Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

News

Un test 3000m particulier(ement bon) !

Comme on vous en avait déjà parlé dans les dernières news, aujourd'hui avait lieu un test 3000m qualificatif pour les Championnats d'Europe de duathlon. On avait donc pris congé ce lundi 1er mars et enduré des séries sur piste ces deux dernières semaines.

Tout seul ?

Ce matin, Valentin m'appelle avant que je ne sois levé. Après une tentative de rappel de ma part sans succès, c'est lui qui appelle à nouveau : Lydia et Vivian sont allés hier à Macolin pour les Championnats Suisses d'athlétisme en salle et la piste de 400m est sous 30cm de neige bien tassée. On va donc certainement profiter de la piste Indoor pour faire notre test. Un dernier point d'interrogation reste à élucider : le rendez-vous est à 16h30, mais c'est le début du test ou de l'échauffement ? Un petit appel à Reinhard me permet d'être fixé sur notre sort (16h30 départ). Durant cette conversation, il me laisse entendre qu'il n'a eu que très peu d'intérêt pour ce 3000m et de continuer en disant "vous au moins vous êtes trois". Comment faut-il le comprendre ?

Arrivée à Macolin = aléas

Après un voyage en train d'une bonne heure à une heure et demi, on arrive à Macolin. On rejoint immédiatement le "Pavilllon Nordique" (une petite allusion à la neige omniprésente dans les champs alentours) en se disant que si Fabio (un entraîneur U-23 qui doit organiser notre test) n'est pas encore là on peut déjà commencer l'échauffement. Bien au contraire, beaucoup de monde nous attendait... enfin, était là à notre arrivée (plus pour les U-23 qui faisaient des tests sur tapis que pour nous).
On salue Fabio qui nous dit : "Ah ! c'est vous qui venez pour le test ?" et regardant sa montre "on avait dit quelle heure déjà ?". A la réponse de 16h30, il rétorque "et bien vous irez vous échauffer à 16h10 !". A Jean-Claude d'ajouter "Mais ça se fait bien en salle ? - Non, dehors bien sûr." On se regarde alors interloqués, mais on va se changer comme si de rien n'était. (J'ai simplifié un peu la conversation mais c'est l'impression qu'elle nous a laissée)
Dix minutes plus tard, on part en direction de la piste avec les pointes à la main (et short, T-shirt dans le sac car on pense encore courir en salle). Pas moins de 100m plus loin on croise Fabio qui revient justement de la piste en disant "vous avez pris les skis de fond ?!" : la piste est vraiment impraticable. Il s'arrange pour que l'on courre sur tapis lorsque les U-23 auront finis (donc plutôt vers 17h).

Le test en lui-même

Comme toujours, les test prennent un peu de retard lors des changements et c'est à 17h10 que Jean-Claude monte sur le tapis. Je suis en train de m'échauffer car je passe dès qu'il en a terminé et mis à part un petit saut au 2000m (où il passe en 5'53), c'est par ouï-dire que j'aurai connaissance de son résultat : 9'00 ; après un départ rapide (2'52" au premier kil !) il a assez logiquement calé sur la fin.
A mon tour maintenant. Avant de monter sur le tapis (gigantesque par ailleurs ; c'est un tapis pour le ski de fond qui fait bien 5m de long pour 3 de large) il faut se soumettre à toutes les préparations : ceinture comme pour la grimpe pour être sécurisé si l'on venait à tomber et ceinture Suunto pour un suivi en direct des puls. Un petit échauffement pour s'habituer au fonctionnement du tapis. Il tourne en 3' au kil si l'on reste au milieu et accélère lorsque l'on avance (il ralentit aussi si l'on recule mais à ça il ne faut pas y penser ) ; le chrono ainsi que la distance sont affichés sur un écran devant le tapis et des ventilateurs simulent le vent que l'on a d'habitude à 20km/h (du vrai pro quoi). Pause de 30" pour prendre le lactate et reprendre le souffle... attention, GO !
Ça part vite et pourtant je ne suis "qu'en" 39" au 200m (à la place de 36"). On accélère donc et le passage au 1000m est bon : 2'57". Durant le 2000m tout se passe bien et j'en oublie même la soif du début : 2'56". Le commencement du 3ème kilomètre est plus difficile. Il me semble caler légèrement (je pense donc être dans la même situation que Jean-Claude). Quelques coups d'œil par terre me rassurent : je vois le signe "+" à côté de moi et lorsque je ralentit je suis à côté du "N": j'ai donc couru jusque là plutôt sur l'avant du tapis et j'ai maintenant toujours une vitesse de 3' au kil (je suis au point neutre "N"). Vers 2300m, c'est le passage le plus dur. J'ai l'impression que les mètres défilent de moins en moins vite sur l'écran, mais je ne peux pas vérifier car je ne fixait pas l'écran auparavant. Les derniers hectomètres se font au mental et j'arrive même à atteindre le "++" sur le sprint final.
Lors de l'arrêt du tapis, même s'il s'est fait en douceur, Thomas Steiner doit me retenir pour m'éviter de tomber en arrière. Je m'appuie contre la barrière incrédule du temps qu'on vient de me dire : 8'46". Je l'avais vu à l'écran mais c'est maintenant que je réalise ce que ça veut dire... 8'46" ! Pendant ce temps, une gentille dame me prend le lactate (extrêmement haut) et
Iwan Schuwey fait le pignouf sur le tapis : il se met devant l'écran montrant le chrono (qui n'était plus affiché) "à la Usain Bolt". J'essaie de le rejoindre, un peu chancelant à cause de débuts de crampes aux mollets.

