Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

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Corrida d'Octodure

L’année passée le marathon m’avait empêché de participer aux traditionnelles corridas de fin de saison, et cette année si l’envie est de mise la forme n’y est pas forcément suite à ma blessure et ma peine à reprendre la course à pied. Reste qu’on a été invités une fois de plus à participer à la corrida de Martigny, et qu’il est dur de dire non lorsqu’il n’y a même pas à s’inscrire soi-même. Entre Daniel en récup de fin de saison après Hawaii et moi en charge réduite pour la reprise, il faut dire que les derniers entraînements ont plutôt été de l’ordre d’un footing par semaine, et non pas des séries qui seraient appropriées pour montrer le meilleur de soi sur une distance assez courte (7.8km) et surtout très nerveuse avec beaucoup de virages et relances en ville.
Le jour J la pluie s’en mêle, mais comme dirait le speaker il ne fait du coup pas froid et c’est des conditions idéales qui attendent les coureurs. Je me dis toutefois que quelques spectateurs de plus par une belle journée d’automne n’auraient pas été de refus. Je m’échauffe de manière restreinte, de peur un peu de réveiller les douleurs au genou droit qui venaient souvent après quelques kilomètres lors des derniers entraînements. Les jambes semblent répondre présentes lors des petites accélérations avant le départ, je me réjouis d’en découdre.

 

Top départ, un petit peloton d’une quarantaine de coureurs, mais tous des cracks. Ça se pousse un poil pour les places, mais très vite le peloton s’étire. Pas de tour d’attente donc comme la dernière fois, ici c’est d’entrée un train d’enfer. Quoique j’ai un doute, et si je suis juste trop lent pour le groupe devant ? Mais ça n’en a pas l’air. En tout cas je suis à bout de souffle très vite, et laisse partir. Il y a du coup plus de place et moins de bousculades dans les virages, je prends un rythme plus raisonnable.
Deux kilomètres à peine et je suis en train de me faire remonter par l’arrière. Dieu sait si les séries à ce rythme me manquent ! Je semble reprendre un tantinet de poil de la bête vers les deux-tiers de la course, mais rien d’impressionnant, d’autant qu’à ce moment le genou se rappelle à moi également. Sans devenir insupportable, mais un peu gênant quand même.
Au sprint final c’est deux places que je perds à n’avoir aucune vitesse. Plus ou moins le même temps qu’il y a deux ans (où mes sensations n’étaient pas géniales non plus), et un sentiment très mitigé à l’arrivée. Moi plutôt déçu de ma course, mais Daniel, Valentin et nos supporters familiaux contents de me voir courir à nouveau sans être bloqués par des douleurs liées à la blessure. Reste à retrouver la vitesse désormais.
 



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Hommages d’un moustique à son long périple

Texte écrit et paru originalement pour le Tricycle n°29 du Rushteam Ecublens.

Bzzzz, Bzzzz… Salut toi, camarade moustique ! Viens, posons-nous sur cet oranger pour discuter un peu d’un pèlerinage pour nous autres diptères. S’il est des insectes qui chantent tout l’été dans notre belle région, parfois certains d’entre nous se concentrent une saison entière sur de longues mélodies tout de calme et de continuité qui, quand elles ne convainquent pas leur public dès les premiers accords, le feront certainement sur la longueur. Je m’égare toutefois ; revenons à nos plantes et leur suc si délicieux. Les oranges présentes en nombre à Francfort à l’apogée de la saison ont dû faire place à bien moins d’ibiscus en octobre. Pourtant, l’essaim de moustiques assoiffés et prêts à voler un demi-Pacifique pour butiner n’y est que plus dense. Les ailes affutées, la trompe prête à se déplier ; l’agitation de la semaine précédente se ressent sans tension, quand bien même tout le village bourdonne comme des orpailleurs se ruant autour d’un potentiel filon. Un vrai business spécialisé en petites bêtes volantes comme toi.

Kona AlohaMan
Aloha! Spirit of Hawaii. © Photo: Bernd/Eitzinger

Sache pourtant rester calme, cher moustique. Il te faut attendre dans cette chaude et chaleureuse ambiance le samedi magique où les bourgeons écloront en de belles fleurs à nectar ou à collier. Alors, petit, il te faudra traverser les eaux et le sel dans un océan, défi connu comme cette machine à laver ta voilure. Ainsi purgé, tu pourras te lancer à ta quête au travers des épreuves de la lave et du vent. Élancé comme un avion, tu voleras de tes propres ailes ; malgré tout entouré constamment de tes compères. Frôler aves ceux de devant se produira parfois, mais ne te risque pas à t’accrocher trop régulièrement sous peine de voir un motard sortir sa redoutable tapette. Inévitablement, tu auras déjà chaud et apprécieras les fréquentes oasis violettes, couleur des T-shirts que portent les petits nains féériques. Profite de leur gourdes à la contenance presque magique et tu tiendras ainsi, si Eole le veut bien, jusqu’au plat de résistance. Tu quitteras à ce moment ta position couchée pour te relever et montrer honorablement ton torse comme si ton nom y était inscrit dessus. Courant alors comme un coq, tu te demanderas parfois pourquoi marcher ne suffirait pas. Fort heureusement, tu resteras confiant et l’insecte de fer en toi saura qu’il te faut rejoindre ton but au plus vite pour ce steak saignant dont tu as tant rêvé. Le mental est pour toi un allié en acier.

Kona bike reco
Reconnaissance à vélo. © Photo: Bernd/Eitzinger

Peu importe ton rang dans cette procession, pour autant que tu atteignes l’ivresse et puisses en profiter, fier du temps et des efforts qu’il t’aura fallu pour goûter enfin à ce sérum. Moustique, toute parure métallique que tu as, finis toujours en remerciant tes camarades qui t’ont ouvert le chemin ou accompagné sur celui-ci ; tout comme des orangers sur lesquels tu peux toujours te reposer. Souvenirs et expériences se propagent alors en toi comme des virus que tu mélangerais piqûre après piqûre au fil des gouttes de sang.

Kona Finish = out
Complètement out à la finish line. © Photo: Bernd/Eitzinger



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Strava: Chit-chat

Chit-chat

Vélo sur Strava par Jean-Claude: https://www.strava.com/activities/1241677054

74.2km - 2h56' - 1002.8m D+



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Strava: A la tienne, Docteur F.

A la tienne, Docteur F.

Vélo sur Strava par Jean-Claude: https://www.strava.com/activities/1240014208

45.2km - 1h42' - 591.5m D+



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