoir fait une bonne partie vélo. De retour dans Nottwill, une indication pour la voiture et non pour moi d'un Verkehrskadetten me donne droit à un petit dérapage et je me rate aussi de quelques mètres dans la zone de transition en ne voyant pas mes chaussures à ma place. Bref, c'est quand même parti pour la course à pied. Les choses se gâtent malheureusement ensuite avec tout d'abord mon tendon d'Achille gauche qui m'empêche de tirer comme il faut sur la pointe. Il me faisait un peu mal depuis quelques temps déjà en courant et le voilà qui refait des siennes à ce moment-là. Ajoutez à cela la chaleur et mes 2 premiers kilomètres sont lamentables. Le tendon se calme un peu par la suite et je reprends un brin de substance dans le deuxième tour mais ma course ne sera pas fameuse pour autant.

Un peu déçu à l'arrivée et surtout inquiet pour mon tendon. N'ayant pas programmé de compétition jusqu'à Nyon le 8 août prochain, je vais lui laisser quelques jours de récupération maintenant pour faire passer cette surcharge/début d'inflammation et espérer pouvoir attaquer le deuxième bloc de ma saison en août en pleine forme.



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Strava: An easy ride to Chantry Flat

An easy ride to Chantry Flat

Vélo sur Strava par Jean-Claude: https://www.strava.com/activities/339233286

34.1km - 1h29' - 620.5m D+



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