Un décrassage accompagné de Jean-Claude et lorsque l'on revient Valentin a déjà fait un kilomètre. A ce qu'on nous dit, il est partit très, très vite et a eu un peu de peine à trouver le rythme sur le tapis. Il est à peu de chose près dans mes temps et les tiendra jusqu'à 2km ou 2,3km. Mais là le lactate se fait sentir et il finit en 9'07" : un bon temps en soi, qui le déçoit toutefois en comparaison des nôtres.

La douche, quelques téléphones et une tranche de gâteau plus tard : l'heure de rentrer est arrivée (et méritée) !
On a tous trois impressionné Iwan Schuwey (coach national) mais maintenant il faut voir ce que dira la Commission de sélection...


Daniel



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Première sortie vélo

Hier (samedi), comme la météo l'avait annoncé, le temps était beau durant toute la matinée. Ni une ni deux, on se retrouve avec Gilbert, Philip et Henri à 9h30 au Pontet pour faire notre première sortie vélo de l'année (ou plutôt deuxième, puisqu'on avait fait 50km à Tenero). Le but est d'aller tranquille, de tourner les jambes. Pour éviter le trafic, on part sur les hauts direction Saint-Saphorin. Puis on rejoint gentiment Aubonne vient les petits chemins de campagne, avant de redescendre sur Mont-sur-Rolle. Après quelques hésitations on monte au Signal-de-Bougy, toujours sans forcer le rythme. Henri nous quitte car il doit être rentré vers midi.
Pour notre part, la descente se fait par Gimel, puis retour sur Aubonne. On rentre par Lavigny. La famille Besse (nous deux avec Gianna et Pierre-André) decide de rentrer au plus court par Villars-sous-Yens, Lully, Morges ; Phil et Gilbert prolongent par Cossonay.

Au total, environ 65km en 3h. Le vélo roule bien, mais couine pas mal (il faudra que je pense à graisser ma chaîne ).
Jean-Claude



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Semaine post-Tenero

Voilà déjà plus d'une semaine que le camp de Tenero est terminé ... mais bon, je ne suis pas là pour vous faire part de mes lamentations, ni de la reprise des cours, ni de ... Non ! ce que je voulais vous expliquer ce sont mes sensations aux entraînements après ce camp.

En natation...

Premièrement en natation, puisque c'est sur cette discipline que l'accent a été mis. Lundi passé (le 15), ce fut le choc ! Passer de 50 à 16m ça fait bizarre. C'est une des premières fois que j'ai eu l'impression de tourner sans arrêt. Même la respiration a dû se réhabituer, car on a rarement la tête hors de l'eau sur 16m si l'on arrête de respirer juste avant et après la culbute et qu'on respire en 3 temps. J'ai également essayé de m'appliquer à bien plier les coudes sous l'eau (reproche que P-A m'a fait sur la vidéo, je m'en étais d'ailleurs rendu compte par moi-même sur la-dite vidéo et durant les exercices spécifiques de la semaine). La sensation de glisse était pas trop mal et, étrangement, l'eau m'a parue huileuse (et oui, ça peut arriver !).
L'entraînement de mercredi a malheureusement été annulé suite à un couac avec la clé de la piscine, mais durant les entraînements suivants (ie vendredi en glisse, samedi avec les cadres et lundi à nouveau avec le club au Pontet) la glisse est bien restée. De ce point de vue là, le camp a été bien utile et a rempli son but.

