Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

News: Informations diverses

TVO Vorbildlichste Turnier

3 ans déjà...

Qu’est-ce que deux petits Welsches peuvent bien amener à Zürich ? Du pain de seigle, de la viande séchée et quelques bouteilles de rouge... Ah non, pardon, je ne suis pas là pour parler de quand les trajets Lausanne-Zürich signifiaient retourner pour de trop longues semaines dans le brouillard d’une caserne de Kloten. Non, non, il y a pas loin de trois ans nous avons bel et bien franchis la barrière des Röschtis volontairement. Le temps de trouver nos marques avec le travail que nous finissons un soir de semaine sur la piste d’athlétisme d’Affoltern. 400m de tartan, quoi de mieux comme repère rassurant, les temps sont connus et la séance relativement traditionnelle se compose de 10x400m. Alors, cela me paraissait certainement long, 4km d’intervalles. Mais voilà que ce jour-là, on rencontre sur piste Sam, coureur et triathlète Luxembourgeois, ancien collègue du Rushteam. Au fil de la discussion, il nous propose de rejoindre le TVO. Le quoi ? Le TV Oerlikon, Turn Verein Oerlikon. Et c’est ainsi qu’au détour d’un stade, notre intégration chez les bourbines s’accéléra subitement.

Endurance pour des ironmen

Pas très bavards de base ni hyper habiles à jongler dans les discussions en Suisse-allemand au début, nous sommes par contre parmi les plus présents aux entraînements les mardis et vendredis soirs. Par rapport à notre habitude, ce sont de longues séries de marathoniens qui nous attendent. Quand le groupe est bon et soudé, tout semble toutefois possible. Ainsi, nous tentons tant bien que mal de tenir les pieds des différents cracks qui gambadent plus qu’ils ne courent. Et cela finit par payer. Si Jean-Claude ne cesse de me répéter que notre vitesse de pointe n’augmente pas, notre endurance a fortement progressé et notre résistance à de longs intervalles également. Malheureusement, rien ne devient plus facile avec le temps. Petit à petit, il nous faut allonger les séances ou prendre de plus en plus souvent les devants pour donner le tempo. Mais tant mieux, cela veut dire qu’on prend de l’assurance, de l’habitude, et qu’on ose enfin viser (et atteindre après quelques essais infructueux) les 3h sur un marathon d’ironman.

Fun pour des moustiques

Après une année à augmenter le volume et s’attaquer à des ironmen, nous avons pris en 2018 la licence PRO. Et on n’est de loin pas les premiers (ni les plus rapides) dans ce club à avoir une licence PRO pour le sport. Reste que l’âme, on est toujours des moustiques. Nous sommes en quelques plus pros par commodité que par volonté, plus pour s’inscrire en dernière minute et prendre le même départ que pour tenter de gagner de l’argent ou quoique ce soit. Là où je veux en venir, c’est que nous ne serions clairement pas au TVO, tout comme au Rushteam par ailleurs, s’il n’y avait pas quelque chose en plus que des entraînements.

Qui se ressemble s’assemble, dit le dicton. Le hasard n’est par conséquent certainement pas la seule raison pour laquelle c’est au travers du TVO que nous avons trouvé notre groupe d’amis à Zurich. Rares sont à coup sûr les endroits où la concentration de petits fous en tous genres y est aussi importante. Entre les lièvres de la course, les rois des long-jogs, les poissons matinaux du Katzensee, les fées du ski de fond, les épicuriens post-run du centre d’Oerlikon, et tous les autres qui rendent nos activités plus marrantes, les joies ne manquent pas. Et qu’est-ce que faire du sport, si ce n’est avoir du plaisir ?

TVO Vorbildliches Turnier
Photo avec le prix

Merci

Ainsi voilà, tous ces mots pour dire combien ça fait plaisir d’avoir des amis à travers la Suisse (et un peu plus loin parfois) et combien le sport contribue à cela. Hier soir, nous avions prévu un souper avec le petit groupe du Katzensee,  quand on nous a amené par surprise à l’assemblée générale du TVO (alors que nous n’allons d’habitude qu’à celle de la section course) pour recevoir le prix de Vorbildlichste Turnier. Quel honneur pour nous de le recevoir. Si on apporte quelque chose au TVO en étant souvent présents, alors tant mieux, car lui et ces membres nous apportent beaucoup. Et pour cela, je dis un grand MERCI.

