Quart Marathon Lausanne
Comme presque chaque année, j'ai fait cette saison encore le quart de marathon (ou plus correctement 10km et même pas homologable car plutôt descendant) lors du marathon de Lausanne. Comme la plupart des années également me semble-t-il, les sensations avant la course ne sont pas au rendez-vous avec une pause puis une période d'entraînement un peu désorganisée depuis le dernier triathlon (Morat, un mois et demi plus tôt). Cette fois, une douleur au fléchisseur de la hanche vient encore s'y mêler (et ressort à l'échauffement) et c'est donc sans trop d'ambitions que je me lance dans la course.
Le départ est rapide avec un grand groupe d'africains qui mène le bal de suite. A la hauteur de la pizzeria San Marco, le groupe s'en va déjà de l'avant et je fais bien de laisser partir car même sans ça je passe au premier kilomètre en 3'05 environ. S'en suit la descente de Denantou où je me relâche bien et dépasse même un ou deux camarades un peu plus coincés. Sur la ligne droite direction Pully, la voiture ouvreuse joue à faire des zig-zags entre les cônes et tout le monde a l'air de se contenter de suivre (moi également). 2km, 6'00. Bon c'est bien parti et je ne sens pas ma hanche (mais une douleur sous le pied gauche, comme la chaussure mal mise; cerveau off et on continue (tiens ça me fait penser à quelqu'un... mais c'est une autre histoire). Après 3-4km, je me dis être parti trop vite et que la fin sera difficile. Au passage à 5km, je suis en 16' environ et commence à me retrouver seul contre moi-même. Il faut me forcer à tenir un bon rythme pour faire mon chrono. J'entends plusieurs encouragements venu du peloton passant en face mais dois avouer ne pas voir grand monde avec ma technique de regarder par terre un mètre devant mes pieds; j'aperçois malgré tout quelques têtes connues par ci par là (et plutôt des spectateurs en bord de route).
Entre 7 et 8km, l'allure est vraiment pénible à tenir et je sens l'attaque de ma foulée venir plus des talons. C'est malgré tout plus les forces qui me manquent que les jambes (en tout cas c'est l'impression, car à l'entraînement suivant du mardi, les jambes n'avaient toujours pas récupéré). Je me fais encore passer par Nicolas Repond et un autre qui auront probablement mieux géré la course que moi mais le temps devrait être bon pour passer sous les 33'.
Le résultat à l'arrivée est en effet de 32'55. Objectif largement rempli (c'est vrai que c'est plus facile quand il n'y en a pas) avec un record personnel sur le parcours et la distance (35" de mieux qu'à Payerne en début d'année, probablement pas entièrement dû à la descente).
Prochaines courses au programme: Corrida d'Octodure à Martigny le 14 novembre et Escalade à Genève le 5 décembre. Et aussi, remettre cette hanche en état.