Sempacherseetriathlon
Comme souvent, malheureusement, la course des juniors se retrouve tôt le matin à l'autre bout de la suisse-allemande (enfin là ça va encore, mais c'est quand même départ à 8h15 !). Peut-être bien parce que les participants ne se bousculent pas sur la ligne de départ : 12 petits juniors devant une ligne de 50m de large, pas de quoi se collisionner.
Quoi que, on part évidemment tous du côté de la bouée, mais ça s'éparpille assez vite... Je n'arrive pas à suivre le rythme (dommage que la néo ait été interdite :-( ); le petit groupe de tête prend le large. Comme à l'entraînement les jours avant/après la course, j'ai l'inpression d'être lourd dans l'eau et de mal flotter (ça arrive parfois, mais l'impression est assez rare heureusement). Je termine mon pensum (y compris la remontée jusqu'au stade depuis la berge) en 12'06", avec une grosse minute de retard sur les premiers, environ 50" sur Daniel et 30" sur Leandro. Rien de catastrophique mais ça fait déjà un bout à rattraper.
Sur le parcours vélo, j'ai d'assez bonnes sensations. Le paysage est très joli, très peu de voiture, je maintient une bonne moyenne d'environ 40km/h en solitaire... jusqu'à la montée à l'entrée de Sempach, qui me scie les jambes. Je récupère un peu dans la descente et un bus me dépasse, suivi de près de Tobias Kuhnert et Gregorio Delco. Pellandini (coach tessinois) est dans le bus avec un autre (sûrement un parent) que je n'arrive pas à reconnaître. Pas très fair-play, mais le mal est fait...
On finira le vélo plus ou moins dans les mêmes temps, sans drafter réellement mais souvent à moins de 7m de distance chacun.
En course, Tobias part devant avec comme à son habitude un bon rythme que je m'efforce de suivre. On gagne gentiment du terrain sur Daniel et Leandro, environ 200m devant. Jusqu'à dépasser Daniel au départ du 2e tour. Et là, petit à petit, un gros point survient : impossible de respirer, je suis à court d'oxygène. 2 pas en marchant, Daniel repasse devant et je reprend doucement mon rythme de croisière (3'30" au kil).
Leandro semble aussi avoir de la peine; je ne pensais plus pouvoir l'avoir jusqu'à l'entrée dans le stade (à environ 400m de l'arrivée). Je revient dans ses talons 150m plus loin et il lance le sprint dans la dernière ligne droite. Au prix d'un intense effort, je parviens à sa hauteur et donne toutes mes forces sur la ligne. J'ai l'impression d'être 20-30cm devant, mais à chaud c'est dur à juger. Finalement, je termine 6e, 3 dixièmes ... devant Leandro !
Comme toujours, la natation me pénalise, surtout lorsque c'est sans combinaison (6e temps). La course à pied me convient bien (4e temps malgré mon petit passage à vide) et j'ai nettement mieux tenu à vélo qu'à Morat (7e temps).
Jean-Claude
par Jean-Claude the 16-07-2010 at 14:38