1 comment
Bravo! Un prix mérité et décrivant bien notre état d'esprit familial.
Moi j'avais été désignée MMP (Most Motivated Player) de mon équipe la saison passée :)

par Nadine the 02-02-2019 at 01:17


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Year in review

2017 a commencé sous la neige, par du ski de fond, aussi bien du côté Romand qu'en découvrant les pistes de la région Zurichoise vers Einsiedeln. La course à pied se déroulant aussi parfois sur chemins enneigés, en profitant des instants magiques que la poudre blanche nous apporte. (scroll droite pour voir toutes les images, click pour ouvrir en grand)

En février-mars on s'échappe vers le soleil. Tout d'abord pour ma part avec le TV Oerlikon vers Majorque. Les kilomètres s'enchaînent, avec un volume inégalé jusqu'alors. Ensuite viendra le tour du Rushteam de s'envoler pour l'Andalousie et accumuler des heures de selle dans la bonne humeur. La base de la préparation ironman va bon train.

Avec quelques ressentis de contracture sur la cuisse le mois d'avril me donne quelques difficultés sur la course à pied. Mais il semble que la forme est toujours là. Si je n'arrive pas à égaler mon objectif aux 20km de Lausanne, le volume est bien présent, la forme vélo à Porrentruy n'a d'égal que le plaisir de s'entraîner avec pleins d'amis. La saison approche...

Arrivent les premiers test réels en compétition. La SOLA et victoire overall sous pluie battante, le TDFO et une autre pluie tout aussi insistante. Tous les voyants semblent au vert, la cuisse va beaucoup mieux. Jusqu'à un certain mardi soir de mi-mai, où une douleur subite apparaît. Elle se révélera être une fracture de fatigue. Changement de plan: physio, moins de vélo au début, arrêt de course, ...

Doussard, le semi de test, se révèle être une bonne natation mais ne serait-ce que ma puissance cible ironman sur le vélo est douloureuse et j'abandonne à même pas 10km. Il faut garder un peu d'espoir, et se dire que la forme se base sur du long terme et non les dernières 7 semaines.

Mois de juin, je suis supporter à Zug que Daniel remporte haut-la-main. D-day approche, je cours un petit kilomètre au rythme marathon, avec peine, une semaine avant la course. Mais que l'adrénaline fait des miracles: venu le jour de la course la natation passe en douceur, tout en souplesse. Le vélo je me laisse emporter vers la fin de la première moitié, le paie un peu ensuite, et retrouve mes esprits pour partir sur le marathon. Une fois de plus je pars trop vite, cale ensuite, et au mental fini la course dans l'objectif de sub 9h. Où comment sauver la saison en serrant les dents sur une journée.

Meilleur au monde sans quali pour Hawaii, j'en paie un peu mentalement les frais en voyant Daniel s'entraîner pour les championnats du monde (et faire champion suisse en passant) alors que je tente de recourir sans douleurs (jusqu'en décembre...).

Un peu de plaisir ensuite, puisque ma saison de tri est décidemment terminée. Je participe au SwimRun avec Cendrine, et observe et tente de supporter Daniel de loin pour Hawaii. 

Une fois toutes les compétitions passées pour nous deux, place à une réflexion sur la saison écoulée. On décide de repartir sur IM, mais en prenant une licence PRO pour 2018. On s'achète tous deux un cyclo pour faire l'endurance lors des jours de grisaille en hiver, profite de la neige tôt en décembre pour passer au ski de fond, peau de phoque, et ski sur piste avec les amis.

En chiffres cela donne pour ma part 357km/98h de natation, 6811km/253h à vélo, et 1440km/115h à pied, 370km/46h autres, pour 452 séances. Ci-dessous la comparaison de nos formes respectives le long de l'année, avec indication de ma blessure, l'iron de Frankfurt et celui d'Hawaii...

PMC 017
Comparaison du PMC.

Un grand MERCI à tous ceux qui nous en accompagné à travers 2017, et vivement 2018! (plan à suivre)



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Masterplan

Notre premier iron approchant à grands pas, le plan de la saison devient concret, et je pensais pouvoir en partager les grandes lignes ici.

Nous avons passés l’année 2016 pour la première fois tous les deux à Zürich (avec un nouveau job chacun). Niveau sportif le plus grand changement a certainement été de rejoindre le TV Oerlikon aux alentours de Pâques, ce qui nous a entraîné à des sorties et volumes en course à pied plus importants que les années précédentes. Plus de 2000km sur la saison, avec un excellent début sur marathon (qui ne faisait pas partie du plan jusqu’à quelques semaines auparavant…). Du côté du triathlon Daniel a fait une saison canon avec les titres nationaux d’olympique, de half ainsi que sur le circuit. Pour ma part si je suis satisfait de mon niveau global il m’a semblé manquer juste quelques détails pour faire la différence, aussi bien à Rapperswil, qu’à Nyon ou plus tard sur la fin du circuit. Je finis 3x 4e. Il s’agit donc de faire de 2017 l’année avec ce petit plus qui manquait.

Après le marathon très réussi, une pause s’est imposée, peut-être bien plus mentalement que physiquement, mais il a fallu jusqu’à décembre avant de retrouver la hargne dans les séries à l’entraînement. Dès lors, aucune course en ville cet hiver, si l’envie est venue titiller parfois je n’étais simplement pas prêt pour.

