Hot Chocolate 15k
Will you run for chocolate?
Hot Chocolate? Effectivement un bon chocolat chaud est de saison. Au soleil, sur la terrasse du chalet, à observer la neige fondre sous les ardeurs d'un bel après-midi de vacances... mais pourquoi parle-t-on d'une compétition? Des explications s'imposent! Avant de partir avec la famille au Mexique pour Noël, je me suis inscrit à cette course de 15km à Atlanta pour relancer les entraînements. L'idée est un 15km avec comme prix à l'arrivée un verre de chocolat chaud et une mug avec du chocolat fondant et divers aliments à tremper dedans. Juste parfait pour concilier bonnes résolutions, reprise de la course à pied et la gourmandise.
15km de reprise
Pourtant la journée doit commencer par un 15km. Première course de cette distance pour moi et surtout reprise après trois semaines très légères niveau sport suivie d'une semaine d'entraînement seulement. J'ai des sentiments plutôt mitigés sur ce à quoi m'attendre les jours avant et si on me demande un objectif, j'ai tendance à répondre par 54' pour bien faire, 57' tenant compte de la forme actuelle et dans tous les cas moins d'une heure pour ne pas être déçu. Je ne me mets pas trop de pression mais malgré tout le temps reste important. L'idée est de partir "lentement" (comprenez par là pas plus vite que 3'30 au kil) et ne pas caler après.
Sur place le matin même il y a beaucoup de monde, 19'000 participants partagés entre les 5km et 15km au programme. Beaucoup de chocolat aussi, 33'000 tonnes si j'ai bien compris mais le focus n'est pas là-dessus pour le moment donc je n'écoute même pas vraiment les chiffres. Je suis dans la première vague des 15km et il n'y a pas de soucis pour se placer en première ligne. Après une petite centaine de mètres je me retrouve premier de tout le paquet et on se détache déjà avec un petit groupe de trois. Je suis étonné du peu de monde devant comparé par exemple au 10km de Lausanne ou au quart de marathon auxquels je suis habitués. Je dois me forcer à rester calme pour le moment car je me sens très facile. Le groupe passe d'abord à quatre après qu'un autre nous ait rejoint par l'arrière et revient à trois comme le premier qui menait avec moi lâche le train. Les premiers miles passent facilement et je ne regarde pas vraiment la montre (je ne connais pas non plus mon temps sur le mile et je compte pas quitter le groupe pour l'instant). Comme sur les triathlons que j'ai fait ici aux USA, on court sur des grandes routes fermées par la police et tout bien organisé, mais pas grand monde à regarder passer les coureurs. J'ai dû croiser plus de volontaires aux ravitos boissons tous les 2 miles que de supporters.
Passage au 5e kilomètre en 18'25 d'après le chrono officiel (affiché à chaque mile et au 5 et 10km) et 18'30 aux résultats officiels. Je joue ensuite un peu au yo-yo avec les deux autres qui ont tendance à me prendre quelques mètres à chaque fois notamment dans les quelques relances, mais je les rejoint toujours. Vers le 7e km, ils finissent par me lâcher vraiment. L'écart se creuse très vite et j'ai un moment un peu plus difficile, comme souvent sur les 10km. Le quatrième me rattrape alors à nouveau un peu avant le passage des 10km et je le suis à la trace pour reprendre un rythme plus ou moins convenable. Le temps à baisser un peu, mais 37'30 et encore tout à fait raisonnable. L'écart avec ceux de devant me semble même s'être stabilisé. Je tiens dans les pieds de mon meneur d'allure jusqu'à 12km ou je le laisse partir dans un tout petit faux-plat. Les derniers miles sont un petit peu plus difficiles mais c'est pas non plus la dégringolade comme j'ai connu quelque fois sur 10km. Je tiens même un bon rythme malgré les mollets qui commence à tirer. A un mile et demi de la fin, un autre concurrent me passe nettement plus rapidement et je ne peux rien faire pour le suivre même si je donne une petite accélération au panneau des 9 miles.
A l'arrivée ma montre me donne 57'00 pour 15.1km. Pas de surprise par rapport à mes attentes. Content malgré tout de l'avoir fait et d'avoir tenu un rythme relativement constant tout du long (car je craignais un peu avoir baisser quand les deux premiers m'ont lâché). Si vous demandez à Jean-Claude l'analyse d'après course sur Skype, il reste juste la question de savoir si je me suis donné à 100% ou si j'étais dans ma "Confort Zone" et que j'aurais pu continuer à ce rythme encore 5km. C'est vrai que c'est un rythme qui me convenait bien et que j'ai relativement vite récupéré par après. De là à savoir si j'aurais pu aller plus vite, ça reste quand même une question... valide question tout de même et c'est aussi pour cela que j'aimerais bien avoir parfois un Jean-Claude (ou autre partenaire de mon niveau, mais ça marche bien avec Jean-Claude) avec moi aux entraînements pour me pousser.
Récup, famille et suite
Ensuite, place à la récupération. Tout d'abord le chocolat fondant avec marshmallow, biscuits et banane. Les officiels ne me prenant pas mon ticket la première fois j'ai même le droit à deux portions au point où ça devient presque écœurant à la fin. «C'est bon, mais c'est pas du Lindor ou du bon chocolat suisse» comme on me le fait bien remarquer. Et je pense que l'estomac n'est pys forcément au mieux à l'instant. Je passe d'ailleurs l'après-midi avec un sentiment bizarre, comme une boule au ventre et une envie de manger mais en même temps rien ne m'allèche véritablement. Les mollet tirent aussi bien malgré la bonne petite marche de décrassage que je me suis décidé à faire. Mais voilà, c'est quand on est loin qu'on se rend compte combien on apprécie d'avoir maman qui fait un massage après ainsi que la laissive et toue la famille qui supporte pendant la course et les entraînements. Bref, comme Jean-Claude l'a déjà dit, ça m'a fait très plaisir de les revoir tous pour les vacances. Maintenant je me lance pour le deuxième semestre ici à Georgia Tech. Avec un nouvel ami rencontré, je suis en train de planifier des entraînements de natations les matins à 7h15 trois fois par semaine, ce qui me laissera les soirs de libres pour la course ou le vélo (et pour travailler parfois... peut-être). Et les compétitions de triathlon reprendront dès mars ici vu les températures qui sont déjà printanières (et bientôt estivales si le réchauffement continue son rythme effréné, 5°C quand je suis arrivé le 4 janvier et 20°C maintenant). «Ils sont fous ces américains» que dirait Obélix avec raison. Plus de précision mardi pour cela avec la première réunion du club.
À Londres c'est légère neige, faudra repasser pour les températures printanières...
Jean-Claude
par Jean-Claude the 14-01-2013 at 13:18
par PA the 14-01-2013 at 16:40
par Daniel the 14-01-2013 at 20:27
par PA the 14-01-2013 at 21:47