Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

News

SOLA Staffette

Dernier gros effort avant Rapperswil dans deux semaines à priori, le relai SOLA organisé par l'association de sport pour étudiants de Zürich (ASVZ). Mon labo ayant formé une équipe, je me retrouve inscrit pour la deuxième étape (sur 14) pour SuperQUDEV. De plus, on fait partie avec Daniel aussi du TV Oerlikon depuis Pâques pour nos entraînements course à pied, et ainsi on rejoint aussi leur équipe. Les deux pour la 9e étape, mais dans une équipe différente (Daniel la 1, moi la 2).
 
Samedi matin donc réveil aux aurores (mais plus tard que les 3 fois par semaine où l'on va nager le matin) pour un petit déjeuner rapide et se retrouver à côté du labo sur la colline d'Hönggerberg pour mon départ. On est dans le groupe S pour Schnell, ce qui signifie qu'on part avec 30min de retard sur le premier départ. Ma coureuse n'étant pas la plus rapide, je prends le relai parmi les derniers (791e sur environ 1000 équipes) et me lance pour 14km principalement descendants. Je gère un peu mon effort sachant qu'il m'arrive souvent de partir trop vite et caler ensuite. Dans la portion en forêt je remonte beaucoup de concurrents, les kilomètres défilent assez vite jusqu'au 5e en 17'35. Personne ne court à mon rythme toutefois car toutes les équipes rapides avaient déjà bien 6-7min d'avance sur leur première relayeuse.
 
Depuis là descente plus raide sur la Limmat et quelques petites bosses pour remonter sur Buchlern. Je me sens un peu moins bien, mais gère mon rythme assez bien je crois. A l'arrivée l'effort se fait bien sentir, faudra voir combien de forces il me reste pour l'après-midi... Un poil moins de 14km, 3'38 de moyenne, 14e sur l'étape, repris 741 rangs !
 
Retour rapide à la maison, avec WhatsApp qui annonce les retards courants et ambitions (TVO1 veulent gagner mais avec déjà passé 3min à Uetliberg ça s'annonce mal, TVO2 vise la 6e place pour gagner un Rössli, autour de 5-10e durant toute la matinée). Compex sur les jambes, petite séance devant et derrière. Un plat de pâtes, changement de t-shirt, et hop on resaute dans le bus avec Daniel cette fois-ci pour Fluntern.
 
Jean-Claude en bleu sur l'étape 9.
 
Le soleil devient de plus en plus persistent et la température monte. Echauffement pas trop long car je sens un poil les cuisses. Ici un peu plus de 11km nous attendent avec un parcours plus exigeant car valloné. Daniel prend le relai en 3e position, moi avec une petite minute de retard en 4e. Le ton est vite donné: rapide. J'ai un concurrent droit dans les pieds qui me suis sur les premiers faux-plats montant puis prend le devant sur la partie légèrement descendante.
 
Après quelques kilomètres rapides quelques bosses se présentent et un autre concurrent avec un maillot TG Huetten nous dépasse. Trop vite toutefois pour espérer suivre. La moitié est faite, oui mais je commence à être bien dans le dur, et deux belles côtes bien plus raides que la carte ne semblait l'indiquer n'aide pas à se remettre dans le bon rythme.
 
Je rejoins Forch avec une moyenne de 3'50, en ayant perdu environ 1'30 sur Daniel (assez consistent avec notre forme actuelle aux entraînements). Daniel a le 2e temps de l'étape, moi le 7e.
 
Les membres TVO après l'arrivée à Irchel.
 
Pas trop souffert donc d'avoir couru le matin ? Euh ouais sauf que la fin bien dure se fait ressentir sur la suite de la journée et le lendemain où rien que les escaliers de l'appartement sont durs à gravir et descendre.
Après une douche rapide (et un passage Denner pour l'"iso"), on retrouve l'équipe TVO sur le campus d'Uni Irchel pour voir l'arrivée de nos équipes qui se classeront 2e et 5e. S'en suit dîner avec TVO pour Daniel et barbecue sur la pelouse avec mon labo pour moi. Puis after-party "SOLA Summer break" avec une partie du TVO jusqu'au coeur de la nuit...
 
Un Rössli pour tous les membres d'équipes dans le top 6.



Copy the text from the picture

Edit style basic | advanced

Un TDFO puissant

Après une relative baisse d'entraînements ayant suivi le camp de Porrentruy, il était temps de remettre une couche sur quelques jours à l'occasion de la sortie annuelle du Rushteam: le TDFO. Si le favori est clair cette année (Daniel), derrière je pensais éventuellement devoir défendre ma position face à Philip sur un parcours favorisant plutôt le contre-la-montre final. J'avertis tout de même Daniel que des écarts sont faisables le samedi malgré une arrivée éloignée des difficultés, en tenant compte d'un peloton assez modeste en taille. Deux équipes sont formées, et je me retrouve en tête de la "Rushteam", qui perdra tout espoir avec l'abandon précoce de Philip sur blessure avant même le départ.