Course à pied sur la neige à Hönggerberg

Course à pied sur la neige à Hönggerberg

Début 2017

Je profite alors pour refaire une base solide avant de lancer la nouvelle saison. Deux-trois longs footings déjà dans les jambes (y compris le 1er janvier au matin), avec du ski de fond parmis et des séries déjà sur le vélo de contre-la-montre sur le rouleau de notre petit balcon. Le mois de janvier se conclut avec déjà plus de kilomètres de course à pied que l’an précédent (sur une lancée pour plus de 2500km dans l’année), un peu plus de régularité à vélo (merci le nouveau rouleau plus agréable), ainsi que le “minimum légal” pour maintenir un bon niveau de natation.

Camps d’entraînement

Alors que Daniel rentre à peine de 3 semaines d’armée, je viens de partir avec le TV Oerlikon pour une semaine de camp d’entraînement course à pied à Majorque. Une première, le plan prévoit environ 120km de course sur les 9 jours, moi qui n’ai jamais couru plus de 73km en une semaine ! Autre nouveauté : pour une fois les journées de camp ne sont pas aussi remplies qu’avec des triathlètes. Il faut dire que la course étant plus stressante pour le corps et les articulations, impossible de remplir des journées de 5h+ comme à vélo…

De retour en Suisse alors que Daniel aura juste fini de battre son record sur 10km à Payerne, il me faudra encore servir mon pays une semaine à Stans avant de reprendre le train-train quotidien … pour quinze jours et repartir pour l’Espagne. Cette fois-ci avec le Rushteam, vers la fin-mars, pour 9 jours de vélo qui formeront la base kilométrique qui m’a certainement manquée un peu l’année passée.

Porrentruy s’enchaînera assez vite sur Pâques ensuite, cela marquera la fin des camps et le début des intensités spécifiques. Je me questionne encore un peu à propos de courir une compétitions durant le printemps, le choix se fera sûrement à la dernière minute (je suis en camp lors de Payerne, Kerzers ainsi que les championnats suisses de 10km sur route).

Camp d'entraînement à Majorque avec le TV Oerlikon

Camp d'entraînement à Majorque avec le TV Oerlikon

Courses de préparation

Une fois en avril, le plan s’affine avec une participation aux 20km de Lausanne, au TDFO ainsi qu’à la Sola ensuite. Objectifs: sub1h10, des intensités longues à vélo et une victoire à la Sola avec la Dream Team qui est en train de se monter (deux olympiens déjà annoncés !).

Je crois que ça sera une des parties la plus dure de la préparation : savoir mixer compétitions avec peu de tapering et grosses séries d’entraînement, tout en évitant de partir en over-training et de forcer une blessure par la fatigue.

Premiers triathlons

Juin approchera enfin. Et il sera trop tard pour changer la forme considérablement, mais pas encore assez pour être 100% rassuré. Avec le groupe du Rushteam nous serons sur le semi iron de Doussard pour peaufiner les détails, du genre alimentation, tenue avec manche, chaussettes ou non sur le marathon (?), etc.

Mi-juin un olympique à Zoug, parce qu’on y est toujours bien accueillis, que le parcours rapide se prête bien à se faire plaisir sur le contre-la-montre, et qu’on peut y collecter quelques points du circuit en passant.

Frankfurt

Puis viendra le 9 juillet, jour de nos 25 ans. Une délégation de 38 personnes à Francfort, dont 18 athlètes. Mon pronostic : un matin à se poser pleins de questions, qui disparaissent dès le départ. Une natation trop rapide au début, avant de se caler dans un rythme intermédiaire pour bien glisser sans (trop) se fatiguer. Sortir sous les 55 minutes. Une fois sur le vélo, prioriser l’alimentation et se mettre en route gentiment. Une fois les 20km passés prendre le train de croisière. Et à coup sûr un passage à vide où le rythme baisse, les cuisses font mal et la motivation manque. Espérons que ça sera après plus de 80km. Il faudra alors se calmer, manger comme il faut, prendre son mal en patience, et surtout de pas oublier de manger à nouveau (une de mes plus grande peur c’est d’être écoeuré, de n’avoir plus faim, de sauter un-deux ravitos et de faire une fringale). Une fois avoir redonné le tour, et la majorité de la deuxième boucle dans les jambes, la tête se mettra petit à petit sur le marathon (en checkant quelques fois le compteur pour vérifier le temps restant afin de passer sous les 9h). Et là la confiance est de mon côté : après Lucerne en 2h37 devoir courir aux alentours de 3h paraît beaucoup plus réaliste que cela ne l’était l’été passé. Non pas que ça sera facile. Mais si tout est bien géré c’est réaliste.