... et en course

Le deuxième changement est à observer en course à pied. Le camp n'y est pas pour grand chose il est bien vrai, mais nous avons dû modifier radicalement nos entraînements de la semaine passée (et de celle-ci). En effet, en rentrant du camp, nous avons vu sur le site de Swisstriathlon qu'un 3000m serait organisé le lundi 1er mars pour les qualifications aux Championnats d'Europe de duathlon. Après discussion avec Jean-Gilles (notre entraîneur de course), nous avons décidé de tenter le tout pour le tout : 2 semaines pour faire 9'10" sur 3km. Il y a donc au programme des séries sur piste avec la réintroduction un peu abrupte des pointes. Premier constat : la VMA est bonne mais le seuil est à améliorer. Autrement dit, on a la vitesse nécessaire sur 500 à 1000m mais le plus dur sera de la tenir tout du long lundi prochain.

Daniel



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"Konkurrenz unfähig" ... et alors ??

La théorie...

C'est la dernière idée en date qui a germé dans les responsables de la fédération : les tests en natation sur 8x100m ne sont pas assez représentatifs du triathlon !  Nous en avons donc fait un autre pendant le camp à Tenero (pour rappel : 50m, 5' pause, 200m, 30' pause, 800m). Le test a été développé spécifiquement pour le triathlon où il faut partir en sprint, maintenir un rythme rapide jusqu'à la première bouée puis disposer tout de même d'une bonne endurance pour tenir la distance. A partir de ces trois temps, on peut trouver les points faibles, déterminer les séries-types à entraîner, etc. Tout du moins en théorie...

...mise en pratique

C'est bien là que le bât blesse. Après tant de belles paroles, on nous distribue les résultats samedi passé lors de notre réunion à Sursee. Marco explique qu'on utilise la tabelle de Rudolph qui est très répandue dans les fédérations élites de natation : elle donne entre 0 et 20 points sur chaque distance en fonction de l'âge, du sexe et du temps. Il suffit ensuite de comparer le nombre de points dans chaque distance pour déceler nos faiblesses. Le hic : les trois-quarts des membres des cadres (Daniel et moi compris) se retrouvent avec trois zéros pointés . L'analyse, qui se promettait fort intéressante, se résume donc a : "Il te reste beaucoup de travail dans chacune des trois disciplines [...] avec ces temps, tu n'as aucune chance au niveau international ! Salutations, Marco" (Schifferle, coach de natation pour Swisstriathlon).

Malheureusement, on commence à avoir l'habitude de déclarations du genre avec la fédération : on vient par ailleurs d'apprendre qu'un test sur  3'000m sera effectué le 1er mars à Macolin pour les qualifications aux Champinnats d'Europe de duathlon. Le but : courir en-dessous de 9'10". Merci pour l'extraordinaire délai de 2 semaines de préparation... C'est comme ça, mais on ne va pas se décourager pour si peu !!

La réunion

Si on a reçu ces résultats à Sursee, c'est lors d'une réunion qui mérite effectivement (bravo à ceux qui ont suivi et tant pis pour les autres...) aussi un bref récit : rdv à 10h sur place pour les tests de 8x100m, qui sont finalement remplacés par un entraînement de natation normal d'environ 4km. Marco essaie de corriger le style de quelques-uns. Il ne m'a rien dit ; ma technique est parfaite ? Non, plutôt qu'il n'a pas eu (ou pas pris) le temps d'observer tout le monde.
Bref, après le dîner nous allons courir avec Claude Ammann. La série est courte : 10"-20"-30"-40") avec chaque fois une minute pour revenir au point de départ. Le premier bloc se fais sur une route plus ou moins plate et on rattaque la série en montée devant le campus.

C'est ensuite déjà fini ! Heureusement que l'ambiance avec les autres athlètes est bonne, sinon on se poserait la question de savoir si les 4 heures de voitures en valent vraiment la peine...

Jean-Claude



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Camp d'entraînement à Tenero

Cette semaine, les cadres relèves de Swisstriathlon (dont nous faisons partie) ont participé à un camp d'entraînement au centre sportif de Tenero.

L'arrivée sur place

Rendez-vous à 11 heures à Tenero, ce qui implique de prendre le train à 5h43 à la gare de Renens. Une heure matinale, mais on retrouve déjà les copains du Rushteam dans le train. Nous avons pris une tresse et du miel avec nous, c'est le moment d'attaquer notre déjeuner...
Sur le trajet, petit à petit, les autres athlètes montent nous rejoindre et les bagages s'accumulent... On se retrouve donc sur la ligne du Gotthard avec 14 grosses valises et vélos entassés dans le wagon famille (car il y a de la place pour les poussettes) !!
Quelques jeux sur iPhone et un changement rapide à Bellizona plus tard, on arrive enfin au centre sportif pour prendre les clés des chambres et dîner.

Début de semaine

Après un (petit) entraînement de natation et un footing pour décrasser le samedi après-midi, on attaque véritablement le camp le lendemain : un petit footing matinal, suivi de 4,5km de natation peu après déjeuner et enfin un run&bike l'après-midi (avec notamment 3*3' vite en càp).