Prologue Echandens

Vendredi soir petit prologue en CLM sur Echandens. Juste de quoi se mettre dans le rouge quelques minutes, mais pas suffisant pour faire des écarts. Je me sens vraiment bien, posé sur les barres. Je donne gentiment ce que j'ai dans les jambes et ça répond plutôt bien. Après un dernier virage très prudent une forte relance que j'arrive à maintenir comme sprint final. Mes sensations se confirment, puisque je récupère le maillot jaune pour 10s devant Daniel !

À l'analyse des chronos/puissances il semblerait que je reprenne surtout du temps à Daniel dans le dernier tronçon, alors que j'en prends continuellement à David F. qui termine avec le 3e temps. Par rapport à l'an passé les records ne sont pas battus, mais dur de savoir si c'est les conditions, la gestion, le positionnement ou autre chose.

Données de puissance du prologue que je gagne devant Daniel et David.

Etape de montagne Bussigny-Molard-Mollendruz-Bussigny

Samedi matin j'enfile donc la pancarte pour l'étape de montagne, avec une équipe Eitzinger bien décidée à me le faire payer. Prédictions d'avant course : potentielles attaques dans le Molard mais passage groupé à L'Isle, test FTP dans le Mollendruz et on finira comme on pourra. Dans la partie neutralisée le parcours est un peu modifié à cause de travaux puis d'envies du directeur de course. Le peloton reste groupé jusqu'au pied du Molard où je prends les devants pour appuyer un poil mais au train sans attaquer. Durant la montée ça ne me plaît pas trop de voir des gens se mettre en 4e file et couper les épingles à gauche, je me rabats et dès que je suis sur le bord droit de la route j'arrête de tirer. Faut dire que ça monte vite, et les esprits s'échauffent en voyant le passage du panneau s'approcher. Je commence à tirer la langue, mais parviens à faire l'effort pour ramener sur Daniel avant Burtigny. Matthieu et David F. attaquent et me voilà dans un petit groupe de quatre avec trois adversaires. Après quelques hésitations ils se décident à rouler au début de la descente, ce qui nous vaudra une petite frayeur dans le premier virage. Ensuite c'est facile toutefois et je suis donc bien dans les roues. Gilbert au prix d'un gros effort revient avec David B. sur la tête, mais Matthieu ne relâche rien pour autant. Je ne suis pas très à l'aise dans la descente de Saubraz, mais pas de quoi s'inquiéter.

Il me semble que Bonzon tire la langue, que Matt va payer ses efforts dans le Mollendruz, mais au lieu de se calmer ils relancent des attaques après Ballens. Je prends les commandements tranquille juste avant L'Isle et comme prévu durcis sérieusement le train dans le Mollendruz (enfin plus que prévu, mais c'est parce que je voulais absolument pas passer en groupe au sommet et voir des gens prendre les mêmes risques dans la descente qu'à Burtigny). Jusqu'à Mont-la-Ville tout va bien, j'ai plus que Daniel dans ma roue. Seulement ça devient dur, et à l'épingle les risques de ma stratégie ressorte: Daniel lance une attaque solide (j'étais à passé 600W en me faisant déposer), et s'envole seul prendre le maillot à pois et filer vers le jaune qui lui semblait promis. Je cale encore un peu sur la fin du Mollendruz, passe le sommet avec une minute de retard environ, perds du temps dans la descente (trop freiné et/ou trop fatigué pour tirer ? Probablement un peu des deux.). Après Cuarnens les jambes ne répondent plus, je me fais souffrance, mange un biberli, finis entièrement mon unique gourde (début de fringale peut-être). Puis sur la fin une belle crampe dans la cuisse gauche, je finis depuis la dernière rebosse quasi en roue libre.

Daniel avait passé 5 minutes à l'arrivée (ouf pas battu mon record du TDFO avec 6'40 sur une étape), mais derrière moi j'ai même pas 30s de marge sur Gilbert et les deux David qui me fondaient dessus !
À noter que ma prédiction avant course était bien meilleure que celle de Daniel, puisqu'il y a eu des écarts conséquents, que j'ai battu ma puissance sur 20min dans le Mollendruz d'après mon Edge (333W), et qu'un petit groupe est arrivé ensemble au pied à L'Isle.

Matthieu, Daniel, David Forchelet, Jean-Claude et David Bonzon à l'arrivée de l'étape du samedi.