La suite

Alors que le premier objectif à Francfort reste de passer sous les 9h, le reste suivra en fonction en partie aussi du résultat. Après quelques semaines de pause, une option est de prendre l’éventuel ticket pour Hawaii (qui s’est joué aux alentours de 8h50 en 2016) en octobre, sinon de se décider à revenir sur le circuit en deuxième moitié de saison aux courses comme Lausanne, Uster, Morat, etc, ou encore de viser un autre objectif (swimrun, marathon, …) sur la fin de l’année.

Si sur le long terme aller à Kona une fois serait génial ce n’est pas non plus le but premier cette année. En fonction des sensations sur Ironman je déciderai aussi d’en refaire l’an suivant ou plutôt jouer la carte olympique/half. Sinon un objectif qui me titille depuis Lucerne est de passer la barre des 2h30 sur marathon. Si cela ne sera probablement pas en 2017, un marathon préparé sur une période suffisante avec un but chrono fera partie d’un plan futur à coup sûr. Enfin il me tient un peu à coeur d’un jour baisser ma limite sur 10km, restée bloquée à Saxon en mars 2014, mais je dirais plutôt par manque de compétitions bien placée que de forme actuelle dans les derniers 10 mois.

2 comments
beau programme, bravo
par PA the 20-02-2017 at 23:16
Superbe... Bravo
par Julio the 30-03-2017 at 10:21


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Changements de style

L’hiver, entre saisons, est la période idéale pour procéder à quelques changements en douceur de la technique. Changements qui auront le temps de se mettre en place correctement avant le début des compétitions de l’année à venir.

Ski de fond

Pour notre part, cela a commencé avec du ski de fond, et cela à Champex pendant les vacances de Noël, malgré le manque évident de neige. S’efforcer à bien glisser sur chaque pied, essayer de pousser aussi en 1-1, et faire quelques tours sans bâtons. Pas vraiment l’occasion de mettre les nouveaux skis à profit pourtant, vu le risque élevé de les râper sur la terre apparente.

Les pistes de Champex à Nouvel-An

L’occasion se présentera plus tard, avec aussi un apprentissage/perfectionnement de la technique de fart skating, lors d’un week-end à Coffrane chez les Forchelets. De nuit d’abord le vendredi soir, sur une piste des Loges pas franchement très facile, et contenant quelques bosses propices à faire monter le cardio…

Le samedi, temps magnifique le matin dans la vallée de la Sagne pour 25km de glisse, de technique, où je (ré)apprends la différence entre 2-1 de montée (avec les bâtons assymétriques) et 2-1 de plat (en poussant avant de lancer le ski). À part une belle chute sur le chemin du retour, une sortie magnifique et quasi plate, qui rend bien mieux que la veille !

L’après-midi sur la Vue des Alpes dont j’ai quelques souvenirs d’une montée à vélo lors d’un précédent TDFO le vent s’est levé fortement. La glisse est plus pénible, le chemin un peu plus escarpé, et les bras gentiment fatigués. Mais le plaisir est toujours là, les skis me vont très bien, je fais gentiment des progrès sur mon équilibre aussi.

À la Vue des Alpes

Comparé à l’année passée, il me semble avoir beaucoup progressé dans la technique. Les bâtons plus longs aident énormément, je suis sûr qu’un skimarathon serait bien plus rapide cette fois-ci.

Natation

Même week-end, autre réalisation de corrections à apporter, et cela en natation. Peter à Benidorm disait: “étonnant qu’il y ait autant à corriger alors que vous allez si vite”. David à Coffrane le formule comme “pas de raison que les meilleurs nageurs vous prennent autant avec votre capacité physique”. Reste que la natation on l’exerce beaucoup sans coach dehors de l’eau, et que les défauts ne sont pas toujours corrigés rapidement. Enfin ça c’est l’excuse officielle, mais pour être honnête ça fait quelques années que PA me corrige pour ma main qui rentre verticale dans l’eau et que j’ai pas réussi à corriger…

Un jour au Pontet on s’organise alors pour une session film. Car se voir nager horriblement est toujours plus marquant que se faire gueuler par le coach (le deuxième étant normal pour un athlète non?). GoPro dans l’eau, Natel au bord du bassin et tout est dans la bobine. Alors de retour affalés sur le canap après 60 bornes de ski de fond, on peut commencer l’analyse.

Ouch, ça fait mal aux yeux ça en phase de glisse

Le résultat est simple (et j’aurai dû le savoir, mais le voir et se le faire indiquer au ralenti est plus frappant): le battement est bien coordonné, même si pas forcément très puissant, mais c’est pas grave. Les mains rentrent trop verticales et plongent sous l’eau dans ce qui devrait être la première phase de traction. Les coudes ne sont pas assez haut pour avoir une bonne prise d’eau de tout l’avant-bras. Et tout le corps doit être plus stream-lined (en flèche lors de la coulée ou les biceps proche des oreilles lors de la glisse).

