Fracture de fatigue
Mal au pied
Mardi de la semaine passée, j'ai commencé à avoir mal au pied gauche en fin d'entraînement de course. Le pied me faisant encore mal jeudi, j'ai dû m'arrêter après l'échauffement et regarder Jean-Claude et les autres copains faire leurs 400m sur stade. Le vendredi et le samedi matin, le pied allait en s'améliorant gentiment grâce à des intervalles de glace et de crème. La compétition de samedi à Zug s'annonçait par conséquent difficile. Avant la course je doutais un peu sur l'état du pied, mais j'avais fini par prendre confiance puisqu'à l'échauffement le mal était moins important que les jours précédents. Le début de la compétition s'est bien passé. A la natation et au vélo je ne sens rien et je peux faire ma première course avec une gêne qui me force à ralentir un peu mais c'est encore raisonnable. Je force un peu sur la deuxième natation pour revenir dans le groupe. A vélo je suis de nouveau bien mais sens quand même le pied lorsque le rythme ralentit sur le dernier tour pour se préparer à la transition. Je me place assez devant, pourtant la transition est difficile et je sors déjà loin des autres avec mal cette fois-ci... 200m me suffiront pour comprendre que ça ne sert à rien de continuer en boitant et je sors à moitié en pleurs.
Diagnostique
Retour à l'arrivée sur l'épaule de Matthieu car poser le pied me fait mal. A la tente des samaritains on me met un peu de glace et un médecin me conseille un IRM car c'est soit une tendinite soit une fracture de fatigue. Enlevé le stress de la course, le pied me fait très mal le soir et je pratique le vélo sur une jambe pour le trajet jusqu'à l'auberge et saute sur le dos de Jean-Claude pour les escaliers et le trajet dans l'auberge. Le lendemain, on reste regarder les adultes du club. J'arrive plus ou moins à marcher mais la douleur ne diminue presque pas. Finalement hier, après trois heures passées à la clinique et deux radios du pied, le diagnostique tombe : c'est une fracture de fatigue au métatarse. L'os ne s'étant pas déplacé, il faut faire 4 à 6 semaines avec le moins de pression possible dessus pour qu'il se resoude de lui-même au bon endroit. Je ressort par conséquent avec des béquilles et niveau sport le droit de "se baigner plus que nager". Je m'attendais un peu à une fracture de fatigue après l'avis du médecin zougois le jour de la course mais il me parlait de une semaine sans courir. Il faudra ma fois se résoudre à ne rien faire si je veux que ça guérisse.
Quant à la cause, je ne sais pas trop que penser. On a fait pas mal d'entraînement il est vrai, mais à peine plus que l'an passé et ces dernières semaines n'ont justement pas été très chargées. Il me semblait être en bonne forme et la période de préparation avec un peu plus de volume est passée depuis un bon mois en tout cas. Mais bon, d'après le médecin on n'y peut rien et on ne sait pas vraiment pourquoi et quand ça arrive. C'est juste "plus fréquent chez les longs et fins comme toi" et le repos est le seul remède.
C'est donc foutu pour le triathlon de Spiez ce week-end, mais surtout pour la coupe d'Europe à Holten où nous étions inscrits avec Jean-Claude le 7 juillet. Pour la suite, j'espère pouvoir refaire une course fin juillet ou début août avant de partir aux États-Unis, mais on verra d'abord comment le pied évolue.
par nibel64 the 25-06-2012 at 09:31