Etape de plat Bussigny-Mathod-Chamblon

Dimanche l'étape est sensée être facile, mais le TDFO étant ce qu'il est, le peloton s'agite dès la sortie de Cossonay et la déneutralisation pour partir en échappées consécutives. Alors il s'agira de prendre la chasse, de revenir, de voir qui veut rouler, de ne pas se faire surprendre par l'attaque suivante. Matthieu et Lamard tentent leurs chances souvent, mais Daniel, Forchelet, Vincent et Giorgio s'y mettront aussi. J'aurai pu conserver plus de forces pour l'après-midi, mais sur un TDFO à 4 étapes seulement, ça me ferait mal au coeur d'en laisser une sans rien jouer. La dernière échappée (et la plus longue) par Matthieu sera comblée à Mathod, bien que les écarts n'aient jamais dépassés la trentaine de secondes.

Attaque de la montée finale sur Chamblon avec de gauche à droite Gilbert, Giorgio, Matthieu, Jean-Claude, David Bonzon, David Lamard et Daniel.


D'ici là reste plus que la montée finale sur Chamblon. Bonzon est bien placé mais se trompe entre photographes et ligne d'arrivée et je peux gagner le sprint qui suivra juste devant Daniel. Il fait faim, un peu froid, les jambes sont lourdes, et la pluie menace malgré les prévisions optimistes de Philip.

CLM final

Reste plus qu'à rentrer, via le contre-la-montre final traditionnel. A peine parti que j'ai les cuisses douloureuses et de la peine à trouver un bon rythme. Je me force un peu à me placer correctement et rouler sans me mettre dans le rouge non plus trop vite. Mon écart sur Bonzon semble se retrécir tout gentiment. Passé Bavois Daniel me dépasse et on reprend Forchelet aux prises à des soucis mécaniques quasi au même moment. A la traversée de la Sarraz je vois Daniel reprendre Bonzon également, alors que pour ma part je n'arrive plus à réduire l'écart. Je lui reviendrai dessus vers Cossonay, après qu'il se soit trompé dans le giratoire. Seulement la pluie me crispe énormément dans la descente et je laisse donc de précieuses secondes filer en me crispant sur mon vélo, n'osant plus tirer sur les barres, et freinant bien plus que nécessaire.
La fatigue du matin combinée à la crispation due à la pluie me font perdre beaucoup de temps sur Daniel, mais je conserve toutefois ma deuxième place assez largement.

Daniel (maillot jaune) en plein dépassement de Jean-Claude (maillot à pois) sur le clm final.

Shoot-outs

Quelques performances marquantes du week-end :
- mon prologue super bien placé et exécuté.
- Gilbert qui ramène seul les poursuivants sur la tête où 3 personnes se relayaient avant Gimel.
- Les attaques franches de Daniel au Mollendruz et avant Orbe (décidemment bien en forme).
- Les échappées sans relâche de Matthieu et Lamard.
- Le retour de Joël sur un peloton bien nerveux après une pause pipi (!).
- Les clm finaux de Daniel, Joël et Bonzon.
 



Copy the text from the picture

Edit style basic | advanced

20km Lausanne

Après une belle course l'an passé, l'objectif était de confirmer voire progresser cette année. J'ai eu un poil de peine à courir correctement après Porrentruy à cause de mes douleurs de genou, mais depuis quelques temps ça allait mieux et je portais juste un tape préventif mais ne ressentais plus de douleurs. Daniel devait faire la petite Patrouille, qui toutefois a été annulée pour mauvaises conditions météo.

Dans le groupe de tête après 1km, Daniel bien visible au centre, Jean-Claude en dernière position du groupe

A l'échauffement je me sens la pêche du point de vue énergétique mais un peu mal aux cuisses malgré le repos les jours menant à la course. Une fois le départ donné, je me retrouve assez devant, puis laisse passer quelques coureurs mais m'accroche au premier groupe. On passe le kilomètre en 3'15, soit un peu plus rapide que prévu mais pas si loin de mes capacités. Ensuite le rythme est toujours étrange pour les africains donnant le tempo. Mais il me faut raisonnablement les laisser partir malgré tout, ça sera trop vite pour moi. Dès le 3e km les montées arrivent et avec les difficultés. Il me semble bien tirer dans Denantou mais rien n'y fait, je me fais dépasser fréquemment.

