Daniel & Jean-Claude Besse

Natation Vélo Course

I didn’t feel the fairytale feeling

Dernière d’une série de trois courses en quatre week-end, Dijon se trouvait être sortie club avec 12 membres présents sur la distance half. Trajet le samedi matin en voiture, les conversations sont déjà portées sur la suite, et en partie sur l’iron 2017 qui se prépare gentiment dans les esprits. Arrivés sur place on prend nos chambres et demande pour le (petit-)déjeuner.

- La course est à 9h30, on nous a dit que 8h c’est largement suffisant.

- Euh on peut pas plus tôt ?

- 7h30 ?

- Bon laissez tomber on se débrouillera.

- Vous voulez pas gagner de toute façon… 

- Ben si, on est là pour ça.

Finalement ce sera 7h mais avec chacun une assiette déjà toute prête avec un croissant dont je ne veux pas et relativement peu de pain normal.

Le jour précédent nous reste à dîner, prendre les dossards, faire un tour de la jolie vieille ville de Dijon, et souper pas trop tard.

La course

Réveil le matin, départ pour mettre en place la zone de change. Et ben non elle est fermée : « Comprenez l’arbitre n’avait pas eu son croissant, il sera là vers 8h30 ». On est en France n’oublions pas. Les choses rentrent dans l’ordre assez vite, les vélos sont placés. Petit footing d’échauffement, puis enfiler la combi (aille la plaie sur le genou). Petite natation d’échauffement, plus froide qu’annoncée mais tout de même agréable après les premières quelques secondes.

Puis vient le départ des filles, retardé pour problèmes de sono lors d’une minute de silence (!). Le notre intervient environ 7 minutes plus tard. Je me sens assez bien, mais peine à forcer mon rythme. Finalement toute la natation sera à deux, avec Daniel, un relais et un autre concurrent échappés devant. Sortie à l’Australienne incluse, on commence à rattraper des féminines. Enfin sortie de l’eau et sur le vélo, moyennement content de ma performance.

Sortie à l'Australienne (et je serais honnête: Jean-Claude ?)

Le vélo commence sur les berges, avec mon accompagnant natation qui rate un S mal indiqué (le chemin des berges devient en gravillons tout droit et il faut chaque 2km faire un petit S pour rester sur du goudron). Moi j’ai de la peine à lancer la machine. Le parcours nous emmène en faux-plat montant sur 20km, vent de face, et rendement proche de zéro. Trois concurrents me dépassent, un en me demandant si la tête est loin, et moi je me dis que j’attendrai la première bosse pour me mettre en branle. Je fais ma course, alors que certains semblent bien « calquer leur rythme » à 5m d’un autre.

Seulement voilà, si la première bosse passe pas mal, et qu’on m’annonce à 3min d’un groupe, rien n’y fait. Les jambes ne répondent pas au sommet, et je n’arrive pas à relancer dans les petites cuvettes du parcours. Le vent est usant, le revêtement plutôt mauvais, et je ne suis pas 100% à l’aise non plus sur un parcours exigeant. Viendra une forte descente avec très mauvais goudron, où l’on apprendra à l’arrivée que les régionaux avaient connaissance de la fermeture de la route (c’est pour ça qu’ils me dépassaient comme des fous au milieu de la route et moi je freinais comme un malade pour tenir mon côté droite !).

Au fond passage dans les vignobles, et si toute logique voudrait que le vent soit de dos, il sera de face de nouveau, car il tourbillonne autour de la colline. Au fond du trou moi, je me motive en me disant que sur iron y’aura peut-être bien des passages du genre. Mais l’envie n’y est pas. On m’annonce 15min, ce qui me paraît beaucoup mais pourquoi pas. J’ai vraiment pas l’impression de bien rouler, la moyenne atteint à peine les 33km/h. Dernière longue montée, je ravitaille au sommet, puis enfin le retour devrait être facile avec presque 10km descendants et 20km de faux-plats en retour. Et finalement le vent semble venir de ¾ dos, ça fait du bien.

Daniel en T2, en 4e position.

Transition et départ à pied, en 14e position. Mince ma casquette ! Bon tant pis maintenant on court. Le parcours est plat comme la main, un peu ombragé, les mollets en pleine forme, je change d’état d’esprit et part de vive allure chercher quelques places. Premier chouchou après 2km, j’ai déjà repris deux positions. J’enchaîne les km sous les 4min/km, 5km sous les 19min, 10km en 38min, yay ! Je croise Daniel en 4e position, je me compte 10e après 8km. Tout roule sur ce parcours. Je continue mon habitude de Rappi, ie coca et eau mais rien de solide. Après 14km la fatigue remonte et je baisse mon rythme de 3’50 à 4’05 environ pour les 5km suivants. Devant y’a de la marge, derrière aussi, je peux encourager Judith que je croise, puis le tir groupé PA, David, Cendrine que je dépasse. Daniel en tête désormais, et il ne la quittera plus !

20km en 1h17, super content de cette partie de course. A l’arrivée allongé sur le sol, on me demande si je veux de l’eau. Puis l’organisateur vient et dit : « Non son frère était pareil il veut du coca ». Peu importe, donnez-moi quelques minutes de repos et ça passera. Je me fais interroger sur le parcours vélo qui a été « simplifié » par rapport aux années passées. Dur, usant, peu roulant, pas de jambes, qu’à moitié de votre faute, beau paysage, que j’arrive à glisser entre des respirations haletantes. Puis sandwich et massage sportif par une école française de massage au top. Leur cheffe dit s’ils grimacent pas vous n’y allez pas assez fort. Ben quand j’ai crié ils ont dit que ça me fera du bien plus tard, et je crois qu’ils avaient raison.

C'est aussi pour ça qu'on aime les sorties club...

Après course

Retour sur le parcours, juste à temps pour voir Joël et Judith finir, Hervé et Petronella partir pour un dernier tour. Puis viendront ensemble Arnaud et Cendrine, David, et groupés également Petronela, Didier et PA, ainsi qu’Hervé qui boucle son premier semi difficile juste au-dessus des 6h.

Viennent ensuite les podiums, que « nos amis suisses » remplissent avec la deuxième place club (Daniel, moi et Joël), la première (Daniel) et 7e (moi) place hommes, la 2e (Judith) et 4e (Cendrine) place femmes, la 2e place relais femmes (Petronela et Dominique). Chapeau !

Il me reste après course la sensation d’avoir trop peu récupéré de Rappi et Zug. Et si à pied mes nombreux entraînements (environ 900km pour 2016, soit bien plus que n’importe quelle autre année) ont permis de combler ça, à vélo avec seulement 2500km j’ai pu créer un pic de forme de courte durée à Rappi mais pas le maintenir sur plusieurs semaines. Leçon apprise, on fera encore mieux la prochaine fois. Daniel a des sensations similaires, et si pour nous deux une superbe course a sauvé un excellent classement, les impressions restent un peu mitigées.

Merci à tous ceux du club pour une belle sortie, ainsi qu'à Kaizad et aux parents Bongard pour les encouragements sur place !

1 comment
Sentiment similaire pour moi. Natation sans grosses sensations mais avec un beau rythme malgré tout, vélo très difficile et décevant puis mon meilleur 20km sur triathlon. Plus de détails ici: http://www.dijon-sportnews.fr/2016/07/01/daniel-besse-le-scenario-me-laisse-un-sentiment-mitige/137136/
par Daniel the 01-07-2016 at 23:41


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