Mid-September when it slowly became clear that no triathlon race was likely to happen this year, I told Daniel that I needed a race or two in order to be mentally sane when going into off-season. My eyes were set on the Marathon de Lausanne, planned to take place on October 25.
Sessions on the Affoltern track were going well despite the little amount of running I’ve done this year until July. I registered for the half-marathon Swiss championships as well. A week before might not be super-ideal, but if I finish not too destroyed it’s ok, and there’s the non-zero chance that one or both may suffer from corona-related consequences.
The TVO team before the start.
On such a short notice, my preparation consists of two long runs only, one of 28 km progressive along the lake Léman, the second of 36 km steady the week after. Both feel ok but not super great, yet I’m quite confident that I can aim for 1h12 on the half and below 2h35 on the marathon. A week before the first race my shin splints start to get tense again, likely a sign that I’m now running a lot on little background volume.
The TV Oerlikon bahnchallenge shows that my speed is not quite there yet, it’s a lot of fun though. Combined with wearing chic shoes a whole day after that my legs took a real beating, and I am a bit less confident at the start line in Belp than two weeks before.
I thus decide to take the kilometers one by one, starting at a comfortable pace. While Michèle Gantner and Nicola Spirig started very fast on the first kilometer, they fade out very soon, and I am left with a small group containing training partners Donnino and Luca, as well as Martina Strähl as first woman (dethroned from her swiss record the day before by Fabienne Schlumpf). She’s pushing a nice pace until km7 roughly, which should bring us around 1h11. Feels relatively easy so far, I’m staying hidden.
First kilometer of a fast race.
It would turn out too fast for her as well, and as the group splits up with people trying to bridge the previous little group or fading, I’m taking some turns to the front but aim mostly at keeping the pace constant. At half-point in 35’40 (10km in 33’48), I’m still thinking I could push a little to get the 1h11, my goal B. Not much later I would be alone with Luca though, and uncontrollably losing seconds on the target pace. It feels like the winds is picking up, and I’m struggling a little.
Luca dragging me along.
By km 17 I have to let him go as well, and I have the far-from-ideal thoughts that I’d better finish nice than destroyed to run a better marathon the week later. As I now know, this wasn’t justified as it would get canceled a few days before the date (not without me going through a low-carb phase though).
Final stretch.
I cross the finish line, which seems to have placed just a little too far, in 1h12:33, wanting just a little more. There will be other tries.
Special mention to ckr for his last race, Ruben for holding his fast starting pace, Donnino for being able to negative split, Luca for running 17 km with me, Jamie for her amazing PB, and all the supporters who came along the course.
Mi-septembre, lorsqu'il est lentement devenu clair qu'aucune course de triathlon n'était susceptible d'avoir lieu cette année, j'ai dit à Daniel que j'avais besoin d'une course ou deux pour être mentalement sain en entrant dans l'intersaison. J'avais les yeux rivés sur le Marathon de Lausanne, prévu pour le 25 octobre.
Les sessions sur la piste d'Affoltern se passaient bien malgré le peu de course à pied que j'ai fait cette année jusqu'en juillet. Je me suis également inscrit au semi-marathon des championnats suisses. Une semaine avant, ce n'est peut-être pas super-idéal, mais si je ne finis pas trop détruit, c'est ok, et il y a une chance non nulle que l'une ou les deux courses souffrent de conséquences liées au coronavirus.
L'équipe de TVO avant le départ.
Dans un délai aussi court, ma préparation consiste en deux longues séances seulement, l'une de 28 km progressive le long du lac Léman, la seconde de 36 km régulière la semaine suivante. Les deux se passent bien, mais pas super bien, et pourtant je suis assez confiant pour viser 1h12 sur le demi et moins de 2h35 sur le marathon. Une semaine avant la première course, mes périostes commencent à se tendre à nouveau, probablement un signe que je cours désormais beaucoup sur un maigre volume de fond.
Le défi "bahnchallege" du TV Oerlikon démontre que ma vitesse de pointe n'est pas encore tout à fait atteinte, mais ça reste très amusant. Combiné avec le fait de porter des chaussures chics toute la journée suivante, mes jambes ont pris une sacrée raclée, et je suis un peu moins confiant sur la ligne de départ à Belp que deux semaines auparavant.
Je décide donc de prendre les kilomètres un par un, en commençant à un rythme confortable. Si Michèle Gantner et Nicola Spirig sont parties très vite au premier kilomètre, elles s'effacent très vite, et il me reste un petit groupe comprenant les partenaires d'entraînement Donnino et Luca, ainsi que Martina Strähl en tant que première femme (détrônée de son record suisse la veille par Fabienne Schlumpf). Elle pousse un bon rythme jusqu'au km7 environ, ce qui devrait nous amener à 1h11. Ça semble relativement facile jusqu'à présent, je reste caché.
Premier kilomètre d'une course rapide.
Cela sera finalement trop vite pour elle aussi, et comme le groupe se sépare avec des gens qui essaient de faire le pont avec le petit groupe précédent ou qui faiblissent, je prends quelques relais à l'avant mais vise surtout à garder un rythme constant. À la mi-temps en 35'40 (10 km en 33'48), je pense toujours que je pourrais pousser un peu le rythme pour atteindre les 1h11, mon objectif B. Mais peu de temps après, je serais seul avec Luca et je perdrais des secondes sur mon rythme cible de façon incontrôlable. J'ai l'impression que le vent se lève, et que j'ai un peu de mal à tenir le coup.
Luca m'emmène dans ses pieds.
Au km 17, je dois aussi le laisser partir, et je me dis que je ferais mieux de finir en beauté plutôt que de me faire détruire pour pouvoir courir un meilleur marathon la semaine suivante. Comme je le sais maintenant, cela n'était pas justifié car il sera annulé quelques jours avant le jour J (non sans que je passe par une phase de déplétion de glucides cependant).
Dernière ligne droite.
Je franchis la ligne d'arrivée, qui semble avoir été placée un peu trop loin, en 1h12:33, en n'en voulant juste un peu plus. Il y aura d'autres tentatives.
Mention spéciale à ckr pour sa dernière course, Ruben pour avoir tenu son rythme de départ rapide, Donnino pour avoir réussi à faire un split négatif, Luca pour avoir couru 17 km avec moi, Jamie pour son incroyable PB, et tous les supporters qui sont venus sur le parcours.