Peu avant la place Milan les premières dames me rattrappent, alors qu'elles auraient sûrement de la marge. En effet environ 1km plus tard la future vainqueure dira à sa compatriote : "it's a bit too slow" et de me distancer dans la descente sur la Maladière. Je me sens vraiment pas bien, mal au ventre (pas bien digéré le déjeuner ?), et de la peine à avancer dans les montées. Laura Hrebec me passe aussi, ainsi que plusieurs autres groupes d'hommes. Je peine vraiment jusqu'au passage des 10km au pied de Tivoli, où psychologiquement je me reprends en voyant que mon chrono est toujours meilleur que l'an précédant (~35'40).

Jean-Claude dans la descente de Tivoli et Daniel sur le stade d'arrivée.

Si je peine dans les montées, il me semble bien me resaisir dans les portions longues de plat/descente. Je me fais un peu souffrance pour battre mon chrono de 2015, en 1h11'57. Les sensations n'y étaient pas vraiment, mais d'un point de vue chrono c'est honorable.

Daniel termine plus lentement que l'an passé, mais sous l'heure dix quand même. Chapeau !

PS: pour ceux qui auraient pas encore vu, http://latele.ch/play?i=59373, de 42:30 à 44:40, lorsque je menais les premières dames...

1 comment
bravo pour vos perf. Aussi au TDFO
papa

par PA the 04-05-2016 at 08:29


Copy the text from the picture

Edit style basic | advanced

Porrentruy

Avec un peu de retard, un rapide compte-rendu du traditionnel camp de Porrentruy :

Partis le jeudi peu après midi de Zurich avec Daniel, le rythme est direct très rapide pour rejoindre à vélo Baden, Brugg, puis le petit col du Bözberg qui nous amène sur le Fricktal. On rejoint ensuite le Rhin vers Stein qu'on suivra de manière vallonnée jusqu'à Bâle, et avec beaucoup de traffic malheureusement. Avec ma connaissance du parcours de 2014 toutefois le passage dans la ville est optimisé et rapide. On essaie une nouvelle variante via la France pour éviter le col des Rangiers. Variante qui nous emmenera un poil à côté du parcours prévu, et après 100km la fatigue se fait gentiment sentir dans les jambes. La moyenne est toutefois toujours au-dessus des 30km/h. Les petites rebosses vers Ferrette me scient bien les pattes, mais on rejoint la Ferme assez tôt pour enchaîner avec un léger footing.

Les jours se suivent ensuite mais se ressemblent guère. Vendredi matin un petit footing, une sortie courte mais assez rythmée avec deux sprints de Porrentruy bien disputés. Un enchaînement costaud derrière Daniel ensuite et passé 5 bornes de natation. La pizza fait du bien le soir ! Samedi rebellote pour l'éveil matinal. S'en suit la grande étape via les côtes de Bure, Réclère, Montancy, la Croix et Vaufrey. De quoi causer une ou deux fringuales, quelques crevaisons et d'y laisser bien des forces. La natation l'après-midi se fait avec une autre énergie...

Dimanche la pluie est au rendez-vous, et pour ma part si je suis encore de bonne humeur au départ ça changera vite avec des douleurs au genou gauche venant s'ajouter à l'humidité élevée. Nos tentatives de chansons pour se réchauffer fonctionnent plus ou moins, mais la sortie setra quand même ramenée à 53km, avant de partir pour un long enchaînement càp, qui sera transformé en alternance marche-footing léger pour moi car le genou ne fait que s'empirer. La natation passe assez bien, heureusement elle est courte et facile avec juste des petits sprints bien placés au milieu.

Le lundi au soleil...

Lundi le temps est plus ou moins clément au départ, et on se joint à un groupe du GS Ajoie. La sortie commence comme prévu par une petite démonstration de testostérone dans les premiers sprints... Ensuite la pluie calme les ardeurs, et on se retrouve à traverser à pied le Doubs en crue ! De retour à Vaufrey une belle montée rapide et un retour acharné sur Porrentruy boucleront le camp.

Avec Daniel toutefois reste un sacré morceau : le retour jusqu'à Zurich à vélo. Si le départ passe plutôt bien avec le retour de la chaleur et du soleil, la deuxième moitié sera bien plus dure pour mon genou douloureux. D'autant qu'une fringuale guette méchamment en passant le Fricktal...

Il m'a fallu pas mal de temps pour récupérer après coup, à cause de mon genou surtout qui a fortement limité mes options sport la première semaine. Une charge que je n'était peut-être pas vraiment 100% prêt à encaisser cette année. Mais toujours une excellente ambiance et un chouette week-end !

De retour à la maison: compex pour le genou et du salé pour la fringale



Copy the text from the picture

Edit style basic | advanced

Strava: 20km Lausanne

20km Lausanne

Course à pied sur Strava par Daniel: https://www.strava.com/activities/555920825

19.8km - 1h10' - 238.6m D+



Copy the text from the picture

Edit style basic | advanced