Corrections à mettre en place immédiatement le lendemain, puisque la pluie à éliminé le reste de neige, à la piscine du Nid-du-Crô. Et la différence est notable. J’ai une sensation de traction plus forte dans l’eau, je nage comme Sun Yang (presque). Seul problème, j’ai l’impression que ça demande beaucoup plus de force, et peine à maintenir la position pendant plus de 75m. Reste que les séries de broken 400 ont très bien passé, avec notamment 4x100m et 15s de pause tournés autour des 1’09 (après un week-end chargé tout de même).

De retour en grand bac à Zurich ensuite, je m’efforce à beaucoup de technique ensuite, pour bien ancrer la position dans mon subconscient. Une réalisation, comme à chaque fois : 50m c’est vachement long !

Ski de rando

Jamais deux sans trois ! Encore un changement, et pas des moindres en terme d’équipement : avec Daniel on a décider après plus d’une année d’hésitations de franchir le pas et passer sur du matériel relativement léger de ski de rando. Pas le top fin léger non plus, vu notre niveau de descente pas vraiment excellent, mais quelque chose de bien plus adapté que les skis bon gros et lourds qu’on avait auparavant. Après moultes recherches et demandes de conseils, on s’est penché sur des movements, avec fixes toutes légères et des chaussures scarpa.

Le nouveau matos attendant sagement sa première sortie
Restait à tester le tout en conditions réelles. Alors que Daniel m’a pris de vitesse et est parti en nocturne quelques jours avant le test officiel, je monte pour la première fois avec David, Guillaume et Daniel pour une “Empacotée”. Malgré quelques hésitations dans l’attache des fixes, comment ne pas perdre le ski en montée et aussi apprendre à faire glisser le ski sur la neige et plus lever les pieds, beaucoup de plaisir dans des conditions très changeantes (de plaine au départ, avec une neige mouillée et lourde, ainsi qu’une forte chaleur à la montée, et de montagne sur l’approche du col de Lys, avec un fort vent et de la neige soufflée qui nous ont empêchés d’arriver jusqu’au sommet).
Aux Paccots, en randonnée
Et ben le constat est flagrant, ça change tout ! David dirait que son matériel tout léger est encore plus rapide (et c’est vrai qu’on était bien loin de son record strava…), mais vraiment casse-gueule en descente. Sans avoir l’intention de faire des courses d’alpinisme pour l’instant, je crois qu’on a plutôt fait le bon choix (d’autant que j’ai déjà fait deux chutes avec mes skis…).



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Random things I did/heard/discovered in the US

Voilà environ 6 semaines que je suis aux Etats-Unis, et après deux semaines de vacances avec Nadine j'ai commencé à travailler à Caltech. Quelques impressions en vrac, DCR style :

Turning right on red is safe, left on green not

En sortant quelques fois à vélo, je me retrouve sur des grands boulevards où les carrefours sont parfois déroutants: une lumière verte indique qu'on peut tourner à gauche, mais il faut faire attention au trafic venant en face (logique). Par contre, tourner à droite lorsque le feu est rouge est permis la plupart du temps. Je me suis fait klaxonner une fois en m'arrêtant au rouge, et le carrefour suivant je m'apprête à tourner à gauche sans réfléchir et me retrouve à planter sur les freins lorsque je vois une voiture déboucher en face...

En essayant de suivre les routes cyclables encore relativement nombreuses (bien qu'elles s'arrêtent parfois sur une entrée d'autoroute genre c'est fini y'a plus rien à voir...), je me retrouve plus souvent sur des routes secondaires où les feux sont absents et remplacés par des 4-way stops : ie chaque véhicule est sensé s'arrêter et le premier arrivé peut passer. Un peu d'exercice à vélo lorsque chaque 500m il faut freiner puis relancer (et ça plombe la moyenne). Et surtout ne pas tenter de couler le stop lorsque personne ne vient d'une autre route sous peine de recevoir un regard méchant du conducteur derrière vous...

Courtois mais fermes

Beaucoup de gens saluent dans la rue en marchant (faut dire que les seuls qui sont dans la rue sont à faire du sport ou promener le chien, personne n'irait au travail à pied ou en bus). Ou à vélo lorsque je dépasse un cycliste dans une montée et lance un poli 'Hi!', on m'a répondu 'How are you doing? Great pace. Beautiful. Keep going!'...

De même lorsque j'ai suivi le panneau ci-dessus pour rejoindre JPL, le policier gardant l'entrée m'a salué d'un 'How are we doing today buddy?'. Tout content je remercie et m'apprête à demander mon chemin avant de me faire couper sèchement par 'This is the government owned NASA operated Jet Propulsion Laboratory, no unauthorized entry.'. Au moins c'est clair, je ferai demi-tour...