Au programme du lundi : analyse vidéo de notre style en course à pied. Pour ce faire, il faut qu'on voit "l'effet de la fatigue"... c'est donc parti pour 3'000m à 90% !!
9'52" plus tard (pour la petite histoire 3e des cadres 2" derrière Daniel et 17" derrière Valentin), on rajoute un petit 200m pour permettre d'autres prises de vues... L'après-midi se passe en salle de théorie. Résultat : nous sommes les seuls à sauter trop haut et pas assez vers l'avant. Louis (entraîneur de demi-fond chez Swissathletics) nous dit même qu'au lieu de courir, on se déplace "comme des kangourous" (). Il faut essayer d'y remédier en augmentant la cadence des foulées (avec des petits pas nous n'aurons plus le temps de faire ce trajet supplémentaire en vertical).
Le soir, on ajoute 3,5km de natation avec C. Pellandini (l'ex-coach de Flavia Rigamonti !!). Rien à signaler lors du débriefing, sauf que désormais les footings matinaux sont interdits par Cathy et Stephy (les deux monitrices du camps).

Le mardi est prévue une journée de "récupération" en milieu de camp. On ne coupera toutefois pas à un heure et demie de natation et un (court) circuit-training en salle. Le débriefing du jour est beaucoup plus agité que les jours précédents (peut-être parce que la journée n'a pas été assez fatigante ??)  : certains athlètes, nous compris, demandent pourquoi on ne fait pas plus de volume d'entraînement alors que c'est ce qu'on nous demande aux différentes réunions des cadres. Reinhard (responsable relève à la fédération, présent mardi et mercredi) ignore les questions et laisse Cathy répondre qu'elle privilégie la qualité et ne veut pas qu'on finisse le camp morts.

Suite et fin du camp

Mercredi matin, tests en natation, spécifiquement conçus pour le triathlon : 50m sprint, 5' de pause, 200m sprint, 30' de pause et (enfin) 800m sprint. Pour ma part effectués en 31", 2'31" et 11'09" (pour Daniel respectivement 31", 2'27" et 10'42"). On devrait normalement recevoir une analyse de Marco Schifferle (coach de natation du groupe élite à Swisstriathlon) expliquant quels sont nos points faibles (vitesse ou endurance) et les séries-types à effectuer pour y pallier.
L'après-midi, on profite du beau temps pour aller faire 2h de vélo enchaînées avec une transition de 20' à pied. On rajoute 1h30 de natation le soir...  Une journée bien remplie comme on l'avait demandé ! Les tendons des épaules se font sentir ; j'ai pas l'habitude de nager autant...

Pour le jeudi, une série de 7*300m sur piste nous attend. Pas à fond mais bien rapide en pensant aux corrections de style de lundi. L'après-midi, on commence par 45' de home-trainer (le temps est trop froid pour aller dehors), puis un petit circuit-training juste avant l'habituel entraînement de natation : nos remarques ont été bien écoutées... (à nos risques et périls )

Le vendredi est une journée de surprises : D'abord un mini-triathlon très sympa constitué de home-trainer, d'aqua-jogging et de natation. Dix minutes dans chaque discipline à effectuer trois fois au total. L'après-midi un entraînement en salle où l'on enchaîne un exercice de stabilisation avec un petit footing et ainsi de suite...
Le soir, sortie à Lido, un superbe complexe à Locarno avec bains, toboggans (dont un looping avec 3G1/2). Puis soirée libre... nous profitons d'aller entre garçons au carnaval de Locarno !!

Hier (samedi), petit footing matinal et retour en train par petits groupes (car le train était interdit au vélo, nous avons pu passer puisqu'ils étaient emballés et donc considérés comme des bagages à main !!).

Conclusion

Que dire à part que, comme chaque fois que l'on retrouve les autres athlètes des cadres, l'ambiance était vraiment excellente. Nous avons pu parfaire nos langues (le suisse-allemand avec les autres athlètes et Stephy, l'italien avec les responsables du centre sans oublier le français avec Cathy et les suisses-romands ). Point de vue entraînements, la natation était bien répartie et avec un bon volume (et c'est vraiment top de nager en bassin de 50m) ; j'aurais toutefois aimé faire une ou deux sorties en vélo en plus, pourquoi pas avec une transition càp...

Le récit s'allonge, mais je crois que cette semaine en valait la peine... j'espère que vous avez eu le temps de tout lire !

Jean-Claude

PS :
On verra déjà la semaine prochaine si les entraînements en natation ont été utiles... Nous avons à nouveau un test de 8*100m !



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