Best in the world

On m'a dit plusieurs fois que les californiens ne sont pas arrogants, mais tout simplement persuadés d'être les meilleurs du monde. Mon expérience semble confirmer pour l'instant

1) En discutant à Caltech avec un post-doc qui s'apprête à ouvrir un nouveau labo à Chicago: je vais réaliser (notez que ce n'est pas essayer mais faire) <insert crazy idea> (en l'occurence du traitement d'information quantique avec le spin d'électrons lévitant sur de l'hélium superfluide). Et quand quelqu'un lui fait remarquer que trois autres groupes dans le monde s'y affairent depuis quelques années sans succès il répond simplement: 'we know how to work better and have new ideas'. Parce qu'à Caltech si c'est théoriquement faisable on trouvera une solution pour que ça marche (et dans le cas contraire on aura tellement poussé pour qu'on obtiendra des side-results qui valent la peine). On y entend aussi des phrases du genre 'I don't expect you to be at work all the time, but nobody was here during the week-end; and it used not to be like that'.

2) En discutant d'une companie de Los Angeles avec un local: 'cette firme est leader à LA, et comme elle n'a pas de concurrent à San Francisco, elle est leader en Californie, donc no.1 aux US et ainsi la meilleure du monde.'. A nouveau, on argumente pas, ce sont pour eux des faits indéniables.

Some crazy bike hills

La région est une vallée, et comme toute vallée elle est bordée de montagnes, dont les cyclistes raffolent pour échapper à la ville. Seulement souvent les routes qui les traversent sont typiquement américaines (je veux dire énormes). Et parfois on se retrouve sur un bosse de 30km...

Mon premier week-end ici j'ai aussi profité d'aller chercher le passage du Tour de Californie, pour voir les pros me mettre presque 10km/h dans les dents sur un segment STRAVA !

Warning signs keep you away from court

Beaucoup de signes partout pour prévenir de tout et rien, dans un à la cafét de Caltech qui m'a marqué: 'WARNING: Chemicals Known To The State Of California To Cause Cancer, Or Birth Defects Or Other Reproductive Harm May Be Present In Foods Or Beverages Sold Or Served Here'... Mine de rien faut quand même que je mange moi!

Sur le beurre il est écrit 'avec du lait de vaches sans hormones de croissance*' et la petite étoile rassure les gens que 'des études n'ont trouvé aucune différence significative entre le lait de vache traitées avec ou sans hormones de croissance'...

Big Bear

Une station touristique autour d'un lac qui donne un peu l'impression de la Vallé de Joux, réputé pour ses pistes de skis apparemment (mais quand il fait passé 30° ça joue plus vraiment).

San Diego

Balboa park (photo) et sa fête des cultures de tout autour du globe, le centre-ville avec le gas-lamp quartier (soit disant que c'est le premier quartier à avoir eu l'éclairage au gas du pays et donc ils conservent le style des anciens lampadaires) et la plage...

Greater LA

Entre Dowtown, Hollywood (photo), les plages, et quelques autres sorties, je commence à connaître un peu mieux les environs. Et à découvrir aussi, que parfois c'est dur de se déplacer autrement qu'en voiture étant donnée les distances. Les transports publics ? Mon coloc dit les avoir utilisés une fois, parce qu'il les avait financé avec ses impôts et voulait voir si ça valait la peine. Mais on est plus libre avec la voiture, et qui n'en a pas?

Tu n'es là que 6 mois ? Ouais ça rend le leasing impossible mais tu pourrais toujours acheter d'occasion et revendre non ? C'est juste limite, pour plus long il t'en faudrait une absolument...

Caltech Beaver 5k run

Un 5km organisé par l'association pour la santé des étudiants de Caltech à l'occasion de la fin des cours ? Bien sûr que je vais participer, et malgré la chaleur remporter la course pour montrer qui c'est le meilleur ;)

Checking account

Pour une raison quelconque, les gens paient encore par chèques aux US (les banques facturent le e-banking mais pas les chèques, sauf pour imprimer un set). Du coup pour le club de natation chaque mois les membres amènent un chèque personnellement au début de l'entraînement au coach. Parfois la modernité d'un campus ultra-high-tech et l'archaïsme de certains principe se confondent bizarrement ...

Dès l'ouverture d'un compte, vous recevez une carte de débit et un accès online. Un swipe et inscrire ses initiales (pas de signature) suffisent à payer, un mot de passe sans double authentification à transférer de l'argent online ! Mais pas de soucis, toute erreur signalée en 30j sera remboursée par la banque, votre garantie sécurité...



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Nouvelles néoprènes: Zone3 Vanquish

En fin de saison passée, nous nous sommes mis à la recherche d'une nouvelle combinaison néoprène alors que nos précédentes commençaient à montrer quelques signes de faiblesses après 5 ans de bons et loyaux services. Plusieurs marques étaient sur notre watch list depuis quelques temps est ce fût donc l'occasion pour nous de contacter une d'entre elles qui nous plaisait particulièrement de par sa philosophie et sa qualité reconnue de matériel. Je veux parler de Zone3. Quelques e-mails échangés avec leur sympathique représentant et nous voilà en possession d'une toute nouvelle Vanquish chacun avec en plus l'honneur d'être considérés comme des ambassadeurs de leur marque.

Premier test en piscine...

Premier test pour moi la semaine dernière lors d'un entraînement en piscine (le lac est encore un peu froid pour un entraînement complet). La combinaison donne l'impression d'être très fine et légère et c'est avec grande prudence que je l'ai donc enfilée la première fois pour ne pas l'abîmer. Cela vient de son extrème souplesse par rapport aux autres combinaisons que j'aie pu essayer et qui a pour résultat qu'elle colle parfaitement au corps et est très agréable pour les épaules. Elle colle peut-être un poil trop à mon goût lorsqu'il s'agit d'ôter rapidement les chevilles mais la contre-partie est qu'elle n'a pas d'eau qui rentre du tout et glisse par conséquent très bien. Une grande satisfaction donc au final largement au niveau de mes attentes et espérances.

... et en lac

Finalement, profitant du soleil de cet après-midi, nous sommes allé au bord du lac avec Jean-Claude pour essayer ensemble ces combinaisons. Pas d'entraînement complet à cause d'une température trop froide pour les pieds déjà mais une entrée dans l'eau chacun et un shooting par Gianna dont voici les meilleures photos pour savoir quelles combinaisons chercher lors des triathlons de cet été (cliquer pour une plus grande taille).

Debout
Daniel et Jean-Claude Besse, Zone3 Wetsuits


Sur les cailloux
Daniel et Jean-Claude Besse, Zone3 Wetsuits


Et finalement en trifonction
Daniel et Jean-Claude Besse, Zone3 Wetsuits



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Engadiner Loipen

Pour un petit break à Noël, nous sommes partis la semaine dernière à la Maloja en Engadine en famille. Voyage aller le samedi et on commence avec le principe de tous les jours qui suivront, ie. tout de suite sur les skis de fond pour un petit bout de brousse. Car oui, malheureusement, le paysage est pas mal brousseux et la neige comme les pistes sont rares. On profite malgré tout de ce qui est probablement le meilleur endroit en Suisse pour en faire et, avec des trajets régulier  vers Pontresina ou la Bernina, nous enchaînons 25 à 30km par jour. Seul le premier et le dernier jours sont un peu raccourci mais on fait en sorte d'atteindre nos 200km sur les 8 jours. Ce à quoi on ajoute des ballades pour (re)découvrir la région et profiter du soleil et des ses magnifiques couchers des premiers jours.

Bonnes fêtes à tous et bonne année!

Engadin 2014. Jean-Claude et Daniel Engadin 2014. Daniel Engadin 2014. Coucher de soleil. Engadin 2014. Daniel. Engadin 2014. Montagne. Engadin 2014. Torra Belvedere. Engadin 2014. Lac de Sils Engadin 2014. Jean-Claude et Pierre-André Engadin 2014. Lac de Sils Engadin 2014. Coucher de soleil au lac de Sils



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Contrôles Antidopage

(News reprise de ma contribution au Tricycle no.20)

DING DONG

Il est 6h34 du matin, un vendredi d’octobre, et toute la maison Besse est encore dans un sommeil profond lorsque la sonnerie de la porte retentit. Je me réveille, me demande si c’était chez les voisins ou si j’ai … DING DONG ! Non je ne rêve pas, on sonne bien à notre porte. Qui ça peut bien être ? Je me lève et voit Daniel descendre, alors je retourne dans ma chambre pour me coucher DING DONG ! Quoique qui pourrait être si insistant ? Et si Daniel avait besoin d’aide ? Je ressors et Daniel m’appelle alors : « c’est pour toi ». « Bonjour Monsieur, contrôleur anti-dopage », dit-il en me tendant une carte. Ah je comprends maintenant. « Je vous réveille ? ». Ça je ne vous le fait pas dire…

Les yeux encore tout engourdis de la sortie de lit brutale, je l’invite à table pour remplir le formulaire. « Vous avez déjà été soumis à un contrôle ? ». « Oui ». C’était à Nyon, après me 3e place U23 aux Championnats Suisses, et il
m’avait fallu bien 2l d’eau et 1h30 pour arriver à remplir un gobelet. Heureusement le matin ce sera plus simple. « Avec une prise de sang ? ». Non ça c’est une première.

« On va faire les deux vous préférez commencer par quoi ? ». Peu m’importe, mais je propose l’urine. Je peux choisir le gobelet et les flacons parmi un set de 3, et puis direction les toilettes, suivi comme mon ombre par le contrôleur. Le matin c’est une formalité, il faut ensuite transvaser dans les échantillons A et B, les sceller, recopier les numéros d’anonymisation pour le laboratoire d’analyse, vérifier la dosimétrie, etc.

Et puis on peut passer sur la prise de sang. Aucun problème, deux tubes (A et B) et puis un 3e en bonus : le triathlon se met aussi au passeport biologique, pour voir l’évolution entre deux contrôles et plus uniquement les valeurs brutes. Ben j’ai pas le choix de toute façon… Un formulaire de plus à remplir pour ceci, avec des questions du genre : « Vous êtes-vous entraîné ce matin ? » (certains
disent que la récupération c’est partie intégrante de l’entraînement, non ?), « Etes-vous debout/assis depuis plus de 10min ? » (en l’occurrence j’ai dû répondre oui puisqu’on était assis à table depuis un quart d’heure), « Avez-vous pris des médicaments cette semaine ? » (non), « Avez-vous séjourné à plus de 1000m ces trois dernières semaines ? » (euh laissez-moi sortir un calendrier) ou encore « Avez-vous perdu du sang dans les derniers 3 mois ? » (septembre, août, juillet, c’est un peu dur le matin, mais non). Et si vous répondez faux au mieux on va savoir que vous nous mentez et au pire on va trouver vos valeurs louches…

Reste plus qu’à vérifier toutes les données, signer au fond et attendre 4 semaines pour les résultats via email. Le contrôleur s’excusera encore de m’avoir réveillé, il a sonné 5 fois apparemment… A mon tour de lui demander ce qui se passerait si personne ne répond : « Comme vous n’êtes pas assigné à donner votre localisation, on serait repassé une autre fois. C’est ce qui m’est arrivé chez les quatre derniers athlètes ! ».
 



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virKlon man sprint: nouvelles trifonctions pour 2015

Ces dernières années, nous avons utilisé et usé notre trifonction zerod du Rushteam profitant de notre statut de kids en quelque sorte. Mais voilà, toute bonne chose a une fin et le coup de grâce pour celle-ci fût notre chute à Préverenges qui a rendu la mienne inutilisable et celle de Jean-Claude fort abîmée. J’ai fini la saison avec la M9 que portent les « adultes » du club, oscillant parfois avec l’ancienne zerod de l’équipe suisse comme la M9 est moins adaptée pour une natation sans combinaison néoprène à mon avis. Reste que cette solution n’était pas optimale et nous nous sommes donc mis à la recherche d’une nouvelle trifonction pour la saison prochaine.

Après de multiples discussions à droite et gauche, le résultat était toujours le même : pas possible pour une commande de quelques pièces uniquement. Rien de bien intéressant donc jusqu’au jour où je tombe par hasard sur un post slowtwitch de quelqu’un qui vante la customisation aisée et la qualité des combinaisons virKlon avec manches. A la suite de quelques recherches, il se trouve que, quand bien même cette personne est sponsorisée par ladite entreprise espagnole, la proposition se trouve être très intéressante. S’en suit une petite série d’e-mail avec les responsables sur place, très réactifs et sympathiques à première impression, et une proposition de leur part de nous faire un design personnalisé. C’est parti donc pour un essai et j’en commande une pour moi. A 84€, c’est pas cher et si elle est bien ça vaut la peine. Le tout tient dans le si et les attentes sont élevées, j’espère beaucoup et n’est pas envie d’être déçu car je n’ai pas d’autres solutions sous la main.

virKlon Sprint front - Rushteam design virKlon Sprint side - Rushteam design
viKlon Sprint trifonction avec le design personnalisé pour le Rushteam

La combinaison arrive relativement vite, même en avance sur les prévisions de départ, mais j’étais averti car je suis le tracking comme certains les sites d’inscription pour ironman. Un essai rapide à la maison me donne immédiatement satisfaction. Les parties plus élastiques sur les cuisses sont assez serrées mais sinon la taille est parfaite. La matière est très élastique et le confort est parfait pour respirer, de ce point de vue-là, elle ressemble plus à la zerod qu’à la M9 ; c’est une peau, pas un habit qui colle et gratte. Un seul doute ressort : la matière semble absorber plus l’eau que de montrer des propriétés hydrophobes, la glisse sera-t-elle au rendez-vous ? Réponse le soir même avec un entraînement complet avec au Pontet. La combinaison reste bien collée et on ne sent pas cette rétention d’eau en nageant, même si elle est bien présente et ralentit peut-être un peu ?

virKlon Daniel front virKlon Daniel back virKlon Jean-Claude front
Premiers essais à la maison avant essai en piscine

En tous cas, j’en suis satisfait pour l’instant et Jean-Claude a commandé la sienne entre-temps. Ce sera donc notre trifonction pour la saison 2015, avec un design très flashy et magnifique et nos prénoms dessus pour les spectateurs. Que demander de plus ? Ah oui, peut-être, qu’elle tienne bien sur la durée, à la fois par la qualité et l’absence de chute, et ce serait parfait.

Si quelqu’un veut essayer, c’est par là http://www.virklon.com/ et c’est volontiers que je réfère ou passe le code pour le même design que nous.



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